"A chaque période de grand froid, la France se retrouve paralysée par l’irresponsabilité de la politique énergétique mise en place et perpétuée par les gouvernements successifs", a dénoncé hier le mouvement écologiste EELV.
Le tout-nucléaire associé à une trop forte propension de chauffage électrique handicape fortement les ménages français, tant dans leur confort qu’au niveau de leur porte-monnaie
Pour Michèle Rivasi, porte-parole d’Eva Joly, cette situation ne peut plus durer et nos gouvernants doivent prendre les mesures les plus simples et les plus efficaces.
"Cette précarité énergétique devrait appeler à une réaction circonstanciée, mais non au lieu de cela, on culpabilise à chaque fois le quidam en l’appelant à faire des efforts. Oui, il faut faire des efforts, mais il faut surtout lutter contre le gaspillage d’électricité: les gisements d’économie sont partout. Le secteur de la publicité notamment devrait être mis à contribution: par exemple, les nouveaux panneaux publicitaires vidéo que l’on peut voir dans le métro parisien consomment chacun autant que six Français, c’est aberrant de ne pas les couper, au moins temporairement, personne ne s’en plaindra. De nombreuses autres enseignes aussi lumineuses qu’inutiles devraient aussi être coupées par civisme, et que dire des milliers de mètres carrés de bureaux éclairés la nuit? Aussi, les municipalités devraient être saisies du problème et limiter l’éclairage public là où il est loin d’être nécessaire. Alors que l’on risque un black-out dans certaines régions, comme PACA ou la Bretagne, rien n’est fait: notre gouvernement est irresponsable."
Michèle Rivasi insiste particulièrement sur la responsabilité du chauffage électrique : "Actuellement, le chauffage électrique équipe 31% des logements, un record européen, et l’on continue à le favoriser: en 2009, 80% des logements français ont été équipés de chauffage électrique. Pourquoi? Parce-que nos élites réfléchissent à court-terme, pour changer, et parce qu’il faut bien écouler les surplus engendrés par nos centrales nucléaires en temps normal. Le chauffage électrique est le premier responsable des pics de consommation."
"En fait, le chauffage électrique est surtout avantageux pour les propriétaires puisqu’il est peu cher à l’installation. Par contre c’est l’utilisateur final, le locataire, qui fait les frais du manque d’efficacité énergétique de son logement…parce que le propriétaire n’a pas jugé utile d’investir dans la rénovation thermique. Heureusement, l’étiquetage énergétique dans l’immobilier devrait mener à un changement de stratégie des propriétaires, on l’espère. En attendant, remercions nos voisins suisses et allemands qui nous revendent de l’électricité: la situation serait désespérée autrement."
Tout est de la faute du chauffage électrique ! On devrait tout remplacer par du gaz. Ah merde… y a aussi des pics de consommation pour la gaz… et pour ceux là le russes ne peuvent plus fournier… zut alors ! Et pendant ce temps, en Allemagne, des centrales nucléaires sont redémarrées : Bref, on vous l’avait bien dit.
Si on fait le bilan des 6 mois de la décision de sortie du nucléaire de l’Allemagne on constate que : 1) Ils ont conservé ces centrales en attente, combustible en cuve, ce qui d’un point de vue sûreté n’apporte absolument aucun bénéfice par rapport à l’exploitation normale 2) Ils ont remplacé cette production d’éléctricité peu chère et décarbonnée par des milliards d’euros d’importation, notamment françaises, et le démarrage de moyens thermiques chers et ultra polluants. 3) Ils redémarrent ces centrales nucléaires l’hiver venu, ne changeant toujours rien à l’état de sûreté de ces installations. Bilan : Ils ont claqués des milliards d’euros pour polluer plus et se rendre plus dépendants des autres sans le moindre bénéfice sûreté. Ah et en détruisant 11000 emplois chez E.On, au passage. Y a pas à dire, ils sont forts ces allemands.
« le tout-nucléaire associé à une trop forte propension de chauffage électrique handicape fortement les ménages français, tant dans leur confort qu’au niveau de leur porte-monnaie » En qui notre porte monnaie souffre d’avoir l’élecricité la moins chére de l’UE ? J’ai du mal à saisir là…
Si votre seule reférence en matière de presse est le »Figaro » pas etonnant que vous soyiez aussi peu informé et que vous affirmiez autant de bêtises. Renseignez vous et ouvrez un peu les yeux au lieu de vous borner à répéter ce que disent nos gouvernants.
Durant les grands froids, la demande de puissance se fait aussi par les radiateurs électriques d’appoint, car bien souvent l’équipement en chauffage classique n’est plus suffisant. Il est calculé pour un froid maximal de -5°. Les Verts : Electricité où sera la baisse des consommations ? Economie sur les bâtiments ! Il a été dit que 1 millions d’habitations sont à revoir pour isolation vétuste mais la grande majorité de ces logements se chauffent avec des combustibles et non à l’électricité. Besoins en énergie à venir. – L’essor du véhicule électrique : un secteur qui sera gros consommateur. – Retrouver de l’emploi pour 3 millions de chômeurs… : donc de l’énergie en + – 500 000 logements à construire sachant que pour les petites surfaces (-60m2) le chauffage électrique n’a pas d’autres alternatives. Le nucléaire français est dit dangereux, mais sans doute pas trop, pour en terminer en 2030 !! On demande à comprendre ? En fait, il manque 3 EPR mais la rigidité des écolos n’a pas permis de continuer à se doter de ces équipements non productifs de CO2. Pour mémoire : 6000MW de puissance thermique classique consomme 2000T de charbon à l’heure. La population mondiale croit chaque année -en nombre- de la population française ; et jamais rien sur la natalité !
« Si votre seule reférence en matière de presse est le »Figaro » pas etonnant que vous soyiez aussi peu informé et que vous affirmiez autant de bêtises. » Cette information est aussi communiquée par Europe 1 : Et au passage, la presse ne se grouille pas trop pour enquêter sur la question ! Elles ont à priori été ractivées mardi. On est jeudi et on a toujours pas plus d’informations. Tandis que pour un incendie mineur ou un accident de personnel on est toujours informé 20 min plus tard, c’est curieux… Et de quelles bêtises parlez vous? Je serais curieux de connaitre vos chiffres et vos arguments rationnels montrant que je raconte des bêtises !
Pour mieux comprendre les enjeux dans le batiment et répondre en partie aux questions de mcpn, on peut se reporter à cette présentation de la RT 2012 qui entre en vigueur. En fin de présentation des études de cas avec coût global du chauffage. On y voit que le chauffage électrique induit non seulement des problèmes de production aux heures de pointes mais un coût global très élevé pour l’utilisateur (et encore ce document a été réallisé avant les annonces d’augmentation fortes du prix de l’électricité post Fukushima). Un exemple de surcoût « Pour les maisons chauffées par convecteur, généralisation du triple vitrage »
L’info relatant le redémarrage de réacteurs en Allemagne est dans toute la presse
La source unique est le quotidien Handelsblatt. Il est probable que à la base un journaliste Français a mal traduis l’article allemand et que les autres articles français en face l’écho.
« 80% des logements français ont été équipés de chauffage électrique. Pourquoi? Parce-que nos élites réfléchissent à court-terme » Ah bah oui, évidemment, si on réfléchissait à long terme on mettrai du fioul ou du charbon !! C’est marrant, en tant que jeune, défenseur de l’efficacité energétique et de la prise en compte des enjeux environnementaux dans la société… c’est d’EELV dont je me sent le moins proche dans tout le paysage politique français…
Je ne suis pas sûr qu’Europe 1, RTL, le Figaro et beaucoup d’autres balancent une info douteuse sur une erreur de traduction…
Aaaaah vous avez peut être raison ! À confirmer donc, même si c’est pas une info que les allemands auraient envie de hurler sur tous les toits.
@Someone si je peux venir en aide à someone je tente « En qui notre porte monnaie souffre d’avoir l’élecricité la moins chére de l’UE ? J’ai du mal à saisir là… » Il est cité ça dans l’article : « « En fait, le chauffage électrique est surtout avantageux pour les propriétaires puisqu’il est peu cher à l’installation. Par contre c’est l’utilisateur final, le locataire, qui fait les frais du manque d’efficacité énergétique de son logement…parce que le propriétaire n’a pas jugé utile d’investir dans la rénovation thermique… » » Je n’ai pas de chiffre, mais ce serait dommage de pas vous demander de préciser : Éliminez-vous l’hypothèse que le cout financier des ménages est élevé en conséquence de la politique actuelle (je doute de ces 2 mots qui rebondissent dans les commentaires) qui a permis l’installation d’équipement électrique sans éviter que le gaspillage de chaleur produite rendre son efficacité tellement moindre qu’une surconsommation enjendre un surcout. Et de plus, cette surconso conditionne les choix à l’échelle nationale d’investir dans la production, qui devient gaspillage avec une rémanence lourde et risquée si l’on néglige de travailler sur la rationnalisation du besoin énergétique et le moyen d’y subvenir. En effet, l’article suggère qur le porte-monnaie DÉDIÉ à la création, l’entretien, l’équipement d’un logement – avec le choix d’architecture, de surface dont on oublie vite le luxe que l’on se permet – est bel et bien au mieux préservé.
Je suppute que ce que l’on ne va pas clamer, et que le contenu réel de l’article d’Handelsblatt, c’est que pour faire face à cette vague de froid, on a sorti de leur cocon tout un tas de vieilles centrales ultra polluantes au mépris peut-être des normes sanitaires.
Ils parlent bien d’une « mesure qui montre à quel point la situation du réseau électrique allemand est tendue », pour la 2eme fois cet hiver ils utilisent la « réserve de secours ». Et plus loin dans l’article ils décrivent la « réserve froide » (probablement = « réserve de secours ») comme « 4 réacteurs, effectivement non rentables, avec une puissance d’environ 1000 MW »
Exactement, et c’est là-dessus que je ne suis pas d’accord avec EELV, ce n’est pas le chauffage électrique qui est responsable directement des pics de consommation, c’est le chauffage électrique utilisé dans des logements/installations mal isolés qui fait exploser la consommation. Du coup, il serait plus judicieux de s’attaquer au chantier de l’efficacité énergétique et de l’isolation avant de taper sur le chauffage électrique en général. Je le rappelle au passage, un chauffage électrique dans un logement bien isolé ça marche très bien et économiquement ce n’est pas un mauvais choix.
C’est toujours plus simple d’attaquer le problème par là où il n’est pas (le chauffage élec.). L’isolation de l’habitat est un trop gros sujet, trop délicat à aborder pour les politiques, voire peut-être trop compliqués pour leur esprit étroitement moulé, pas assez « vendeur » pour une campagne électorale et qui nécessiterai, pour être mis en oeuvre, presque une révolution dans la culture du bâtiment (des entreprise et travailleurs du bâtiment).
Je vous encourage à lire les analyses de Maurice Girault à ce sujet : Voilà le lien :
pour changer, lefigaro.fr a relayé une info erronée sur le nucléaire (activation de centrales nucléaires allemandes), et se dédouane sur l’AFP…n’en déplaise aux commentateurs zelés Et concernant vos remarques, je ne vois pas où est le problème dans les propos de Rivasi. Elle explique bien que l’on manque d’investissement dans la rénovation thermique. Ne dites pas de conneries, les écolos ont été les premiers à dire qu’il fallait investir dans l’efficacité énergétique…pour pouvoir sortir du nucléaire justement²
Le problème de l’isolation est effectivement un chantier énorme. beuacoup de logement mériteraient d’être isolés mais beaucoup ne consomme pas des kWh électrique mais gaz ou fioul ou bois ou un mix de plusieurs. S’agissant des logments chauffés à l’électricité, il est prouvé qu’ils sont globalment moins énergivore mais que la facture est plus lourde parce historiquement, le kWh électrique a toujours été beaucoup plus cher que le kWh fioul ou gaz (particulièrement dans les années 90). Cependant, une installation de convecteur électrique est bien plus rentable pour le constructeur de la maison que pour le proprétaire ou locataire. Je vous encourage à lire les analyses de Maurice Girault à ce sujet : Lien dans le commentaire précédent ! Enfin le chauffage électrique n’est pas reponsable de la pointe électrique de 19h00 puisqu’il fonctionne quasiment toute la journée. Il ne fait qu’élever le niveau moyen de la demande pendant les jours froids (on peut envisager + 20 ou + 30 GW). RTE le décrit très bien dans ses documents d’analyse. Si on avait pas de chauffage électrique, on aurait trop de moyens de production (actuellement 123 GW) et on consommerait nettement plus de gaz et de fioul (ce qui serait bon pour le commerce extérieur…. des pays exportateurs de gaz et de pétrole). Sur ce plan, les Allemands consomment nettement plus de gaz que nous, même en corrigeant les consommations de la rigueur climatique (DJU) : Je reprends l’argumentaire principal : Comparaison climatique : Ma comparaison n’a pas de défaut scientifique car… elle n’est pas scientifique. Je voulais, simplement et sommairement, montré que les statistiques européennes ne montrent pas une surconsommation française due à une politique de gabegie car le chauffage qui n’est pas alimenté par l’électricité dans les autres pays, l’est manifestement à partir de ressources fossiles et dans des proportions qui sont largement comparables à la France. La politique du chauffage électrique en France a donc eu pour effet d’opérer un transfert des combustibles fossiles vers l’électricité avec très probablement une économie globale d’énergie due au prix de l’électricité qui incitait aux mesures d’isolation. N’oublions pas que le fioul a longtemps été très compétitif, malgré les deux chocs pétroliers et le pic de 1984, il y a eu un creux à la fin des années 90. Aujourd’hui le kWh gaz réseau est encore très largement compétitif par rapport au kWh électrique. Ce serait donc plutôt le gaz qui inciterait à la consommation. Mais puisque vous voulez relativiser la comparaison, allons-y. Eurostat publie gratuitement les DJU (degrés jours unifiés) de chaque pays de l’union européenne (données annuelles et mensuelles) avec le détail des régions par pays : Lien supprimé ! A partir de là, on peut calculer un coefficient de rigueur de climat pour les trois pays concernés. La moyenne des DJU sur les 12 dernières années (1996 à 2007) est de : – 3 127 pour l’UE à 27, – 2 698 pour la Belgique, – 3 099 pour l’Allemagne et, – 2 350 pour la France. On voit donc que, ces 3 pays sont en dessous de la moyenne de l’UE que l’on va prendre pour référence. L’Allemagne est 0,9 % en dessous, la Belgique 13,7 % et la France 24,8 % en dessous. Pour le même niveau de confort dans la même maison, c’est bien évidemment l’Allemagne qui a le plus grand besoin et la France le moindre. Maintenant, comparons cela à la consommation d’énergie résidentiel par habitant : La France est à 0,71 tep/hab. et l’Allemagne à 0,84 tep/hab. La France est donc à 15,5 % en dessous au lieu de 24,1 %. Le seul problème est qu’il est impossible de conclure que la différence est due au surdéveloppement du chauffage électrique car il est noyé dans la masse de la consommation d’énergie résidentielle. En France, sachant qu’il représenterait environ 30 % de la consommation électrique du résidentiel (2 330 kWh/hab. ou 0,2 tep), il représente alors 0,06 tep soit seulement 8,5 % de la consommation de l’énergie résidentiel (qui est 44,8 Mtep ou 520 TWh dont 140 TWh d’électricité). Conclusion : on ne peut pas expliquer facilement l’écart de 15 % entre l’Allemagne et la France. Ce qui est sûr, c’est que si la consommation de gaz résidentielle est essentiellement affectée au chauffage, la France en consomme 35,8 % de moins que les Allemands (3 000 kWh/hab. contre 4 520). Ces 1 520 kWh/hab. représente tout de même 126 TWh a priori de chauffage à comparer à nos 45 TWh de notre horrible chauffage électrique. La politique française a donc bien opéré un transfert d’énergie significatif sans gabegie, bien au contraire.
