Ouverte par le Président de la République, clôturée par le Premier ministre, la première Conférence environnementale pour la transition écologique a réuni 14 ministres, des représentants des organisations non gouvernementales environnementales, des organisations syndicales, des organisations d’employeurs, des collectivités territoriales et des parlementaires.
La prochaine étape sera marquée par un débat national sur la transition énergétique couvrant une période allant de novembre 2012 à mai 2013 et organisé autour de 4 grandes questions étroitement liées :
• Comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ? L’évolution des modes de vie, de production, de consommation, de transport ainsi que des services énergétiques nécessaires doit constituer le point de départ.
• Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ? Quel type de scénarii possibles à horizon 2030 et 2050, dans le respect des engagements climatiques de la France ?
• Quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?
• Quels coûts et quel financement de la transition énergétique ?
"Ces questions seront traitées en prenant en compte les objectifs d’efficacité environnementale, d’efficacité économique, de politique industrielle, de justice sociale et les enjeux de santé" a indiqué la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. "Une attention particulière sera portée aux enjeux sociaux et économiques des transitions industrielles et professionnelles, et des reconversions territoriales induites par la transition énergétique. Le débat devra tenir compte précisément du cadre juridique et institutionnel défini à l’échelle européenne et internationale."
Par ailleurs, le gouvernement a précisé sa feuille de route dans le domaine du climat et de l’énergie.
1. L’objectif de la France est de parvenir à un accord global sur le climat lors de la Conférence des Parties de 2015. La France est disponible pour accueillir cette conférence à Paris.
2. La France défendra un objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre de 40 % en 2030 puis de 60 % en 2040 dans les prochaines discussions au sein des instances européennes. Elle proposera d’introduire un mécanisme d’inclusion carbone pour les secteurs les plus exposés à la concurrence internationale.
3. Une personnalité sera désignée dans les prochaines semaines pour engager la concertation sur la reconversion du site de Fessenheim.
4. Dans l’état actuel des connaissances, personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huile de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et pour l’environnement. Les sept demandes de permis déposées auprès de l’Etat, et qui ont légitimement suscité l’inquiétude dans plusieurs régions de France, sont rejetées. S’agissant de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, cette position sera celle du Gouvernement durant le quinquennat.
5. La France se fixe l’objectif de développer, dans les dix prochaines années, avec ses chercheurs et ses industriels, des véhicules consommant 2 litres d’essence aux 100 kilomètres. Un tel objectif s’inscrit dans les actions engagées dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir consacré aux véhicules propres.
6. Les modalités de représentation et de coordination des actions de l’ADEME au niveau régional seront rétablies.
7. Un plan de rénovation thermique ambitieux sera engagé pour rénover en priorité les logements les plus mal isolés. Il sera applicable début 2013. Le doublement du plafond du Livret A et du Livret Développement Durable apportera des ressources nouvelles à la rénovation dans le parc social en augmentant les éco-prêts spécifiques disponibles.
Un guichet unique, autour des opérateurs existants, simplifiera les démarches pour les particuliers. Les dispositifs existants, crédit d’impôt développement durable (CIDD) et EcoPtz, seront concentrés sur les rénovations lourdes des logements les plus mal isolés. Dans le parc privé, les propriétaires modestes verront les aides qui leur sont destinées renforcées grâce aux revenus des enchères de quotas d’émission carbone.
Une nouvelle donne ne sera possible que si un nouveau système de financement – impliquant l’intervention de tiers-investisseurs – est mis en place pour décharger les propriétaires de l’avance des frais. Ce dispositif sera renforcé par la contribution des producteurs d’énergie, via le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie. En outre, un appel à projets national sélectionnera les projets locaux en matière de rénovation thermique afin d’aider à leurs financements et/ou leur déploiement.
8. La Banque publique d’investissement sera la banque de la transition énergétique, tournée vers les entreprises, dans les domaines de la rénovation thermique et de la maîtrise de la demande d’énergie, des énergies renouvelables et des écotechnologies, avec l’aide des fonds d’épargne et le recours aux prêts et aux « project bonds » de la Banque européenne d’investissement.
9. Le Gouvernement simplifiera les procédures administratives pour le développement des énergies renouvelables et des réseaux, tout en maintenant un haut niveau d’exigence environnementale.
10. Le Gouvernement affirme son soutien à la filière éolienne. Il s’engage sur la continuité, dans les mêmes conditions économiques, des contrats d’achat signés sous l’empire de l’arrêté tarifaire en vigueur. L’obligation d’appartenir à une zone de développement de l’éolien sera supprimée. D’ici fin 2012, un tarif d’achat adapté à l’éolien en Outre-mer sera mis en place.
11. Un appel d’offres sera lancé d’ici décembre 2012 pour la création de parcs éoliens au large du Tréport et de Noirmoutier.
12. La filière solaire sera pleinement soutenue en privilégiant un haut niveau de normes pour garantir la qualité de l’offre française et européenne.
Un appel d’offres sera lancé avant la fin 2012 pour favoriser de grandes installations ciblant des technologies innovantes et le développement économique local. Cet appel d’offre privilégiera les grandes toitures pour éviter la consommation d’espaces agricoles.
Les volumes cibles déclenchant l’ajustement tarifaire pour les installations de petite taille seront immédiatement significativement revus à la hausse, en prenant en compte le retour d’expérience sur les projets effectivement réalisés depuis mars 2011.
Les tarifs d’achat pour les installations relevant de l’intégration simplifiée au bâti et, pour les bâtiments non résidentiels, de l’intégration au bâti seront assortis d’une bonification d’au plus 10% en fonction de l’origine des composants des panneaux photovoltaïques. La baisse annuelle des tarifs d’achat sera plafonnée à 20%.
13. Les filières des réseaux de chaleur, de la biomasse et de la géothermie, notamment en Outre-mer, seront également soutenues, en prenant appui sur les initiatives locales et en évitant les conflits d’usages pour les bioénergies. La prolongation du fonds chaleur contribuera au développement de la chaleur renouvelable. Une mission conjointe MEDDE / MAAF / MRP de création d’un fonds bois-carbone et d’un « comité national filière bois » est immédiatement lancée. Un plan national biogaz sera engagé.
14. L’ADEME lancera début 2013 une initiative pour la construction de démonstrateurs d’énergie hydrolienne de taille pré-industrielle. Une étude sur le potentiel de la filière des énergies marines sera réalisée d’ici fin 2012.
Principe de fonctionnement d’un débat dans une démocratie molle : 1) On bloque d’entrée de jeu les discussions sur les sujets où l’idéologie du parti dominant est intransigeante (gaz de schiste, fiscalité, nucléaire, gestion de la criminalité, etc). 2) On laisse s’écharper sur les sujets de moindre importance les populistes de tous bords, entre lesquels l’avis du citoyen lambda ballotera.
Lui au moins y allait pour de bon (uniquement pour raisons immoralement électoralistes), même dans le mauvais sens mais il avait le courage de faire marche arrière quand ça allait trop loin (au delà de l’élection en jeu): Son fameux « l’écologie, ça suffit » le montre. Mais nos mollassons sont au pouvoir. En fait c’est » la pensée unique EELV » qui dirige le pays, apparemment appuyée par 2,5% des voix. C’est notre nouvelle arithmétique démocratie.
