Une grande partie de l’argumentation sur laquelle se fonde le rapport de l’IGF (mission dirigée par M. Jean-Michel Chapin) repose sur une affirmation simple : l’explosion du photovoltaïque en France fait peser sur le portefeuille des Français un risque majeur.
Le rapport n’explique pas pour quelle raison ce risque n’a pas été identifié ni par l’Allemagne (avec son marché photovoltaïque 40 fois plus développé), ni par l’Espagne (12 fois plus développé), ni par le Japon, (10 fois plus développé), ni par les Etats-Unis (6 fois plus développé), ni par l’Italie (4 fois plus développé), ni par la République Tchèque (2 fois plus développé), ni par la Belgique (1,5 fois plus développé).
Il convient donc de remettre un peu en perspective cette assertion et d’en étudier plus précisément les tenants et les aboutissants.
Il existe en fait 3 approches différentes d’évaluer l’éventuel surcoût de l’énergie photovoltaïque en France, surcoût affecté à la CSPE(1) payée par tous les consommateurs d’électricité en France :
– Un calcul basique de hausse de cette CSPE en fonction des scénarios retenus, à comparer avec les hausses de tarifs imposées par les autres énergies (en particulier le nucléaire),
Et ces 3 méthodes de calcul aboutissent à la même conclusion : non seulement l’enjeu de la filière photovoltaïque dans l’augmentation de la facture d’électricité des français est minime (de 0,4 à 1,2% par an selon les scénarios), mais elle est surtout dérisoire par rapport aux augmentations du tarif qui sont demandées chaque année par EDF de façon à financer les surcoûts exorbitants de la filière nucléaire sans diminuer sa rentabilité boursière.
1. Calcul basique : dans les 10 années qui viennent, la facture d’électricité devrait augmenter du montant de la CSPE générée par l’émergence du photovoltaïque
Avant tout, voici un petit rappel : la CSPE, mise en place dans la loi du 10 février 2000, permet à EDF d’être compensé pour les surcoûts liés à la mission de service public qui lui est attribuée sur cinq grands postes :
– la fourniture d’électricité au tarif social pour les personnes en situation de précarité.
– l’obligation d’achat liée aux contrats tels que le diesel dispatchable, les appel d’offres etc.,
– l’obligation d’achat de l’électricité produite par les énergies renouvelables (dont l’hydraulique, l’éolien, le solaire….),
– l’obligation d’achat de l’électricité produite par la cogénération,
– la péréquation tarifaire, c’est-à-dire le surcoût de la production électrique dans certaines zones non interconnectées au réseau (Corse et départements d’outre-mer),
Sa décomposition sur les 7 dernières années était la suivante (2) :
Le financement des énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque) ne constitue donc qu’une partie mineure de cette CSPE, contrairement à la péréquation tarifaire et à la cogénération qui en sont les deux principales. Le photovoltaïque lui-même, ne représente en 2010 que 5,7% de cette CSPE(3), soit environ 1 € pour une facture moyenne d’un foyer français (hors chauffage).
Si l’on s’attache maintenant à calculer l’augmentation de cette CSPE, toutes choses égales par ailleurs, on obtient les 3 scénarios suivants (4), qui présentent la part de la CSPE liée au photovoltaïque (en vert foncé) dans la facture annuelle d’un ménage :
[ Cliquer sur les graphiques pour zoomer ]
Soit des hausses moyennes sur 10 ans de la facture d’électricité d’un ménage de :
– 0,4% dans le premier scénario,
– 0,8% dans le scénario préconisé par l’association Hespul (doublement de l’objectif du Grenelle de l’Environnement),
– 1,2% dans le scénario présenté comme catastrophique par M. Charpin dans son rapport.
Des chiffres qui sont significativement inférieurs à l’inflation moyenne anticipée pour les 10 prochaines années et qu’il convient de comparer avec les demandes répétées de la part des dirigeants d’EDF pour augmenter le bloc principal de la facture d’électricité, le tarif d’électricité (en bleu sur les graphiques précédents) :
– Hausse de 3% pour les particuliers et de 4,5% pour les entreprises cet été,
– Voire même une hausse de 20% d’ici à 2012 comme cela avait été officiellement demandé en juillet 2009 par l’ancien PDG du groupe, Pierre Gadonneix.
En conclusion, même avec une approche « simpliste » du calcul du surcoût de l’électricité photovoltaïque, on découvre que l’enjeu est minime, que ce soit au regard de l’inflation et surtout en comparaison des hausses qu’EDF fait approuver régulièrement par l’Etat pour couvrir ses besoins sans cesse réévalués d’entretien, de démantèlement et de réinvestissement de ses centrales nucléaires.
Auteur :
David Guinard, Directeur Général de Photosol
Notes :
1 Contribution au Service Public d’Electricité
2 Source : Commission de Régulation de l’Energie, rapport d’activité 2009
3 Source : Tecsol
4 Hypothèses : facture moyenne d’électricité hors chauffage de 500 € (Rapport Charpin), montant de la CSPE pour 2010, 2,4 milliards d’Euros
Il faudrait que votre article soit relayée par d’autres sites/médias pour informer les francais car ils ont completement étaient désinformés et tous les médias ont prétexté l’augmentation de la CSPE pour baisser les tarifs..
Le surcoût du renouvellable dans la CSPE est la difference entre le tarif de rachat (élevé pour le PV et l’éolien) et le prix du marché de l’électricité. Ce dernier en baissant depuis 2008 (malgré toutes les annonces d’envolées des prix des échanges!) augmente la part du renouvellable dans la CSPE.