Dan1 pourriez-vous expliquer par quel miracle « S’agissant des logements chauffés à l’électricité, il est prouvé qu’ils sont globalement moins énergivores » Cette affirmation défie toute mes (maigres) connaissances en thermique des bâtiments ! Plus sérieusement, je pense qu’on peut dire qu’ils sont en moyenne mieux isolés tout simplement parceque la réglementation thermique l’impose quand on se chauffe avec des grilles-pains. Mais à déperditions équivalentes, le besoin en chauffage reste bien sûr le même qu’on se chauffe à l’électricité ou à la bouse de yack séchée. (cette seconde solution ayant de plus un impact réduit sur la pointe de 19H)
Lisez d’abord les analyses de Maurice Girault dont j’ai donné maintes fois le lien. Sur cette base, je confirme que les logements chauffés à l’électricité sont globalement moins énergivores que les autres, ils consomment moins de kWh au m2. C’est bien évidemment à cause de l’isolation renforcée qui a été mise en oeuvre à cause du prix élévé du kWh électrique (facteur 3 environ par rapport au gaz et fioul dans les années 90) Ce n’est pas moi qui le dit, mais Maurice Girault ! Je reprends puisque l’information a du mal a passer : Il existe une différence très très nette de consommation entre gaz et électricité à génération égale. Par exemple, pour les maisons : Avant 1975 on a : – 196,6 kWh/m2 pour le gaz, – 146 kWh/m2 pour l’électricité Après 1975 on a : – 161 kWh/m2 pour le gaz, – 105,5 kWh/m2 pour l’électricité pour les appartements : Avant 1975 on a : – 174,7 kWh/m2 pour le gaz, – 97,9 kWh/m2 pour l’électricité Après 1975 on a : – 143,5 kWh/m2 pour le gaz, – 62,4 kWh/m2 pour l’électricité Ces chiffres proviennent du document suivant : … _170_3.pdf Je vous recommande donc vivement de lire les écrits de MAURICE GIRAULT disponibles sur la base de données TEMIS. On constate donc que les m2 chauffés à l’électricité sont nettement moins énergivore que les m2 chauffés au gaz. La propagande d’EDF a du bon finalement ! « Plus sérieusement, je pense qu’on peut dire qu’ils sont en moyenne mieux isolés tout simplement parceque la réglementation thermique l’impose quand on se chauffe avec des grilles-pains. » Là, vous êtes trop bon de redire ce que je n’ai cessé d’écrire. C’est une évidence de dire que si les logments chauffé à l’électricité sont moins énergivore… c’est parce qu’ils sont mieux isolé ! Vous êtes commentateur EPO (Enfonceur de Portes Ouvertes) ?
En tant que commentateur EPO mon niveau intellectuel ne me permet sans doute pas d’accéder à la haute subtilité de vos arguments mais je ne comprends toujours rien à votre histoire. La réglementation thermique impose une isolation supérieure aux logements chauffés électrique du fait du calcul de conversion en énergie primaire et du très faible rendement du modèle de centrales électriques majoritaires en France (bouilloires). Le coefficient de conversion ; 2,58 permet de connaître la consommation d’énergie primaire en cas de chauffage électrique et d’un point de vue énergétique c’est bien sûr la seule chose qui compte. Dans vos petites comparaisons il me semble que vous omettez ce détail et vous limitez à l’énergie finale. (omission étonnante de votre part). D’un point de vue économique l’électrique reste le mode de chauffage le plus coûteux à l’usage mais le moins coûteux à l’investissement, c’est ce qui explique l’adhésion massive à ce modèle court-termiste et donc parfaitement adapté à notre époque et aux motivations des professionnels du BTP. A part ça et en regardant un peu au delà de la vague de froid actuelle rien ne vous empêche de préférer un logement chauffé au bois ou au soleil, ou les deux et isolé aux normes de la RT 2012 c’est à dire avec du 50 kWhep/m²/an voir davantage. Economie de long terme et confort garantis plus une bonne contribution à l’effacement de la « pointe ».
Les bâtiments chauffés aux convecteurs électriques sont peut être moins énergivore du fait du coût du kWh élec plus élevé que le coût du kWh gaz mais en définitive si on ramène à une même base de comparaison, c’est à dire en ENERGIE PRIMAIRE, l’ordre établi risque d’être inversé. Tout ça pour dire que c’est totalement absurde de comparer des kWh électriques et des kWh de gaz en énergie finale. Ca n’a aucun sens!
malgrè toute l’estime que l’on peu porter à d’éminente personnes, comparer le gaz et l’élec comme moyen de chauffage et de consommation est un non sens. Quand 80% des logements neuf sont chauffés à l’électrique, avec des programations que l’on baisse, consommation oblige quand on est absent, IL est INDENIABLE qu’ils contribuent à la pointe et pose 100% du problème, même s’ils consomment moins que les 70% de logements de plus de 30 ans mal isolés et chauffés autrement qu’à l’électricité. pour ce qui est de la pointe, les moyens mis en ouevre qu’ils soient GAZ ou charbon (même nucléaire) mis en oeuvre pour produire ont des rendements nul, ramené en énergie primaire, ils aggarevnt la point sur le Gaz, qu’un quelconque cogénération amortirait. la logique du chauffage électrique devrait s’entendre uniquement avec des moyen de chauffage présententant un COP en période la plus froid supérieur à 3! A défaut il faudrait les interdire. Une charmante étude cité sur le site du CETE de l’OUEST semble montrer qu’un PAC aérotherme coute 100O€ en renforcement de réseau et de production, mais assure une rente aux électricien, d’autant plus si elle est réveersible
Il reste que la phrase de la porte parole EELV est quand même assez ironique. RTE a bien géré son réseau et il n’y a eu aucun blackout. Je ne vois pas où apparait la paralysie de la France!!!
La porte-parole du ministère allemand de l’Environnement (BMU) a annoncé hier que son pays avait exporté de l’électricité et cela malgré la persistance du froid ainsi que la fermeture de plusieurs réacteurs nucléaires. « La situation sur le réseau est très stable et ces derniers jours, il y a eu des exportations d’électricité » a-t-elle précisé à l’occasion d’une conférence de presse, sans pour autant donner de chiffres précis. Et d’ajouter : « cela montre que nous sommes sur la bonne voie avec notre révolution énergétique, qui vise à abandonner progreessivement l’énergie nucléaire d’ici la fin 2022, et que le développement des énergies renouvelables joue un rôle stabilisateur. »
dans les cobnt’reés du sud-est ou la climat est plus clément qu’en Allemagne, pourquoi payer fort cher un chauffage avec radiateur et chaudière qui ne vous sert à plein que deux ou trois semaines par an ? L’efficacité économie est de s’équiper en radiateur électrique, ce qui économise également les ressources minières ‘pas de cuivre, pas de fonte, …). Sans compter que les pompes à chaleur généralement air-air (qui peuvent refroidir en été) consomment d’autant plus délectricité que l’air extérieur est froid. cela n’est pas honteux qu’il y ait des pics de consommation électrique en France dûs au chauffage électrique dans ces régions, pics qui soient compensés par nos voisin dont les besoins sont différents des nôtres. C’est à cela que servent les réseaux : à collaborer.
La porte-parole du ministère allemand de l’Environnement (BMU) a annoncé hier que son pays avait exporté de l’électricité et cela malgré la persistance du froid ainsi que la fermeture de plusieurs réacteurs nucléaires. « La situation sur le réseau est très stable et ces derniers jours, il y a eu des exportations d’électricité » a-t-elle précisé à l’occasion d’une conférence de presse, sans pour autant donner de chiffres précis. Et d’ajouter : « cela montre que nous sommes sur la bonne voie avec notre révolution énergétique, qui vise à abandonner progreessivement l’énergie nucléaire d’ici la fin 2022, et que le développement des énergies renouvelables joue un rôle stabilisateur. » Comme ses voisins européens, l’Allemagne demeure confrontée à des températures situées en dessous des -20°C dans de nombreux länder. Les conditions météorologiques semblent néanmoins favorables aux énergies de substitution, comme le solaire et l’éolien. Ce climat propice aurait ainsi permis d’équilibrer le réseau électrique alors même que l’Allemagne a déjà procédé à l’arrêt de huit réacteurs nucléaires sur un total de 17.
La porte-parole du ministère allemand de l’Environnement (BMU) a annoncé hier que son pays avait exporté de l’électricité et cela malgré la persistance du froid ainsi que la fermeture de plusieurs réacteurs nucléaires. « La situation sur le réseau est très stable et ces derniers jours, il y a eu des exportations d’électricité » a-t-elle précisé à l’occasion d’une conférence de presse, sans pour autant donner de chiffres précis. Et d’ajouter : « cela montre que nous sommes sur la bonne voie avec notre révolution énergétique, qui vise à abandonner progreessivement l’énergie nucléaire d’ici la fin 2022, et que le développement des énergies renouvelables joue un rôle stabilisateur. » Comme ses voisins européens, l’Allemagne demeure confrontée à des températures situées en dessous des -20°C dans de nombreux länder. Les conditions météorologiques semblent néanmoins favorables aux énergies de substitution, comme le solaire et l’éolien. Ce climat propice aurait ainsi permis d’équilibrer le réseau électrique alors même que l’Allemagne a déjà procédé à l’arrêt de huit réacteurs nucléaires sur un total de 17.
Et personne ne cite les importations de kwh elec pour éponger le fameux pic de 19h. quiz ? parmi les fournisseurs Allemagne (encore eux) Espagne UK Importé au prix fort (bien sur)
la différence entre le gaz et l’élec s’explique parce que le hasard à fait que les échantillons pris sur l’électricité étaient plus isolé (mais si l’échantillon avait été plus grand on serait retomber sur les mêmes idées) et que des logements chauffés à l’électrique ont des chauffage bois qui n’ont pas été comptabilisé… Quelles mêmes idées, si l’échantillon avait été plus grand on aurait retrouvé les mêmes résultats ? On peut savoir pourquoi on conterait les cheminées dans les logements chauffés au gaz et pas dans ceux chauffés à l’électrique ? Au lieu de nous expliquer que les chercheurs de GdF sont des crétins qui se font enfumer par ceux d’EdF trouvez nous plutôt une étude qui confirme vos élucubrations. En atendant, en voici une deuxième qui confirme ce que dit Dan1. Je vous laisse vérifier que cette fondation ne reçoit pas des subsides d’EdF… @Tonys Rien à cirer de l’énergie primaire. Je veux juste savoir combien ça coûte et pollue.
Il faut arrêter avec votre Figaro (et Europe 1) qui fait de la propagande honteuse sur le mensonge du redémarrage des réacteurs nucléaires allemands. Il n’en est rien mais le mal est fait, ils ont réussi à faire passer leur intox (sciemment?) En tout cas ça prouve bien que la presse de droite sent le torchon et fait tout son possible pour crédibiliser le discours pro-nucléaire du gouvernement.
Tu es le porte parole n-1 de Eva Joly sur les forums pour tenir un discours tel quel ?
De plus : le programme nucléaire et ses 58 réacteurs cela ne vient pas de droite à la base. A bon entendeur.