Espérons que ces messieurs les décideurs n’attendront pas la fin de ce débat pour rétablir IMMEDIATEMENT une fiscalité carburant plus juste au détriment du gazole! Gazole : 10,74 kWh/L ; 2,67 kg de CO2/L et 0,42€ de TICPE /L Essence : 9,63 kWh/L ; 2,39 kg de CO2/L et 0,60€ de TICPE /L Un député pour expliquer cette logique à la française qui reflète à sa manière l’incroyable déficit de culture énergétique dont la classe politique dirigeante continue de souffrir??? Etonnant, quand on sait que sans énergie, pas de « croissance » …
à GP le YAKA FOKON et c’est vous qui allez me payer le chagement de carburant et le coût du changement de production chez les fabricants auto !?! la TICPE devrait changer, mais cela ne peut être que graduel, la majorité des céhicules français est diesel, pour des raisons que tout le monde connait, la rpemière mesure, serait à prendre à l’achat par exemple supprimr les bonus au diesel et progressivement mettre un malus. tout ceci si il est démontré que ce sont bien les particules fines des diesels (et des voitures? , ou des bateaux, des tracteurs, desengins de Travaux public, etc, etc. quels moteurs pour ceux là?) qui sont nocives et pas celles des pneus, qui s’usent et tous les autres matériaux qui subissent des frictions et dispersent dans l’atmospheres d’autres particules!
Ce gouvernement semblait incapable de la moindre ambition dans quel que domaine que ce soit, ce début de programme redonne un peu d’espoir. Beaucoup de manques, en particulier sur le carburant et les véhicules de demain, sur l’agriculture, sur les grandes infrastructures mais il y a un début de compréhension des enjeux. Cela ne va pas faire plaisir à ceux qui sont enfermés dans une vision années 80 de centralisation, mono-énergie, productivisme et croissance décorrélées des réalités économiques sociales et environnementales. Mais ils nous ont déjà bien pourri le présent comme l’avenir, alors au diable!
Meme si l’action du gouvernement actuel n’y est pour rien, saluons ces nouveaux records de production eolienne ce jour en France : 5480MW instantané un peu après 13h00, soit pour la première fois 10% de la production !
Et en plein pic de conso en plus… Au passage cette production représente 9% de la production totale (on exporte pas mal au même moment), et un peu plus de 10% de la conso. Pas mal pour une ENR tant décriée par les anti-ENR. En même temps, l’éolien peut aussi tomber à moins de 300MW, la plupart du temps en plein milieu de journée l’été (là ou le solaire est à fond, en début et fin de journée les vents thermiques font monter un peu la production). Une complémentarité réelle, rarement soulignée.
Effectivement je faisais reference au taux relatif a la consommation et non a la production. Merci pour cette precision.
quand je commence à voir « démocratie molle » je m’inquiète. Qu’est ce que cela signifie pour vous? Et qu’opposez-vous à démocratie molle, une démocratie autoritaire? C’est carrément borderline comme post, et vous n’êtes certaienement pas un politicien pour écrire ça! Je constate que la victime pro nucléaire (75% de l’électricité actuelle) du parti à « l’idéologie dominante « (12% de l’électricité actuelle) fait cause commune avec une autre victime (0% du gaz), juste pour « beugler » comme vous dîtes. Quand on a (ou avait jusqu’à Sarkozy inclus) un Haut Commissaire à l’Energie Atomique à l’Elysee, avec des décisions qui ne passaient pas au Parlement, il y en a qui sont extrèmement mal placés pour donner des leçons de démocraties.
En 2010, l’Espagne produisait déjà 33,5% de son électricité à partir des énergies renpouvelables ( 100 TWh / 298 TWh). Hydraulique : 45 TWh – Eolien : 44 TWh – Biomasse : 4 TWh – Solaire : 7 TWh. Italie : 26,4% d’électricité renouvelable (78 TWh / 297 TWh) Allemagne : 17,5% (108 / 618), mais déjà 20% en 2011 (122 / 605) France : 14,5% (83 / 572) Europe des 27 : 20,8% (695 TWh / 3.334 TWh). Mais deux pays sans nucléaire font encore mieux : Autriche : 70,8% d’électricité renouvelable (48,3 TWh / 70, 8 TWh) Portugal : 53,2 % ( 28,2 / 53,1).
Et un autre pays ou ça marche fort : le Danemark qui vient de dépasser les 40% d’ENR, faisant ansi régresser de 6points le charbon en moins de 2 ans (34,5% d’ENR en 2010) ! Exactement l’inverse de ce que raconte le lobby nucléaire pour empecher la France d’aller dans cette direction.
les records. Mais n’oublions pas que sur Juillet et Aout, la production moyenne d’environ 7000MW installés a été de 1200MW et que le taux de couverture moyen de la conso.a été de 2,8%. Avzc des passages à quasiment 0, disons moins de 500MW.
Je rappelle le titre de l’article : Transition ENERGETIQUE Energétique signifie toutes les énergies nécessaires au fonctionnement d’un pays et pas seulement et exclusivement l’électricité. Quand on raisone globalement, on s’aperçoit qu’aucun des 27 pays pays européen n’a la solution miracle. Je signale d’ailleurs que le plus volontariste d’entre eux, l’Allemagne a moins d’EnR que la France dans son mix énergétique et que son objectif de 2020 est inférieur à celui de la France. La France peut faire mieux…. les autres aussi !
« Et qu’opposez-vous à démocratie molle, une démocratie autoritaire? » Non, à une démocratie molle j’oppose une démocratie rationnelle et honnête, qui ne prend pas de vessies pour des lanternes et qui ne parle pas de débat quand tous les sujets clivants sont bloqués dès le discours d’introduction. Là ce n’est pas un débat, c’est une mascarade par laquelle le gouvernement « rassure » son aile verte quelques semaines après que Montebourg ait « rassuré » les industriels. C’est un coup de barre politique qui fait suite à pleins d’autres et qui fait que le bateau zigzague. « C’est sûr que sur ce plan là ça change, malgré Montebourg le comparse et son activisme vain. » Entre l’activisme de Montebourg et celui d’EELV je ne vois guère de différence si ce n’est qu’ils sont antagonistes et que l’un est plus en grâce en ce moment que l’autre. Et avant de crier victoire, attendez donc de voir si Hollande va effectivement détruire plusieurs millier d’emplois à 6 mois des élections…
La remarque de Dan1 est bien sûr plus que pertinente. Mais même en en restant à l’electricité, vos chiffres ne refflètent pas la réalité ( le mouvement) si vous n’isolez pas l’hydraulique « historique » des chiffres des renouvelables. En en bonus, vous rajoutez à coté le % de fossiles, voire de nucléaire. Vous allez voir, reprenez l’ensemble de vos exemples et ça va vous sauter aux yeux. PS: vous pouvez même rajouter Norvège et Suisse dans vos exemples, quoique pas dans l’UE.
Pourquoi faut-il que vous cherchiez à cliver les « pro-énergies-renouvelables » d’avec les « pro-nucléaires » ? Ne peut-on pas être convaincu de la pertinence de ces deux sources ? N’est-ce d’ailleurs pas le crédo officiels de notre président actuel, tout comme – quoi qu’on en dise – du précédent ?
« le Danemark qui vient de dépasser les 40% d’ENR » Les sources, merci.
Pour un antinucléaire viscéral , le clivage est un fond de commerce et un mode opératoire. Chaque fois que les choses sont grises (ce qui est le cas général dans l’énergie) il faut les rendre noires ou blanches. Pour un antinucléaire ayant succombé au maroquin dans le gouvernement actuel c’est plus nuancé. Hier à 20h00 nous avons eu une démonstration du mniement de la « nuance ».