Il est clair que tant que la part du photovoltaique reste négligeable le surcoût reste lui aussi négligeable. Comment une énergie achetée entre 10 et 18 fois plus cher que l’électricité de base(nucléaire ) pourrait elle être neutre sur la facture ? On peut rajouter la remise à neuf des vieilles centrales (500 millions d’euro par centrale) ou le démantellement en fin de vie (500 millions d’euro également) cela reste de l’ordre de 15% du prix d’une centrale neuve (3 milliards d’euro pour une tranche de 1000 MW ) . Il reste une sacrée marge de rentabilité. Il est beaucoup plus logique de consacrer l’argent des consommateur au développement d’une énergie sinon comptitive en tout cas raisonnable : l’éolien dont le prix du KW ressort entre 1,5 et 2,5 le prix de base (nucléaire ) Dans l’état actuel des choses le phtovoltaique ne peut guère baisser que sur le prix des modules alors que le prix de l’installation(50% du coût) est quasi incompressible ( sauf à monter soi même sa propre centrale ), je ne vois quelle marge de manoeuvre il reste à cette énergie pour s’immiscer massivement dans notre mixt énergétique .
Merci Enerzine, c’est du bon boulot !
quelle marge de manoeuvre reste t il à cette énergie si le prix de l’installation reste incompressible ? L’intérêt de l’éolien c’est de produire la nuit et de compenser les baisses de vent d’une région à l’autre voire d’un pays à l’autre(europe ) ce que ne peut faire le photovoltaique à moins de tirer des lignes transcontinentales
La marge de manœuvre réside principalement dans les performances a venir des modules(déjà 40% de rendement en labo sur certaine techno) donc plus de puissance pour une taille d’ installation comparable
Michel, ce n’est sûrement pas grâce à des gens comme vous que l’éolien a pu atteindre les coûts au kWh que vous défendez tant. Car ce moyen de production a subi à peu près les mêmes contraintes à ses débuts que celles rencontrées par le PV aujourd’hui. Le PV suit en effet la même trajectoire avec environ 7 années de décalage, alors si vous pensez que l’éolien est aujourd’hui une bonne solution dans le mix énergétique français, accordez une chance au PV avant de vouloir le tuer dans l’oeuf! Vous nous parlez du prix de l’électricité en Allemagne, mais que croyez vous? que la nôtre restera inchangée encore longtemps? EDF veut augmenter le prix de vente du kWh car celui-ci est largement sous-estimé dans notre pays. Et dans quelques années nous nous réveillerons avec une électricité aussi chère que chez nos voisins, mais avec une industrie des énergies renouvelables quasi-inexistante. Nous serons alors complètement dépendants des industriels étrangers qui auront, eux, bénéficié en leur temps du soutien de leurs gouvernements respectifs. Rome ne s’est pas faite en deux jours.
Produire la nuit, le nucléaire sais très (trop) bien le faire si bien qu’on est obligé de brader le kWh (faux prix). Comme le désigne le mot MIX, il est bien imprudent de compter sur une seule énergie, la philosophie des énérgies renouvelables repose justement sur la multiplicité des sources, l’égalité n’est pas encore pour aujourd’hui …
Dans tous les cas le gouvernement Français a prévu d’aligner le prix de l’électricité sur la moyenne Européenne (environ 20cts/kwh)… ils cherchent à se justifier c’est tout. cela mis à part, je pense qu’il est nécessaire d’augmenter significativement le prix de l’électricité (qu’il y ai une raison ou pas) pour inciter la population à maîtriser ses consommations, et donc de limiter l’utilisation de ressources naturelles!
« ce que ne peut faire le photovoltaique à moins de tirer des lignes transcontinentales…… » Mais c’est déjà fait ? Je même lu récement ici sur Enerzine que la Turquie ‘s’atteler’ aux reseau UCTE, que traverse donc toute ‘l’europe’ de l’ouest en est (sens de ‘l’exportation’ solaire – voir ma réponse à sicetaitsipmle aujourd’hui) Aujourd’hui c’est (presque) déjà demain ? trimtab
A quand,alors,des lignes trans-continentales Amérique-Europe(notamment Nord-amérique jusqu’en Europe)?? Sauf que: Ce serait très trés cher en investissements et présenterait des lourdes pertes sur les trés longues distances en questions.
Mais par le detroit de Bering USA – Russie (90kms !) pour ‘boucler la boucle’ dans l’autres sens ! trimtab
J’ai toujours trouvé étonnant qu’on refuse à des professionnels passionnés par leur métier, le droit de « défendre leur bout de gras » ! EDF et le lobby nucélaire le font bien depuis des années avec des résultats visiblement très efficaces si j’en crois vos commentraires Michel123 ! Sur la compétitivité entre le solaire et le nucléaire, je vous invite à lire les nombreuses études qui sortent en ce moment et qui remettent un peu en cause vos affirmations comme celle-ci : Certes, cette étude porte sur un état américain où l’équilibre énergétique est différent du nôtre, mais la tendance est mondiale et la France ne pourra pas y échapper, quoi qu’en disent les chantres du nucléaire ! Après la question est de savoir si on veut continuer à subventionner exclusivement le nucléaire ou essayer de rééquilibrer un peu le mix, afin de ne pas être dépendant d’une seule source de production.
Bien que travaillant moi-même dans le nucléaire, je ne peux qu’être d’accord avec l’article. La collectivité (ou les clients d’EDF) subventionne le nucléaire (depuis 40 ans) au delà de toute logique ! Au passage, le tarif d’intégré au bâti a été supprimé par la loi en janvier dernier, donc je sais que vous travaillez dans le PV, mais je vous dis ça juste au cas où vous auriez laissé passer l’info !
Tarif intégré au bâti supprimé pour les installations industrielles uniquement, bien entendu (les particuliers bénéficient encore du tarif à 58 cents).