« Il faut arrêter avec votre Figaro (et Europe 1) qui fait de la propagande honteuse sur le mensonge du redémarrage des réacteurs nucléaires allemands. » Il est assez amusant de voir votre camp parler de « propagande », alors qu’il nous abreuve d’un article anti-nucléaire tous les deux jours dans le « journal de référence », qu’il commet les manipulations les plus grotesques et que par exemple il se fait condamner en diffamation très régulièrement depuis 30 ans pour « le nuage s’est arrêté à la frontière ! Et tout ça pour un malheureux article qui a depuis fait l’objet d’un erratum du journal ! C’est un chouia l’hôpital qui se moque de la charité. Surtout quand on voit que la camp anti-nuc, lui, n’admet jamais avoir menti/manipulé/raconté n’importe quoi sans preuve.
Evidemment si on ne compte que ce qui s’affiche au compteur et qu’on a « rien à cirer » de ce qui se passe en amont, il est toujours possible de démontrer des tas de choses. Fausses. Sinon il faut juste admettre qu’un kWh de chauffage électrique qui arrive à la maison c’est 2,58 kWh (officiellement) d’énergie consommée. Pour Geologue, pour vos deux ou trois semaines de froid, avec une bonne orientation de la maison et une isolation adaptée, là ou vous êtes, vous devriez pouvoir vous passer de chauffage. Même en Belgique ils y arrivent…
Vous vous rendez compte du ridicule de l’accusation? (Europe 1, presse de droite, je pouffe) et de façon générale je crois que j’ai rarement vu un commentaire à la fois tellement partisan et diffamatoire et pourtant très stérile…ce qu’il se fait de mieux dans le troll…
… a cirer de l’énergie primaire (ou même finale à la limite). Ce qui ne signifie pas « on a « rien à cirer de ce qui se passe en amont » puisque j’ai parlé prix et pollutions. Qu’est ce que j’ai loupé ?
Chauffage électrique = 2,58 fois plus d’énenergie consommée pour le même résultat => forte pollution CO², déchets, etc. Chauffage électrique = 0,12 €/kWh alors que chauffage gaz réseau = 0,08 , ou chauffage buche de bois = 0,05. Donc chauffage électrique = très cher ;o)
Ben tiens, comment un chauffage peut-il être responsable de quelque chose ? Pour les ECOLOS, nous devrions nous vêtir de peaux de bête, charruer nos champs avec des outils de bois (couler de l’acier pour les charrues, cela dégage du CO2 !), ne pas utiliser d’autre moyens de transport que nos jambes (les cheveaux, rien n’est plus polluant et leur empeinte écologie esénorme, etc., etc.) EELV est tout simplement en collusion avecle secteur pétrolier pour tenter de revalider le chauffage thermique ! Désolé d’être persifleur mais EELV m’énerve.
Chauffage électrique = 2,58 fois plus d’énenergie consommée pour le même résultat => forte pollution CO², déchets, etc Non, un appartement chauffé à l’électrique produit deux fois moins de CO2 que celui chauffé au gaz, voir mon lien donné dans le post de 15h41, page 16 à mon souvenir. Chauffage électrique = 0,12 €/kWh alors que chauffage gaz réseau = 0,08 , ou chauffage buche de bois = 0,05. Source ? Est-ce le coût complet (investissement compris) ?
Ok ça a le mérite d’être clair. Dans ce cas il ne faut pas dire (dan1 plutôt) que les logements chauffés à l’élec sont moins ENERGIVORES que les logements chauffés au gaz parce que ce n’est pas forcément le cas: Si je prends les chiffres après 1975: Gaz : 143,5kWh/m² de gaz soit 143,5*1=143,5kWh/m² en énergie primaire Elec: 62.4kWh/m² d’élec soit 62.4*2.58=160kWh/m² en énergie primaire coefs 1 et 2.58 -> RT2005 Je comprends le raisonnement de Dan1 et j’y adhère mais il devrait plutôt dire que les logements chauffés à l’élec sont moins DEPERDITIFS que les logements chauffés au gaz. Nuance, mais d’importance! Ca évite les manipulations de chiffres hasardeuses!
Pour Reivilo. « Bon alors faisons simple Chauffage électrique = 2,58 fois plus d’énenergie consommée pour le même résultat => forte pollution CO², déchets, etc » Non ce n’est pas simple c’est tout simplement faux pour le CO2 et cela a déjà été amplement démontré sur Enerzine. Encore hier nous avons dépassé les 100 GW en pointe et en moyenne sur la journée, nous avons produit à 80 % par des moyens décarbonés : Hier donc, dies horribilis, le contenu moyen en CO2 de notre électricité était inférieur à 125 grammes de CO2/kWh
Dans un appart correctement isolé, le coût global (en comptant l’investissement initial bien sûr) d’un chauffage électrique bien géré n’est pas plus élevé que le gaz surtout avec les dernières augmentations de ce combustible fossile. Il faut naturellement penser aux revenus modestes qui n’ont pas la possibilité de faire des investissements lourd dans des systèmes de chauffage exotiques!
Dans un logement bien isolé on s’en fout complètement du système de chauffage puisque l’on consomme très peu que ce soit gaz ou électricité, il y a vraiment que moi qui trouve que c’est quand même plus malin de s’isoler avant de changer son système de chauffage?
Pas forcément. Cas pratique: ma chaudière fioul datant des années 70/80 a un rendement minable. Je souhaite diminuer ma facture énergétique. 2 solutions: – j’opte pour une chaudière fioul à condensation -> 3000euros – j’isole -> minimum 10 fois plus cher… bien mais il faut pouvoir les sortir…
Le coefficient conventionnel de 2,58 ne m’avais pas complètement échappé, mais cela peut poser problème notamment pour les EnR. De plus, le gaz est affecté d’un coefficient de 1 s’il est brûlé sur place sans tenir compte du rendement de conversion et des pertes en amont. Pour les EnR, comme l’éolien, à qui on affecte un coefficient de 1 (tout ce qui sort de l’éolienne est de l’énergie est à la fois primaire et secondaire), il faudra tout de même passer par ce coefficient « mal taillé de 2,58 si jamais on utilise son électricité pour chauffer un appartement. En poussant le raisonnement jusqu’à l’absurde, si la France faisait 100% d’éolien en hiver avec injection sur le réseau, elle devrait appliquer le coefficient de 2,58 à l’électricité sortant de la prise et alimentant le chauffage électrique, alors qu’une chaudière à fioul se verrait appliquer le coefficient de 1 pour chaque kWh dépensé. On voit donc que cette notion d’énergie primaire est à manier avec précaution et n’est pas exempte de paradoxes génant. C’est d’ailleurs pourquoi Chelya m’avait fait la remarque que le raisonnement en énergie primaire n’avait pas de valeur et que : « l’UE a abandonné cette notation pour parler en énergie finale » On voit donc bien que le raisonnement en énergie primaire est à géométrie très variable, selon ce que l’on veut dépontrer. Il n’en demeure pas moins que les logements chauffés à l’électrique consomme globalement moins de kWh in situ que ceux chauffés au gaz. Ils sont donc globalement mieux isolés et « finalement » moins énergivores. Enfin vous aurez compris : moins énergivore en énergie finale !
C’est quand même un peu plus compliqué: ce que dit Tonys est vrai pour l’électricité produite à partir d’énergies carbonées. Mais concernant l’électricité nucléaire, soit une grande majorité, même en ce moment, on se fiche un peu de savoir que les 2/3 de l’énergie de fission de l’uranium sont perdus dans la nature puisque celà se fait avec quasiment pas d’émissions de CO2, et que de toutes façons on ne sait pas la récupérer autrement. Ce concept de conversion systématique en énergie primaire a été inventé semble-t-il par les anti-nuke, ou alors par les pétroliers-gaziers, je ne souviens plus…
Pour faire des économies sur la facture d’électricité il suffit en plus du double ou triple vitrage de réduire au maximum l’inertie thermique de l’habitat donc d’isoler tous les murs intérieurs et les plafonds avec des plaques de BA9 collées directement sur les surfaces avec un interval d’au moins 1 cm. La réduction de l’inertie thermique autorise alors une modulation du chauffage beaucoup plus fine et donc de réaliser des économies. Le BA9 ne coûte pas cher, même si on le fait poser par un artisant.
@ gaga42 Je suis tout-à-fait d’accord avec vous. C’est juste un point sémantique. Quand on parle d’efficacité énergétique, on s’en fout un peu des émissions de CO2, NOx, CO, déchets radioactifs etc… on passe outre l’aspect environnemental.
Pour y voir plus clair sur l’énergie primaire : et selon mes sources, ce concept a été inventé avant que les antinucléaires n’existent… et le combattent ou l’adulent selon ce qu’ils voulaient démontrer. En effet, les antinucléaires abhorrent le concept quand cela sert à calculer le taux d’indépendance énergétique de la France, mais ils l’adorent quand il s’agit de combattre le chauffage électrique !
Pour Gil. Pour ma part, je préfère mettre l’inertie des murs à l’intérieur, là où on a besoin d’une température quasi constante, plutôt qu’à l’extérieur où cela vraie de + 35°C à -15°C. Manifestement, nos voisins préfèrent aussi l’ITE. Le hic, c’est que c’est compliqué et cher en rénovation.
A Nicias. Merci pour le document sur l’Ile de France. Reste à le lire !
Ce qui me gêne, c’est cette idéologie visant à faire croire qu’un kWh éolien est physiquement 2.58 fois « mieux » (?) qu’un kWh nucléaire. C’est une lubie de thermodynamicien basée sur concepts « exergétiques » bien réels, mais supposant que toutes les calories sont récupérables (et donc que celles larguées dans la nature sont du gaspillage). Pour un kWh « fuel », je comprend, puisqu’on a la possibilité de se chauffer individuellement diretement au fuel avec un rendement ~2 fois meilleur qu’en passant par une centrale. Mais pour le nucléaire, heureusement, les chaudières individuelles n’existent pas encore… Et la seule chose qui compte, c’est les nuisances et autres « petits » inconvénients produits par kWh produit, indépendemment du rendement de Carnot! Pour le nucléaire, on
Dans une logique financière effectivement vous commenceriez par acheter cette fameuse chaudière à 3000€, mais dans une logique technique il est préférable de commencer par l’isolation, après que des travaux d’isolation soient financièrement difficilement accessibles c’est un problème je le conçois et je pense que la politique n’est pas suffisamment ambitieuse sur le sujet pour que ce soit plus accessible…
Reste à le lire Il est dimensionné pour Chelya, n’hésitez pas à survoler.
Effectivement le concept énergie primaire/finale n’est pas simple à appliquer voire inapplicable aux EnR. J’ai tendance à voir ça comme un ratio énergétique intrinsèque au pouvoir calorifique du stock d’énergie fossile et fissile et par rapport à son usage final (énergie mécanique, thermique, électrique). Maintenant par définition il n’y a pas de notion de stock pour les EnR puisqu’elles sont renouvelables. A savoir que d’ailleurs si l’on reprend les ratio RT2005 on a 1 pour les énergies fossiles (pourquoi pas plus? il y a bien des pertes d’extraction, de transport et de raffinage), le fameux 2,58 pour le mix électrique, 0,6 ou 1 pour le bois (variable selon le label RT2005/BBC2005/RT2005Ex!!!!), -2,58 pour le PV (production PV déduite de la conso élec du bâtiment jusqu’à une certaine mesure). Pour avoir un peu bossé sur le label passif allemand, ces derniers semblent utiliser 1,1 pour les énergies fossiles, 2,7 pour le mix électrique, 0,2 pour le bois et ils ne prennent pas en compte le PV. D’autre part les liens de Dan1 (pas ces commentaires) comprennent quelques erreurs sur le label passif: Pour simplifier, le label passif c’est – 15kWh/m² (SHab il me semble) de BESOIN DE CHAUFFAGE (ie énergie finale en chauffage uniquement) – 120kWh/m² d’énergie PRIMAIRE en CONSO TOTALE de la maison. Tout en sachant que cela prend en compte les consos domestiques (PC, machine à laver, TV etc…) A contrario le label BBC2005 c’est: – 50kWh/m² (de SHON il me semble + modulé selon l’altitude et la région) d’énergie PRIMAIRE en CONSO TOTALE de la maison. Tout en sachant qu’il y a moins de postes de consommation considérés. Donc voila à priori ces niveaux de performance semblent difficilement comparable, même si d’après ma propre expérience le label passif semble beaucoup plus contraignant. Désolé ça fait un peu long et c’est peut être un peu hors sujet, mais on lit tellement tout et son contraire sur internet, que je ne peux m’empécher de clarifier certains points…. La morale c’est qu’il faut être extrêmement prudent lorsque l’on compare des kWh.
« Pour faire des économies sur la facture d’électricité il suffit en plus du double ou triple vitrage de réduire au maximum l’inertie thermique de l’habitat » Rassurez-moi, vous êtes plaquiste (ou chauffagiste) pour tenir de tel propos, alors que tous les thermiciens et architectes bio-climatique ou passif vantent les mérites du couple isolation par l’extérieure + inertie thermique à l’intérieur pour le confort et les économies de chauffage. « La réduction de l’inertie thermique autorise alors une modulation du chauffage beaucoup plus fine et donc de réaliser des économies. » Ca permet aussi d’être beaucoup plus sensible aux variations de températures extérieures, comme les variations jour/nuit. A l’inverse, l’amélioration de l’intertie thermique en plus d’une très bonne isolation permet de diminuer drastiquement les besoins de chauffage et de réaliser des économies (voire de s’en passer carrément)
Pour aurel. Une fois n’est pas coutume, je suis totalment d’accord avec vous et je constate que Gil est un authentique spécialiste de l’isolation ! Il me semble que les principes sont assez bien établis : une forte inertie interne et une bonne isolation à l’extérieur vous protège à la fois des des vagues de froid de l’hiver (avec traitement des ponts thermiques) et des ondes de chaleur de l’été. Ceci dit, une faible inertie peut être un avantage pour les locaux qui présente une forte intermittence au niveau de l’occupation, car il faut alors pouvoir monter en température très vite. A mon avis, ce n’est pas le cas d’un logement habité en permanence;
A mon avis, le triple vitrage n’est sûrement pas la priorité dans un logement mal isolé. Un double vitrage actuel est bien suffisant, mais il faut traiter les murs passoires et les combles à côté.
un lien vers l’étude que vous citez?
