Pour faire face à la relance de l’énergie nucléaire dans le monde, Vallourec, spécialiste de la production de tubes en acier sans soudure, investira 80 millions d’euros en nouvelles capacités de production en France et aux Etats-Unis.
Ces investissements concernent trois sites de production de Vallourec : ceux de Valinox Nucléaire en France et de Valtimet en France et aux Etats-Unis :
- Producteur de tubes en acier inoxydable et à haut alliage de nickel pour générateurs de vapeur de centrales nucléaires, Valinox Nucléaire va accroître la capacité de production annuelle de son usine de Montbard (Côte d’Or, France) de 1 800 km de tubes en 2008 à 4 500 km en 2011.
- Valtimet, spécialiste des tubes soudés en inox et en titane pour circuits secondaires de centrales nucléaires, va doubler la capacité de production de tubes nucléaires de ses usines de Venarey-les-Laumes (Côte d’Or, France) et de Brunswick (Georgie, Etats-Unis).
Dans un communiqué, Vallourec souligne que la renaissance du nucléaire se manifeste par la multiplication des projets de construction de centrales nucléaires dans le monde. La capacité nucléaire mondiale installée devrait ainsi croître de plus de 300 GW entre 2006 et 2030, selon les prévisions d’Areva.
Ces nouvelles constructions, combinées à la prolongation de la durée de vie des centrales existantes suscitent une demande en produits tubulaires spéciaux supérieure à l’offre disponible.
Pierre Verluca, Président du Directoire de Vallourec a commenté cette décision : « Ces investissements s’inscrivent dans la stratégie de croissance de nos activités dans les domaines porteurs de la production d’énergie, notamment dans le nucléaire où Vallourec a acquis depuis 30 ans un savoir-faire et une position de leadership.»
Voilà encore 3 brefs qui evoquent ‘la relance’ du nucléaire, mais qui dit la verité, car certaines sources indiquent que c’est tout le contraire. Seulement une trentaine centrales en constuction dans le monde (la majorité en Russie et Chine – contrôle de l’etat – et par des investissements privés) pour beaucoup plus qui vont fermés dans les prochains 15 ans, atteint par la limite age. Relance nucléaire, rêve ou réalité ? trimtab
On peut le regretter mais la relance du nucléaire est une réalité. La « terrorisation » des esprits sur ce mode de production d’électricité a conduit le monde à prendre beaucoup de retard et à construire de nombreuses centrales thermiques au cahrbon et au gaz qui accroissent les rejets globaux de CO2 même dans les pays qui maitrisent bien la technologie nucléaire.
Incroyable Lion… J’aurais aimé vous voir, vous, promoteur du nucléaire dans les années 80 essayer de vendre vos belles centrales nucléaire partout dans le monde juste après Tchernobyl et Three Mile Island…du gâteau! Plutôt que d’essayer de revoir l’Histoire, reconnaissez plutôt que cette relative pause fut plus que bénéfique pour la sécurité des installations, l’amélioration des dispositifs liés, la transparence de la filière et la prise en compte de tout ce qu’implique le développement du nucléaire pour les citoyens.
La transparence? Très amusant…A moins de trvailler chez Areva et de prêcher des convertis, vous ne ferez jamais avaler qu’il n’y a pas eu d’évolution positive sur la transparence de la filière nucléaire depuis les années 80, vous allez un peu loin, là! Quand à la sécurité, je parle de la filière en général, partout dans le monde, et pas uniquement de notre excellence française en la matière. J’ose faire partie de ces gens qui pensent que ces accidents gravissimes ont eu le triste mérite de faire évoluer la situation en mettant sous le feux des projecteurs cette filière dont le développement se faisait sans concertation démocratique, sans réelle transparence, avec bien des carences sur le point de la sécurité (sous tous ses aspects,risque militaire, extraction, stockage…) et sans prise en compte réelle par les citoyens de ce qu’implique la phase post production. De nos jours, pour le cas français (fort heureusement), ce n’est plus le cas pour la majorité de ces aspects.