L’Enerpresse d’hier @Aphi Parcequ’il y a 2 antagonismes insurmontables : Historique : le secteur nucléaire français a toujours cherché à étouffer/discréditer/marginaliser les ENR. Aujourd’hui ça bouge un peu et ce point problématique s’estompe grace au fait que les ENR sont désormais une réalité économique qui remplit les carnets de commandes et embauche de plus en plus de monde chez EDF, Total, GDF, Alstom, Areva, Shneider… Structurel : Si les ENR se développent beaucoup, le nucléaire doit alors faire du suivi de charge. Et ça dégrade fortement le bilan économique du nucléaire qui est très dépendant pour sa compétitivité de son facteur de charge. Du coup beaucoup d’ENR +nucléaire = énergie chère et beaucoup moins de profits pour la filière nucléaire. Du coup le structurel explique en partie l’historique. Si on ajoute le coté émotionnel, qui fait que si l’opinion française qui ne connait pas grand chose aux enjeux énergétiques se mettait à croire une seconde qu’une alternative est possible, le nucléaire tombe et ne se relève pas car il ne tient en France que grace au pacte social : Régime spécial ultra favroable (CE, retraites, électricité quasi gratuite, salaire, protection) pour les salariés, électricité peu chère pour tous les français et noyautage ultra serré de tous les grands corps et élites politiques par les acteurs proches ou éloignés de la frontière. S’ils perdent les français ça devient : élites + priviligiés farcis d’avantages acquis face au reste de la population qui subit les nuisances.
Ey il n’y a pas de visceral chez moi, juste du concret, du quotidien, j’ai sans doute la même formation que vous, mais je suis passé du conventionnel aux ENR et là j’ai pu voir depuis au jour le jour les batons dans les roues, les difficultés administratives, les plans com, les écrasements politiuques et la très grande difficulté à faire émerger d’autres solution en France, en en France quasi uniquement. C’est LE pays ou le blocage est le plus fort, suit l’Angleterre, la Pologne et la Tchéquie dans une moindre mesure. Angleterre et Tchéquie pour les mêmes raisons, Pologne davantage pour le Charbon mais de plus en plus du fait de la volonté de leurs élites de faire du nucléaire.
Si les EnR (nouvelles) n’avaient eu comme handicap que le nucléaire français, elles se seraient massivement développées ailleurs. Si cela ne s’est pas produit c’est d’une part parce que il existait d’autres puissants concurrents (charbon, pétrole, gaz) et que d’autre part il existait et existe toujours des freins technologiques et économiques. Je me demande d’ailleurs si pour l’essor des EnR nous n’aurions pas plus besoin d’ingénieurs et de chercheurs que de rhétoriciens spécialistes des forums.
Je vois que le discours de devoirdereserve vous a bien plu, à la bonne heure! En revanche, cet argument est très spécieux: il « oublie » en effet tout ce qui a été cité plus haut, à savoir que des chercheurs français avaient fait des découvertes majeures qui par nature n’avaient pas été faites ailleurs. Donc que les ENR ne se soient pas développés ailleurs n’est pas surprenant, mais qu’il ne l’ai pas été en France l’est bien davantage. CQFD (merci la rhétorique!) Au passage, vous vous mettez dans les spécialistes des forums j’espère?!
Cher Dan1, Tu oublies qu’au niveau mondial, dans le mix énergétique électrique, l’hydraulique qui est une ENR (16%) pèse plus que la production nucléaire (14%). Et tu le sais très bien… Mais, c’est vrai que la France qui produit 3% de l’électricité mondiale est très représentative…
Oui et alors ? Vu le ton familier j’imagine que nous nous connaissons ?
« le Danemark avec 40% d’EnR régrese le CO² de 6 points »: Faux La production éolienen danoise est effectivement au dessus des 20% de leur consommation électrique mais… ils ne peuvent l’utiliser, devant l’exporter à tous prix aux voisins. pouquoi? parceque l’essentiel de cette production se fait peu de jours par mois à une puissance que le réseau domestique ne peut avaler sans perdre sa stabilité. Ils n’arrivent pas à injecter/consommer davantage que 7% d’éolien dans leur consommation annuelle, le reste exporté.Le grand bénéficiaire est la Norvège qui stocke ces surplus en barrage pour le revendre très cher aux danois en mal de vent. Doivent rigoler les norvégiens. Même parfois la Suède refuse des livraisons gratuite d’électricité danoise pour raison de stabilité. Quand on pense que ces deux pays nordiques sont un peu des geants en comparaison avec le Danemark, on comprend bien l’illusoire utilisation du vent pour réduire le CO². Car même durant un fort vent danois, ces derniers doivent garder leur parc charbon en activité à 40% pour pouvoir remonter cette puissance à 100% quand le vent tombera dans les 2 heures, sinon pas de puissance charbon dispo. Et une centrale charbon à 40% de puissance émet bien davantage de CO² par kWh qu’en pleine puissance. Alors gagne-t-on davantage d’une main ce qu’on perd de l’autre? Les hollandais ont fait leurs calculs: jusqu’à 2% d’éolien, on économise du CO² global. Au delà, on émet davantage de CO² que sans éolien. Au delà de 7%, le réseau ne peut être stabilisé…. Vous trouverez tout ça sur internet.
Vous oubliez que 12% de la prod du Dk est faite par de la biomasse. Qui fonctionne en base ou semi-base. Et surtout, si vous regardez les données publiées par le gestionnaire de réseau Danois, 29% de la prod au Dk en 2011 est faite avec de l’éolien et… 28% de la conso est couverte par ce même éolien :
Au niveau mondial, la part du nucléaire était autour de 16% de la production d’électricité jusqu’en 2004. En 2011, cette part est descendue à 12,3% : 2.520 TWh sur un total de 20.440 TWh, en production nette (différente de la production brute). De ce point de vue, c’est bien le déclin du nucléaire. En valeur absolue, c’est aussi le déclin puisque la production nucléaire est retombée au niveau de 2003 (2.520 TWh aussi), après un record à 2.660 TWh en 2006 et un rebond à 2.630 TWh en 2010. Sur la base de la production brute (autre source) et en 2010, la production d’électricité hydraulique était de 3.448 TWh (16,3%) et celle du nucléaire de 2.754 TWh (13,0%) sur un total de 21.198 TWh (en brut). Depuis toujours, l’hydraulique produit plus d’électricité que le nucléaire et cela ne risque pas de changer.
Laissons les Danois s’exprimer eux-mêmes : Et n’oublions pas que le Danemark est un pays pétrolier qui produit 10 fois plus de pétrole et 10 fois plus de gaz que la France :
J’aime bien vos rapports qui s’arrêtent au moment ou l’effort ENR Danois commence vraiment à se lancer massivement…. En 2007, date la plus fraiche de votre rapport, ils viennent juste de lancer leur plan d’indépendance à 100% des énergies fossiles et fissiles. Mais ça a été adopté sur le principe par le parlement en…2008.
Et si vous lisez mieux votre rapport daté, vous voyez que les émissions de GES one déjà commencé à baisser un peu dès 1996 au moment du lancement du premier programme éolien. Par contre, ce qui a salement méchament augmenté c’est dans les transports. La prise en compte et/ou le déploiement de l’aérien (other transport)? semble être la cause pour ce secteur qui est le seul à augmenter.
Suis-je bête, moi qui croyais que le Danemark s’était lancé dans les EnR depuis très longtemps et que ils avaient atteint un très bon niveau. Bon ça ne fait que commencer, je vais regarder attentivement les progrès de 2008 à 2050.