J’ajoute que si on ne peut pas stocker facilement et en masse l’électricité contrairement au gaz ou au pétrole, en France on peut stocker et on stocke facilement sur notre sol plusieurs années de combustible nucléaire servant à produire l’électricité. Le premier endroit de stockage massif est le coeur du réacteur nucléaire. Un chantage à l’approvisionnement ou une forte tension internationale sur les prix n’aurait donc pas de répercussion immédiate sur notre capacité à produire massivement de l’électricité.
Je ne suis ni plaquiste ni chauffagiste, mais ma formation m’oblige à tester grandeur nature ce que j’avance. Je maintien que pour économiser du fric les pauvres peuvent très bien pratiquer l’isolation intérieure de l’habitat et programmer le chauffage pour moduler la temp. en fonction des besoins. J’insiste en précisant que lisolation intérieure ne rend pas plus sensible l’habitat aux variation de temp. jour nuit. Bien sûr c’est moins confortable que de conserver un tampon thermique important, mais beaucoup moins onéreux, il faut penser à ceux qui ont des revenus modestes messieurs les nantis!!!!!!!!
De l’ITE à l’ITI et à l’ITI d’urgence : C’est sûr, que faire de l’isolation intérieure c’est mieux que rien et ça marche très bien en France puisque c’est ce qui existe dans la majorité des logements à partir des années 70 (et avant en rénovation). Le polystyrène + BA 10 ou 13 a trouvé là un débouché énorme. De même, si on a pas beaucoup d’argent, l’urgence peut être de dérouler de la laine de verre en 20 à 30 cm d’épaisseur dans les combles pour limiter les pertes par le plafond. En revanche, si on a très peu d’argent et que qu’il faut « calfeutrer » en urgence une passoire thermique, je ne vois pas où est l’urgence du triple vitrage ? Par contre je verrai très bien l’urgence du traitement des courants d’air qui provoquent des taux de renouvellement de l’air ambiant très largement supérieur aux préconisations afférent au VMC et au besoin d’asséchement du logement (de toute façon, lorsqu’il fait très froid dehors, le chauffage du logement assèche l’air en relatif bien en-deça de 50%).
Oui c’est exact la VMC ne doit surtout pas être utilisée en permanence, en ce qui concerne le double vitrage, il est quand même un peut juste si on mesure la temp de la vitre coté intérieur au thermomètre infra rouge, la conductibilité du verre fait que l’air ambiant se refroidit au contact de la vitre et « dégouline » litéralement sur le sol. L’investissement dans un thermomètre infra rouge (environ 30 € chez Conrad) permet de repérer facilement les ponts thermiques et autre points froids dans un logement et ainsi de pratiquer à peut de frais une isolation correcte de l’air ambiant intérieur et de réaliser des économies conséquentes en frais de chauffage avec un confort tout à fait acceptable.
En attendant une généralisation, le triple vitrage est quand même principalement réservé au bâtiments passifs pour des raisons technico-économiques. Pour faire du BBC2005 du double vitrage 4/16/4 + lame d’argon suffit amplement sans faire exploser les budgets. Sinon je rejoins Dan1 sur l’ITE et l’ITI.
Le débat a commencé par l’ITU (Isolation Thermique d’Urgence ; acronyme que j’ai inventé pour la circonstance) puis est passé à l’ITE et à l’ITI (Isolation Thermique par l’Extérieur et par l’Intérieur). « en ce qui concerne le double vitrage, il est quand même un peut juste si on mesure la temp de la vitre coté intérieur au thermomètre infra rouge, la conductibilité du verre fait que l’air ambiant se refroidit au contact de la vitre et « dégouline » litéralement sur le sol. » Là désolé, mais c’est mal comprendre les principes fondamentaux des fenêtres car ce n’est bien évidemment pas le verre qui isole (quel que soit sa conductibilité), mais la lame de gaz (air, argon) qui est emprisonnée entre les deux lames de verre. De préférence, il faut que ce gaz soit lourd pour éviter les turbulences qui annulent l’effet isolant d’un gaz immobile. Donc aujourd’hui, un bon double vitrage sur des battants et dormants de qualité et étanche est très largement suffisant dans le cadre de l’ITU. A quoi bon investir dans des fenêtres à triple vitrage pour laisser des murs avec une résistance thermique inférieure aux ouvertures ? Les 4/16/4 argon d’entrée de gamme sont déjà très bon pour la rénovation.
J’adore la théorie magnifique! mais mon thermomètre infra rouge m’indique que la temp. intérieure du double vitrage est beaucoup plus basse (10°c) que le mur en parpains construit il y a 30 ans avec doublage briques et BA13 de finition. Moralité mon double vitrage doit être de très mauvaise qualité ? Par contre tout rentre dans l’ordre si je triple le verre avec une fine plaque (1,5mm ) de Polycarbonate optique la temp. de la surface est à nouveau proche de celle du mur et proche de la temp. de l’air de la pièce. J’ai depuis longtemps pris l’habitude de vérifier par l’expérience tout ce que l’on peut lire en ce qui concerne les pompes à chaleur, les panneaux solaires ou même la pile à combustible réversible à chaque fois j’achète un exemplaire pour faire mes propres mesures et c’est assez instructif.
la temp. intérieure du double vitrage est beaucoup plus basse (10°c) que le mur Erreur de ma par lire (4 à 5 °C ) je demande humblement le pardon.
La conductivité thermique du verre est beaucoup plus élevée que celle de l’air () donc c’est bien la lame d’air qui créé l’isolation sur la partie vitrée de la menuiserie. La plupart du temps en fait c’est de l’argon qui est utilisé. C’est un gaz lourd donc il évite les effets de convection entre les deux vitrages. Après c’est sur une menuiserie est toujours le point faible au niveau des déperditions. Typement pour du double vitrage neuf on a du 1,1W/(m².K) alors que pour une paroi avec 10cm de laine de verre c’est environ 0,4W/(m².K). Mais il ne faut pas également oublier que les parois vitrées bien orientées permettent les apports solaires gratuits et donc des réductios de chauffage et d’éclairage.
Pour Gil. C’est intéressant de faire des expériences et des mesures, mais cela ne remplace pas un bilan thermique complet. Car dans une pièce, vous pouvez avoir de grosse déperditions sur une petite surface et de « petites » déperditions sur une grande surface. ça tombe bien car c’est généralement ce que l’on constate en faisant un bilan thermique dans un local normal qui a 10% de fenêtre et porte et 90% de murs + plancher + plafond. Conclusion : si vos fenêtres sont mauvaises, elles ne détériorent que 10% de la surface globale (ça laisse de la marge). En revanche, si vos murs, et pire le plafond, sont mal isolé, cela joue sur 90 % de la surface. Quand on pas beaucoup d’argent, on va à l’essentiel et on ne s’amuse pas avec du triple vitrage. Question : Pourriez-vous me dire ce que vous gagnez entre un double vitrage et un triple vitrage qui ont respectivement des Uw de 1,4 W/m2.K et 1,2 W/m2.K ?
Le triple vitrage c’est plutôt 0.8W/(m².K) il me semble
Je crois même que Uw est encore plus faible (genre vers 0.6) étant donné que Ug=0.5W/(m².K). Exemple:
certes les triples vitrages sont très efficaces au niveau… des vitrages. Donc Ug (glass) = 0,7 ou 0,8 W/m2.K Sauf que ce qui intéresse in fine le consommateur, c’est la performance globale de la fenêtre exprimée en Uw (Windows). Le paradoxe, c’est que plus le vitrage est performant, plus les performances du cadre (battants et dormant) sont déterminantes. Aujourd’hui c’est autour du triple vitrage qu’il faut être attentif. Mes exemples sont tirés du catalogue TRYBA 2011. Je confirme donc la comparaison entre double et triple vitrage pour des fenêtres complètes prêt à poser : – 1,4 W/m2.K double vitrage – 1,2 W/m2.K triple vitrage Chez Tryba on arrive à 1 W/m2.K en triple vitrage (Ug = 0,7)
Apparemment chez Bieber, Uw certifié est 0,76.
Pour Tonys. Voilà le certificat allemand pour la fenêtre Bieber : Donc Uw = 0,8
… bon on chipotte un peu mais il doit y avoir moyen d’avoir Uw plus faible. La fenêtre de mon précédent lien présente bien un coefficient Ug de 0.5 alors que celui de votre lien certifié est de 0.7. Il y a donc probablement des fenêtres dont le Uw est inférieur à 0.8. De plus, il faut prendre en compte la surface de la fenêtre. Plus la surface vitrée est importante, à priori, plus Uw est faible. Dans le certificat les dimensions sont standards. C’est pour ça que généralement les coefficients Ug, Uf et le pont thermique de la jonction vitrage/chassis sont donnés, afin de rendre possible le calcul de Uw indépendament des dimensions de la fenêtre. Je rappelle également que plus Ug est faible, généralement plus le facteur solaire l’est également et il se peut que certaines fenêtres moins déperditives engendrent des consommations supplémentaires du fait des apports solaires moins importants. En tout cas on a un peu dévié du sujet initial!
Ca devient très technique! Quelqu’un a-il une comparaison entre le Ug et le Uw des lunettes de Mme Joly d’une part et de celles de Mme Rivasi d’autre part, toutes deux en photo sur cette page? PS: c’est Vendredi soir, on a le droit de souffler….
Ok, le bâti n’est pas mon fort mais : je ne peux pas faire d’isolation externe (belle pierre apparente), mon double vitrage peine un peu mais je scotche des sacs plastiques roulés en boudins sur l’huisserie des fenêtres car j’ai constaté (en passant la main) que l’huisserie était très froide. J’ai des doubles « pavés de verre » très mal isolés coté Est sur lequels je colle du papier à bulles (destiné à l’emballage acheté chez office-dépot) avec de la patafix pour ne pas abîmer le tissu mural. Ma pièce de 40m² y gagne 1° environ à chauffage égal (le thermostat est dans une pièce éloignée) 10euros de papier à bulles + 5 euros de patafix = +1° à enlever au printemps et remettre à l’automne ! Je n’arrive pas à dépasser 15° par grand froid et je ne peux pas me résoudre à lancer un grille pain. J’ai donc acheté des pulls polaires normaux et des XXL pour mettre par dessus : ma tolérance au froid y gagne environ 3° Quand la température atteint 12° je vais dormir ailleurs pour ne pas attrapper d’angine .. Ma chaudière au gaz condensation peut très bien monter en puissance mais il est plus simple de déplacer ma carcasse que de brûler les m3 de gaz ou lancer une campagne de travaux à 30KE pour 1 mois de grand froid par an.
OUI, ce sont des mensonges. Les centrales nucléaires allemandes n’ont jamais été réactivées. Cela a été démenti. Si vous vous interessiez un peu plus à ce sujet, vous sauriez que la France est obligée d’importer de l’énergie et de l’acheter à prix d’or pour faire face au gaspillage qui existe dans notre pays et que on peut sans problème se passer de ces centrales polluantes et pas du tout sûres comme on veut bien nous le faire croire. Il faut vraiment SORTIR DU NUCLEAIRE avant une catastrophe.
Vous êtes propriétaire ou locataire ? Parce que sous certaines conditions, vous pouvez obtenir de votre propriétaire de faire les travaux ; et si c’est vous le propriétaire, c’est pas très difficile d’obtenir de l’aide de l’ADEME… A moins que vous n’habitiez votre atelier ?
Blague à part, il y a un certain héroïsme à se refuser de faire les travaux qui vaudraient la peine. Mais si tout le monde tenait ce raisonnement, ça mettrait par terre les belles créations d’emploi promises par Eva J. Alors, on les faits ou pas ces travaux ? On embauche dans le bâtiment et les installations d’ENR ou pas ? On augmente leur consommation, ou on économise ? Vous illustrez parfaitement le dilemme pointé à longueur de posts par Sicetaitsimple, Dan1, Pamina, d’autres et moi-même : l’énergie qui coûte le moins c’est celle qu’on ne consomme pas… Sauf que c’est simpliste. Economiser coûte aussi. En travaux, en matériaux… Ou en confort et in fine, en assurance maladie.
« Si globalement, les logement chauffés à l’électricité sont moins deperditifs, c’est que leurs proprietaires ont été plus encouragés que d’autres a isoler à la construction (vivrelec etc..), l’electricité en chauffage était alors vraiment plus chère » Vous dites clairement ce que je n’ai cessé d’écrire. Si vous saviez combien il a été dur de faire admettre cette évidence aux « antivérité ». Votre lien vers le comparatif des énergies est très parlant et selon les hypothèses retenues, il n’est pas du tout défavorable au chauffage électrique, loin s’en faut et même avec un besoin de 20 000 kWh/an. Ceci ne doit pas inciter les constructeurs (car c’est bien eux qui voyaient d’abord les avantages) à installer encore plus de convecteurs. En électrique, il y a mieux…. mais plus cher en investissement. Enfin, je pense qu’en isolant encore mieux les maisons, l’écart compétitif va encore se creuser en faveur de l’électrique : qui installera une chaudière fossile pour 5 000 kWh/an ?