En accord avec « lion » je pense qu’il y a relance du nucléaire (par rapport à la désaffection importante des années récentes), mais très modérée et pas en mesure de soutenir par ex la vitesse de déploiement de l’éolien. GWEC annonce par ex 210GW de nouvelles capacités déployées dans le monde d’ici 2013 et on est sur une pente raisonnable de + de 500GW à l’horizon 2020. Rien dans les évolutions récentes ne me semble indiquer qu’on arrivera à 300GW nucléaire de plus en 2030 soit l’équivalent de 200 EPR. Il faut avoir la foi pour y croire, d’autant qu’on parle d’un solde net (déduction faite des arrêts de réacteurs). On a beaucoup parlé de la relance aux USA et depuis son éviction du « stimulus » on peut estimer là-bas que la messe est dite. Or ils possédaient le plus grand parc de réacteurs au monde. CQFD. Une relance de grande ampleur me semble exclue.
en fait ce terme de relance est inexacte ;le nucleaire se comporte tres bien aussi bien du point de vue des centrales en fonctionnement que des projets de constructions de nouveaux reacteurs « epr » ou autre « atmea 1 » ; la « relance » de cette filiere est indispensable et l’arret de cette filiere serait de l’utopie ;
Je suis en accord avec Nicolas Hulot quand il déclare que les changements climatiques représentent le principal danger pour l’humanité. La lutte contre le réchauffement climatique et l’augmentation de la consomation d’énergies fossiles devrait être le principal combat à mener pour essayer de sauver le quart de l’humanité directement menacée; Il est stupide de se focaliser sur la lutte contre le Nuke alors que le principal danger vient d’ailleurs. L’atome fait bien moins de morts que les troubles climatiques à venir, ne nous trompons pas d’adversaire, et ne donnons pas dans la facilité.
Si on considère que le danger nucléaire de l’Iran est le danger du nucléaire civil électrogène, pour connaître la nature du danger, il faut demander aux Allemands de Siemens et aux Russes qui ont terminé l’ouvrage.
Et comment expliquez-vous le retrait d’EON et RWE du nucléaire en Grande-Bretagne? Le dernier partenaire d’EDF est aussi en passe d’annoncer son retrait. Si on reste seuls là-bas, c’est pas par idéologie, c’est parcequ’on a tout mieux compris que les autres, qui ne sont rien que des poules mouillées? Ou alors il y a une raison qui échappe à toute raison sauf à celle du lobby nucléaire français comme par exemple sa survie à moyen terme dans la logique unique au monde du tout nucléaire à la française?
Vous êtes parti dans un autre article d’un élément d’actualité : E.ON et RWE abandonnent leurs projets en Angleterre. De ça, vous avez essayé de faire croire que c’était parce que le nucléaire n’était pas rentable. Ca tombe bien, vous aviez toujours affirmé cela sans jamais réussir à le prouver. Ca tombe mal, maintenant que les chiffres sont clairs et indiscutables ils vous donnent tord : Comme Rice avant vous qui n’arrivait pas à prouver ses accusations de coûts cachés, vous essayez maintenant d’inverser la charge de la preuve. Dans son cas, on devait donner à sa place des coûts pour prouver qu’aucun n’était caché, dans le vôtre c’est maintenant à nous d’expliquer pourquoi ces entreprises allemandes quittent une technologie à priori rentable : « Et comment expliquez-vous le retrait d’EON et RWE du nucléaire en Grande-Bretagne? » Pour répondre à cette question, pas besoin de réinventer l’eau chaude, il suffit juste de lire leur communiqué : « Les deux groupes ont justifié cette décision par le choix de l’Allemagne de rompre avec l’énergie nucléaire, le niveau élevé des coûts d’exploitation de leur coentreprise Horizon et par les délais requis par la construction de nouvelles centrales nucléaires. » Le nucléaire est une technologie rentable (même si Fukushima a certes considérablement emputé cette rentabilité). Cette technologie nécessite toutefois : 1) D’investir d’énormes quantités de capitaux sur de longues durées 2) Des organisations très lourdes 3) Des hautes compétences très spécifiques