Une grande partie de l’argumentation sur laquelle se fonde le rapport de l’IGF (mission dirigée par M. Jean-Michel Chapin) repose sur une affirmation simple : l’explosion du photovoltaïque en France fait peser sur le portefeuille des Français un risque majeur.
Le rapport n’explique pas pour quelle raison ce risque n’a pas été identifié ni par l’Allemagne (avec son marché photovoltaïque 40 fois plus développé), ni par l’Espagne (12 fois plus développé), ni par le Japon, (10 fois plus développé), ni par les Etats-Unis (6 fois plus développé), ni par l’Italie (4 fois plus développé), ni par la République Tchèque (2 fois plus développé), ni par la Belgique (1,5 fois plus développé).
Il convient donc de remettre un peu en perspective cette assertion et d’en étudier plus précisément les tenants et les aboutissants.
Il existe en fait 3 approches différentes d’évaluer l’éventuel surcoût de l’énergie photovoltaïque en France, surcoût affecté à la CSPE(1) payée par tous les consommateurs d’électricité en France :
– Un calcul réaliste qui repose sur les mêmes hypothèses, mais dans un environnement de hausse annuelle du prix de l’énergie, fixée par la loi,
Et ces 3 méthodes de calcul aboutissent à la même conclusion : non seulement l’enjeu de la filière photovoltaïque dans l’augmentation de la facture d’électricité des français est minime (de 0,4 à 1,2% par an selon les scénarios), mais elle est surtout dérisoire par rapport aux augmentations du tarif qui sont demandées chaque année par EDF de façon à financer les surcoûts exorbitants de la filière nucléaire sans diminuer sa rentabilité boursière.
2. Calcul réaliste : le prix de l’énergie devrait augmenter sur les 10 prochaines années en moyenne de 4%, cette hausse devant servir à financer d’une part la CSPE et d’autre part à accroître le chiffre d’affaires d’EDF
L’approche basique, qui a l’avantage de la simplicité, présente un inconvénient majeur : elle ne correspond pas à la réalité de la politique de gestion des prix de l’énergie en France et ne prend pas en compte l’ensemble des autres mouvements qui affectent ce marché. Il semble en effet plus réaliste de partir du postulat selon lequel le prix de l’électricité devrait croître en moyenne de 4% sur les 10 prochaines années.
Ce chiffre de 4%, qui est d’ailleurs une des hypothèses avancées par Jean-Michel Charpin en page 18 de son rapport, semble être le maximum acceptable par les consommateurs français sur le long terme, et correspondre à une évolution similaire dans tous les pays occidentaux.
Sur la base de ces hypothèses, on obtient les graphiques suivants 5 :
[ Cliquer sur les graphiques pour zoomer ]
Scénario du Grenelle de l’Environnement – puissance produite par l’énergie photovoltaïque : 5,4 GWc en 2020
Proposition de l’Association Hespul – puissance produite par l’énergie photovoltaïque : 11 GWc en 2020
Puisque l’on est parti du principe que l’augmentation de la facture d’électricité ne devait pas dépasser un seuil inacceptable (fixée à 4%/an), par définition ces scénarios sont tous neutres pour la facture des Français. Seule la répartition du montant entre la CSPE et le chiffre d’affaires d’EDF (et de ses filiales) change :
– Dans le scénario le plus limité pour le développement de l’énergie photovoltaïque, 94% du montant d’une facture d’électricité est versée à la filière traditionnelle (EDF et ses filiales), tandis que seulement 2% de cette facture est dédiée au photovoltaïque,
– Dans le scénario jugé le plus « dangereux » par Jean-Michel Charpin, EDF doit se contenter de 90% du montant de la facture, tandis que le photovoltaïque bénéficie de la différence.
Entre les deux hypothèses extrêmes, le manque à gagner pour EDF est de l’ordre de 338 euros par foyer sur toute la période, soit une trentaine d’euros par an et par foyer. L’augmentation du chiffre d’affaires d’EDF ne serait alors que de 3% par an contre 3,8% dans le cas où le photovoltaïque serait plafonné.