J’en vois trois trés prometteuses 1- Le bois énergie déja rentable et qui ne demande qu’une petite aide pour accélérer le développement d’une énergie qui ne demande que peu de transformations (granulés , plaquettes , séchage ) et ne demande ni engrais ni pesticides . Il permet également stockage et délivrance à la demande 2 – le solaire thermodynamique encore cher mais qui présente un potentiel d’amélioration évident . Lui aussi : possiblités d’accumulation ce qui élimine les lignes transcontinentales (+de 12 00 KM pour produire la nuit )ou l’installations d’accumulations(trés chères) 3- le géothermique haute température qui présente un énorme potentiel (quasi illimité ) pour peu que l’on creuse toujours plus profond et que baisse le prix des forages : la petite centrale alsacienne est une réussite technique , il reste à en améliorer le prix de revient mais là encore on sent un énorme potentiel d’amélioration. Le solaire photovoltaique peut encore baisser d’un facteur 2 à 3 à tout casser avec le gros inconvenient de la non accumulation sur site. C’est tout à fait insuffisant
Michel, Votre argumentaire tient la route, mais je tiens à apporter quelques contradictions à celui-ci : comme toutes les énergies alternatives, le but du photovoltaïque est bien d’arriver à la « parité réseau ». Elle est évaluée entre 2013 et 2015 pour la France, qui paie son électricité domestique très peu chère (donc parité plus difficile à atteindre). A terme donc, produire 1MW d’électricité avec du fuel ou avec du photovoltaïque coûtera le même prix. Deuxièmement, la France a une culture du nucléaire qui biaise totalement la vision du marché de l’énergie : l’Etat (donc nous, mais caché dans un budget) a versé des milliards et des milliards (combien l’état a versé dans le photovoltaïque ?) pour développer la filière nucléaire en France. La facture est donc collosale, mais personne ne le sait ou ne veut savoir. Nous aurions sans doute tous la tête qui tournerait si nous savions réellement ce coût depuis des dizaines d’années. Enfin, la désinformation (Fillon sur M6 a encore dit dimanche que nous avions dépassé les objectifs grenelle pour le PV : c’est un MEN-SON-GE) est tellement grande sur le sujet en France ; sujet qui représente des dizaines de milliers d’emplois (Sarko voulait défendre les PME ? bravo !!) et des dizaines de millions d’euros de COTISATIONS sociales. Nous devons donc nous battre, nous défendre, oui, défendre notre bout de gras, contre cette politique abhérrante, totalement contreproductive. Et vous avez, par A + B grâce à cet excellent article, la preuve que la menace d’une facture gigantesque présentée aux français dans quelques années est totalement fausse.
les tarifs de vente d’électricité sont bien plus élevés en Allemagne qu’en France, une des raisons étant le « mix » nucléaire/ENR dans la production outre Rhin. Ce qui n’empêche pas que l’opération « vérité sur les prix » de la filière nucléaire ne soit pas, c’est une litote, de la plus grande transparence en France (dans une optique cycle de vie ou « cradle to cradle » comme disent les anglo saxons)
Vous dites: « Ce que ne peut faire le photovoltaique (la nuit en europe il fait noir partout ) A moins bien sûr de tirer des lignes transcontinentales de 10 à 12000 km pour nous alimenter la nuit »…….. Quelle et la ‘distance’ entre jour et nuit ? 12,000 kms ? A 19hr ce soir il fera encore jour à Paris mais Rome sera déjà dans le noir: Paris-Rome ça fait combien d’ouest en est ? 1000 kms ? La ‘distance’ entre jour et nuit est certes un ‘moving band’ mais il ne fait certainement pas 12,000 kms de large! Bien sur quand le soleil se couchera ce soir derrière ma maison à la pointe de Bretagne c’est ‘rideaux’ pour le PV européen…………..jusqu’a demain….et les Berlinois l’aura 2 bonnes heures (?) avant moi ! trimtab
Des lignes trans-continentales HVDC Nord-amérique-Europe qui passeraient par le Quebec puis le Labrador traverseraient(1000Km) jusqu’au Groenland,puis groenland-islande(300 Km) puis iles Féroées,puis l’écosse(encore 1200 km).Moins de 3000Km du Labrador au haut de l’écosse.Faisable,mais très cher.Avec de l’autre coté les 90 Km du détroit de Béring.Les idées de boucles complètes de l’hémisphère Nord ne sont pas irréalisables mais extrèmement onéreuses.Alors bien sur la distribution du Solaire(et d’ailleurs aussi de l’éolien off-shore au passage)de ces manières là sont séduisantes mais bonjour les couts des investissements.Et il faudra au moins 60 à 70 ans pour faire cela à peu près raisonnablement.Donc d’ici 2070 à 2080 (voir plus),si tout va bien.
A Rome cela fait longtemps que les panneaux photovoltaiques ne produisent plus rien. pour m’alimenter il faudrait aller chercher l’électricité en turquie car La zone de production efficace (production conséquente ) se situe entre une heure aprés le lever et une heure avant le coucher du soleil. Vers minuit il me faudrait tirer mon cable en asie centrale . De plus aujourd’hui il a fait gris les 3/4 de la journée . Il aurait fallu se fournir je ne sait où . Ce qui est possible sur de courtes distances (1000 à 2000 Km ) devient (pour l’instant ) calamiteux sur les trés longues distances .
Tu te trompe de sens. Quand il fait crépucule à Rome,il fait nuit en turquie et encore plus nuit en asie centrale.Plus tu va à l’Est de Rome(quand il fait crépucule à Rome),plus tu va dans la nuit.Et le jour est à l’Ouest de Rome(au Canada et USA);(quand il fait crépucule à Rome).
Je reprends une assertion de Louismars : « l’Etat (donc nous, mais caché dans un budget) a versé des milliards et des milliards (combien l’état a versé dans le photovoltaïque ?) pour développer la filière nucléaire en France. La facture est donc collosale, mais personne ne le sait ou ne veut savoir. Nous aurions sans doute tous la tête qui tournerait si nous savions réellement ce coût depuis des dizaines d’années. » C’est une vieille antienne familière des lecteurs d’Enerzine : les coûts cachés du nucléaire électrogène. Seulement, dès que l’on gratte, on s’aperçoit que cela repose sur du vent : Ceux qui veulent savoir savent et ne s’évanouissent pas. Les autres sont des autruches ou des menteurs.
non seulement l’enjeu de la filière photovoltaïque dans Comment peut-on écrire ce mensonge sans sourciller : « l’augmentation de la facture d’électricité des français est minime (de 0,4 à 1,2% par an selon les scénarios), mais elle est surtout dérisoire par rapport aux augmentations du tarif qui sont demandées chaque année par EDF de façon à financer les surcoûts exorbitants de la filière nucléaire sans diminuer sa rentabilité boursière. » Quand on voit cela : Le rédacteur de l’article serait-il aveugle ?