On retombe ici dans un probleme de comptabilité déjà évoqué à propos des ambitions renouvelables de l’Ecosse, cf mon post du 21/03 à 9h12: Si la convention est « tout ce qui est renouvelable est consommé dans le pays » et « tous les exports sont autre chose que du renouvelable sauf si il n’y a à ce moment là que du renouvelable », on peut effectivement arriver à des résultats très flatteurs…Suffit d’avoir de bonnes interconnexions. Je vous signale juste, pour prouver que cette comptabilité peut avoir ses limites, que si on applique la même convention à « nucléaire+ENR France », et bien l’électricité « francaise » n’émet plus un gramme de CO2 ( production thermique france environ 60TWh par an et solde des exports France environ la même chose). Le chauffage electrique n’emet donc plus de CO2, faut juste convaincre l’Ademe! (et bien d’autres….)
Passer de 92% en 1996 à 82% en 2001 puis à 59% de fossiles en 2011 c’est pas un progrès de bon niveau? Gérer 29% d’éolien dans son mix sans souci et avoir atteint 12% de biomasse/biogaz c’est pas du bon niveau? Le jour on nous en serons là en france…. en 2025? j’en doute, pourtant c’est l’objectif et nous on a déjà la chance d’avoir 12% d’hydraulique modulable. Je croyais que le charbon était votre ennemi? Vous ne saluez pas l’énorme effort Danois? ils pourraient avoir 41 points de plus en charbon dans leur mix sans leur effort énorme.. C’est parcequ’ils n’ont pas fait de nucléaire que ça ne vous plait pas?
Oh ben si, ça me plait, que les danois continuent. Ceci dit 29% d’éolien dans le mix électrique n’est possible que grace à ses puissants voisins. Les 59 % de fossiles dans le mix en 2011, c’est quel mix ?
Vous n’êtes pas très vieux sur ce forum. Sachez que le cas du Danemark est et a été longuement discuté. Le Danemark c’est l’équivalent une grosse région francaise, très bien interconnectée. Bref, et je vais une fois de plus me répéter, une crotte de mouche electrique… Sans presque exagérer,le Danemark arreterait du jour au lendemain l’ensemble de ses moyens de production d’électricité qu’il pourrait être toujours être alimenté en electricité par ses voisins. Ce n’est bien sûr pas le cas de la France, de l’Allemagne, de l’Espagne, du Royaume Uni ou de l’Italie. Bref, comparons des choses comparables…
Je veux bien vous croire mais dès qu’on essaie de dire que les ENR ont un bon potentiel d’avenir vous nous balancez (les pro-nucléaire) le Danemark à la figure comme l’exemple même du truc qui ne marche pas. Ce qui fonctionne au Danemark pourrait fonctionner en Corse, en bretagne, en PACA ce qui serait très utile. Ou en Champagne Ardennes , Picardie, cequi est en passe d’être fait en termes de pénétration de l’éolien. Quand on vous parle d’ENR déployés en masse vous nous dites que ça ne marche pas, que c’est impossible, quand on vous présente des cas concrets à l’échelles de communes, c’est trop petit, de départements toujours trop petit, de régions toujours insignifiant, maintenant on arrive à l’échelle de petits pays et c’est toujours naze.. Dites-nous tout simplement que vous ne voulez pas y croire. Ah c’est vrai c’est ce que vous dites 🙂 Le Danemark c’est 35TWh, soit l’équivalent de 2 régions françaises moyennes. Et ils n’ont pas d’hydraulique (0,1% 18GWh) chance que nous avons nous. Du coup ils doivent faire jouer l’import export à des niveaux plus importants. Mais ils auraient notre niveau d’hydro ils seraient à 53% d’ENR. Ils partent avec moins de chances que nous 🙂
je ne « balance pas un truc qui ne marche pas », je vous fait juste remarquer qu’il y a des comparaisons qui n’en sont pas. A la louche (si vous voulez pinailler vous aller trouver ), le Danemark consomme en moyenne 5000MW et a une capacité d’interconnexion du même ordre de grandeur. On peut parler des chiffres précis mais ce soir je vous donne des ordres de grandeur car pas de temps. Reagissez donc sur le biais comptable… Le chauffage electrique francais n’émet pas un gramme de CO2?
le Danemark Exporte 10TWh d’élec et en importe 11, c’est une vraie plaque tournante au vu de sa conso qui est de 35TWh. Mais le Dk n’a ni potentiel solaire, ni hydro, et peu en Biomasse du fait de sa faible ressource. Il doit donc tout miser sur éolien + interco pour cramer de moins en moins de charbon. Il y arrive très bien depuis 10ans, ses progrès sont énorme. Son problème principal c’ets que dans le même temps sa conso transports explose etvient relativiser ses progrès sur l’élec… Mais si on revient à nos régions, elles (PACA+ bretagne) ont une conso comparable à celle du Dk et avec bien plus d’avantages : potentiel éolien fort, solaire très fort, biomasse/biogaz très fort aussi, et hydro bien présent. Pourquoi ne pas en faire un laboratoire du 100%ENR (avec interconnexions)?
Je n’ai pas parlé de l’UE mais de la Bretagne et de PACA réunies, qui sont en situation difficile chaque hiver. Quans à la Norvège ce n’est pas suffisant, ils utilisent aussi le nucléaire et l’hydro suédois. Mais dans la réalité ils servent surtout de point de passage pour l’Allemagne qui utilise aussi et de manière plus importante les capacités scandinaves. ET le Dk n’utilise pas à fond les centrales thermiques comme vous l’ecrivez, mais les coupe quand l’éolien produit. Cettte disctinction est très importante car les centrales étaient là AVANT et l’éolien ne vient que les économiser. Cette différence est systématiquement utilisée par le lobby nucléaire pour critiquer l’éolien qui impliquerait d’installer des capacités fossiles suplémentaires alors qu’il vient justement sur une situation existante faire en sorte de les économiser. Le Dk est passé de 92% d’énergies fossiles pour la production de son électricité à 59% en à peine 15ans, ils ont donc sensiblement réduit leur appel au fossile GRACE à l’éolien. Et l’éolien Dk ne produit presque jamais trop pour les besoins Danois, il y a moins de capacités installées que de conso moyenne journalière. (3500MW contre une puissance appellée qui varie entre 4000 et 5000MW) D’après le régulateur danois, le vent produit trop moins de 100heures par an et lorsque l’objectif de 50% de prod annuelle par l’éolien sera atteint, cela ne posera problème « que » 400heures par an environ. C’est tout à fait gérable pour eux, d’autant plus qu’ils ont encore 18ans pour atteindre cet objectif. Ils vont être en avance de quelques années mais ils prévoient justement la panoplie habituelle pour atteindre cette production sans problème (stockage, smart grids, prix spot négatifs, batteries de véhicules, etc…). En 2020 le Dk devrait déjà être passé sous la barre des 50% d’énergie fossile pour sa pro d’électricité. C’est un pays à suivre, même si effectivement il n’est pas représentatif de l’UE ni même de ses grands pays, pour ceux qui ont une électricité très fossile.
Au fait une question, le Dk prévoit de déployer (et à déjà commencé) de manière importante des centrales vapeur dont l’eau est chauffée par les futurs excédents éoliens. Ils prévoient auss de chauffer l’eau des particulier de cette manière. Pas sûr du rendement, mais c’est quelque chose que l’on a jamais fait de manière structurelle en France, pour quelle raison? Uniquement économique?