En tout état de cause, il ne s’agit pas là d’une question de protection du portefeuille des Français, mais de savoir si ces 338 euros versés inéluctablement par les Français au cours des 10 prochaines années doivent être utilisés pour augmenter la rentabilité d’EDF ou pour financer le développement du photovoltaïque.
En conclusion, avec une approche « réaliste » du calcul du surcoût de l’électricité photovoltaïque, on découvre que le développement de la filière photovoltaïque ne peut pas avoir d’impact sur la facture d’électricité des Français, seulement sur la marge opérationnelle d’EDF qui verrait en effet une partie des hausses du tarif de l’électricité de ces 10 prochaines années lui échapper.
Auteur :
David Guinard, Directeur Général de Photosol
Notes :
5 Hypothèses : facture moyenne d’électricité hors chauffage de 500 € (Rapport Charpin), hausse de 4% des factures d’électricité chaque année entre 2010 et 2020, hausse de la CSPE hors photovoltaïque de 5% chaque année, montant de la CSPE pour 2010, 2,4 milliards d’Euros
« Le rapport n’explique pas pour quelle raison ce risque n’a pas été identifié ni par l’Allemagne , ni par l’Espagne » Ecrire cela, c’est soit faire preuve d’une mauvaise foi incroyable, soit être au mieux ignorant au pire incompétent sur la situation de ces pays. Le « Spiegel » (plus important magazine d’actualité allemand) titrait encore la semaine dernière sur ce sujet. L’équivalent de la CSPE allemande passe cette année de 20 à 35 €/MWh. Quant à l’Espagne, elle a aujourd’hui totalement (=0 MW) arrêté son développement PV. Cette situation est identique dans l’ensemble des pays européens et parfaitement bien identifiée. Ensuite, écrire qu’un pourcent d’augmentation de l’électricité par an est négligeable, c’est faire preuve d’irresponsabilité, ou tout du moins démontre que l’auteur à peu connaissance des ordres de grandeur et des autres enjeux dans ce domaine. Que Photosol réduise ses coûts de production à un niveau acceptable (c’est à dire proche du prix d’acghat de l’électricité), et il n’y aura alors plus besoin de mentir aux lecteurs pour dépasser très largement l’ensemble des scénarios présentées ici, et cela sans aucun surcoût.
L’Espagne a reduit et non pas arrete son developpement PV car il etait trop favorable, incontrole et mal gere par le gouvernement, semblable a la France d’ailleurs. Rappelons – mais ca Jean-Michel le sait puisque’il est tres bien document – qu’en Espagne, c’est le contribuable qui paie et non pas le consommateur d’eletricite d’ou grosse facture dans le budget national mal en point, voila pourquoi le tarif a ete brutalement reduit. On rappelera aussi que cette mesure brutale et non concertee a jete au chomage plusieurs dizaine de milliers d’emplois, c’est negligeable bien sur. Quant a l’Allemagne, Un particulier achete son electricite 19 a 21 c€/kWh, le VRAI PRIX tandis qu’il est paye 34 c€ le kWh vendu, en consequence de plus en plus de sites sont dedies a l’auto-consommation totale ou partielle. Rappelons aussi que les grands sites sont payes 24 c€ / kWh, a ce niveau de prix, la CSPE est ridicule, mais a ce prix aussi le materiel achete estd e pietre qualite. Plutot que d’accuser les installateurs de se goinfrer, Jean-Michel devrait mouiller sa chemise pour voire la vraie vie d’un installateur, ses electriciens a former, sa decennale, les certifications, taxes et couts divers. Je conseille en consequent a Photosol de poser a l’avenir uniquement des panneaux chinois de pietre qualite mais pas chers, pareil pour les onduleurs, de mettre du cable 4 mm2 au lieu de 6 mm2, de rogner sur les parafoudre, disjoncteurs, de ne plus installer de filets de securite pour economiser sur la securite des gars, ne plus payer aucune des innombrable formations dont on aime nous matraquer……. ainsi le gourvernement et Jean-Michel en parfaits incompetents , auront ce qu’ils veulent . la mort du secteur industriel Pv francais
Ca cause, ca cause et pendant ce temps là, nos amis allemands qui ont eu une véritable politique en la matière, ont créé une filière industrielle (fabrication, installation, SAV…) de plus de 200.000 emplois directs et induits, et qui génère plus de 5 M€ d’exportation. (au fait combien a couté au contribuable le « développement » du nucléaire en France ? et combien va lui coûter le « démantèlement » ?).