Pour nous tous. Soyons clair ! Nous nous laissons pas Ra nous éblouir pour ne plus voir clair ! Si, dans le meilleur des modes le solaire PV et Thermique était installé de partout dans le monde et le Global Energy Network existait: soit: on ‘exportera’ toujours du jus solaire de ‘rab’ vers l’est (day to night) soit on ‘importera’ toujours du ‘rab’ solaire de l’est (day to night) Le ‘sens’ de electrons s’inversent mais les ‘mouvements’ étant toujours From Day to Night ! En fin journée je vend aux Russes. En fin de nuit je les rachete autant que j’ai vendu hier soir ! Donnant donnant et roue tourne(sol !) trimtab
C’est exact : à partir de 18h il nous faudrait une liaison transatlantique pour alimenter la france . Cela semble facile et pratique….
C’est exact He bien il semble qu’il faille tirer une ligne transatlantique pour nous alimenter au photovoltaique Pratique et façile …..
Article extrêmement bien argumenté et à la hauteur du document de Chapin qui n’est autre qu’un pamphlet commandé pour justifier la baisse de tarif 14 mois plus tôt que prévu et faire de la France une plateforme économique vacillante, très certainement du fait de plusieurs raisons que je vous propose ci-dessous. Plus grave est la fausseté du rapport Chapin, que souligne avec une certaine ironie Photosol, concernant les subventions dans les autres pays européens qui représente un budget largement supérieur et curieusement n’on pas une production à 95% nucléaire. Tiens, tiens, il y aurait il un lien?… Daaa! Quand au débat sur le jour et la nuit et la construction de ligne pour transporter l’énergie solaire d’un bout à l’autre du globe, on croit rêver. Seul un naïf pourrait imaginer une seul forme d’énergie… Le remorquage d’iceberg va encore mais bon. La question intéressante est: Michel123 , pour qui travaille t’il? Un éolien? Un marchand de bois? Un pétrolier? Quant au cout d’installation : 1. Une centrale d’énergie à toujours des couts d’installation. L’économie d’échelle et l’efficacité sont toujours les vecteurs d’amélioration de son efficacité. 2. Regardez bien l’intégré au bâtit. C’est l’avenir de la réduction de cout d’instal de 80% voir plus pour toute réfection ou nouvelle construction de maison, bâtiment et les normes RT2005 par exemple encourage cette action. CQFD 1. L’économie chinoise est le premier bénéficiaire des subventions PV – donc en France ça peut gêner au bout d’un moment 2. L’enrichissement de certains propriétaires (et développeurs) sur les tarifs 2006-2009 a créé une certaine jalousie dans l’esprit judéo chrétien de nos dirigeants , et de nos citoyens, pour qui, sauf quand cela tombe dans leur poche sous forme de commission de consultant ou de bonus fiscale démago (TVA 5,5%, retraite à 45 ans, mais que pour « les pauvres » etc…), l’argent n’est pas très bien vu (19,5 siècles de catholicisme ça laisse des traces mêmes chez les athées). 3. Les gros consommateurs industriels d’électricité se seraient plains de leur contribution à CSPE qui n’est pas limité contrairement aux particuliers. 4. EDF (nucléaire) va racheter les 50% d’EDF EN qui appartiennent à un sympathique grec de 80 ans pour un prix élevé lié à la production PV (entre autre) que celle-ci détiendra en 2012. Ralentir le développement PV baissera la facture d’autant.
A 19h30 ce soir, quand Paris plonge dans le noir, l’est de l’Afrique aura encore une heur ou deux de soleil à nous ‘vendre’pour nous aider à passer ‘la pointe de 20hr, sans allumer nos méchants moyens de ‘pointe’! Desertec ?..tiens tiens !: Après, en effet faudrait espèrer qu’il aie beaucoup vent en Bretagne ou en mer du Nord pour faire tourner nos ‘moulins’, du geothermie ‘profonde’ dans le Massif Central, ou du biomass, etc…. pour passer une nuit ‘tranquille’, sans aller quémander quelques kwh de rab aux ricains ! Des ENRs à toutes les étages, et partout, et DISTRIBUTION ! DISTRIBUTION IS THE NAME OF THE GAME ! trimtab
« Quand au débat sur le jour et la nuit et la construction de ligne pour transporter l’énergie solaire d’un bout à l’autre du globe, on croit rêver….. » Si le solaire est un exemple facile pour ‘illustrer’ le principe du Global Energy Network, c’est dans un contexte de TOUTES les ENR’s que ce ‘principe’ de ‘doux reveurs’ prend son réelé importance et ‘validité’. Et des doux reveurs, hippies californiens, aux cheveux longues, nostalgique de la génération peace and love, qui ont peut être fumer trop de moquette dans leurs jeunes années sont si peu nombreux ? Autre que le camarade trimtab ici présent, et ceux de: http://www.geni.org on peut y ajouter, tous ces fous de Desertec, Transgreen, Plan Méditéranée, etc, pour ne mentionner que des plus ‘débranchés’. Même Pierre Eliot Trudeau, qui à présenter Bucky’s ‘World Game’ concept de ‘Global Energy Network’ aux Russes à la fin des anées 1960. Les Russes trouvaient ça ‘souhaitable’- ‘faisable’ (même en plein Guerre Froide !). Tous fous je vous dit ! trimtab
« A 19h30 ce soir, quand Paris plonge dans le noir, l’est de l’Afrique aura encore une heur ou deux de soleil à nous ‘vendre’… » Non:A 19h30 ce soir, quand Paris plonge dans le noir, l’OUEST de l’Afrique(pas l’est)aurait encore une heure à nous vendre si un tel réseau existait.