et longues à acquérir C’est donc une technologie quasi réservée à de gros acteurs qui ne s’y investissent pas à moitié. Les allemands n’étaient déjà pas en bonne posture dans cette industrie avant Fukushima. Et la décision allemande de sortie du nucléaire n’a fait que leur couper les deux jambes sur leur propre marché intérieur. Ils n’auront donc bientôt (dans un certain temps) plus aucun savoir-faire propre dans ce domaine et donc plus rien à exporter. Ils n’auront plus aucune raison de participer au nucléaire anglais alors qu’ils ne le font même pas chez eux. A cela, vous ajoutez les difficultés financières liées à la crise, des difficultés traversées par l’industrie nucléaire suite à Fukushima et une opinion nationale ultra défavorable. Pas besoin de chercher bien loin leurs raisons, sans passer par la rentabilité ! En attendant, cette décision de Merkel les condamne à ne rester que des acteurs de taille moyenne voire petite : Ils n’ont comme tous qu’un accès limité aux machines à fric que sont les barrages hydroélectriques, et n’ont plus le droit d’accéder à ces moins machines à fric que sont les centrales nucléaires. Ne leur reste plus que le gaz et les ENR, peu rentables et avec une très faible valeur ajoutée (pour l’exploitant). Je vous fais le pari que leur position dans 10 ou 15 ans sur le marché mondial de l’énergie témoignera de cela.
Vous êtes spécialiste de la méthode coué
c’est marrant, quand on vous dit la même chose sur les ENR avec la nécessité d’un marché national en France pour avoir de grandes industries vous n’êtes plus du tout d’accord :))) Mais vous vous plantez sur toute la ligne avec le RU : pourquoi ne reste-t-il plus qu’EDF à y croire? Et encore EDF attend de voir, même leur idéologie ne les empêche pas de voir qu’il n’y a pas d’avenir économique dans le nucléaire aux conditions actuelles, sans soutien public de l’état! EDF a encore reporté son calendrier prévisionnel au RU et attend… des tarifs d’achats!! on croit rêver!! A 90€ le MWh nucléaire, c’est de l’idéologie et plus rien d’autre qui peut justifier d’y croire encore. Vous savez lire l’anglais? Si c’est le cas je vous conseille ceci : Le nucléaire a perdu la bataille économique, même le monde des affaires n’en veut pas sans aides de l’état!
« Vous êtes spécialiste de la méthode coué
» Aucun rapport avec ce que j’ai dit mais c’est pas grave, la manipulation n’est pas une technique très regardante. « c’est marrant, quand on vous dit la même chose sur les ENR avec la nécessité d’un marché national en France pour avoir de grandes industries vous n’êtes plus du tout d’accord :))) » Ce que j’ai dit n’a rien à voir : je disais qu’une industrie électrique ne pouvait pas se lancer dans le nucléaire à moitié, mais qu’elle est rentable. Rien à voir donc avec une industrie ENR qu’on porte à bout de bras à coups de subventions (à tord ou à raison), et qu’on est obligé de laisser crever en baissant les subventions car on en a plus les moyens. « EDF a encore reporté son calendrier prévisionnel au RU et attend… des tarifs d’achats!! on croit rêver!! » Une source pour justifier cette affirmation comme d’habitude invraisemblable serait pas mal. Sur ce chapitre là les anti-nucléaires ne changent pas. « Vous savez lire l’anglais? Si c’est le cas je vous conseille ceci : » Cet article de The economist dit en substance : l’industrie nucléaire ne se développera jamais autant qu’elle le rêvait il y a 30 ans, mais qu’elle ne disparaitera pas pour autant : « And if the prices of fossil fuels rise and stay high, through scarcity or tax, nuclear may charm again. But the promise of a global transformation is gone. » Je suis parfaitement en ligne avec cette affirmation. Et je pense que l’industrie ENR est en train de subir une transition tout autant difficile (si elle ne meurt pas d’ici là), comme le montre le dépôt de bilan de Q-Cells. Et pendant ce temps là, les fossiles se portent comme un charme, grâce notamment aux luttes vaines et contre-productives de nos amis anti-nucléaires.