Votre nom de famille ne serait pas Charpin par hasard ? J’ai cru reconnaître dans vos arguments le même parti pris et la même mauvaise foi…
Le ton ironique ne semble pas plaire à JM qui part sur un ton condescendent… dommage qu’en plus sa conclusion soit encore plus radicale que les autres remarques qui étaient équilibrantes. Ce qui reste sur c’est que le budget de subvention de ces autres pays est 2 à 10 fois plus élevé que la France en ce qui concerne le passé. Pour ce qui est du futur, ils l’ont ralenti (sauf Italie!) mais la France avait prévu la même chose pour 1 Jan 2012. Encore une fois, ces pays ont des tarifs elect plus élevé car ils n’ont pas de production à couts très fixe comme le nucléaire. Cela doit aider. La France fait donc petit joueur mais encore pire change d’avis tous les 3-6 mois et prouve son incompétence à détruire ce qui étaient pourtant une politique industrielle claire. Serait-ce le fruit d’une pure guerre guerre politique interne qui n’a pas toujours grand chose à voir avec le vrai sujet…
Quel que soit le coût de la mise en place du système nucléaire français et de son démantèlement, le coût final doit être apprécié par rapport à ce qu’il a rapporté à tous, sinon on oublie une facette : on ne voit que le verre à moitié vide. Notre système de 58 réacteurs va produire au moins 20 000 TWh ou 20 000 milliards de kWh (sûrement plus) durant sa vie. C’est colossal (1 année d’électricité pour la planète). Il aura permis de vendre à l’exportation entre 700 et 1000 TWh en 40 ans et d’alléger considérablement la facture énergétique. Il aura aussi permis à l’Etat de toucher des dividendes. Ce système aura aussi maintenu un nombre d’emploi très important chez nous. Le nucléaire ça coûte beaucoup au début et ça rapporte longtemps ensuite. Ce n’est pas pour rien que les prédateurs alternatifs se battent comme des chiens pour prouver que le kWh nucléaire ne coûte pas cher… quand ils veulent l’acheter ! Et là, bien sûr, ils se moquent complètement de savoir s’il faut investir pour l’avenir et le démantèlement, ils veulent un prix inférieur à 40 euros le MWh. Faisons confiance aux fournisseurs alternatifs, le MWh nucléaire vaut moins de 40 Euros c’est juré. Le comique dans l’histoire, c’est que les coûts du nucléaire actuel sont très bien analysés dans un rapport de 2000 de… Jean-Michel Charpin, Benjamin Dessus et René Pellat (souvent cité sur Enerzine). Les coûts du développement du nucléaire électrogène sont donc connus (pour le passé évidemment). Dire le contraire est faire preuve d’ignorance ou de mauvaise foi, les deux pouvant se cumuler.
On entend dire dans certains forums que M. Charpin serait administrateur d’EDF. ça semble tellement gros … Info ou intox ?
A Dan1 Merci pour votre réponse mais ce n’était pas ma question… Savez-vous OUI ou NON ce qu’a coûté le « développement » et ce que va coûter le « démantelement » du nucléaire ? (vous êtes autorisé à +/- 10 % d’euro du MWh nucléaire).
