La compagnie minière Store Norske Spitsbergen Kullkompani (SNSK), située au Svalbard, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle mine de charbon dans l’Archipel Arctique. Le Parlement Norvégien a accepté l’exploitation permanente du charbon au Svalbard depuis 2001. De nos jours, l’activité principale est localisée à Svea (60 kms environ de Longyearbyen).
La nouvelle mine est située à Lunckefjellet, près du parc national de Reidalen. Le projet est vivement critiqué par le WWF à cause de l’impact qu’il a sur l’environnement encore intact, comme par exemple le fait que la mine requiert la construction d’une route au travers du glacier.
L’année 2007 a été la plus productive dans l’histoire de SNSK et cette année va peut-être atteindre un nouveau record. En 2006, la production de charbon était de 3,6 millions de tonnes.
La nouvelle mine de Lunckefjellet pourrait potentiellement contenir 10 millions de tonnes de charbon et à la vitesse de production actuelle, on estime que celle-ci serait épuisée en moins de 4 ans. Le coût est estimé à 130 millions de dollars américains et il sera rejeté approximativement 40 millions de tonnes de CO2.
Le WWF incite le gouvernement norvégien à stopper ces prévisions d’expansion. "C’est de la pure folie", déclare Rasmus Hansson, le Président de WWF-Norvège. "Les représentants du gouvernement norvégien voyagent autour du monde incitant les autres pays à réduire leur production de charbon et, parallèllement, il veulent continuer la production de charbon en Norvège".
Il est temps de cesser progressivement la production de charbon au Svalbard. La mine de Svea n’en produira plus et, même avec la nouvelle mine de Lunckefjellet, le Svalbard contient des ressources limitées en charbon. "Ça n’a pas de sens d’entreprendre d’aussi importants investissements quand on sait que la mine sera vide juste après quelques années", dit Hansson. "La mine va probablement générer en CO2 l’équivalent des deux tiers des émissions annuelles en Norvège".
Pour éviter une intrusion aussi lourde en impact et millions de tonnes de CO2 et de Dollars US, ne peut-on pas envisager une technique de »gazeïfication in situ » telle que décrite dernièrement dans Enerzine et pratiquée dans certains pays comme A du S ou autres…? Ceci mérite au-moins une analyse, car les dégats causés sur 4 ans ont un impact d’une répercussion très longue, voire définitive et sans cicatrisation….A Bons Entendeurs….A+ Salutations Guydegif(91)
La Norvège, c’est 4,5 millllions d’habitants assis sur du pétrole et du gaz, mais qui produise 99 % de leur électricité (environ 130 TWh ou 1/4 de la France) avec l’hydraulique. Donc l’électricité est « propre » même s’ils consomment tout de même plus 25 000 kWh/an/habitant soit 3 fois plus qu’en France ou en Allemagne.ce pays « exemplaire » va se mettre à produire du charbon et les émissions de CO2 sont évaluées à 40 millions de tonnes. Si ce chiffre est exact (comment est-il calculé ?) cela veut dire qu’il sera responsable directement ou indirectement de la même quantité de CO2 que nos centrales électriques.L’écologie, c’est pas simple ! et le réchauffement climatique a mis la pagaille partout.