Energie primaire, énergie finale… Raisonnablement, que voulez-vous faire d’autre à partir d’uranium ou de vent que de le transformer en électricité? Même pour le charbon, ça devient un peu compliqué de faire le choix dans les usages domestiques. Le seau de charbon dans la chaudière, c’est un peu passé de mode (je parle de la grande majorité de l’Europe). Et même pour le solaire, il y a beaucoup de questions , au moins dans une région comme l’Europe . Le solaire thermique n’est pas forcément la meilleure solution. Bref, la question ne se pose que pour le gaz. Parler de facture ( globale) plutôt que de parler de concepts me parait dans le cas présent plutôt pragmatique.
Grosso modo, en France le chauffage électrique gène les antinucléaires et les gaziers. S’il n’y avait plus de nucléaire et énormément d’éolien à écoulé en hiver, je vous fait le pari qu’il y aurait des promoteurs acharnés du chauffage électrique…. car il faudrait bien vendre l’électricité produite. Mais c’est pas insurmontable car une veste c’est fait pour être retourné !
« Raisonnablement, que voulez-vous faire d’autre à partir d’uranium ou de vent que de le transformer en électricité? » Avec de l’uranium on fait d’abord de la chaleur en quantité industrielle et on la transforme en électricité après. On peut donc se servir de la chaleur directement pour faire du chauffage. C’est que font les réacteurs tchèques ou ukrainiens et russes, notamment à Bilibino en Sibérie. On peut aussi alimenter directement des process industriels avec des réacteurs à haute température.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris votre commentaire. Mon propos était de dire que raisonner en energie primaire et energie finale avait souvent peu de sens, c’est tout, et d’autant plus quand on raisonne sur une enrgie renouvelable et gratuite ( vent, solaire) .
« il y en a bien d’autres difficile à faire admettre par exemple celle ci: si tous nos voisins avait la bonne idée de se chauffer à l’électricité, y’aurait comme un problème en pointe de froid (à part pour Pamina, grace à son éolienne) » Actuellement nous pourrions avoir des problèmes, mais ce n’est pas si monstrueux que cela. La France qui est l’horrible pays européen qui a le plus de chauffage électrique en chauffage principal installé déclaré (car il y a les chauffages d’appoint en France et ailleurs), voit une demande de globale de l’ordre de 20 à 30 GW quand il fait froid. Or, nous avons eu une pointe à 101,5 GW pour un parc de production de 123 GW. Bien évidemment tout n’est pas disponible, mais à 80% cela fait quand même 98,4 GW assurés. Donc si la France le décidait, elle pourrait parfaitement être autonome avec marge de sécurité et avec chauffage électrique. Encore une fois, je ne souhaite pas un développement anarchique du chauffage à convecteur, mais même dans un cas comme celui-là, il est possible de faire face. D’autre part, pour effacer une pointe horaire, celle de 19h00, le chauffage électrique à accumulation peut être un candidat très sérieux par sa grande capacité d’effacement. Et quand on consomme des électrons thermiques, on consomme pas de fioul et de gaz. Sinon, pensons aussi à l’isolation pour consommer moins de kWh…. d’où qu’ils viennent. A ce sujet, le chauffage a montré l’exemple !
Quels sont les innovations à faire ? En situation de monopole, nous avions inventé des innovations du style heures pleines-heures creuses. Ce système aurait pu évoluer vers quelque chose de plus pointu. L’effacement existe déjà, nous avons l’EJP.
Je vois un autre avantage au chauffage hydraulique ou électrique par le sol, s’il est bien posé, la dalle est isolée. Si le plancher est au dessus d’une zone non chauffée, cela renforce l’isolation, si il y en a une, sous la dalle. De toute façon, il me semble que la loi impose de ne pas être prisonnier d’une seule énergie. Je pense également que les PAC ont fait pas mal de progrès et certaines AIR-EAU tiennent la route en terme de performance sans empêcher les voisins de dormir !
Si vous cliquez sur le lien, vous avez directement accès au PDF, en revanche si vous voulez faire une recherche dans la base de données TEMIS, il faut aller là : Et vous pouvez alors faire des recherches par auteur ou autre. Par exemple, si vous tapez Girault, vous tomberez sur GIRAULT (M) avec 145 documents référencés. Sinon TEMIS est aussi accessible depuis la page suivante :
Heu, vous n’avez pas trouvé mieux comme arguments pour contrer les éléments que nous avons avancés ? J’avoue que je n’avais pas encore pensé au refroidissement climatique des quartiers à cause des PAC !
Vous avez une étude qui quantifie ça (l’ilot froid) ?
Nous voilà convaincus! Quelle background, quelle capacité à convaincre, c’est impressionnant… Bon, vous avez quelque chose de sérieux à nous fournir plutôt que votre lien débile qui n’a en plus aucun rapport avec « l’ilot froid ».
Celà dit c’est quand même plus crédible que de violer la loi de la conservation de l’énergie ! Quand vous dissipez de l’énergie en chauffant des murs, l’air extérieur se réchauffe par conduction/convection/radiation, PAC ou pas PAC.
Bon, ben on avance. Voilà une analyse un peu plus ancienne du même auteur (je l’avais déjà citée) qui montre bien que le déclencheur c’est le premier choc pétrolier de 1973 où les français n’avait pas eu besoin des allemands pour comprendre qu’il fallait économiser l’énergie et en premier lieu le pétrole (c’est toujours d’actualité presque 40 ans après) : Cependant, il faut garder son sang froid car à force de pousser plus avant la compréhension des mécanismes qui ont poussé les Français à chasser les GASPIS, on ne viendrait presque à encenser le chauffage électrique et à saluer l’effort de la France pour son programme nucléaire…. faut pas pousser quand même !
« Tout les gens ayant un peu de background sur le sujet ont compris. » Tant mieux pour eux! C’est justement ceux qui n’ont pas forcément compris à qui ils faut amener quelques éléments de compréhension! Vous êtes le premier (je pense) sur ce site à nous parler de « l’ilôt de froid », il serait bon vous qui semblez être un spécialiste de nous amener quelques éléments d’information via ( par exemple) des liens sérieux. Pour le « alors allez à l’université et vous serez déjà un peu plus capable de suivre ce genre de conversation… », je vous signale juste que c’est vous qui êtes ridicule ( que j’y sois ou non allé ne change rien). Au fait , pour reprendre une vieille conversation, vous avez vu, REC semble avoir quelques soucis malgré vos certitudes d’une compétitivité inaliénable liée à l’électricité hydraulique norvégienne….
lié à la recopie d’une partie du texte de Chelya
A airsol. Je suis désolé d’être direct : avec vos analyses sincères vous êtes en train de tuer LA CAUSE sacrée des « antichauffageélectrique-antiélectricité-antinucléaires ». Vous filez du mauvais coton et cela pourrez vous valoir les foudres des « purs et durs » C’est affligeant, j’ai été combattu vigoureusement depuis des années par des bretteurs pugnaces qui ne lachaient rien… même devant les évidences-évidentes et là vous venez me dire que finalement le chauffage électrique n’a peut être pas l’impact terrible qu’on lui assigne puisqu’il ne fonctionne pas forcément pendant les périodes tendues sous EJP ! Ben oui, force est de reconnaître que l’impact du chauffage électrique est en partie minoré par le fait que certains ne sont pas allumés pendant les périodes de pointes extrêmes. Il me semble que j’ai déjà défendu cette thèse. Cependant, je ne suis pas sûr que le mode EJP soit pleinement utilisé en France et d’ailleurs RTE l’a déjà écrit : Je cite le passage intéressant : « D’autre part, pour le chauffage, il faut considérer les capacités d’effacement connues de longue date via l’EJP et autre Tempo. RTE déclare, dans son bilan de l’équilibre offre-demande d’électricité en France de 2007 (pages 35 et 36) que, depuis l’ouverture des marchés, il a perdu beaucoup de capacité d’effacement en puissance, passant de 6 GW en 1999 à 2,8 GW durant l’hiver 2006-2007. Alors oui, nous risquons d’avoir des problèmes d’effacement des pointes… mais pas uniquement dû au chauffage électrique et c’est la dessus qu’il faut travailler. Il est quand même aberrant que la concurrence conduise à fragiliser quelque chose qui marchait relativement bien. » Je redonne le lien vers le document : Ma conclusion est que nous pourrions faire encore mieux avec le chauffage électrique (pas forcément à convecteur) en pilotant plus finement le démarrage, en jouant sur l’inertie et sur la complémentarité d’une autre source (poêle à bois, granulé…) pour les EJP. Mais encore faut-il que l’ouverture du marché ne nous fasse pas perdre les optimisations passées.
Je n’ose pas aborder le contenu en CO2 du chauffage électrique en citant des références, tellement il y en a sur Enerzine. Attention les débats sont très long à lire. On y trouvera des dissertations sur les notes ADEME-RTE du 08 octobre 2007 et celle plus ancienne de l’ADEME du 14 janvier 2005. Je crois qu’il y avait des intérêts sous-jacent de part et d’autre. Au final, ces élucubrations ne tiennent pas vraiment la route car on constate que les méthodes qui devaient permettre un calcul des augmentations de CO2 dues à l’essor du chauffage électrique ne donnent rien de concret car ce que l’on constate en France, c’est que plus on a de chauffage électrique et moins l’électricité est carboné ! Et ce n’est pas la période de froid de cet hiver qui va changer la donne.
Il est effectivement troublant de constater qu’alors que le chauffage electrique continue à se développer ( nous dit-on), les émissions de CO2 liées à la production d’électricité en France sont à ma connaissance stagnantes (un peu plus, un peu moins, je n’ai pas les chiffres précis en tête). On peut peut-être y voir la montée en puissance des Enr electrogènes ( éolien notamment)? Pas seulement bien sûr, il y a tellement d’autes paramêtes qui rentrent dans le bilan global. Ca permet quand même de se poser une vraie question: les EnR doivent elles à court terme se substituer au nucléaire existant (et peut-être remplacer le nucléaire futur) ou se substituer aux combustibles fossiles quasiment totalement importés? Question subsidiaire: est ce que le développement massif des EnR ne sera possible que via l’électricité par une substitution massive à d’autres usages plutôt fossiles? Après tout, le chauffage electrique « moderne » (pas grille pain dans une maison de 1970) est peut-être une partie des solutions de l’avenir, non?
A Sicetaitsimple. Pour ce qui concerne les émissions de CO2 de la production d’électricité, les chiffres existent et il sont désormais diffusés avec commentaires dans le bilan annuel de RTE : A la page 17, le titre est suffisamment explicite : en 2011 les émissions de CO2 ont encore baissé de 20% par rapport à 2010. On pourrait peut être établir que plus on implante de chauffage électrique et plus les émissions de CO2 baissent !
Le contenu en CO2 du kWh électrique est un champ d’affrontement qui n’a rien de scientifique : il est théologique et économique : Je redonne le lien direct vers le rapport : Et vous verrez l’analyse de nos parlementaires sur la problématique du CO2 (de la page 75 à la page 88).
A Rouget: nous sommes d’accord, mes interrogations s’adressaient plutôt aux tenants des émissions insupportables du secteur electrique liées au chauffage. A Dan1: 2011 a été une année très douce, peut-être que 2012 sera au-dessus de la moyenne des 5 dernières années, mais c’est tellement stable et bas en valeur absolue qu’effectivement on ne comprend pas le débat pour le cas de la France, et encore moins que RTE et l’Ademe se fourvoient ( ou se soient fourvoyées) dans le même débat.
Au bilan l’hiver 2011-2012 a pour l’instant été plutôt doux, car la vague de froid est tardive et moins longue qu’en 1956 ! Mais il y a un autre facteur qui guide la tendance des émissions de CO2 de l’électricité en France : c’est la fermeture progressive des centrales thermiques les plus polluantes qui sont déjà soumises à quota d’heures de fonctionnement. Si on remplace des centrales à charbon par des centrales à gaz, nous n’arriverons jamais à émettre suffisamment de CO2 pour justifier les élucubrations « savantes » de l’ADEME. La lutte contre le chauffage électrique via les émissions de CO2 de l’électricité en hiver est une cause perdue pour militants ringards égarés dans un monde qui se transforme trop rapidement. Nous pouvons d’ailleurs visualiser cela dans les bilans prévisionnels de RTE. La seule façon d’y arriver serait d’éradiquer le nucléaire pour le remplacer massivement par des centrales à gaz et des EnR (un peu de Négawatt) puis de déclarer le chauffage électrique hors jeu en disant : je vous l’avez bien dit ! Je crains fort qu’on y arrive dans le cas d’une percée significative des verts d’EELV à la présidentielle : Enfin, j’en suis pas vraiment sûr !
comme souvent, il y a effectivement des pinaillages sur un petit plus ( jamais un petit moins) d’émissions de CO2 sans mise en regard des ordres de grandeur qui sont dans le cas présent ( emissions de CO2 du secteur electrique francais et surtout émissions liées au chauffage) ridicules vis-à-vis de l’ensemble des pays comparables.