Pas administrateur d’EDF mais de ERDF (grosse différence, non ?)
les américains vous démantellent leurs centrales pour 300 millions de dollards , mais ils ont de la place pour entasser les matériaux de structure en attendant la baisse spontannée de la radioactivité des éléments à vie courte . En france il faudra compter 500 millions d’euro soit 650 millions de dollards pour une centrale soit 15% du prix de la centrale neuve (3 MILLIARDS d’euro la tranche de 1000 MW ). Il serait temps de connaitre enfin ces chiffres au lieu de reposer toujours les mêmes questions . Les producteurs d’électricité ont trouvé plus rentable de prolonger de 20 ans et pour cela remettre à neuf les vieilles centrales pour à peu prés le même prix soit 500 millions d’euro.
Ce sont Lionnel Jospin et Dominique Voynet en 1998,qui ont mis fin à Super Phoenix.Fabius n’a rien à voir la dedans. Le sodium liquide est suffisament « transparent » aux neutrons pour refroidir le coeur d’un RNR-Na.Cela ne serait pas le cas avec un caloporteur à base de sels fondus(non transparent aux neutrons) qui empêcherait les neutrons du RNR de faire leur travail de fission et fertilisation.Par contre le caloporteur à base de sels fondus pourrait être utilisé dans le circuit caloporteur secondaire,qui sert à chauffer l’eau pour la vapeur qui souffle sur les turbines pour le générateur électrique.Pour ceux qui craignent le sodium,il y aura le programme Allegro,RNR sans sodium refroidi à l’hélium.
Dans les années 2050,il n’y aura plus d’uranium bon marché,mais il sera possible d’en avoir du très cher pour démarrer des surgénérateurs de l’époque.Mais la France les démarrera,en fait, avec son stock stratégique de 250 tonnes(ou 276 tonnes) de Pu239,réservé spécialement à cet effet selon le CEA.Donc pas d’inquiétude pour démarrer nos futurs surgénérateurs.
Daniel Jospin n’était pas encore premier ministre , cela c’est produit avec le duo laurent fabius et Dominique voynet. Il y a des études en cours sur les sels fondus y compris en circuits primaires et même sur le plomb fondu , effectivement le plomb fondu parait absorber les neutrons mais c’est ce que j’ai lu il y a peu .
Chirac avait dissous l’assemblée et perdu les législatives,alors Lionel Jospin est devenu premier ministre et avait pris Dominique Voynet à l’environement.En 1998,Lionel Jospin décide de sacrifier super phénix à l’alliance avec les verts.Maintenant,il y a peut être eu une entente préalable PS-Verts, avant les législatives entre Fabius et Voynet;que par la suite Jospin a matérialisée en 1998,en décrétant la fin de super phénix.
Le ps et fabius premier ministre étaient en pourparler avec les écologistes avant les élections , il a sacrifié le réacteur pour gagner les élections. Et le premier ministre suivant (jospin ) a liquidé 40 ans de travaux Je viens de revoir les différents projets avec différents caloporteurs sodium fondu helium plomb/bismuth sels fondus (un sel de sodium je suppose ) Ce qui est sûr c’est que cette filière se développera à l’étranger . En france une nouvelle alliance de circonstance torpillera sûrement le nouveau projet .
… Il y a ceux qui restent englués dans leurs sas de décontamination … il y a ceux qui ont pris de la hauteur et manipulent les chiffres en oubliant les gains d’un secteur économique qui ne demande qu’à s’étendre à l’export … de toute façon le solaire en général et le PV en particulier ont pris leur envol, ça a commencé dans le spatial et s’étendra jusqu’aux régions les plus déshérités. Les pays qui ont compris cela en aurons les retombées et les autres continurons de faire prendre les champignons vénéneux pour des archanges venus sauver l’humanité. C’est ainsi que ce qui propulse l’Allemagne fait « couler la France ». Ceci dit, si nous tentions de chiffrer le prix de la Stupidité, nous serions surpris par la valeur de cette matière première, somme toute totallement naturelle !
