L’édition 2006 du tableau de l’économie française a été publiée hier par l’Insee. On y découvre que pour la première fois depuis 1981, la production nationale d’énergie a légèrement baissé, de 0,2 %. L’électricité d’origine nucléaire représente 85,5 % de cette production globale alors qu’elle ne représentait que 9 % en 1973.
La production d’énergie de sources renouvelables a continué de progresser en 2005 (+ 0,6 %) permettant à la France de conserver son premier rang européen des producteurs d’énergies propres. En additionnant la production d’électricité renouvelable thermique (bois, déchets urbains, biocarburants…) et celle issue de l’hydraulique (barrages), de l’éolien et du solaire (photovoltaïque), la production globale d’énergie renouvelable en France a atteint 17,5 millions de TEP. L’électricité reste la source d’énergie la plus utilisée, à 42 % contre 33 % pour le pétrole. En parallèle, la consommation de gaz a été doublée et celle d’électricité a été multipliée par dix. Cette dernière continue d’être la source d’énergie la plus utilisée (42,5 %) devant le pétrole (33,3 %). La facture énergétique continue de peser fortement sur les comptes de la nation en augmentant de 34,7 % en 2005 (24,1 % en 2004). |
(src : INSEE)
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depuis quand l’électricité est-elle une source d’énergie ?? c’est un vecteur, pas une source. les déchets ne sont pas une énergies renouvelables, seuls les gens de cette filière le prétendent. le risque avec les chiffres, c’est qu’on peut les retourner dans tous les sens et leur faire dire n’importe quoi. en tout cas, une chose est sûre, la france est le pays le plus dépendant du nucléaire pour sa production d’électricité…
1. les énergies renouvelables : si l’on se contente des valeurs absolues (et non relatives par rapport à la production nationale toutes énergies) et qu’on inclue les « anciennes » (les grands barrages), alors forcément on n’a plus qu’à se reposer sur nos lauriers. 2. la consommation d’électricité : non elle n’est pas supérieure à celle du pétrole, elle est même bien inférieure. Ce qui n’est pas dit, c’est que ce chiffre de 42 % tient compte des pertes d’énergie dite « primaire », à savoir l’uranium ou le pétrole des centrales(la production d’électricité a un rendement faible). Il faudrait s’exprimer en énergie dite « finale » pour mieux faire la part des filières « consommées » (celle de l’électricité pèse en fait pour 22 %, tandis que le pétrole est au-dessus de 50 %).