RTE donne les variations saisonnières dans le bilan 2011 que j’ai cité (voir page 18) : « Ramenées au volume de production, les émissions de CO2 par MWh9 sont plus faibles la nuit et présentent un palier haut entre 9h et 21h. Elles sont près de trois fois plus élevées en hiver (autour de 65 kg de CO2 par MWh en 2011) qu’en été (autour de 25 kg de CO2 par MWh en 2011). Ces moyennes ne reflètent pas la disparité au sein de chaque mois des taux d’émission de CO2, qui peuvent varier d’un facteur de l’ordre de 3 à 4 : en novembre 2011 par exemple, le taux d’émission de CO2 a fluctué entre 37 kg/MWh et 135 kg/MWh pour une moyenne de 83 kg/MWh. » Effectivement, la non prise en compte des variations saisonnières pourrait gravement alourdir le bilan carbone du chauffage électrique car en hiver, le kWh est trois fois plus chargé qu’en été et atteint la valeur élevée de 65 g/kWh. Pire, il peut atteindre ponctuellment le pic de 135 g/kWh en novembre ! Bigre, si ça continue il va rattraper le gaz à condensation. Au fait, au pire de la vague de froid qui vient de se terminer, le contenu en CO2 était à combien de g/kWh ? (j’ai déjà donné la réponse et c’est effrayant…. pour les contempteurs du chauffage électrique !)
« Parce que si une etude pointe une difference avant 75 alors que l’isolation etait quasi inexistante en proportion du parc, cela permet « d’isoler » ce facteur » Le jeu de mot est bien tenté, bravo, mais il faut lire précisément l’étude citée où Maurice Girault indique clairement qu’il y a eu un pic d’effort tous azimut après le premier choc pétrolier. il indique même que cet effort s’est relaché quelques années plus tard….. en attendant le deuxième choc. D’autre part, le kWh électrique était bien sûr déjà cher en 1973 et avant… car notre électricité était fossile (fioul et charbon) et un peu hydraulique, mais plus assez (contrairement à l’avant guerre) : Les Français n’ont pas attendu les réglementations pour trouver des solutions rapides de réduction des consommations. Cela n’a rien d’extraordinaire pour ceux qui ont vécu cette période qui a été ressentie comme un premier traumatisme et la fin des trentes glorieuses. L’insécurité de l’approvisionnement en énergie nous a sauté à la figure et l’une des réponses de la France a été le programme nucléaire et…. la chasse au GASPI :
un peu limite, je vous l’accorde, mais je pense que le post de Dan1 ci-dessus est clair sur les chiffres.Certes ce sont des chiffres moyens et non marginaux, mais je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire qu’en matière de CO2, seul le total des émissions ( donc en moyenne) compte. Rappelons qu’une très bonne chaudière gaz, c’est (environ) 200kg/MWh.
Pour une chaudière à gaz le minimum est 234 g de CO2 par kWh en étant pas sûr d’avoir pris la totalité des émissions en compte (en amont de la filière) car on ne calcule que l’énergie finale. Je cite un document intéressant de l’ADEME qui pourrait encore creuser l’écart entre l’électricité et le gaz : Je cite la passage intéressant : « – Approche « contenu marginal » Lorsque les moyens nucléaires et hydrauliques sont saturés, toute demande supplémentaire d’électricité exige de recourir à des énergies fossiles et engendre une valeur d’émission, dite marginale, correspondant au mode de production « marginal » appelé. Or aujourd’hui ces moyens étant essentiellement des centrales à énergie fossile, RTE a calculé que le contenu marginal du kWh électrique est compris entre 500 et 600 gCO2/kWh (i.e. entre 194 et 233 gCO2/kWh en énergie primaire). Avec cette approche, tout chauffage électrique supplémentaire engendre donc des émissions de CO2 équivalentes à celles du chauffage gaz (qui est de 234 gCO2/kWh ep). » Là ça devient assez cocasse car pour harmoniser les valeurs gaz et électricité et parler pour les deux en énergie primaire, l’ADEME est obligée de diviser le contenu en CO2 du chauffage électrique par 2,58 ! Toutes ces gesticulations pour conclure que le chauffage électrique supplémentaire n’émet pas plus de CO2 que le meilleur chauffage à gaz…. tout ça pour ça.
« oui, avec 2.58 fois plus de consommation » Sauf que l’ADEME part du principe que le chauffage électrique (nouveau) émettrait 600 grammes de CO2 par kWh, ce qui est aujoud’hui matériellement impossible et le sera demain de moins en moins à cause du développement des EnR et notamment l’éolien qui fera encore baisser le niveau d’émission de CO2 européen. Même au plus fort de la vague de froid, les émissions de CO2 françaises était plafonnaient aux alentours de 135 grammes/kWh sur la journée. Même en ajoutant le CO2 des importations en faisant l’hypothèse irréaliste qu’elles provenait en totalité des pires centrales au lignite Allemandes, on arrive pas à 200 grammes de CO2. Si on veut raisonner en énergie primaire, il faut alors diviser par 2,58 et on alors des émissions comprises entre 52,3 grammes et 77,7 grammes de CO2 par kWh…. ce qui est très largement inférieur au meilleur système à gaz dont les émissions de GES ne prennent en compte que l’aspect local et pas la totalité de la chaîne de production. Maintenant, en France, le chauffage électrique dépenserait 2,58 plus d’énergie que le gaz quand on raisonne en énergie primaire. Ce n’est pas tout à fait vrai, puisqu’on ne comptabilise pas tout dans la consommation d’énergie primaire du gaz et notamment l’énergie dépensée dans l’extraction, le transport et les diverses transformations dont les consommations d’électricité des stations de compression. Au-delà, en France où au plus fort de la vague de froid l’électricité était encore à 80% nucléaire + hydraulique (et un peu éolienne), comment doit-on analyser ce coefficient de conversion en énergie primaire qui n’a de réelle signification que pour les centrales thermiques à flamme et reste assez contestable pour les autres (notamment la géothermie). Pour l’hydraulique le coefficient est 1, puisque l’énergie primaire est égale à l’énergie électrique produite (comme pour l’éolien et le photovoltaïque). Pour le nucléaire le coefficient basé sur l’énergie thermique produite avec un rendement 33 %, d’où un coefficient de 0,2606 tep d’énergie primaire par MWh d’électricité produite. Autrement dit, une centrale nucléaire produit 1 MWh pour 3,03 MWh d’énergie primaire thermique consommée. Avec un EPR ce serait plutôt 2,7 MWhep pour 1 MWhe. Ces calculs nous renseignent sur une consommation équivalente conventionnelle en énergie primaire, mais pas du tout sur ses conséquences. Or en France, la conséquence de la consommation « d’énergie primaire nucléaire » n’a strictement rien à voir avec une consommation équivalente de pétrole de gaz ou de charbon. En effet, pour produire l’énergie primaire nucléaire des 400 TWh produit (donc 1 200 MWh thermiques), il nous suffit d’acheter 8 000 tonnes de yellow cake d’uranium pour 200 millions d’Euros à l’étranger. Pour le pétrole et le gaz, je vous laisse faire le calcul. De toute façon, tous ces calculs ne nous disent strictement rien sur le contenu en CO2 du chauffage électrique puisque le nucléaire n’émet pas de CO2 lié au fonctionnement des centrales. Le seul CO2 comptabilisable est le CO2 issu des ACV dont une grande partie à été émis depuis belle heurette à la construction des infrastructures. Le combat qui vise à diaboliser le chauffage électrique via le contenu en CO2 est encore un combat perdu pour soldat égaré dans un monde qui évolue trop vite au point que le contenu en CO2 du kWh européen était passé sous la barre des 350 grammes/kWh malgré les efforts louables et très remarqués de certains de nos voisins qui résistent encore. Comme je l’ai déjà écrit de nombreuses fois, à cause de la modernisation des centrales électriques et du développement massif des EnR, nous ne produiront plus assez de CO2 en Europe pour continuer à alimenter cette théorie fumeuse du contenu en CO2 du chauffage électrique supérieure à celle du gaz (et même du fioul) comme n’hésitait pas à la proclamer l’AFGAZ. Il y a de l’eau dans le gaz de la théorie !
Pour compléter le dossier du chauffage électrique, voilà un aperçu historique intéressant : On y voit : « En 1971, dans le cadre de la recherche de nouveaux usages de l’électricité, les équipes de EDF R&D inventent le concept du CEI. C’est à l’origine, un concept « très technique » (certains diront « un produit d’ingénieur ») basé sur les 4 points déjà cités : • des convecteurs électriques, émetteurs de chauffage à rendement énergétique élevé (95%), • l’isolation thermique du bâti, • la gestion spatio-temporelle du chauffage, • un système de renouvellement d’air contrôlé. »
Est-ce que tout celà ne serait en fait que le résultat d’une certaine avance sur son temps? Il est savoureux de voir ici: que le gouvernement Danois dans sa rodmap 2050 constate qu’il est certainement important de remplacer immédiatement les dispositifs de chauffage arrivant en fin de vie par de l’électricité! Extrait (p27): Electrification of heating and process installations Installations to heat buildings and for industrial processes have a long operational life; typically 25 years or more. Therefore it is advisable to start converting to electricity or heat pumps already now, as oil and gas furnaces and boilers have to be replaced. This will also contribute to meeting the 2020 targets.
Oui et pendant ce temps là certains dépensaient leur énergie à nous convaincre que le chauffage électrique était le mal absolu en l’attaquant sous l’angle du contenu en CO2 : C’étaient des visionnaires qui voyaient surtout des parts de marché !
Bien sûr, il faut lire le papier complètement, et le cas du Danemark n’est pas duplicable partout. Ce qui est quand même interessant, c’est que globalement c’est bien par le vecteur electricité que le Danemark voit sa dépendance aux combustibles fossiles ( et par là même ses émissions de CO2) diminuer.
Décidemment les pays nordiques sont visionnaires : On va faire comme la Norvège qui est accro à 80% au chauffage électrique. Pour savoir comment faire, on va demandé conseil à Eva Joly !
Non, le mal absolu, c’est de dire que le chauffage electrique est responsable des pointes de consommation alors que c’est une evidence il est rigolo votre document pub pour le chauffage electrique, avec même une partie pédagogique ou l’on propose les bonnes questions aux enseignants Le mot CO2 n’y apparait pas, (juste une allusion à la fin), par contre developpement economique, opportunité commerciale et cout d’investissement jalonnent le document. Avez vous remarqué que déjà en 1970 avant le choc petrolier (Girault se plante) les logements collectifs chauffés electriques était déjà beaucoup plus performants (page17).Comme je suis mal pensant, je dirais que c’est parcequ’en collectif, iles locataires devaient etre les seuls à payer directement leur note reelle. Notez bien que le document parle de pertes thermiques… Balaize à faire, une etude thermique pour tous les logements collectifs, ils seraient pas parti des consommations par hazard? Pour finir par une critique contre EELV, (ça va mieux?) ils se plantent quand ils affirment que le chauffage electrique est toujours favorisé. la preuve : Promotelec, après deux syndicats d’entreprises, vient de porter le pet contre la RT 2012, pour avoir un meilleur coefficient
« Non, le mal absolu, c’est de dire que le chauffage électrique est responsable des pointes de consommation alors que c’est une évidence » Votre formulation est ambigüe car il y a pointe et pointe. Le chauffage électrique (sous toutes ses formes y compris d’appoint à un autre mode de chauffage) est globalement responsable d’une augmentation de la demande pendant les périodes froides avec un léger déphasage par rapport à l’arrivée du froid. RTE estime que le surcroît d’appel en puissance peut atteindre 20 à 30 GW sur une journée froide. En revanche, il est beaucoup moins responsable des pointes horaires qui font les records et notamment celle de 19h00 en semaine. Par rapport aux pointes horaires, le chauffage électrique aurait plutôt une capacité « lissante » qui est probablement pas assez exploitée. « Avez vous remarqué que déjà en 1970 avant le choc pétrolier (Girault se plante) les logements collectifs chauffés électriques était déjà beaucoup plus performants (page17) » Non Girault ne se plante pas car il réalise sa comparaison à partir de 1975 : Par exemple, pour les maisons : Avant 1975 on a : – 196,6 kWh/m2 pour le gaz, – 146 kWh/m2 pour l’électricité pour les appartements : Avant 1975 on a : – 174,7 kWh/m2 pour le gaz, – 97,9 kWh/m2 pour l’électricité Or le document d’EDF dit bien que la promotion du chauffage électrique a débuté en 1970, mais a pris de l’ampleur après 1973 (1er choc pétrolier). Ce qu’il faut remarquer, c’est le chauffage électrique a comencé sont développement en France alors même que l’électricité était chère et que le nucléaire ne produisait quasiment rien (il faudra attendre le millieu des années 80 pour que les centrales construites fasse chuter le prix de l’électricité). De toute façon, comme je le dit sans cesse, la bataille contre le chauffage électrique en France (combat à la fois des antinucléaires et des gaziers) axée sur le contenu en CO2 est une bataille perdue pour une raison simple : plus il y a de chauffage électrique en France, moins il y a de CO2 électrique. Cette mise à l’épreuve des élucubrations de l’ADEME est particulièrement parlante. Toute théorie doit être mise à l’épreuve des faits. Pour que cette théorie soit validée, il faudrait augmenter à la fois le contenu en CO2 de l’électricité française et de l’électricité européenne….. autant dire ne pas croire dans le développement des EnR électrogènes ! Enfin, je ne vois pas de combat acharné contre le chauffage électrique en Norvège ni contre la gabegie électrique de ce petit peuple de 5 millions d’habitants assis sur un trésor de pétrole et de gaz… et d’hydraulique : Une vraie gabegie : plus de 25 000 kWh/habitant et plus de 80% de chauffage électrique. EVA, fais quelque chose…. à moins que le combat contre le chauffage électrique ne soit que le faux nez des antincléaires et là, force est de constater que la Norvège ne produit pas d’électricité nucléaire…. et les gaziers ne sont pas à plaindre là-bas où ils remplissent le fond souverain de centaines de milliards.