Lisez l’excellent rapport d’enquête n° 1018 sur Superphénix : Je penche pour Lionel le 02 février 1998, voir chronologie :
Pour Rice : J’ai suffisamment écrit sur le coût du nucléaire sur Enerzine, donc faites l’effort de chercher : Taper : « coût nucléaire » dans recherche. Bonne lecture. tapez aussi démantèlement + cour des comptes.
lisez ceci c’est instructif sur les couts cachés si nous prenons tous les couts cachés du nucléaire ou du pétrole il n’y aurait aucune hésitation pour le développement des Enr. Le risque à un cout mais lequel?
A Dan1 Merci pour votre nouvelle réponse mais ce n’était toujours pas ma question… Je vous demande juste un chiffre (2 en vérité) : ce qu’a coûté le « développement » et ce que va coûter le « démantelement » du nucléaire ? (et devant vos atermoiements je passe la tolérance de +/- 10 à +/- 20 % d’euro du MWh nucléaire).
Quand on appuit sur le lien qu’a donné le troll « visite ».On constate qu’il insulte indirectement mais très surement et volontairement,certains lecteurs(dont dan1,entre autres…)cliquez sur son lien vous verrez!!. Ce troll(qui est revenu encore) s’appellait aussi 1000mille et mamie nova. Merci de supprimer ses messages pour le sanctionner et éventuellement de le bannir définitivement car c’est un multirécidiviste(et qui a l’intention de revenir encore). Ceci fait,vous pourrez aussi supprimer mon message devenu par la suite inutile…
Comme l’avait rappellé michel 123 : Le cout du démantellement est connu depuis longtemps. les américains vous démantellent leurs centrales pour 300 millions de dollards , mais ils ont de la place pour entasser les matériaux de structure en attendant la baisse spontannée de la radioactivité des éléments à vie courte . En france il faudra compter 500 millions d’euro soit 650 millions de dollards pour une centrale soit 15% du prix de la centrale neuve (3 MILLIARDS d’euro la tranche de 1000 MWe ). Il serait temps de connaitre enfin ces chiffres au lieu de reposer toujours ces mêmes questions . Les producteurs d’électricité ont trouvé plus rentable de prolonger de 20 ans et pour cela remettre à neuf les vieilles centrales pour à peu prés le même prix soit 500 millions d’euro.
Bien moins cher que ce que va couter le dévellopement des filières éoliennes et solaires dans le monde en ce 21ème siècle.
« Et pourtant le démantèlement « exemplaire » de la centrale de Brennilis en Bretagne, qui dure depuis 25 ans aurait coûté la bagatelle de 600 M€, ce qui fait frémir et nous donne une petite mesure de ce qui attend EDF dans les années à venir pour la vingtaine de réacteurs qui doivent être fermés. » Qu’en pensez vous?
Et pourtant le démantèlement « exemplaire » de la centrale de Brennilis en Bretagne, qui dure depuis 25 ans aurait coûté la bagatelle de 600 M€, ce qui fait frémir et nous donne une petite mesure de ce qui attend EDF dans les années à venir pour la vingtaine de réacteurs qui doivent être fermés. » Qu’en pensez vous
fini,pour un toute petite machine. EDF va en fermer beaucoup plus qu’une vingtaine. 58,bonjour les dépassements de budget qui ne sont pas encore connus(« normal dans les gros chantiers nuclèaires ») ou alors très bien dissimulés
Les assocs antinucléaires comme SDN, croient qu’il est intelligent,sous pretexte de sécurité des populations,de mettre tout en oeuvre pour empêcher systèmatiquement le démantellement de la centrale de Brennilis,pour pouvoir dire que si l’on peut pas démanteler la petite centrale de Brennilis(hormis éventuellement à un coût très exorbitant,créé artificielement par les entraves artificielles voulues des assocs antinucléaires,qui ont même réussies à intoxiquer psychologiquement le ou les magistrat(s) responsable(s) dans la prise de décision de l’autorisation des travaux de démantellement),on ne pourra,encore moins démanteller les grosses et très grosses centrales nucléaires dans le futur et que donc il faut absolument sortir,le plus tôt possible du nucléaire.La voilà,la stupide et misérable magouille des associations antinucléaires comme SDN.Cette manière artificielle,mensongère et intoxicatrice de faire pression avec la complicité de médias irresponsables et toujours en mal de scoops et de sensationalisme(faire pression aussi jusque sur des magistrats faibles d’esprits et incompétants dans le nucléaire)est typique de la malhonnêteté par pure stratégie des assocs antinucléaires comme SDN,qui par leur absolue mauvaise foi conduisant à des séries d’obstructions systématiques sans fin, sont les seules vraies coupables et responsables de la très artificielle,couteuse et interminable « affaire de Brennilis ».Qu’ils en soient décridibilisés pour toujours !!! Et qu’on finisse enfin ce travail de démantellement en passant outre ces organisations ultrasectaites et antidémocratiques qui se foutent complètement de la santé de leur concitoyens,de la démocratie et de l’avenir des générations futures,contrairement à ce qu’ils prétendent en permanence à travers tous les médias et toutes leurs manifestations idiotes et ultrasectaires dont le seul but est l’obstruction stupide jusqu’à l’absurde .