Chauffage electrique au Danemark…. Je vous invite à parcourir un des best off de l’année 2012, et vous arréter au passage sur mon post du 26/02 à 19h42: Vous verrez que nous ne sommes pas loin d’être d’accord. Il y a juste un problème, c’est que sur Enerzine pour un bon nombre d’intervenants, « chauffage electrique » est d’une grossiereté absolue, on se demande bien pourquoi…….
Je confirme que le chauffage électrique est une horreur absolue en France. Il est est donc aprement combattu par les chevaliers blancs de « l’écologie ». Mais ailleurs c’est très différent. Par exemple, au pays d’Eva Joly, il y a 80% de chauffage électrique et… personne pour s’offusquer !
Moi le chauffage électrique de flotte fait avec de l’hhydro ou des ENR ne me dérange pas, c’est un bon système de régulation. Par contre le grille pain à partir des même source c’est déjà un peu du gaspillage, et fait avec du fossile ou du fissile et bien… ça pollue. Mais bon… En France il y a aussi le problème de cette satané pointe qui augmente chaque année, et qui nous oblige à sur-dimensionner le réseau pour garantir l’équilibre. Et ça ça m’énerve 🙂
« Le chauffage electrique fait par de l’hydro ou des ENR ( tiens, l’hydro ne serait pas une ENR?) ne me dérange pas… » C’est déjà le signe d’une certaine ouverture d’esprit. Moi, le chauffage electrique fait par du nucléaire ne me dérange pas forcément plus que ça non plus….Je ne suis pas un obsédé du CO2, mais force est de constater que la France est peu émettrice par rapport à ses voisins comparables. On peut réouvrir one more time ( de toutes façons , ça va devenir avec l’automne puis l’hiver) le débat des émissions de CO2 du chauffage electrique en France, mais je vous conseille une petite recherche Enerzine sur ce thème ( au delà de l’article déjà signalé) pour vous préparer!
Remarquez si on doit surdimensionner le réseau pour le chauffage électrique c’est pas grave, comme ça on sera déjà prêt pour accueillir les EnR ! Car les Allemands s’obligent à renforcer leur réseau juste pour les EnR (voir DENA grid study II). Et avec ce qu’ils vont investir, ils pourront même un jour accueillir le chauffage électrique si jamais ils en découvre les bienfaits avec des électrons verts. Ceci dit, je ne sais pas si ça passera sur le même type de réseau car nous c’est du chauffage électrique nucléaire et c’est pas les mêmes électrons.
Une différence de taille entre ENR et nucléaire : les déchets et le risque. C’est tout, sinon effectivement pas d’opposition dogmatique sur le sujet si ça passe par de l’inertiel (ballon d’eau chaude) et pas du fatal (grille-pain) Juste pour étayer sur le risque, le rapport de l’UE sur la sûreté des centrales françaises m’inquiète un peu car pour dire vrai j’ai toujours pensé que nous étions au-dessus du lot en Europe (comment faire pire que les anglais et les paysd’europe de l’est?). En fait non, on est dans en dessous et c’est franchement pas normal. Heureusement les montants pour se rattraper sont abordables (7,8milliards d’euros?), et valent largement le coup au regard de tout ce que peuvent encore produire les 19 réacteurs concernés.
Aux dernières nouvelles, ce rapport n’apporterait pas grand chose de plus que ce qui a été fait et publié par la France. Il n’est peut être pas urgent de vendre de la peur en parlant d’un rapport qu’on a pas lu. Si nécessaire, j’essaierai d’avoir plus peur une fois le rapport publié. Enfin pour le clivage forcé nucléaire EnR ; « Une différence de taille entre ENR et nucléaire : les déchets et le risque. » Sauf que le concurrent actuel du nucléaire est bien plus FOSSILE que renouvelable (en Europe l’électricité est un quart nucléaire et presque la moitié FOSSILE) : Alors je me pose une question de fond : Dans les filières FOSSILES il n’y a donc pas de déchets et pas de risques… puisqu’on en parle pas. Dans l’hypothèse où il y aurait tout de même des déchets (pour plus de 1 600 TWh tout de même), où vont-ils ?
Excusez moi, mais on sent dans vos propos une certaine gène! Pas d’opposition dogmatique, mais quand même! C’est ( de mon ponit de vue) ridicule. Faut savoir: si on veut aller (je parle des pays européens en rêgle générale, pas d’un cas spécifique) vers une production d’électricité majoritairement renouvelable (éolien, solaire) à l’horizon 2030,2040 ou 2050, il va bien falloir réguler cette production fatale à certains moments.. Alors certes tout le monde parle de stockage. Certainement, par plein de moyens ( STEP, batteries, hydrogène, VE, etc etc).Très cher et de toutes façons inadapté à l’échelle intersaisonnière.Nécessite dans tous les cas une tarification adaptée et les moyens technique qui vont avec ( compteurs « intelligents », etc) au niveau distribution. Gestion de la demande, OK. Même chose pour les moyens à mettre en oeuvre, le tarif jour/nuit aura ses limites. Mais bon, on parle peu ( toujours un problème culturel) de la gestion de la demande « à la hausse ». Quand il y a vraiment du vent ou du soleil ou les deux ( nous sommes en 2030,40,50), substituer de l’électricité à des fossiles n’est pas forcément idiot. Sur un chauffage central indivisuel gaz par exemple, insérer une résistance de 2 ou 3 kW sur le circuit d’eau (un grille-pain immergé) ne coute pratiquement rien. Il faut comme pour tous les autres cas tarification et moyens de comptage/commande spécifiques. Mais là, très peu d’investissement, et du stockage qui se fait « naturellement » en simplement ne soutirant pas de gaz des stockages existants. C’est vrai à l’échelle du particulier, ça l’est encore plus à l’échelle de l’immeuble, de l’entreprise, du réseau de chauffage urbain….. Mais c’est politiquement incorrect , pour l’instant. Ne doutons pas que ceux qui ont des ambitions très fortes en matière de renouvelables electrogènes y viendront. Danois et Britanniques en parle déjà régulièrement.
Une gêne sur quoi? Quand au stockage via résistance+ballon d’eau chaude je ne vois pas en quoi c’est politiquement incorrect si c’est fait avec des ENR. Les Danois en font de plus en plus, sur de l’habitat individuel comme sur de grosses unités. L’Allemagne va être forcée d’y venir mais par contre nous eN France nous avons des décennies devant nous tant les ENR ont du mal à se développer. D’autre part le nucléaire est modulable et peut intégrer beaucoup d’ENR. Seul (gros) problème : ça fait monter les prix de l’électricité en dégradant le facteur de charge du nucléaire.
Tiens à propos du risque, ceci devrait vous intéresser quand à la vulnérabilité de nos centrales au crach d’avion comparé aux localisation de ceux-ci en france : Aucun risque, n’est-ce pas?
Même si la question ne s’adresse qu’au cas spécifique de la France (reliée à ses voisins quand même, ça a aussi de l’importance), je ne vois pas en quoi ça ne serait « politiquement correct » ( le grille-pain plus ou moins élaboré) que sous réserve de production estampillée ENR. Un « grile-pain » francais qui substitue à certains moments du nucléaire à du gaz ou du charbon me va bien. Mais c’est une question purement franco-francaise car partout ailleurs le nucléaire est à pleine charge 24/24 7/7.