Merci beaucoup pour ce graphique très intéressant, simplement vous commettez une petite erreur de raisonnement : renseignez-vous sur la signification de « Euro constant » ; vous découvrirez que ce graph intègre l’impact de l’inflation ; autrement dit, quand l’auteur de l’article dit que l’électricité risque d’augmenter de 0,4 à 1,2%, avec une inflation moyenne sur les 10 prochaines années estimée à 2,5%, ça nous donne une baisse du prix de l’électricité pour les ménages en euro constant de l’ordre de 1,3 à 2,1 %. D’où la conclusion : le photovoltaïque ne remet pas en cause de manière significative l’évolution du prix de l’électricité que nous connaissons depuis des années.
J’ai l’impression que, si moi je travaille effectivement dans le photovoltaïque, toi tu sembles travailler dans le nucléaire !! Je me trompe ? Débat de bonne guerre, et pas sur le moins important des sujets !
Merci! OU(est) avais-je la tête ! Q:Une faute de frappe sur internet fait il plus vite le tour du monde qu’un kw de ‘jus’ d’ENR ? R:Je persite et signe ! trimtab
Pour Dan2 : Le détail des euros constant ne m’avait pas échappé et d’ailleurs on m’a déjà fait la remarque en 2008 et j’avais déjà répondu : Ben oui, les euros constants intégrent l’inflation. Ce que je remarque quand même, c’est que l’électricité française n’a pas augmenté depuis 1985 : Car si elle passe de 24 centimes d’Euros à 14 centimes en Euros constants (baisse de 41,6 % en 23 ans), elle reste remarquablement stable en Euros courants : Selon la base de données Pégase, le prix du kWh pour un particulier (1 700 kWh par an en 6 kVA) est de 14,55 centimes d’Euros TTC en 1985 et il est de 14,39 centimes d’Euros en 2007, soit une baisse de 1%. C’est donc un gros mensonge d’affirmer : « l’augmentation de la facture d’électricité des français est minime…., mais elle est surtout dérisoire par rapport aux augmentations du tarif qui sont demandées chaque année par EDF de façon à financer les surcoûts exorbitants de la filière nucléaire… ». Non, les augmentations annuelles du tarif d’EDF ne servent pas à financer des surcoûts exhorbitants de la filière nucléaire, elles servent juste à rattraper l’inflation. Le financement du parc nucléaire actuel est essentiellement derrière nous et la bosse de remboursement des prêts à la charge d’EDF est déjà passé. Vous lirez tout cela dans le rapport 1359 : Enfin, qui peut croire que EnR et nucléaire ou pas, la tendance du prix de l’électricité française sera à la baisse ? Ce n’est pas possible car beaucoup appellent de leurs voeux une augmentation significative du prix du kWh et qu’en plus, l’intégration au marché européen pousse à la hausse. il paraît même qu’avec le nucléaire trop compétitif… ça ne va pas assez vite ! Pourquoi, faut-il absolument mentir pour justifier le développement des EnR ? N’est-il pas possible de promouvoir les EnR en disant la vérité aux français ? Faut-il absolument tuer le nucléaire pour développer le photovoltaïque ?
Pour Louismars : Il ne me semble pas vous connaître donc j’en resterai au vouvoiement. Je ne sais pas pour qui vous travaillez. Quant à moi, je ne travaille pas pour le nucléaire ni pour l’énergie. Il ne s’agit donc pas d’un débat de bonne guerre entre professionnels qui défendent leurs intérêts (je n’ai même pas d’actions EDF). je me borne à exposer des faits argumentés et à examiner la qualité des contre-arguments… lorsqu’il y en a !
Quelques réactions en vrac: – Sur l’article lui-même, il est quand même gonflé de prétendre qu’une electricié entre 300€/MWh (fermes au sol)et 600€/MWh ( intégré au bati) peut se développer sans impact significatif sur la facture des consommateurs alors que les prix de marché sont en ce moment de l’ordre de 50 à 60€/MWh….un peu moins l’été, certainement un peu plus cet hiver. – la comparaison avec Espagne, Allemagne et république Tchèque est savoureuse, quand on sait que ces 3 pays essaye désespérement de serrer les freins…A mon avis, l’Italie ne devrait pas tarder à faire de même. – le scandale des tarifs de cogénération de la fin des années 90 ne justifie pas qu’on retombe dans la même erreur. – sur la part (importante) de la CSPE liée à la péréquation tarifaire dans les iles, on en a déjà parlé: c’est comme ça, c’est la continuité téritoriale, sauf à mettre Corse, Guadeloupe, Martinique,Réunion, Guyane aux enchères… Sur d’autres points: – prétendre que si le solaire avait bénéficié des mêmes efforts de recherche francaise que le nucléaire ça lui permettrait d’avoir aujourd’hui un rendement de 50 à 60% est quand même désespérant de c…e et surtout blessant pour les autres (allemands, japonais, coréens…etc…Ces c..s en sont toujours à 15% alors que si on s’en était occupé nous francais , on en serait à 50% min… -la parité réseau est un concept des tenants à tout prix des renouvelables, mais c’est un leurre… Plus il y aura de renouvelables, plus elle s’éloignera car les tarifs de transport/distribution/sécurité du système augmenteront.Par ailleurs, le concept ne vaut que pour les MWh auto-consommés, qui sont loin d’être la majorité. -sur le débat « décalage horaire », désolé Trimtab, mais je n’y crois pas, cf mon post d’hier/ Ceci dit, et pour conclure en répétant ce que j’ai déjà souvent dit, le PV c’est très bien et j’y crois, mais progressivement. La courbe d’amélioration des performances et des coûts ne va pas changer fondamentalement entre 20000MW/an et 100000MW/an au plan mondial, par contre les profits indus des opportunistes développeurs de PV vont énormément changer entre les deux chiffres, d’ailleurs et de plus en plus au bénéfice des pays asiatiques. Je ne vois pas pourquoi il faudrait payer son électricité plus chère pour engraisser les Photosol d’une part et les producteurs de panneaux chinois d’autre part…..