A M.Arnaud – ayatollah atomique … en matière de sectarisme vous semblez en connaître un rayon. Autant de fiel en si peu de lignes, il fallait le faire.
A Rice-ayatollah anti-atomique . … en matière de sectarisme,fiel et amertume,il suffit de prendre exemple sur des gens comme vous,les anti-atomiques.Y a toujours à apprendre de vous dans ce domaine…
Si les raffineries pétrolières actuellement sur le sol Français(et les centrales au fioul)devaient connaitre autant d’obstacles artificiels que ce que connait Brennilis,pour empêcher systèmatiquement leurs démantellements,afin de les rendre financièrement inacceptables(comme Brennilis);alors nul doute que les opposants au pétrole(du genre « Sortir du Pétrole » si ça avait existé) diraient: « vous voyez,l’énergie pétrolière a un tel cout que l’on aurait jamais du entrer dans le pétrole.Et que le cout de l’énergie pétrolière sera à jamais déficitaire,qu’il faut sortir du pétrole,et qu’on ne s’y retrouvera jamais ».Bref,on se retrouverait avec l’impossibilité,à jamais, de démonter nos installations industrielles relevant de l’énergie pétrolière sous peine d’être artificiellement ruiné pour toujours. Même principe pour les industries du charbon et du gaz-naturel. Seulement les antinucléaires ne font obstruction que sur les installations nucléaires.Et ils se foutent complètement des installations industrielles du pétrole,charbon,Gaz beaucoup plus dangereuses et potentiellement toxiques et cancérigènes que les installations nucléaires. Alors la propagande bidon sur la question Brennilis,n’est vraiment pas un argument.Cela démontre surtout ce qu’est une avalanche procédurale,fabriquée de toute pièce par des associations très sectaires et très partialles,pour essayer de mettre artificiellement en echec toute une filière.En utilisant l’incompétence de magistrats(qui ne sont pas formés pour connaitre ce qu’est le nucléaire)afin de les manipuler outrageusement pour de pitoyables raisons idéologiques. Et bien entendu,vous ne verrez jamais ces associations fournir la même énergie pour obstruer le démentellement d’industries pétrolières,charbonnières et gazières.Pour elles,seul le nucléaire mérite de telles obstructions.En France,Pétrole,gaz,charbon:On peut démenteller comme on veut,au prix qu’on veut.On sera pas embetté par des associations sectaires pseudo-écologistes(comme SDN et compagnie).Non,il n’y a que le nucléaire qu’y a droit.Comme d’habitude…deux poids,deux mesures.
pétrole » soit plus facile que de « sortir du nucléaire » surtout dans un mix éclairé et sans transports. Actuellement c’est assez clair. Qui cherchera trouvera ou qui vivra verra ?
Non ici,on est vraiment plusieurs,en colloc,et sur la même bécane.Est ce que tout les autres (et lesquelles d’ailleurs-tirage au sort?)doivent se chercher des cybercafés ou des cyberbases(et pas les m^mes en plus)?? Cela serait vraiment pas pratique . Attention , pas de confusion .