le nucléaire n’est rentable qu’avec subventions et aides de l’état, c’est ce que nous démontre l’exemple anglais. C’est tout
Décidement on ne vous dit rien en interne, pourtant EDF a bien reporté son calendrier Anglais, toujours pas de dates à l’horizon… Zut, je vais vous faire pleurer… Alors c’est « invraisemblable »?? Je suis sûr que vous allez me sortir une justification de derrière les fagots, du genre « oui mais vous les méchants anti-nucléaires vous êtes vilains ». Ok ok pas faux. Pour The Economist, super! vous êtes sur la même ligne qu’eux! atrention à ne pas le dire trop fort, vous pourriez vous faire ostraciser chez vos collègues s’ils sont autant butés que vous ne l’étiez au début. Quand au fossiles ils n’ont pas attendu les ENR pour être les champions! Sauf que VOUS vous acharnez à lutter contre les ENR qui représentent la meilleure alternative aux fossiles, le nucléaire ne pouvant pas être développé dans la plupart des pays. Vous n’avez que le prisme franco-français qui est le seul pays ou nucléaire et ENR sont effectivement en compétition. Et ça bloque la porte en France au développement d’un secteur exportateur et créateur d’emploi. 400 000 emplois en allemagne en 10ans! A peine 40 000 en France sur la même période.
« Au niveau européen, il n’y a jamais eu une seule action des organisations professionnelles du nucléaire pour attaquer les énergies fossiles ou pour proposer le remplacement du fossile par le nucléaire » Ben, pour attaquer les énergies fossiles, il n’y a vraiment pas grand monde et à lire les commentaires d’Enerzine depuis plus de quatre ans, j’ai pu constater que ça se bousculait pas au portillon chez les « écologistes-antinucléaires ». Il suffit de faire des statistiques sur les articles pour voir où sont les vraies passions. Pour discuter du charbon… quand il y a un article, j’ai même dû y aller moi-même devant le désert de commentaire. Et, cerise sur le gâteau, notre troll « Kohlekraft nein danke » attaque régulièrement le…. nucléaire ! Les fossiles peuvent continuer à dormir tranquille… à l’ombre du nucléaire !
Comme à votre habitude vous détournez la conversation sur les fossiles quand le sujet vous pose problème… Sauf qu’on a JAMAIS vu l’industrie nucléaire, qui est totalement liée aux industries fossiles, s’attaquer au problème du charbon, du pétrole et du gaz : EDF premier producteur d’électricité fossile de france, GDF qui fait du nucléaire et du Fossile, Total qui a beaucoup d’interêts dans le nucléaire etc… Et Bachibouzouk, il n’a plus rien à dire sur EDF et le RU?
« Dan1 je vous mets au défi de vous trouver un logo du lobby nucléaire qui attaque le charbon comme avatar ! » Je dois comprendre que vous, vous avez trouvé un logo du lobby du charbon qui attaque le nucléaire !
« Sauf qu’on a JAMAIS vu l’industrie nucléaire, qui est totalement liée aux industries fossiles, s’attaquer au problème du charbon, du pétrole et du gaz : EDF premier producteur d’électricité fossile de france » C’est évidemment totalement faux, car si EDF n’avait pas déjà produit presque 11 000 milliards de kWh avec du nucléaire électrogène, avec quoi les aurait-elle produits ? Le nucléaire s’est massivement substitué à des fossiles (charbon, pétrole et gaz) et accessoirement évité l’émission de 5 à 11 milliards de tonnes de CO2 et autres polluants (dont quelques uns radioactifs).