Votre naïveté m’enchante ! Croire que le financement du nucléaire est passé est quelque chose que même EDF et Areva ont cessé d’affirmer tellement c’était irrationnel (cf les déclarations de Pierre Gadonneix en juillet 2009 qui demandait 20% de hausse des tarifs d’ici à 2012 pour financer la filière nucléaire justement). Par ailleurs, allez lire cette étude qui est assez passionnante (même si adaptée essentiellement au marché américain, la France est un peu différente, mais pas tellement) : Enfin, et pour conclure, nous sommes d’accord sur le fait qu’il ne faut pas tuer le nucléaire pour faire émerger le photovoltaïque ; simplement, vous ne manquez pas de souffle pour oser affirmer ça : aujourd’hui, c’est exactement l’inverse qui se passe ; EDF est en train de convaincre le Gouvernement de tuer le photovoltaïque pour éviter que le nucléaire ne souffre de la moindre baisse des énormes masses financières dont il bénéficie. Je suis un militant du partage et du rééquilibrage du mix. Le PV à 5% de la production d’éléctricité française en 2020 me satisferait parfaitement (c’est le scénario « catastrophe » de l’article) ; cela laisserait toujours suffisamment de place au nucléaire (>70%). Ne renversez pas les rôles Dan1 !
Par ailleurs, juste au passage, le mécanisme de calcul la CSPE est tel que dans certains cas, lorsqu’une énergie passe en dessous du prix de marché, la contribution est positive (donc une baisse de la facture d’électricité) : ça a été le cas pour l’éolien l’année dernière. Ce que dit l’article n’est pas mensonger : il dit simplement qu’à mesure que le coût du PV baissera, et qu’on acceptera l’idée de modifier le calcul du coût REEL de l’électricité en France (en réintégrant quelques petits coûts cachés), il se pourrait que le PV ait très rapidement une contribution positive à la CSPE. Mais l’article ne dit pas que c’est pour aujourd’hui, ni que le prix de l’électricité doit baisser (c’est même l’inverse du discours). Relisez le document, qui d’ailleurs est en version complète à cet endroit :
Votre document américain commence fort par la première page : On montre que le prix des kWh solaires et nucléaires se croiseraient en 2010, c’est à dire maintenant ! Ben alors, ils attendent quoi les américains pour fermer les centrales nucléaires et fonctionner au photovoltaïque ? Pendant ce temps, ils produisent plus 4 400 TWh dont 50 % au charbon et 20 % nucléaire. Ils sont fous. Votre naïveté m’enchante ! Ou plutôt, votre mauvaise foi m’apparaît que plus évidente. De toute façon le PV ne rend pas le même service que le nucléaire ou le charbon qui produisent des quantités colossales très régulièrement tout au long de l’année. Encore une fois, pour favoriser l’émergence des EnR et les amener au point où elles seront capables de se substituer au nucléaire (et prioritairement au charbon), la solution n’est pas rhétorique mais technique : un peu moins de parleurs et un peu plus de charcheurs et d’ingénieurs. Evidemment, le parc nucléaire français a besoin d’investissement de jouvence; Oui mais c’est aussi pour le faire durer plus longtemps et donc, in fine, accroître sa rentabilité. le rapport Charpin de 2000 faisait l’hypothèse d’une durée de vie de 41 ans et d’une prolongation possible à 45 ans. Si nos réacteurs devaient vivre 50 voire 60 ans, ce n’est plus 18 000 ou 20 000 TWh qu’ils produiraient, mais au moins 27 000 TWh. La rentabilité des investissements de jouvence devrait alors être analysée par rapport au gain de 7 000 à 9 000 TWh (ce qui représente entre 12 ans et 16 ans de production électrique de la France et au moins 15 à 19 ans de consommation). Dans ce contexte, ce n’est pas idiot d’investir 35 milliards d’Euros pour récupérer 7 000 milliards de kWh : Le kWh supplémentaire serait à 0,5 centimes d’Euros. A comparer avec les 3 ou 4 centimes d’Euros qui représente son coût actuel.
Je veux bien tout regarder, mais SVP avec des chiffres à la clé. La CSPE a été longuement débattue sur Enerzine et je jamais vu la démonstration que la contribution du PV pouvait devenir rapidement positive. Il ne faut pas rêver, en partant de 300 à 600 Euros le MWh, je ne vois comment le PV va devenir globalment positif en quelques années. C’est d’ailleurs le calcul de la CSPE qui pose problème, car quand le prix du marché baisse (et ça arrive), la CSPE augmente et la CRE ne sait plus comment faire pour compenser ce qui est dû à EDF. Chercher bien sur Enerzine cela a déjà été écrit. Enfin, je suis tout à fait d’accord avec Sicetaitsimple. je ne reprendrai qu’une de ces assertions : « prétendre que si le solaire avait bénéficié des mêmes efforts de recherche francaise que le nucléaire ça lui permettrait d’avoir aujourd’hui un rendement de 50 à 60% est quand même désespérant de c…e et surtout blessant pour les autres (allemands, japonais, coréens…etc…Ces c..s en sont toujours à 15% alors que si on s’en était occupé nous francais , on en serait à 50% min… » ben oui, c’est un peu blessant pour ceux qui ont essayé. Vous savez bien pourtant que les français ne sont pas supérieurs à leur voisins ! On aurait pas fait mieux.
« il se pourrait que le PV ait très rapidement une contribution positive à la CSPE. » !!!! Là on peut dire que vous faites fort! Il faut vous faire auditionner par la CRE, ces braves gens n’ont pas tous les jours l’occasion de rigoler un bon coup.