A Ambiel. Pourquoi voudriez-vous que je vous dises que le nucléaire est sans risques ? Je ne l’ai jamais écrit. C’est pas maintenant que je vais commencer. J’affirme au contraire que le nucléaire présente (même en France) un certain nombre de risque dont la fusion de coeur avec ou sans rejet dans l’atmosphère (et la « nuance » est énorme). Je ne vous d’ailleurs pas attendu pour citer des sources traitant des accidents graves sur les réacteurs REP. Le 19 mars 2008, je donnais le lien vers le célèbre rapport de l’IRSN n° IRSN-2006/73 Rev 1 (R&D relative aux accidents graves dans les réacteurs à eau pressurisée : Bilan et perspectives) :
J’ai redonné le lien direct vers ce rapport explosif ici : L’IRSN semble considérer que le nucléaire électrogène français présente des risques et je suis d’accord avec l’IRSN. Au fait, il y a l’équivalent de l’IRSN pour évaluer les riques des autres filières ? Quand les centrales à lignite crachent des dizaines de kg de mercure chaque année, qui étudie les risques :
Quel est le rapport avec la lignite? On parle du risque nucléaire en france versus ENR là. En France personne ne propose d’ouvrir des centrales à Lignite. @Sicetaitsimple je répète au cas ou vous n’auriez toujours pas compris, le grille pain avec ENR ou nucléaire c’est c’est tout autant du gaspillage, par contre s’il y a stockage via vapeur/eau chaude c’est utile, mais dans le cas du nucléaire ça pose le problème du risque et des déchets liés à cette filière.
Je ne pense pas que l’on ouvre des centrales à lignite en France, mais je m’étais placé au niveau européen où le concurrent du nucléaire est très clairement le(s) FOSSILE(S) : « Sauf que le concurrent actuel du nucléaire est bien plus FOSSILE que renouvelable (en Europe l’électricité est un quart nucléaire et presque la moitié FOSSILE) : … countries/ Alors je me pose une question de fond : Dans les filières FOSSILES il n’y a donc pas de déchets et pas de risques… puisqu’on en parle pas. Dans l’hypothèse où il y aurait tout de même des déchets (pour plus de 1 600 TWh tout de même), où vont-ils ? » Je rappelle que l’électricité FOSSILE représente presque la moitié de la production totale de l’Europe.
A partir du moment où on a décidé (ça semble être le cas pour vous sur le nucléaire) qu’un risque est insupportable, effectivement le débat s’arrête… Concernant le grille-pain (immergé ou non) qui est un gaspillage qu’il soit alimenté par des ENR ou du nucléaire, je pense qu’il vous faudra réviser votre position dans l’avenir , au moins pour le grille-pain ENR puisque le grille-pain nucléaire n’est lui même pas digne d’attention car risqué. Alors on peut parler de ce qu’est un gaspillage, bien sûr….
Eh bien justement, vous devriez alors soutenir le développement des ENR au niveau européen, puiqu’elle viennet manger sur la part du charbon (Allemagne, Danemark, Grande-Bretagne, Espagne…). @Sicetaitsimple Je répète encore : grille-pain : solution pourave avec ou sans ENR grille-pain immergé (donc stockage) ! bonne solution avec sou sans ENR mais avantage ENR car pour le nucléaire il reste le problème des déchets et du risque. Mais en attendant on pourrait déjà commencer avec ce que l’on a, si on réduit notre conso d’énergie (PPL Brottes tarification progressive, plan bâtiment…), utilisons les surplus nucléaires…
J’aimerai bien que les EnR mangent goulument les fossiles… sauf que j’ai beaucoup de mal à en voir la traduction dans les chiffres : « L’ENTSO-E vient de diffuser les chiffres de juin 2011 pour l’Allemagne : ……………. Or on constate un accroissement de la production thermique FOSSILE significative. ……………………… Je complète donc avec le deuxième trimestre : – janvier 2012 = 35,73 TWh fossiles. – février 2012 est le record absolu avec 38,87 TWh fossiles – mars 2012 = 34,59 TWh fossiles (chiffre provisoire mis à jour). – avril 2012 = 29,77 TWh – mai 2012 = 27,19 TWh – juin 2012 = 29,95 TWh Au bilan, le premier semestre 2012 est un record pour la production d’électricité FOSSILE en Allemagne avec un total de 196 TWh FOSSILE. » Je confirme que l’Allemagne est comme l’olive : verte ou noire.
Vous êtes d’une incroyable mauvaise foi D’une part il s’agit du mois de février le plus froid depuis des années avec une consommation record y compris en France qui a aussi battu ce mois-là son record de prod fossile et surtout qui a importé à tout va y compris l’électricité allemande… D’autre part vous êtes d’une incroyable mauvaise foi car l’Allemagne justement est passée de 60% de charbon dans son mix au début des années 90 à 40% aujourd’hui. En passant dans le même temps de 4 à 20% d’ENR dans son mix. L’allemagne était à 87% de charbon dans les années 60 et grace au nucléaire elle est descendue à 60% puis grace aux ENR à 40%. En fait la seule chose qui vous intéresse c’est de casser de l’ENR, pour promouvoir votre nucléaire. Vous n’êtes finalement qu’un pro-nucléaire comme les autres, de mauvaise foi, qui utilise les chiffres qui l’arrange quand ça l’arrange et qui s’en sort d’une pirouette magique dès qu’une critique fait mouche : « et le charbon? et la faim dans le monde? ». Le Danemark est passé de 92% de charbon au début des années 90 à 40% aujourd’hui. Et dans le même temps l’éolien est passé de 0% à 30% et la biomasse de 0 à 12%… Mais à part ça les ENR ne mangent pas la part du charbon. En Espagne ils sont passés de 37% à moins de 10% pendant que l’éolien passait de 0 à 19%… Il est ou votre soi-disant combat contre le charbon, si vous n’êtes même pas capable de reconnaitre l’apport considérable des ENR, en particulier sur les 15 dernières années pour faire baisser la consommation de charbon? Moi aussi j’aime les caractères en gras 🙂
Un autre exemple encore, l’Irlande avait 25% de charbon dans les années 2000 et plus que 10% aujourd’hui, quand dans le même temps l’éolien passait de 0 à 15%… Les Pays-bas étaient à à 30% de charbon dans les années 2000 et ne sont passés sous les 20% quand dans le même temps les ENR passaient de 1 à 10%…
Un dernier exemple pour la route, qui devrait vous inspirer dans votre lutte acharnée contre le charbon : Le Portugal est passé de 35% de charbon dans les années 2000 à 5% aujourd’hui, quand les ENR passaient dans le même temps de 25 à 55%! le Portugal est d’ailleurs ce qui se fait de mieux en Europe point de vue intégration de quantités importantes d’ENR variables comme le solaire ou l’éolien au vu de sa taille et de son statut de bout de réseau européen, sans grands débouchés d’interconnexions. Ils devraient être le premier pays européen à atteindre sans tambour ni trompette le 100% ENR dans leur mix électrique…
Pourquoi commenter, et essayer d’argumenter ? La discussion est morte d’avance. Un peu de nettiquette ferait du bien, non ? Qui manque dans les arguments chiffre d’Ambiel ? Portugal : 55%(ENR)+5%(charbon)= 60% manque 40% ! qui les fournit ? Irlande : 10%(charbon)+15%(éolien) ajoutons au pif 25% autres ENR (record ?!)=60%, il manque : 40% ! qui les fournit ? Pays-Bas : 20% (charbon)+10% (ENR) = 30%, il manque 70% ! qui les fournit ? Espagne : 10% (charbon)+20% (éolien) ajoutons généreusement 20% autres ENR = 60%, il manque : 40% ! qui les fournit ? Allemagne : 40% (charbon) + disons 20% (ENR, bientôt plus, bientôt) = 60%, il manque 40 % ! qui les fournit ? OK, c’est des calculs à la truelle. Je suis caricatural. Et alors ? Pourquoi je n’aurais pas le droit de me lacher un peu aussi ? Indice : son pouvoir de gaz à effet de serre est 10 à 20 celui du CO2 (selon l’horizon temporel). Son bilan carbone est d’environ 400 à 600 gCO2/kWh, mieux que le charbon (entre 800 et 1000), mais pire que tout le reste. Indice 2 : on en a plein sous les pieds, mais on a pas le droit de le sortir, ni même de le chercher.