Votre comparison avec la Norvège souffre de deux biais : La Norvège a un climat légèrement plus froids que le notre et il faut donc comparer des choses comparables. Cela dit ce n’est pas votre fort, quand vous comparez le prix au MWh des ENR avec celui des centrales amorties au lieu de comparer à l’EPR, c’est une constante chez vous. L’autre bias c’est le prix de l’électricité en Norvège qui est vraiment bas et incite à faire du chauffage élec en masse, et du coup ils ont le même problème que nous (en préiode de temps très froids et sec pour eux) avec moins de production et une thermo sensibilité très élevée qui fait ponctuellement exploser les prix de leur élec… Au final on en revient au même problème à la différence qu’en Norvège ils ne produisent pas de déchets nucléaires et qu’ils font quasi 100% d’ENR………..
A airsol. « Pour ma part, j’estime que ces chiffres méritent d’être analysés. » « mais si vous ne souhaitez pas reflechir sur ces chiffres…..evitez de les proposer » Oui, parfait. Allez-y analysez et réfléchissez et communiquez-nous vos conclusions argumentées.
« La Norvège a un climat légèrement plus froids que le notre et il faut donc comparer des choses comparables. Cela dit ce n’est pas votre fort… » Vous avez bien raison, je n’ai jamais essayé de comparer des choses comparables et jignoreles biais : En remontant les liens vous devriez trouver une analyse entre la France et l’Allemagne. Maintenant que vous avez les outils, je vous encourage à faire l’étude comparative entre la France et la Norvège en prenant en compte la rigueur du climat et quelques éléments supplémentaires : – Le résidentiel français consomme environ 42 TWh de chauffage (hors ECS selon RTE) pour 64 millions de français. – Les Norvégiens consomment 4 fois moins d’électricité que les Français (130 TWh contre 500) mais sont 13 fois moins nombreux. On va voir si les études comparatives sont votre fort.
Et dans l’hypothèse où il s’agit d’une étude basée sur les consommations, vous en déduisez quoi lorsqu’un logement consomme 50 % de plus qu’un autre par m2 ? N’y a t-il pas une corrélation (même partielle) entre la consommation par m2 et le niveau d’isolation ? Puisque vous citez la page 17 du document EDF, cela mérite deux citations, d’abord page 16 : « • enfin, à partir du 6 octobre 1973, le premier choc pétrolier a changé le contexte énergétique et économique en créant la première contrainte forte sur les énergies fossiles, donc, sur le chauffage des logements. Le recours à l’énergie électrique pour le chauffage devenait encore plus économique d’autant que le CEI était à l’époque le seul concept de chauffage basé sur la performance énergétique. Cela lui conférait un atout supplémentaire dans un contexte où aucune performance énergétique minimale n’était obligatoire, mais où les autorités s’apprêtaient à lancer une première réglementation thermique (logements neufs : 1974, 1ère étape de la RT 7). » Puis page 16 et 17 : « Pourtant, comme nous l’avons vu plus haut, les pouvoirs publics ne seront pas toujours favorables à l’essor du chauffage électrique. Cette opposition se traduira, entre autres, dans les diverses évolutions de la RT dont les exigences de performance pour le chauffage électrique, en particulier pour l’isolation thermique des bâtis associés, seront toujours plus fortes pour l’électricité que pour les autres énergies. Le schéma ci-dessous montre l’évolution des exigences de la RT en matière d’isolation thermique des logements neufs : les pertes thermiques maximales autorisées aux logements chauffés à l’électricité sont toujours plus faibles que pour les logements chauffés au gaz. »
Vraisemblablement on peut imaginer un mix de solutions : L’électricité est une énergie chère (c’est le voeux des écologistes) contrairement au pétrole et au gaz, alors on ne la gaspille pas (c’est vertueux) et on complète le chauffage avec une EnR… dans une maison en moyenne mieux isolée et un peu moins chauffée. Au final on dépense nettement moins de kWh que dans les logements chauffés aux fossiles peu chers qu’on gaspille bien qu’ils déséquilibrent sérieusement la balance commerciale. Oui peut être ? Une chose est sûre , à l’époque on a bien chassé les GASPI. Malheureusement, après les deux chocs pétroliers, le pétrole et le gaz sont repartis à la baisse dans le milieu des années 80 jusqu’en fin des années 90. Avec un kWh fossile à bon marché, l’électricité était bien moins compétitive et l’isolation pas indispensable. Mais il me semble que l’ère des fossiles pas chers c’est terminé… à moins qu’avec le gaz de schiste et le hydrates de méthane ?
Dans les années 70 (à partir de 1973) et jusque mi 80, le problème n’était pas de savoir si le pétrole et le gaz avaient un coefficient de conversion en énergie de primaire par rapport à la consommation (ce qui n’est pas juste car les pertes amont sont ignorées) de 1 alors que l’électricité était à 2,58 (ça dépend de la période). Après le premier choc pétrolier, la priorité était la substitution au pétrole car le choc pétrolier avait provoqué un traumatisme dans les pays développés et notamment en France qui ne possède (comme le Japon) que très peu de matières premières énergétiques. Certes au début, l’électricité était encore largement fossile… mais aussi renouvelable avec hydraulique : A partir de 1974, il y avait un espoir raisonnable de sortir du pétrole et du charbon pour produire l’électricité… c’est d’ailleurs ce que l’on a fait. Le nucléaire a donc permis d’endiguer l’inexorable montée en puissance des énergies fossiles électrogènes qui auraient accompagné le développement de la France. Le rendement pour une centrale n’avait donc réellement de sens que pour le pétrole massivement importé, mais pas pour le nucléaire où nous étions beaucoup moins dépendant des troubles internationaux.
On en revient toujours à cette question de rendement (ou de rapport energie primaire/energie finale) qui n’a de sens que lorsqu’on peut effectivement arbitrer entre deux usages (par exemple gaz en centrale vs gaz consommé en chauffage chez le particulier). Quelques remarques : – est-ce bien pertinent dans le cas du nucléaire dont la seule utilisation « raisonnable » à grande échelle est la production d’électricité? – le vrai critère dans ce cas n’est-il pas seulement le critère de coût? Comme pour l’éolien ou le PV dont le rendement n’est effectivement pas un débat puisque la ressource est gratuite. – même dans le cas du gaz, une centrale cycle combiné qui produit y compris les pertes réseaux avec un rendement de l’ordre de 50% ( pour simplifier) et qui alimente des PAC avec un COP de 4 ne fait-elle pas une utilisation 2 fois plus interessante du gaz qu’une combustion directe en chaudière chez l’utilisateur final?
Oui ce coeficient est pertinent, même pour le nucléaire, puisqu’il fait pression pour ameliorer le rendement global, (utiliser une PAC plutot qu’un radiateur electrique, un ballon thermodynamique au lieu d’un ballon electrique) ça a aussi pour effet dans le neuf de favoriser les chauffe eau solaire qui valorisent une energie renouvelable non revendue, de favoriser une isolation très poussée qui fera la fierté des chantres du chauffage electrique.
Oui ce coeficient est pertinent, même pour le nucléaire, puisqu’il fait pression pour ameliorer le rendement global, (utiliser une PAC plutot qu’un radiateur electrique, un ballon thermodynamique au lieu d’un ballon electrique) ça a aussi pour effet dans le neuf de favoriser les chauffe eau solaire qui valorisent une energie renouvelable non revendue, de favoriser une isolation très poussée qui fera la fierté des chantres du chauffage electrique.
Pour airsol. « j’ai commencé par « avant 75″ le chauffage electrique correspondait-il a un gaspillage ou pas? Que ce soit pour diminuer l’addiction au pétrole n’est pas incompatible, mais la difficulté à reconnaitre un gaspillage est de mauvais augure pour une analyse un peu sincère » Les choses ne sont pas aussi simple que le gaspillage avant le nucléaire et après le nucléaire ou avant 75 et après 75 pour au moins deux raisons : – la nature du mix électrique et son évolution, – le degré de pénétration du chauffage électrique dans les logements. Le mix électrique. Avant 1975, il n’était pas tout fossile, loin s’en faut : Vous pouvez télécharger les données de 1970 à 2020 (projection) au format Excel. Voici ce donne le mix de 1970 à 1975 : 1970 : Thermique classique = 78,9 TWh Hydraulique = 56,6 TWh Nucléaire = 5,1 TWh 1971 : Thermique classique = 91,5 TWh Hydraulique = 48,7 TWh Nucléaire = 8,7 TWh 1972 : Thermique classique = 101,2 TWh Hydraulique = 48,7 TWh Nucléaire = 13,8 TWh 1973 : Thermique classique = 113 TWh Hydraulique = 47,5 TWh Nucléaire = 14 TWh 1974 : Thermique classique = 109,6 TWh Hydraulique = 56,8 TWh Nucléaire = 13,9 TWh 1975 : Thermique classique = 101,2 TWh Hydraulique = 59,9 TWh Nucléaire = 17,5 TWh En faisant la moyenne sur cette période de 6 ans, on voit que le thermique classique représente 60 % du mix contre 40 % pour l’hydraulique et le nucléaire. De 1970 à 1975, la production est passée de 141 à 179 TWh et ce qui est remarquable, c’est que la progression des fossiles a été contenue malgré une saturation prévisible de l’hydraulique (avant guerre, la France était majoritairement hydraulique… avec 20 TWh en 1939). Le danger qui guettait la France était une augmentation rapide et difficilement contrôlable de la production électrogène fossile d’importation qui aurait considérablement alourdie la facture énergétique et ralentie la développement du pays. Comme nous n’avions pas beaucoup de charbon et pas de lignite, nous avons choisi le nucléaire. Le début du chauffage électrique avant 1975 n’était donc pas aussi générateur de gaspillage, puisque 40% était hors fossile et aussi parce son impact était alors insignifiant vu que l’immense majorité des logements étaient chauffés autrement. Il était surtout une anticipation dans le cadre d’un plan de redressement de l’indépendance énergétique. Encore aujourd’hui, le chauffage électrique n’est pas majoritaire : Aujourd’hui c’est le gaz qui est en tête avec 39,5 % des parts de marché toutes catégories confondues. Pour les logements collectifs il monte même à 46,9 %
Je me suis intéressé aux rapports qui soutiennent la politique énergétique écossaise « 100% ENR », souvent citée en exemple par les antinuc de ce site, dont particulièrement celui qui s’intéresse à la gestion du réseau et au stockage : On y apprend des choses que l’on savait déjà : pour compenser le manque de vent il faudra se reporter sur l’importation, que pour gérer les pics de production, l’exportation est moins chère que l’arrêt des éoliennes (puisque achat obligatoire) et que le stockage de la surproduction (via des STEP) est l’option la plus coûteuse. Le rapport ne s’étend pas sur le risque par exemple que l’Angleterre soit également exportatrice d’électricité éolienne en phase avec l’Ecosse, et que quand le vend manque, l’Angleterre n’ait pas forcément non plus beaucoup de watts à envoyer vers l’Ecosse. Mais bref passons… Là où ca devient intéressant c’est que le rapport encourage le développement du (diabolique) chauffage électrique comme mode potentiel d’effacement de la consommation lors des creux de production éolienne : « Finally, smart grids they are likely to have an important role in assisting the grid to deal with increasing variation in output and enable demand side management technologies. Two key demand side management areas will be growth in the numbers of electric vehicles and growth in electric heating as these will both reduce the storage requirement. These both represent options to reduce/utilise excess generation should a more ambitious renewable energy target be developed in the future. » Electronucléaire diabolique, le chauffage électrique ?
Et oui, tout vient à qui sait attendre. Le chauffage électrique est diabolique arce qu’il est alimenté majoritairement par de l’électricité nucléaire en France. Sinon c’est la panacée. Remarquons au passage l’énorme contradiction de la diabolisation : C’est diabolique parce que majoritairement nucléaire, mais le contenu en CO2 est lui énorme parce que majoritairement thermique !! Pourquoi voudriez-vous voter pour des gens qui vous ont autant menti ?
Cessez donc de diaboliser les verts ! De toute façon, il me semble que toute cause se radicalise, et devient un danger, à partir du moment où elle s’occupe de définir le bien et le mal, qu’elle angélise/diabolise des choses qui finalement ne sont que des machines avec des qualités et des défauts. Parmi ces machines, il y a le grand sac des « reniouwaybeles » un peu fourre tout et qui passent pour le « bien » alors qu’elles ne consistent finalement, et pour le moment, à dégrader la garantie d’approvisionnement électrique et ce à des prix exorbitants. Malgré les investissement colossaux consentis, il y a en a bien (aucune ?) peu qui parviennent à être utile sans des architectures d’aides publiques (tarifs d’achat, crédits d’impôt, taxes préférentielles, participations publiques). Le plus aberrant dans l’histoire est qu’elles sont dites écologiques alors qu’au final elles consistent à transformer la planète en une gigantesque machine énergétique au service de l’homme, qui graduellement viendra concurrencer l’approvisionnement des écosystèmes. Mais bref… C’est le « bien ».
il n’y a donc pas que les Danois (cf mon post du 26/02 ci-dessus): Electrification of heating and process installations Installations to heat buildings and for industrial processes have a long operational life; typically 25 years or more. Therefore it is advisable to start converting to electricity or heat pumps already now, as oil and gas furnaces and boilers have to be replaced. This will also contribute to meeting the 2020 targets Après le GGP, le DTG ( Danish Toaster Gang), maintenant le STG!
pour les scories….