Ce que vous oubliez de dire en parlant du RU, et tout celà est public , c’est que le sujet en discussion n’est pas un « tarif d’achat » fixe et garanti pour x années comme pour la quasi-totalité des renouvelables, mais un « contract for difference » qui garantit effectivement un tarif minimum d’achat si le prix de marché passe sous une certaine barre, mais qui garantit un « remboursement de la différence » par le producteur si le prix de marché passe au dessus. Pour vous rassurer, ce prix serait certainement bien inférieur à celui de l’éolien offshore dont le RU a fait du développement une de ses ambitions.
« Décidément on ne vous dit rien en interne, pourtant EDF a bien reporté son calendrier Anglais, toujours pas de dates à l’horizon… » Ca c’est faux : « Au total, les accords signés comprennent un contrat d’EDF avec l’entreprise de génie civil britannique Kier BAM, d’un montant de 100 millions de livres sterling (120 M EUR), un protocole d’accord avec Areva pour la livraison de chaudières nucléaires et de systèmes d’instrumentation et de contrôle commande et un accord sur un investissement de 15 millions de livres sterling (18 M EUR) pour la création d’un centre de formation de rang international, en partenariat avec le Bridgewater College, à Somerset (sud-ouest). » « Le programme nucléaire britannique fait ainsi un grand pas de plus vers sa concrétisation, même si formellement les projets d’EDF et des autres postulants à la construction de centrales doivent encore recevoir plusieurs coups de tampon. » « Mais des points cruciaux restent à régler, en particulier un mécanisme de garantie sur les prix de l’électricité à la sortie des centrales ou le financement du démantèlement, selon Vincent de Rivaz. » Ce point là (tarif de rachat) me semble excessivement bizarre. En effet il faut rappeller un fait que vous vous acharnez à ignorer : le nucléaire est pour l’instant moins cher que les autres sources d’énergie (sauf hydraulique) et rien de permet de penser que cela ne va pas rester ainsi : – L’EPR le plus cher (FLA3, la tête de série dont le budget initial a été largement dépassé) est donné entre 70 et 90€/MWh par la Cours des Comptes – L’éolien terrestre s’achète autour de 80€/MWh. A ceci devra s’ajouter le coût de l’intermittence, de mémoire évalué en France autour de 20€/MWh (par contre je suis incapable de me rappeler où j’ai vu cela). – Le solaire se situe autour de 180-200€/MWh – Le thermique commence actuellement vers les 60€/MWh, mais devrait fortement augmenter si tout va bien (si la réglementation nécessaire se met en place). Bref, voici une vérité que malgré tout votre talent vous n’arriverez pas à déformer. Je pense donc qu’il voulait parler de mécanismes financiers propres à l’exploitant, d’autant plus qu’après il parle de fixer le dispositif d’épargne pour financer le démantèlement. « Quand au fossiles ils n’ont pas attendu les ENR pour être les champions! les ENR ne subissent pas une transition mais sont en maturation, rien à voir mais je comprend que cela vous dépasse complètement, ce n’est pas la première fois. » Le problème est que leur transition est trop lente. Au début on disait : « ce n’est pas rentable, mais on va subventionner et avec les économies d’échelle ca va le devenir ». Problème : on a subventionné, il y a eu des économies d’échelle mais c’est toujours trop cher. Les subventions sont donc petit à petit en train d’être abandonnées. « Le problème c’est que VOUS vous acharnez à lutter contre les ENR qui représentent la meilleure alternative aux fossiles, le nucléaire ne pouvant pas être développé dans la plupart des pays. » Mais je ne lutte contre rien du tout ! Vous ne faites que rejetter sur les autres les échecs des ENR ! Vous ne reprochez au nucléaire que de ne pas être plus cher et plus polluant que les ENR ! C’est ridicule et c’est inutile : le problème de l’intermittence demeure toujours !!! « Et ça bloque la porte en France au développement d’un secteur exportateur et créateur d’emploi. 400 000 emplois en Allemagne en 10ans! A peine 40 000 en France sur la même période. » Mais purée quand allez vous vous rendre compte qu’une bonne partie de ces emplois ont déjà disparu ?? 400 000 emplois c’était pendant la période faste. Maintenant allez savoir combien il en reste ? Et combien ont été détruits pour financer cette industrie non rentable ?