Je ne parle pas des ravage qu’il fera sur le paysage, au delà de 2020. Laissons le en terre, le Président de la République a raison. Hotelling va lui donner plus de valeur, et rendra ses exploitants encore plus riche qu’aujourd’hui.
des fuites. 5% de fuites (3% lors de l’exploitation, 2% en transport par exemple, au doigt mouillé), ça fait tout de suite doubler le bilan en GES… Vous voyez de qui je parle ?
Le problème de l’énergie étant par essence global (il faut dépasser les débats électrocentés), je vous propose le palmarès suivant : Je reprends la liste qui permet d’apprécier le taux de pénétration probable des EnR dans le mix énergétique dans l’UE 27 en 2020. Voilà les taux de FOSSILE + FISSILE prévu dans le mix. Par soustraction vous aurez le taux probable d’ENR : 1 Suède 51% 2 Lettonie 60% 3 Finlande 62% 4 Autriche 66% 5 Portugal 69% 6 Danemark 70% 7 Estonie 75% 8 Slovénie 75% 9 Roumanie 76% 10 France 77% 11 Lituanie 77% 12 Espagne 80% 13 Allemagne 82% 14 Grèce 82% 15 Italie 83% 16 Bulgarie 84% 17 Irlande 84% 18 Pologne 85% 19 Royaume-Uni 85% 20 Pays-Bas 86% 21 Slovaquie 86% 22 Belgique 87% 23 Tchèquie 87% 24 Chypre 87% 25 Hongrie 87% 26 Luxembourg 89% 27 Malte 90% Attention, c’est l’objectif affiché pour 2020 et non pas ce qui est réalisé actuellement en 2012 Et là vous voyez qu’aucun pays ne sera à 55% d’EnR en 2020 et plusieurs grands pays industrialisés en seront même très loin !
Une petite question: à un post relativement factuel de Dan1, qui vous parle d’electricité fossile en Allemagne au premier semestre, vous répondez sur trois posts successifs par des chffres (que je n’ai pas vérifiés, mettons qu’ils soient bons, mais si c’est possible citez vos sources) relatifs à de la production charbon. Alors je m’associe à devoirderéserve: vous n’avez rien oublié? PS: concernant l’importation « à tout va » d’électricité en Février par la France, le chiffre est, en moyenne sur le mois si mes souvenirs sont bons de 1000MW. J’ai une petite comparaison avec le gaz, je vais essayer de la retrouver et je vous envoie le lien. PS2: zut, j’ai donné un indice pour la devinette…. PS3: même si c’est avec un seul pays, le Portugal est contrairement à ce que vous dites excellement bien interconnecté.
C’est dans mon post du 19/03 à 19h35: Les importations nettes d’electricité de la france en Février 2012 ont été de 750GWh ( soit environ 1000MW en moyenne). Les importations de gaz ont été d’envron 750GWh toutes les 8h….
Mauvais foi toujours. J’essaie plus simple : reconnaissez-vous que l’essor des ENR a permi de réduire la conso de charbon dans les pays d’europe ou elles ont été développées?
J’admire la pirouette… Vous ne voulez vraiment pas répondre aux questions de Devoirdereserve et ma pomme?
J’avais pris soin de dire « je prends vos chiffres comme bons, je ne les ai pas vérifiés. Alors revenons à ce Portugal vertueux que vous citez dans votre post d’hier à 15h37. 5% de cherbon dans la production d’électricité du Portugal, c’est bien ça? C’est bizarre, parce qu’en 2011, la production combinée de Sines et Pego (les 2 entrales charbon potuguaises) est d’environ 9TWh, pour une consommation portuguaise d’environ 50TWh…
excusez moi pour les fotes, j’ai envoyé sans vérifier… Pour le lien, il faut selectionner Décembre 2011 pour avoir l’année 2011 entière.
On notera que fin Septembre 2012, la production des mêmes centrales charbon est déjà de 9TWh. Bref, ça ne va pas s’améliorer entre 2011 et 2012.
L’Irlande…. Ah certes la production charbon a été réduite.. Devinez au bénéfice de quoi? Il faut aller au bas de la page, c’est en jaune……Tout le monde sait qur l’Irlande est un très grand producteur de g.z n……l. ( c’est pour préserver le suspens, on attend votre réponse. A noter les quelques % de « peat » ( tourbe). C’est du charbon qui n’a pas le temps d’attendre quelques centaines de milliers d’années. Mais ce n’est pas, à l’horizon de quelques dizaines d’année une ressource renouvelable.
Pour le portugal je me suis planté ce n’est effectivement pas 5% mais 13,6% en 2010 versus 40% en 1995 : Le pays produit 30% de son électricité à base d’hydro, soumise à de fortes variations annuelles en fonction de l’état des ressources hydriques. Pour L’Irlande l’éolien et le gaz se sont substitués au charbon, le gaz en majorité mais l’éolien de plus en plus, l’éolien est passé de 0 à 15%, les 15% tapent directement sur le charbon existant. C’est donc 15% qui produisent 2/3g de CO2 au KWh versus plus de 1000g avant l’arrivée de l’éolien.
de citer des chiffres sans citer ses sources. Si quelqu’un vous prend en défaut, vous passez soit pour un con ce qui n’est pas forcément grave, on ne connait généralement pas tout sur tout, soit pour un manipulateur ce qui l’est plus. Donc c’est 20% en 2011 et ce sera plus en 2012 pour le charbon au Portugal. Les grandes agrégateurs de données comme ceux que vous citez ci-dessus ont des avantages et des inconvénients. Pas forcément très fiables sur les chiffres d’une année particulière, mais sur les grandes tendances ça aide. Concernant l’electricité en Europe, il y a plus fiable. Je note qu’en Irlande c’est bien le gaz qui s’est substitué majoritairement au charbon d’après vos propres dires, même si l’éolien a fait une percée remarquable.Et n’oubliez pas la tourbe… On attend juste maintenant l’évolution du pourcentage de gaz dans la production d’électricité de tous les pays modèles auquels vous avez fait référence dans vos posts d’hier (pays-bas, espagne, danemark), le cas de l’Irlande et du Portugal étant réglés. On pourrait aussi parler du Royaume-uni et de l’Italie….
Pour le Portugal, il était pourtant très facile de vérifier les données sur l’ENTSO-E et non pas sur Usherbrooke : En 2011, le Portugal a produit 48,4 TWh (avec 0,8 TWh de pompage) et a consommé 50,4 TWh, il a un solde importateur de 2,8 TWh. La production a fait appel à 24,7 TWh de FOSSILE dont 9,1 TWh de charbon. Pour 2012, c’est mal parti, car pour les 8 premiers mois on est déjà à 8,4 TWh de charbon !