Le numéro un c’est quand même le NTG. Le Norwegian Toaster Gang représente 80% des habitants d’un petit pays mais 80% de 5 milllions, ça fait un gang de 4 millions de personnes ! Ce que je crains, c’est qu’Eva Joly revienne au pays pour démanteler ce gang très organisé. Elle a la carrure avec son expérience du GGP (Gang des Gros Pétroliers).
Pour revenir au sujet de l’article. La question devrait être posée à Michelle Rivasi sur les pics de consommation dus au chauffage électrique en Norvège.
Ah non, en Norvège ce n’est pas un gang, mais une quasi institution.Faut pas confondre….
Il faut dire que ce petit pays (par le nombre d’habitants) est très particulier. C’est un émirat boréal qui croule sous le gaz et le pétrole au point d’être obligé de créer un fond souverain pour placer l’argent : Il a trop d’hydraulique pour ses besoins fondamentaux en électricité (deux fois plus que la France pour 13 fois moins d’habitants). Ce qui fait que la consommation électrique per capita est plus de trois fois plus élevée qu’en France (une gabegie ?). Et la cerise sur le gâteau, c’est un pays dont on ne parle pas en mal dans le domaine de l’énergie car il n’a pas de nucléaire (et on se demande bien pourquoi il en aurait fait) et donc pas « d’écologistes » pour l’empêcher de griller les pains en rond !
On apprend aujourd’hui que le gaz équipe plus de logements neufs que l’électrique Voilà qui devrait ravir les anti-chauffage électrique et pro-gaz naturel de Norvge & d’ailleurs.
Les anti-chauffage électrique seront ravis d’apprendre que l’on augmente nos importations de gaz de Norvège et de Russie?
ceci est un test ceci est un test ceci est un test ceci est un test
Et voilà un site qui va permettre d’y voir plus clair (le gaz sera moins opaque) : En ce moment, c’est très à la mode les courbes qui se croisent. Et bien voilà ce que cela donne pour les courbes de parts de marché du gaz et de l’électricité : Retenez bien ce site : GASINFOCUS
belle symétrie :
Serait-ce l’effet de compter les performances énergétiques d’un bâtiment en énergie primaire plutôt que finale ?
Par ailleurs, dans le calcul de la consommation énergétique d’un bâtiment avec chaudière gaz, prend-on en compte les pertes de rendement à la liquéfaction (de mémoire 15%) ou les pertes en transport (j’avais en tête 3% aux 100 km*) ? Si c’est du biométhane, prend-on en compte les pertes lié à la méthanisation ? Dans l’hypothèse d’un couplage électrique->hydrogène->méthane, prendra-t-on en compte les pertes de conversion ? Mon petit doigt me dit que ce n’est pas le cas, mais ? * il est assez amusant par ailleurs de constater que les pertes pour alimenter les compresseurs du réseau de distribution français sont faibles car alimentées non pas par le gaz naturel, mais par l’électricité… nucléaire.
Merci pour les graphes ! On voit que la tendance électrique/gaz paraît soutenue par les logements collectifs. Au risque de m’avancer, je dirais que c’est un indice vers l’identification d’un effet « énergie primaire » puisqu’il me semble que les labels sont plus facilement atteignables en collectif qu’en individuel. L’article des Echos semble le confirmer (c’est moi qui engraisse) : « Selon l’étude, le recours au gaz naturel a été encouragé par la nouvelle réglementation thermique dite RT 2012, adoptée en 2010 dans le cadre du Grenelle de l’environnement, et qui favorise le gaz par rapport à l’électrique. » L’article évoque un effet positif sur la pointe électrique… mais là je pense qu’on est purement dans le marketing.
Retour sur un article d’il y a un an… A ceux qui s’inquièteraient des importations « massives » d’électricité lors des pointes d’hiver, je signale ce jour ( 10/05/2013), où la France « rend » ces importations en exportant tout au long du jour entre 11000 et 13000MW (un record à ma connaissance, plus de 13000MW) en electricité absolument non carbonée ( sauf les 100MW+ de gaz sidérurgique de Dunkerque)
Intéressant. On est à 40 GW de nucléaire ce qui a priori n’est pas beaucoup. L’hydraulique tourne très bien lui, les steps produisent même en heure (presque) creuse ! Par contre la bosse en milieu de journée de la catégorie « autres » signale (?) une grosse production pv. On exporte au moins 2 GW de pv et d’éolien à perte. Enfin pas a un prix négatif, c’est toujours ça.
à la frontière. Vous soulevez là un sujet passionnant, déjà évoqué sur Enerzine, celui du tri des electrons à la frontière! Si j’en crois votre « On exporte au moins 2 GW de pv et d’éolien à perte. » , vous considerez que le PV et l’éolien sont exportés, j’imagine parce que vous estimez que c’est du fatal ( à noter qu’en ce moment il y a beaucoup d’hydraulique fatal aussi). Mais que nenni! Si vous voulez présenter un bon bilan renouvelable (% de renouvelable par rapport à la consommation intérieure, et non de la production), certaines façons de calculer reviennent à dire tout le renouvelable « je le garde » et je n’exporte que du fissile ou du fossile. Ce qui permet dans ce cas de considérer que l’Allemagne , fortement exportatrice depuis quelques temps, « enfume » ses voisins, ce qui n’est pas très sympa! A titre personnel, j’aurais tendance à appliquer une rêgle de proportionnalité, qui a au moins l’avantage d’être exacte aux deux extrémités du spectre (si vous produisez 100% renouvelable, vos exportations sont à 100% renouvelables, idem si vous êtes 100% fossiles). L’avantage de la formule, « les renouvelables je les garde », c’est qu’elle est cohérente avec « les renouvelables je les paye » (EEG, CSPE), ce qui rend caduque votre remarque sur les ventes de PV ou d’éolien à perte! Je vous le dis, un sujet passionant!
J’ai dit « On exporte au moins 2 GW de pv et d’éolien à perte » A 14h le 10 mai, l’éolien+autres produisait plus de 6GW… A titre personnel, j’aurais tendance à appliquer une règle de proportionnalité, qui a au moins l’avantage d’être exacte aux deux extrémités du spectre Quel spectre, le politique ou l’économique ? Il n’y a pas de calcul exact, juste de l’arbitraire. Ce qui me parait sur est que les subventions à la production sont mauvaises et qu’à 30€ le MWh (moyenne du 10 mai sur le marché allemand) on va dans un mur ou aucun moyen de production n’est rentable (sauf hydraulique bien amorti).
Bonjour l’ami, En effet passionant le debat ‘electrons vos papiers’ au frontiers car, corriger moi si je me trompe: L’electricité, par la nature de la bête, est ‘consommé’ au près de son point d’injection dans le reseau, au premier point de ‘demande’ qui se pointe. Donc le PV de mon voisin est ‘consommé, chez lui, dans la rue, ou à coté….. Donc par ‘vases communicants’ tous le formes de ‘production’ électrogène font la même chose…..ils sont ‘consommé’ au plus près de leur site de production (quelque soit sa forme, ENR ou pas), tant qu’il y a une demande…… Donc les électrons qui arrivent aux frontiers sont une ‘salade du chef’ fait des electrons ‘excédants’ multiparfum qui sont arrivés jusqua là…..du melting pot électrogène en sorte…… Donc sorti de France A titre personnel,… » j’aurais tendance à appliquer une rêgle de proportionnalité »….. sa doit être du grosse proportionelle ‘atomique’ et venant d’allemagne du grosse protionelle ‘brown coal’ ? Corect me if I’m wrong. trimtab
Bonjour, Vous n’avez pas tord , mais votre raisonnement est beaucoup plus simple à appliquer, prenons un exemple à la pointe bretonne!, qu’aux frontières Est de la France un jour comme le 10 Mai, avec beaucoup d’hydraulique notamment en vallée du Rhône et du nucléaire en quantité. Dans ce cas là, les electrons prennent parfois des chemins bizarres pour arriver à destination ( les fameux « loop flows » liés aux épisodes d’éolien allemand, où les courants transitent par France et Pologne avant de refranchir la frontière plus au Sud pour revenir en Allemagne sont un exemple). Bref, les échanges « physiques », c’est un peu complexe et vraiment du domaine des gestionnaires de réseau. Là je ne parle que d’échanges commerciaux et de « comptabilité ENR ».
à trimtab… et à tous. Je crois que le domaine de l’électricité est particulièrement aux approximations, aux analogies non pertinentes et aux rêves infondés. En effet, dans la distribution d’électricité alternative, nous ne consommons pas d’électrons mais de l’énergie, ce qui est très largement différent et ne devrait pas permettre des raccourcis aussi pratiques qu’hasardeux. N’oublions pas qu’en alternatif, le producteur d’électricité ne fait que maintenir un niveau d’agitation des électrons dans la prise à hauteur de ce que demande le consommateur. En aucun cas, EDF ou un autre ne nous livre des électrons (ils sont déjà là !). De même, le produit électron n’est pas consommé, il est juste agité et déplacé dans le circuit. On est là dans le recyclable et le renouvelable à fond. C’est évidemment très différent du gaz ou du fioul (ou des yaourts ou de n’importe quel consommable) qui est physiquement livré puis dénaturé. Dans un système interconnecté, il ne faut donc pas raisonner en terme de livraison locale mais en terme d’équilibre global du réseau. Certes, une production locale d’électricité aura tendance à élever (ou maintenir) le niveau de tension et donc à moins solliciter les échanges sur le réseau de transport. On peut donc estimer que plus de production locale très bien répartie dans l’espace et dans le temps (et là c’est pas gagné, notamment pour l’éolien) fera diminuer les tertes du réseau de transport (mais pas forcément du réseau de distribution). Or les pertes globales du réseau de transport sont déjà très faibles (en moyenne 2,5 % ou environ 11 à 12 TWh). Dans tous les cas, elles sont inférieures à celles de la chaîne du gaz qui livre à domicile et dont on ne se préoccupe pas car l’énergie primaire qui est comptabilisée est celle du m3 livré à domicile après les pertes. Pour l’électricité, consommer local ne veut pas dire grand chose, sauf à être autonome. D’un point de vue économique, consommer local n’a pas de sens sauf à posséder un contrat en autoconsommation et vente des seuls surplus. Or, en France, aujourd’hui pour le photovoltaïque, l’immense majorité des contrats sont en vente totale et achat de la consommation utile. On joue à fond la carte du réseau pour maximiser le retour sur investissement via les capteurs de subventions (et les chasseurs qui vont avec). Quand on raisonne au niveau européen, ce qui compte, ce n’est pas de consommer local ou pas, mais comment on assure l’adéquation de la production avec la consommation à chaque seconde de l’année (et il y en a un peu plus de 31 millions par an !). Pour cela, il faut y mettre des moyens énormes aux noeuds des mailles du réseau pour maintenir un équilibre précaire dont le paradoxe est qu’il peut être mis en danger par des productions « dites locales et renouvelables ». Il et d’ailleurs impropre de parler de centralisation pour un réseau maillé (dogmatiquement c’est pratique, mais c’est physiquement faux). Voir à ce sujet l’éclairage de RTE :
Je n’avais pas regardé la production éolienne de 6 GW, désolé. Donc en fait en fait en disant 2GW (sur 6), vous faites globalement un raisonnement proportionnel comme moi ( le mix « exporté » a la même composition que le mix « généré »). Tout celà est un peu arbitraire je vous l’accorde. Ceci dit, la règle » les ENR je les garde dans mon bilan » aura également des limites.
Nous sommes d’accord, l’image des electrons n’est qu’une image….
25 GW sur 60 GW utilisés à 1 heure du matin en janvier 2008 rien que pour le chauffage électrique et l’eau chaude sanitaire (ECS).
Merci de ce rappel, je ne sais pas s’il s’adresse particulièrement à moi, je n’ai fait que repartir d’un fil existant pour signaler à ceux (dont Mme Rivasi, »A chaque période de grand froid, la France se retrouve paralysée par l’irresponsabilité de la politique énergétique mise en place et perpétuée par les gouvernements successifs ») qui ont l’indignation facile lors des ( quelques) imports d’électricité notamment allemands quand il y a un coup de froid en France qu’il y a bien d’autres occasions où nous rendons cette coutoisie à nos voisins, y compris allemands. A noter que la situation est restée quasiment identique (un peu moins d’export, mais toujours pas de fossile) non seulement le 10, mais aussi le 11 et aujourd’hui.
Rappelons que pendant le mois de Février 2012, particulièrement froid et sujet du courroux de Mme Risasi, la France avait été importatrice nette d’environ 1000MW en moyenne (750GWh sur le mois). Sur les 3 jours ( 10,11,12) qui viennent de s’écouler, la France aura exporté environ autant ( 10000MW en moyennex72h). Et je ne parle pas du 8 et du 9 Mai qui sont exactement du même tonneau. Encore une fois, c’est juste pour relativiser. Et rappelons également que ces 750GWh sur tout le mois de Février 2012 étaient équivalent à environ 8h d’importation de gaz sur le même mois.
et on n’entend plus Mme Rivasi….. Certes le chauffage electrique est toujours prégnant en France , pour autant la situation du système electrique semble un peu plus détendue. Et ce jour, ce n’est certainement pas grâce à l’éolien qui a fourni environ 600MW au pic du soir et pas beaucoup plus sur la journée ( pour plus de 10000MW installés) ni au PV qui a fourni environ 1400MW vers 14h00 (pour plus de 6000MW installés) et ce ne sera pas une surprise rien à la pointe du soir que les choses se sont bien passées. Il y a eu près de 13000MW de fossiles à la pointe ( charbon+gaz+fuel), c’est scandaleux! 90gCO2/kWh, que fait la police!