Pour nos amis du « solaire mondial », n’oubliez pas les pertes en ligne dans la transmission de l’électricité. En France, elle représente 5% de la consommation soit 3/4 tranches nucléaires. Imaginez le problème si l’électricité arrivais de l’autre coté de la planète… (en plus de la compensation de l’énergie réactive a faire chez nous)
qu’en France les pertes étaient de 7% compte-tenu de notre système monolithique et hyper-centralisé. Si vous avez d’autres informations, merci de votre participation.
Vous l’avez peut être lu ici : Globalement les pertes en 2008 étaient de 6,1 %, mais ce n’est pas essentiellement à cause d’un système de production hyper centralisé car l’essentiel des pertes est sur le réseau de distribution. le réseau de transport à 400 kV qui dessert notamment les centrales nucléaires est très efficace puisqu’il n’est responsable que de 2 % des pertes. Hyper centralisé ou pas, la France aurait de toute façon 1,5 millions de kms de lignes électriques. Et plus le tension est basse, plus les pertes sont importantes.
ceci n’étant bien sûr qu’une pure hypothèse. Il me semble que « malgré nous » pour desservir des dizaines de millions de consommateurs(en France)les pertes seraient moindres si les installations de production étaient moins grosses et beaucoup plus nombreuses et mieux réparties.
Avoir un sentiment dans le domaine des pertes en ligne, ça ne veut rien dire. D’autant que si nous avions massivement des EnR intermittentes et aléatoires, les électrons se baladeraient beaucoup d’un bout à l’autre de la France pour assurer les compensations de l’intermittence (régimes de vent pour l’éolien et ensoleillement pour le PV). Les éolistes n’ont cessé de nous vendre la complémentarité des trois régime de vent en France. Si on admet la faisabilité, coment croyais que l’on y arrive : en faisant transiter les électrons sur le réseau de transport. La subtilité rhétorique consiste alors à se servir, pour les EnR, massivement du réseau de transport conçu pour d’autres filières puis de rejeter la responsabilité sur celles-ci ! De toute façon, il y a quoi à gagner : 2 % ? « Si les installations était moins grosses et mieux réparties ». Oui, mieux réparties, c’est que voulait faire EDF en proposant Plogoff aux Bretons. Bilan : 20 ans après, la Bretagne ne produit quasiment rien.
conséquence des modifications présumées du déreglement climatique ? Mais c’est bien vrai, il faut détacher d’urgence la Bretagne de la France
Dan1, Plogoff, c’était il y a 30 ans, pas 20… Le temps passe vite… Détacher d’urgence la Bretagne de la France, bien sûr non, mais il faut bien reconnaitre que le problème existe depuis plus de 20 ans et ne fait qu’empirer.. Il semble que les pouvoirs publics et les collectivités locales soient en train de concocter un plan mélant renouvelables, MDE, réseau et nouvelle centrale à Brest pour faire face au problème.. Nous verrons bien ce qu’il en adviendra. Que les electrons se fatiguent est une réalité, les Bretons ( notamment) bénéficient de ce point de vue d’un tarif de transport unique et national alors qu’ils sont proportionnellement plus générateurs de pertes.. Donc pas de quoi pavoiser…La péréquation tarifaire a du bon, même si on est bien sûr bien loin de ce qui se passe dans les DOM et la Corse.
Erratum : Plogoff (le combat) c’était évidemment il y a 30 ans et plus (on va dire de 1978 à 1981). Ceci dit, si la centrale avait été construite, elle aurait au mieux produit à partir 1985-87. Ceci dit, le problème reste entier, la Bretagne n’est pas sécurisé alors que la consommation électrique n’a cessé d’augmenter. Pour promeneur : « Le niveau baisse, serait-ce une conséquence des modifications présumées du déreglement climatique ? » Vous n’avez plus d’arguments ?
C’est possible avec certaines technologies actuelles en amorphe sous le simple l’éclairage de la lune. Ou encore avec des systèmes de stockage (sels eutectiques par ex) suffisament dimensionnés. Par ailleurs le thermodynamique et le solaire thermodynamique permettent la production de chaleur aussi de nuit, donc… d’électricité, via moteurs Sterling ou mieux Ericsson. En somme des solutions existent, il faut par contre travailler à les industrialiser…et pour cela vaincre les lobbies protectionnistes des gros acteurs de l’énergie conventionnelle et des motoristes qui verraient peu à peu s’échapper leur contrtôle du secteur.
C’est du renouvellable et ça marche aussi la nuit(quand y a du vent).Pourquoi ne pas les citer ? De Éolius.
« Il me semble que « malgré nous » pour desservir des dizaines de millions de consommateurs(en France)les pertes seraient moindres si les installations de production étaient moins grosses et beaucoup plus nombreuses et mieux réparties. » Pas du tout, les pertes sont essentiellement due à l’effet joule (P=RI²) donc le réseau basse tension (comme pour les EnR en 20kV et le réseau de distribution). Il n’y a pas de solution miracle puisque la production d’énergie est fortement liée à l’environnement : source froide (nucléaire) ou conditions climatiques (EnR). Effectivement le plus problématique n’est pas les pertes en ligne mais la puissance réactive que l’on ne « transporte » que sur de courtes distances.
si vous considèrez qu’il n’y a pas assez de pertes pour nous amener à la réflexion de : -par exemple produire au plus près des consommateurs pour gagner quelques % de ce gâchis. Pour ma part j’ai de plus une petite prèference pour les paysages non encombrés de toutes ces lignes HT/THT PS:je vous souhaite une bonne soirée
Vous êtes contre les EnR alors. Parce que rien que pour l’éolien en Allemagne, il faut le réseau existant et des lignes haute tension supplémentaires :
selon wiki (ce n’est pas la bible et si les infos sont érronées ,vous avez la possibilité de les modifier ou de les mettre à jour) « Le réseau géré par RTE comprend environ 100 000 km de lignes comprenant deux sous-ensembles : les lignes de grand transport à 400 kV, qui acheminent l’électricité à grande distance (sur plusieurs centaines de km). Sur ce réseau sont raccordées les lignes d’interconnexions avec les pays voisins et toutes les centrales nucléaires ; les lignes de répartition régionale, avec trois niveaux principaux de tension : 225, 90 et 63 kV. Ce réseau assure la répartition régionale jusqu’aux réseaux de distribution à moyenne tension (20 kV), ainsi qu’aux grandes industries. » ‘lectricit
Oui et alors ? ça fait quoi le fait que RTE ait 100 000 kms de lignes ? je ne vois pas l’intérêt d’aller sur Wikipédia alors que RTE publie officiellement ces données :
ancien joueur de foot-ball professionnel ? mais ma question vous concernant : gardien de but ou du temple ?