« Dan1 : j’attends toujours votre prise de position des mines d’uranium australienne sur lock the gate… » Ne soyez donc pas ridicule : ces mines pas plus qu’EDF ou Areva ne prendront position contre le charbon, tout simplement parce que c’est en aucun cas leur rôle ! Ce sont des industriels, des producteurs d’électricité dans le cas d’EDF qui utiliseront tous les moyens rentables et autorisés pour produire cette électricité. Qu’est-ce que vous voudriez qu’ils se prononcent pour ceci ou contre cela ??? N’inversez donc pas la charge de la faute : les écologistes, en luttant contre le nucléaire, empêchent l’économie de l’émission de milliards de tonnes de CO2, alors que leur rôle est justement de participer à la protection de l’environnement. Et en plus ils se permettent de poser en donneur de leçon !
Aucune date rien à part du blabla jargonneu pour masquer le désarroi dans ce que vous nous donnez sur EDF au RU. Allez-y donnez nous un calendrier et pas « il manque juste quelques coups de tampon »? EON, RWE et le dernier partenaire d’EDF sur le RU on lâché l’affaire. Reste plus qu’EDF pour faire semblant d’y croire. On va passer de 18EPR programmés par l’AIE à 1 ou 2… Quand aux emplois en Allemagne, 400 000 c’est le dernier bilan, croissance de 4,5% supérieure à la croisance déjà pas mal du pays, et il y en avait à peine 30 000 il y a 10 ans, 370 000 il y a un an. Désolé, ça progresse encore et c’est loin d’être fini, vous oubliez la biomasse et l’éolien off shore qui explosent, l’éolien terrestre a connu une superbe année (alors que nous étions en pleine crise) et a fait 140% de plus que la France! Sur le prix des ENR regardez donc ça : en Espagne, première centrale à paité réseau SANS SUBVENTIONS : Eh oui, le monde bouge très vite….sans vous, mais il avance! Sur le « cout de l’intermittence » allez-y je vous met au défi de trouver un seul chiffre qui ajoute quelque chose aux 82€. Quand vous obtenez un tarif d’achat vous devez respecter tous les critères drastiques d’ERDF/RTE sur la qualité de l’électricité produite et vous payez son intégration sur le réseau. (au passage l’EPR , c’est nous qui payons la ligne THT) RTE indique qu’on peut aller jusqu’à 25 000MW d’éolien sans modification particulière du réseau. En Espagne ils disaient 20 000MW pour un réseau 3 fois moins puissant et finalement ils dépassent sans aucun problème. 20€ par MWh : vous racontez n’importe quoi sur un sujet que vous ne maîtrisez absolument pas. Les écologistes, en luttant contre le nucléaire ET les fossiles se battent pour un modèle décentralisé et citoyen face à un modèle centralisé et technocratique. C’est ENR et efficacité+sobriété versus gaspillage risques et pollution. Vous avez choisi votre camp.