Tiens, quelque chose que j’avais déjà cité, mais c’était le 11/08/2012, en fin d’un débat, sans réaction mais la période était effectivement peu favorable. Pas de garantie sur les chiffres, mais ce sont ceux de l’IEA américaine, c’est a priori leur boulot. Par contre, je garantis l’effet: Faut juste lancer l’animation…..
Ben dites donc ça anime fort à l’EIA ! Le charbon n’a jamais mieux mérité son surnom affectueux de KING COAL. Et les EnR électrogènes, pendant ce temps là, elles enflent comment ?
IEA, EIA, je l’ai dans le désordre… Mais je pensais bien que vous le l’aviez pas vu, alors que c’est bien plus parlant que plein de tableaux. Désolé, je n’ai pas le même pour les EnR, alors que ce serait certainement très parlant aussi. Ca a juste le mérite de replacer la « transition energétique » allemande, francaise ou européenne dans un cadre un peu plus large.
Heureusement, nous allons dans quelques semaines revenir à un problème fondamental qui est le contenu CO2 du chauffage electrique francais…. Le lien vers l’animation de l’EIA est libre de tout droit d’utilisation…..
c’est marrant l’animation de l’EIA montre la baisse de la conso de charbon en Europe, et comme par hasard ça coincide avec la montée en puissance de la prod ENR…alors même que la conso en électricité globale a augmenté sur la même période ! Vous haissez tellement tout ce qui peut représenter un début d’alternative au nucléaire (on parle ici d’à peine 20/30% d’alternative) que vous vous enfoncez dans la mauvaise foi en refusant de reconnaitre que les TWh ENR produit se substituent presque partout en europe à du charbon. ça vous fait tant que ça suer? Mais alors virons immédiatement ces ENR du mix, déconnectons les et refaisons du bon charbon comme vous le souhaitez? Sans blague… les 30% d’éolien au Danemark ils remplacent du charbon qui n’émet pas de CO2? donc il faut démanteler ces éoliennes? pour retourner aux années 90 avec plus de 90% de charbon dans leur mix de l’époque?
Tiens et au moment même ou je vous saoule avec mes histoires de charbon, le Danemark produit 80% de son électricité avec de l’éolien et n’exporte (en net) que 8% de son électricité. Ses centrales au charbon sont en grande parties arrêtées alors qu’il y a 10ans seulement elles tourneraient 3 fois plus : 80% avec de l’éolien, pour un pays développé comme le Dk je suis désolé mais moi ça m’épate. Faire plus de 5/6% il y a 5 ans dans vos têtes c’était un doux rêve d’écolo-bobo à moitié débile. Il y a 10ans faire 1% dans un pays développé c’était pour vous tout autant à coté de la plaque. Aujourd’hui c’est 30% en moyenne sur l’année et avec des pics à presque 100%. Mais si on a le malheur de voir un peu la suite, heureusement que vous êtes là pour calmer l’écolo-bobo à moitié débile 🙂
N’exporte en net, comme vous dites…Mais importe et exporte plus de 1000MW, bref ne peut faire ça ( c’est pas tous les jours quand même) que grace à ses voisins.Bravo quand même. Sur la fin de votre message, on est un peu dans le procès d’intention…. La seule façon de ne pas « tricher » sur les pourcentages est d’être absolument non interconnecté, ce qui n’est à l’évidence pas le cas du Danemark.
Si « mauvaisefoi » c’est moi, Avant de délirer sur ma « haine de tout ce qui n’est pas nucléaire », on aimerait bien avoir votre réponse sur l’évolution de la place du gaz dans la production des pays « modèles » que vous nous avez cités ci-avant, d’autant que je remarque juste au-dessus que vous êtes un fan des pourcentages.
Heureusement qu’il y a des nterconnections ! Sinon le développement des ENR est plus compliqué ! Il n’y a cas voir dans les îles 100% ENR, ça implique plus de stockage et donc un KWh plus cher. Et pour continuer sur votre mauvaise foi, je n’ai jamais parlé de pays modèle, juste montré qu’un tas de pays en Europe ont développé de manire importante les ENR et que c’est le Charbon qui en a le plus souffert. Le Gaz aussi c’est développé en remplacement du fioul et du charbon. Mais Chaque % d’ENR installé a remplacé du fossile. Et ça vous êtes incapable de le reconnaitre. Alors enlevons-les et dites nous par quoi vous les remplacez? Du gaz? Du charbon? Du nucléaire? Avec quoi est-ce que le Danemark produirait son électricité sans ses 30% d’éolien et ses 12% de biomasse? Alors qu’ils étaient à 92% de charbon avant le lancement des ENR chez eux? Vous voulez qu’ils remettent leur charbon en route? Qu’ils le remplacent avec du gaz? Du nucléaire?
Comme vous pouvez le voir sur le graphe de l’IEA, il est évident que les EnR ont largement mangé les FOSSILES depuis 1990 : Ce que je vois surtout c’est la crise économique de 2008 !
Personne ( je dis bien personne) n’est à ma connaissance sur ce forum contre les renouvelables… Il peut y avoir quelques débats cependant sur leur caractéristiques vis à vis de leur intégration au système electrique et surtout leur coût et les coûts induits sur le même système. Le Danemark est de ce point de vue très mal placé comme exemple car ayant ( à ma connaissance) le prix le plus élevé pour le consommateur de toute l’Europe. Mais si le prix de l’electricité (ou de toute autre énergie d’ailleurs) n’est pas un problème, il n’y a effectivement pas lieu de débattre….
Comment ça, le gaz naturel aurait augmenté ( en pourcentage et en absolu) dans la production d’électricité en Europe! On ne nous dit pas tout! (et on attend toujours la réponse d’Ambiel…)
Le Danemark a un prix hors taxes de l’électricité équivalent au notre. Ils ont par contre choisi, come les allemands, de fiscaliser l’énergie pour démarrer leur transition énergétique. Nous n’aurons pas d’autre choix que de faire pareil pour renouveller notre parc de production lorsqu’il arrivera a terme (10/15ans, le temps de débuter la construction de la relève) que l’on choisisse de repartir sur beaucoup de nucléaire ou beaucoup moins. @Dan1 : Le gaz a aussi remplacé beaucoup de charbon, mais je répète ma question, si on retire les parts très importantes des ENR dans la plupart des pays d’europe, par quoi serait produite l’électricité? Quand vous avez 20,30, 40% d’ENR dans plusieurs pays, que remplacent ces production? Vous êtes d’une mauvaise foi qui ne lasse pas de m’étonner. @Sicetaitsimple Vous avez Dan1 comme anti-ENR, c’est le pire avec Bachoubouzouc sur ce forum. Toutes ses interventions sont soit dirigées pour défendre son cher nucléaire et en profiter pour casser de l’ENR, soit tout simplement pour casser de l’ENR. Alors même que ces ENR produisent beaucoup en Europe, production qui serai faite à base de charbon ou de gaz si nous n’avions pas développé ces ENR.
« @Sicetaitsimple Vous avez Dan1 comme anti-ENR, c’est le pire avec Bachoubouzouc sur ce forum. » Pas de chance on a été vendus ! Et sinon, sur ce forum y-a jamais personne qui casse le nucléaire ? M’enfin, mon propos n’est pas de casser les EnR mais de remettre leurs contributions à leur place. D’ailleurs, si vous avez bien regardé le graphique de l’IEA, vous avez forcément vu que, de 1990 à 2009, c’est le gaz qui a permi la croissance de la production électrique en Europe sans trop forcer sur le charbon et le pétrole. Les EnR ont accompagné la croissance.