Areva a détaillé ses perspectives de résultats sur l’exercice 2010, à l’issue du Conseil de Surveillance qui s’est tenu mercredi.
Au 30 juin 2010, le carnet de commandes du groupe devrait atteindre plus de 43 milliards d’euros grâce, en progression de 1 milliard d’euros sur un an et de 500 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2009. Le chiffre d’affaires du 1er semestre 2010 devrait progresser de l’ordre de 2% par rapport à la même période de 2009.
Le résultat opérationnel devrait s’inscrire en perte au 1er semestre 2010 en raison de la constitution d’une provision complémentaire de l’ordre de 400 millions d’euros au titre du chantier finlandais OL3. Ce complément de provision correspond au nouveau calendrier remis par le consortium Areva-Siemens au client TVO, comme annoncé le 7 juin dernier, et qui prévoit une mise en exploitation nucléaire du réacteur OL3 fin 2012.
Par ailleurs, les négociations se poursuivent avec EDF sur les conditions d’arrêt de l’usine d’enrichissement Georges Besse 1. Hors complément de provision OL3 et impact éventuel des conditions d’arrêt de l’usine Georges Besse 1, la marge opérationnelle(1) du groupe devrait être de l’ordre de 4% sur le 1er semestre 2010.
Le résultat net part du groupe des six premiers mois de l’année intègrera la plus value de 1,3 milliard d’euros réalisée au titre de la cession de l’activité Transmission et Distribution.
Enfin, le résultat net part du groupe s’inscrira selon Areva en forte progression par rapport à l’exercice 2009, en particulier grâce à la plus-value dégagée sur la cession de T&D.
Les résultats du 1er semestre 2010 du groupe Areva seront communiqués le 30 juillet 2010.
1 Ratio résultat opérationnel sur chiffre d’affaires
Nul doute que les comptables AREVA font leur travil de façon correcte. En dégageant des résultats positifs grace à des cessions d’activité. Par contre qe devient le prix du Kwh? Un rapide calcul coin de table le fait apparitre au même niveau que l’Eolien.
Au même niveau que l’éolien mais avec un démantelement sous estimé voir impossible, sans gestion des déchets (enfouir n’est pas une solution) et surtout sans assurance en cas d’accident majeur. J’exclus également le cout de la matiere premiere U238 qui ne fera que grimper entrainant avec elle le cout de cette energie vers le haut d’ici 30ans.Et les conflit armés qui vont s’en suivre. On ne parle pas des dangers qui sont impossibles à chiffrer comme l’impact sur le tourisme par exemple mais aussi si la santé.
Pour meminick : « Par contre que devient le prix du Kwh? Un rapide calcul coin de table le fait apparaitre au même niveau que l’Éolien. » Pour savoir ce que devient le prix du kWh, il faut savoir d’où on part. Les finlandais l’on au moins estimé deux fois : Premier document : Deuxième document : Donc en 2008, le kWh EPR finlandais était estimé à 35 Euros. Les dérives de coûts actuel doivent donc être à ces estimations. D’autre part, TVO ne supportera pas la totalité du surcoût de cet EPR tête de série. Vous évaluez le kWh éolien à combien aujourd’hui ?
Pour Carca_jeff : Expliquez moi comment le prix de l’uranium U3O8 (yellow cake) va rendre le prix du kWh nucléaire moins compétitif que les autres filières. A 33 Euros la livre aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’il soit sur une pente ascendante ! Et ce combustible représente toujours environ moins de 10 % du prix du kWh, contrairement aux autres filières dont la plus sensible est le gaz, avec plus de 70 % imputable au combustible.