Dites donc « promeneur ». Voilà que vous recommencer à reprendre le style persifleur et stérile du vieux troll « 1000mille »,devenu « mamie nova »,puis « visite » et probablement maintenant »promeneur ».Sachez que vous venez tout juste de vous faire repérer,à nouveau.Vous n’êtes qu’un troll trop connu,hélas, qui vient tout juste de se trahir par un vain persiflage des plus lamentables.Mais il ne vous sert à rien de muter car on vous reconnait très vite. Balladeur
Cher Michel, Je ne sais quel(s) soucis vous rencontrez à l’égard de l’auteur de cet article, ou de l’énergie photovoltaïque en général, mais votre conviction est remarquable pour essayer de mettre à genoux tous les arguments étayés sur ce site. Cependant, n’y aurait-il donc aucun intérêt à défendre cette filiale qui a déjà largement fait ses preuves chez nos voisins européens depuis déjà de longues années? Est-il réellement plus agréable d’utiliser de l’électricité quotidienne provenant d’un bon vieux réacteur nucléaire plutôt que de panneaux photovoltaïques? Je souhaiterais savoir quel est votre rôle dans cette discussion, mis à part les tentatives répétées de faire passer l’énergie solaire pour un trou dans le portefeuille des français? En attendant impatiemment votre réponse…
Vous écrivez: « Pour ce qui est de l’utilité pour l’économie française, c’est une autre paire de manches » Il est évident que si vos arguments sont basés sur le rapport de M. Charpin, nous n’allons part partir sur la base d’un débat mais plutôt d’une démonstration de force, visant coûte que coûte (et c’est le cas de le dire) à dissuader la majorité des français à s’équiper. Laisser la place unique au nucléaire serait une bonne occasion de faire passer la pillule de l’augmentation de la facture d’électricité des français, en ne leur laissant aucune alternative. « Qui a fait la preuve de quoi ? Qu’on pouvait produire de l’électricité à partir de la lumière ? On le sait depuis 1839 ! » Merci pour l’info, depuis 1839, impressionnant. Quand je dis que le PV a fait ses preuves et que je lis votre réponse, je comprends que le côté écologique de la chose n’est pas dans vos priorités puisque vous le dites vous même: « Ce qui est réellement agréable, c’est d’avoir de l’électricité pas trop chère quand on en a besoin » Ensuite, je trouve navrant de lire que des personnes, encore de nos jours, n’évoluent pas dans le bon sens, il me semble que de réfléchir à un avenir meilleur pour notre planète est quelque part un devoir. Ne pas penser à des énergies alternatives est une erreur, dire qu’elles ne seront jamais rentables en est une autre (je ne sais pas sur quelles données vous vous appuyez pour annoncer que le côté environnemental du photovoltaïque est inintéressant.) Pour terminer, en suivant votre réflexion, après la réduction du crédit d’impôts et la baisse du tarif de rachat, voici encore un fois une occasion qui va permettre à certaines personnes de signer des chantiers pharaoniques sans annoncer aux français le surplus d’argent qu’il faudrait prévoir pour financer l’avant, et surtout, l’après chantier…
Ce n’est pas un euro, comme tous les défenseurs de la filière vous parlez de l’année dernière… Ce que ça donne dans le cas d’une filière « mature » comme en Allemagne (désolé, je recopie cette intervention pour la troisièeme fois, mais j’ai remarqué que les tenants de la filière ne savait que regarder dans le rétroviseur quand on parlait de PV),c’est ça (intervention du 18/10): Hasard de calendrier M. Photosol fait un très bon article, mais il est (au moins) aussi faux-cul que les gens qu’il décrie en nous parlant du coût actuel de la CSPE. Ce qui compte c’est le coût futur.. Hasard du calendrier: (vous pouvez en trouver d’autres si Reuters n’est pas votre tasse de thé). Pour résumer, 1,5c€ par kWh en plus entre 2010 et 2011 sur une sorte d’équivalent de la CSPE en Allemagne. 15 €/MWh…, soit 1/3 à 1/4 du prix moyen de marché ( le prix de l’electricité produite, hors transport et distribution)L’équivalent pour un francais moyen, environ 10à 15% d’augmentation de sa facture totale d’électricité. M.Photosol, je n’ai lu nulle part et notamment pas dans le rapport Charpin (au contraire) que l’objectif chiffré du Grenelle ( 5400MW de solaire en 2020) n’était remis en cause.Vous ne pouvez absolument pas parler de « revirement inexpliquable du gouvernement » Qu’un peu de pragmatisme compte-tenu de l’allure que ça prenait vienne bénéficier dans un futur proche au portefeuille des francais au détriment de vos intérêts personnels ne me gène pas plus que ça….
Donc qu’on se le dise quand même: aujourd’hui l’augmentation annoncée est de 3% au 01/01/2011, demain ce sera de 10% si nous nous engageons résolument dans un déploiement massif du PV comme le font les allemands, tout ça au bénéfice essentiel des producteurs de panneaux chinois… Il me semblerait pus judicieux, et je l’ai déjà dit 50000 fois, d’en rester aux objectifs du Grenelle (5000MW PV en 2020)en vérifiant effectivement que la baisse des coûts annoncés se produit…