Attention pas de maladresse de votre part.On est d’ailleurs bien plus que ça,à se servir de cette même bécane.Vous pénaliseriez encore plus de monde,que ceux déjà cité .Cela serait facheux et injuste.Et vous perdriez plusieurs lecteurs d’énerzine.Alors pas de malentendu…Désolé que vos statuts n’aient pas prévu ce cas de figure.Mais nous n’y sommes pour rien!
@Balladeur Seule solution possible : 1- vous choisissez entre tous un seul et même pseudo 2- vous signez à la fin du message de votre pseudo unique Le modérateur Ps : ce n’est pas la première fois que vous êtres rappelez à l’ordre il me semble.
Très bonne idée de votre part,on va faire comme ça.Nous choisissons le pseudo: « Du collectif » et chacun signera en bas.Ainsi,il n’y aura plus de malentendu. Comme moi,à cet instant même: Balladeur. Et merci à vous(EnerZ) pour avoir solutionné notre facheux problème. Balladeur(au nom des autres,qui sont pas là en ce moment(à part deux qui ont approuvé) mais que je vais mettre au courant au fur et à mesure). Balladeur
Je cite : « Combien ça coûte ?!!!!!!!!!!! A Dan1 Merci pour votre nouvelle réponse mais ce n’était toujours pas ma question… Je vous demande juste un chiffre (2 en vérité) : ce qu’a coûté le « développement » et ce que va coûter le « démantelement » du nucléaire ? (et devant vos atermoiements je passe la tolérance de +/- 10 à +/- 20 % d’euro du MWh nucléaire). » Oui mais moi, ma réponse est : j’ai déjà répondu des dizaines de fois sur Enerzine… alors cherchez ! Il n’y a donc pas d’atermoiements, quand vous aurez rédigé autant de contributions chiffrées et argumentées que moi on en reparlera.
la méthode est cryptée mais sans le code ! je ne vous donne qu’une piste et ce n’est pas la « mienne »…juste un clic sans chercher les arguties d’un ergoteur
Dans la partie 2, Photosol nous propose un « calcul réaliste » dont la conclusion s’avère irréaliste : Je cite : « Dans le scénario le plus limité pour le développement de l’énergie photovoltaïque, 94% du montant d’une facture d’électricité est versée à la filière traditionnelle (EDF et ses filiales), tandis que seulement 2% de cette facture est dédiée au photovoltaïque ». C’est mal connaître la composition d’une facture d’électricité et confondre le producteur d’électricité avec le fournisseur. En effet, dans tous les cas, 100 % du montant de la facture ira au fournisseur qui devra ensuite reverser une bonne partie au producteur, au transporteur, au distributeur, à l’Etat… Au total le producteur EDF empoche environ seulement entre 40 et 50 % du total de la facture (kWh + abonnement). 25 à 30 % serviront à rémunérer RTE et ERDF (certes liées à EDF), mais assurant une service global pour tous les producteurs y compris alternatif. Sans RTE et ERDF, la production ne servirait à rien ! Enfin, environ 20 % seront servis en taxes diverses à l’Etat central et aux collectivités locales. 5 % (actuellement) serviront à la CSPE reversée à la caisse des dépôts et consignation. On est donc loin des 94 % alimentant EDF et ses filiales. Le maximum revenant à EDF + RTE + ERDF étant aux alentours de 75 %. Mais sachant que RTE + ERDF sont rémunérées par le TURPE pour tenir le réseau à la disposition de tout le monde… y compris des « photovoltaïstes », la comparaison entre filière doit s’arrêter au producteur. Dans ce cas, le maximum possible est 50% et pas 94%. Ce calcul irréaliste nous propose donc une opposition entre David et Goliath 2% et 94%, alors qu’en réalité c’est nettement plus de 2 % (le PV bénéficie du réseau) contre 50 % au maximum. Est-ce qu’un expert de HEC peut se pencher sur ce point comptable ?