Dans le cadre d’un ambitieux projet mené par une équipe d’architectes et d’ingénieurs, de vastes serres utilisant de l’eau de mer pourraient être associées à des centrales à énergie solaire pour fournir de la nourriture, de l’eau douce et de l’énergie propre dans les déserts.
Le quotidien britannique "The Guardian" révèle ainsi que "ce type de projet déjà en démonstration à Tenerife (Espagne), à Oman et aux Émirats arabes unis, envisage l’exploitation de serres géantes auxquelles on associerait de l’énergie solaire CSP, – une technologie qui utilise la concentration des rayons du soleil sur des miroirs convergents – afin de créer toute la vapeur nécessaire à la production d’électricité".
Les serres de démonstration ont déjà réussit à produire des laitues, des poivrons, des concombres et des tomates. Les éléments nutritifs nécessaires à la croissance des plantes pourraient même provenir d’algues extraites de l’eau de mer.
Selon les promoteurs du "Sahara Forest Project", ces installations transformeraient les déserts en végétations luxuriantes, et feraient disparaître le besoin de creuser des puits (en eau douce), un processus qui provoque l’épuisement progressif des sources aquifères de la planète.
Comme les technologies des "serres à eau de mer" et des "concentrateurs solaires" existent et sont déjà bien éprouvées, le coût d’un projet de cet acabit pourrait se révèler relativement faible. Les concepteurs estiment que la construction de 20 hectares de serres combinée à un système DSP 10 MW coûterait environ 80 millions d’euros.
Neil Crumpton, un spécialiste en énergie de l’ONG les "Amis de la Terre", a déclaré que le potentiel de ces technologies dans les milieux désertiques est immense. "La concentration des rayons solaires sur une surface d’à peine 1% des déserts terrestres pourrait fournir un cinquième de la consommation mondiale en énergie. Et 1 million de tonnes d’eau de mer pourrait être évaporé quotidiennement pour couvrir 20 000 ha de serres."
L’Agence internationale de l’énergie estime que la planète a besoin d’investir plus de 45 milliards de dollars dans de nouveaux systèmes d’énergie au cours des 30 prochaines années.
Optimiste l’article !1% de la surface du désert = 1/5 des besoins en énergie,soit (si j’me gourre pas …)5% de la surface = TOUTE l’énergie dont on a besoin !Doublons à 10%, et on a de la marge.Coooool …Quant aux serres à eau de mer, j’espère qu’elle auront une autre allure que celle à Abou Dhabi, quelques pots vides … Sont où, les tomates ? ;-)Sérieusement, pour l’instant je ne vois pas trop de désavantages à ce type de projet, à part bien sûr l’écossystème fragile du désert (mais en reste-t-il ?), et la dépendance de nos pays vis à vis d’endroit où le soleil brille (juste un constat …).Quoi d’autre ?Maintenant, y’a ka:- trouver des endroits pas trop loin de la mer,- investir et construire ces centrales à concentration et ces hectares de serres,- planter ces cultures, – penser à faire « pousser » les algues pour enrichir les sols,- récolter,- vendre ces produits de la mer et du soleil à … ceux qui achèteront déjà l’électricité.Heu, au fait, pourquoi des serres ?Quant à la petite phrase de la fin, « la planète a besoin d’investir plus de 45 milliards de dollars dans de nouveaux systèmes d’énergie au cours des 30 prochaines années », une vraie petite perle …45 M$ en 30 ans ? Quel courage, quel investissement, quel sacrifice la planéte va-t-elle consentir !Pensez donc, Bush vient juste de débloquer 200M$ (5 fois plus) pour sauver les 2 principales banques impactées par la crise de l’immobilier US de leur propre bétise, vous pouvez estimer l’importance que revêt le besoin en nouvelles énergies …Désolé, ch’ui pas d’humeur à tout « gober », aujourd’hui …
Comme le faisait remarquer Fredhu les photos ci-dessus ne sont pas très éloquentes ni démonstratives…peut mieux faire pour démontrer l’intérêt voire les résultats !Ceci dit certainement des TRES BONNES PISTES pour faire de l’eau douce à partir d’eau de mer, faire pousser des légumes et autres denrées utiles pour l’humanité, à des endroits où il y a du SOLEIL, des PETRO-DOLLARS et de l’EAU de mer, très bien illustré aux Emirats, AbouDhabi, Oman, etc…So let’s DO IT !!!Et comme il est dit: »Comme les technologies des « serres à eau de mer » et des « concentrateurs solaires » existent et sont déjà bien éprouvées, le coût d’un projet de cet acabit pourrait se révèler relativement faible », allons-y, mettons le paquet…..au niveau ONu et autres instances, telles le MEEDAT ou équivalents ailleurs….A+ Salutations Guydegif(91)
Le problème de la désalanisation de l’eau de mer, c’est que fait-on de l’eau de mer rejetée (le brine en anglais), qui contient le sel enlevé. Et bien, on le renvoit en mer, ce qui au passage en augmente la salinité.On me dira que vues les quantités en jeu, c’est négligeable, mais c’est exactement avec ce genre de raisonnement que nous avons les problèmes actuels.
Positivons ! Qui n’a pas vu un reportage ou un film où du sel en plaques si roche solide ou en sacs si poudre était transporté à dos de chameaux ou dromadaires d’un bout à l’autre de continents…Le sel a tj été une denrée précieuse et le reste, donc, tout comme pour les marais salants, le sel récupéré lors du désalement d’eau de mer dans l’article ci-dessus pourra être valorisé en tant que sel comestible….Le brine c’est de l’eau avec du sel en solution; quand on enlève l’eau il reste le sel solide dont on peut faire usage en cuisine et ailleurs…cqfdPositivons ! ce n’est pas un must de renvoyer le sel à la mer, yaka le faire correctement.A+ Salutations Guydegif(91)
et je men sert pour me chauffer les couilles!!!! B)