« Aucune date rien à part du blabla jargonneu pour masquer le désarroi dans ce que vous nous donnez sur EDF au RU. Allez-y donnez nous un calendrier et pas « il manque juste quelques coups de tampon »? » L’article que j’ai donné dit pourtant : « EDF prévoit une mise en service du premier réacteur fin 2018-début 2019 et le second pour mi-2020, selon un calendrier indicatif. Les dates définitives seront arrêtées fin 2012. » Mais bon, pour voir cela, cela nécessite de savoir lire et d’être de bonne foi. Mais peut-être vouliez vous en plus le jour et l’heure de couplage de ces réacteurs encore en discussion au plus haut niveau de l’état anglais ? Ne soyez pas ridicule et admettez que vous avez dit une nouvelle fois n’importe quoi (comme cet article des Echos, semble-t’il, et cela m’étonne d’eux). « Sur le prix des ENR regardez donc ça : en Espagne, première centrale à paité réseau SANS SUBVENTIONS » Alors CA c’est une bonne nouvelle ! Le solaire semble avoir atteint la parité réseau en fermes de 50MWc dans un pays largement plus ensoleillé que le nôtre et où l’électricité est en gros un tiers plus chère. Je retire donc tous les propos de type « le solaire n’est à la parité réseau nulle part dans le monde » que j’ai pu tenir. Bon par contre ça ne règle (et ne paye) toujours pas le problème de l’intermittence, mais cela permettra une part bien plus importante dans le mix européen. Et cela permettra de réduire les émissions de CO2 électrogène faramineuses de nos voisins du sud, ce qui est une vrai bonne nouvelle ! « Sur le « cout de l’intermittence » allez-y je vous met au défi de trouver un seul chiffre qui ajoute quelque chose aux 82€. » Là, vous vous avancez un peu… En effet il faudrait être idiot pour penser que l’intermittence ne va jamais rien coûter ! Et puisque décidemment je n’arrive pas à retrouver la source de ce chiffre de 20€/MWh, je vais donner des chiffres bien connus, ceux du rapport de l’UFE de novembre dernier : Pour rappel, celui-ci étudiait plusieurs scénario à horizon 2030 dont deux qui nous intéressent particulièrement : un scénario 1 où à peu près rien ne change par rapport à aujourd’hui (24% d’ENR dans le mix, tout de même), et un autre (scénario 3) où on passe à 20% de nucléaire, 40% de thermique et 40% d’ENR (voir p17). On constate alors p25 que entre le scénario 1 et le 3, on a déjà +8€/MWh en CSPE et en TURPE (coût du réseau). Et pourtant il ne s’agit là que d’un mix à 40% d’ENR par rapport à un autre à 24% ! Voilà, défi remporté. « (au passage l’EPR , c’est nous qui payons la ligne THT) » A votre avis, qui paye les 1700km de lignes THT supplémentaires dues à l’éolien en Allemagne ? Les particuliers ou les producteurs ENR? Oui le réseau THT est financé par les consommateurs. « RTE indique qu’on peut aller jusqu’à 25 000MW d’éolien sans modification particulière du réseau. En Espagne ils disaient 20 000MW pour un réseau 3 fois moins puissant et finalement ils dépassent sans aucun problème. » C’est normal, eux n’avaient quasiment que du thermique à flamme. Dans ce cas là vous pouvez en mettre pratiquement autant que vous voulez. Nous on en a moins, avec les avantages et les inconvénients qui vont avec. « 20€ par MWh : vous racontez n’importe quoi sur un sujet que vous ne maîtrisez absolument pas. » Les lecteurs pourront faire le compte du nombre d’âneries que vous avez pu dire à ce sujet sur ce site (en proportion du total de vos propos hein, les compter une à une serait un travail de titan) et le comparer au mien. Je crois qu’il y a pas photo. « Les écologistes, en luttant contre le nucléaire ET les fossiles se battent pour un modèle décentralisé et citoyen face à un modèle centralisé et technocratique. » Les écologistes se battent pour quelque chose d’impossible avec les technologies d’aujourd’hui ou de demain (100% d’ENR). Après demain ils auront peut être raison, mais alors avec le réchauffement climatique il sera trop tard et ce sera en partie de leur faute.