C’est bien la ministre de l’energie de ce Pays qui se vantait de produire des dizaines de MWh eoliens offshore ( ds. 15 a 20 ans il est vrai ! ….. ) pour alimenter ainsi le coeur de l’Europe ( tout en disant ds. un autre discours qu’elle serait TRES bientot le 1er fournisseur de gaz de la -dite Europe ….. ) Inconstance et incoherence des » hommes » politiques !Bon vent a tous qd. meme PS , cher GdG 91 : la gazeification in situ du charbon N’EXISTE PAS ! pas encore , donc pas exploitable industriellement avant des annees ou des decennies ! Dommage , certes , mais c’est ainsi et il faut faire avec ! ( le procede SASOL en RSA n’est absolument pas » in situ » mais une « simple » liquefaction du charbon selon le vieux procede allemand Fisher-Tropch dans des » raffineries » de surface sur le carreau des mines ! et il est tres gros producteur lui-meme de CO2)
La combustion complete theorique de 12 grammes de C donnant 44 grammes de CO2 , la combustion de 10 millions de tonnes de charbon donneront TOUJOURS , quel que soit le process employe , in situ ou non , Fisher-Tropch ou non , … 40 millions de tonnes de CO2 + qq. millions de tonnes de cendres , volantes ou non + qq. centaines de milliers de tonnes de cochonneries diverses ( certaines radioactives d’ailleurs , en + d’etre chimiquement toxiques ….Et directement « diluees » ds. l’atmosphere !.)Ainsi va la vie moderne et ses dogmes et incoherences …. Vs. avez raison : RIEN n’est simple …. et tout se complique av. ce » foutu » rechauffement climatique GLOBAL !
Merci pour la précision, en effet, en finale la masse extraite et brûlée fera bien de l’ordre de 40 Mt de CO2, je pensais qu’ils avaient peut être pris en compte des facteurs externes (bilan CO2 de l’extraction, du transport…). Heureusement que la Norvège n’est pas dans l’UE.Avant ce projet, ils étaient aux environs de 12 millions de tonnes annuel tout compris et seulement 200 000 tonnes pour les centrales électriques (un peu moins d’ 1% fossile quand même). Source EPER et CARMA. La plus grosse partie des émissions est liées à l’industrie. Ils ont décidé d’exploser les compteurs en doublant la mise (eux disent plus, 2/3 des émissions e la Norvège) ! à moins que cela ne soit destiné à l’export.Question : à quoi et à qui va servir ce charbon ?Je pose la question à WWF puisque Greenpeace manifestement ne s’occupe que du nucléaire et de préférence en France.
A propos de la gazéïfication du charbon qui selon momo n’existe pas ! voir Enerzine 24/06/08, dont ici un extrait… »…Si le concept de la gazéification n’est pas nouveau, il est particulièrement d’actualité dans le contexte actuel de hausse des coûts énergétiques. Le principe est le suivant : jusqu’à 26 forages verticaux de grande profondeur sont réalisés côte à côte puis reliés les uns aux autres grâce à un forage horizontal. Un mélange d’oxygène et de vapeur d’eau à une pression de 80 bars est alors injecté dans ce réseau, ce qui provoque l’auto-inflammation du charbon. Le gaz issu de la combustion remonte alors dans les galeries verticales jusqu’à la surface. Le CO2 y est séparé du gaz de synthèse puis réinjecté dans le sous-sol. Une simple injection d’azote permet de stopper la combustion. »cqfdA+ Salutations Guydegif(91)
Je soutiens que ce (s) procede(s) de gazeification du charbon in situ n’existe pas ! Bien sur que cette gazeification / cokefaction en usines » de surface » existe depuis des lustres , et donnait le fameux gaz de ville , et maintenant le coke siderurgique …. Mais a part X essais de gazeification(s) souterraines , tous plutot negatifs pour ne pas dire » merdiques » , RIEN n’existe de concret et de positif a ce jour ! Et ne va certainement pas decoller au Spitzberg pour » de vrai » vu les conditions climatiques du coin !CDF a une longue experience de ces essais , et de ces recherches ( av. le fameux CHERCHAR ) et n’a , pas + que les autres , reussi quoique ce soit de bon ds. ce domaine tres specifique !Qd. on lit des articles de presse utilisant le present et non le conditionnel , Enerzine ou Wikipedia ou autres forums … il ne faut pas tjrs. prendre ce type de conjuguaison » a la lettre » … Helas d’ailleurs !Mais l’avenir dira peut-etre autre chose bientot sur ce(s) process …. par contre cela ne diminuera en rien le tonnage de CO2 produit in fine ! Ce sera tjrs du carbone que l’on oxydera !Bon vent a tous