Le Japon annonce un plan d’action pour aboutir d’ici à 2030 à la construction, au lancement et à la mise sur orbite d’un générateur spatial solaire capable de produire jusqu’à 1 gigawatt d’énergie, soit suffisamment d’électricité pour alimenter 294 000 foyers.
D’un coût estimé à 21 milliards de dollars, ce projet est financé par un consortium de recherche composé de 15 pays. La semaine dernière, Mitsubishi Heavy Industries, et une société de design "IHI" ont gagné un appel d’offres lancé cet été par le gouvernement japonais afin de concevoir un système certes futuriste mais réaliste.
En 2015, le gouvernement japonais espère tester un petit satellite pourvu de panneaux solaires dont les faisceaux alimenteront la Terre en énergie.
Il reste cependant un certain nombre d’obstacles à franchir comme par exemple le transport des panneaux solaires dans l’espace jugé trop coûteux pour le moment ou encore les éventuels dommages causés par des micro météorites et autres débris potentiels. A terme, le coût du kilowatt-heure (kWh) pourrait avoisiner les 8 yens, soit 0,06 euro.
Le Japon n’est pas le seul pays à entrer dans la course à l’énergie spatiale. Solaren, Pacific Gas et Electric utility travaillent également sur un projet similaire visant à fournir 200 mégawatts d’énergie à partir de 2015 et sur une période de 15 ans.
Et on chauffe encore un peu plus la bouteille thermos, comme si le soleil n’apportait pas assez d’énergie sur la terre!!!
A l’heure où les gens commencent à s’inquiéter de l’impact de la multitude d’ondes sur les êtres humains, voilà que qu’il veulent balancer 1 GW comme ça… Moi qui ne suis pas spécialement parano et qui aime sa radio hertzienne la pire émétrice d’onde dans les appareils courant, je trouve ça vraiment malsain…
Pareil : personne ne s’inquiête de soumettre la planète à un faisceau de micro-ondes ?!
@Wally : pas nécessairement… si le satellite-centrale est entre le soleil et la terre, il nous fera de l’ombre et n’enverra sur terre que 10 à 15% (rendement PV) du rayonnement dont il nous « protège »… à majorer peut-être par l’absorbsion diminuée du rayonnement par l’atmosphère en fct de la fréquence utilisée pour le « rappatriment » de l’énergie sur Terre. @ecoju : Pourquoi pas les panneaux français ? Parce qu’on est toujours à la traine et que ça va pas changer en trois jours ! @nahouhak et Mamouth : ça parle pas d’ondes et encore moins de micro-ondes ! Qui vous dis qu’ils ne veulent pas tirer 3 grand câbles entre la Terre et l’espace 😉 Celà dit, je me demande vraiment la solution étudiée pour le transfert de l’énergie de l’espace à la Terre (Thermique ? Induction ? Photovoltaique ?). Dans tous les cas ça semble très délicat !! PS : Merci !! Le 0,06 €/kWh m’a beaucoup fait rire ! J’adore les chiffres qu’on nous balance en l’air comme ça 😀
avec 21 miliards de S on peut instaler a peut près 20 GW de puisance éoliènne et meme si on considère que les éolinnes ne fontionne a pleine puissance que 30% du temps ça fais toujous 7 fois plus que cette éventuelle station solaire spaciale ou investire dans le soaire mais sur terre. Mais dans les cas investire sur terre est beaucoup plus rentable a cour terme (20 fois moin chère)Il ne me semble pas que nous ayons 40 ans devans nous pour inverser la tendance.
Dans mes souvenirs récents il faut compter 4 kg/kw (ce qu’on sait faire pour un système spatial) et donc 4000 tonnes par GW. Quand on voit la difficulté qu’on a eu à construire l’ISS (400 tonnes en orbite basse)… Il faut mettre le bazard en orbite géostationnaire (sinon on va arroser une bande au sol au lieu d’un collecteur fixe en plein désert). Vous imaginez les lanceurs pour envoyer 4000 tonnes en orbite géo ?… Aucun lanceur concevable ne peut lancer le tout replié sous coiffe, ce qui implique lancements multiples assemblage en orbite géo, maintenance en cas de panne… On essaie de faire voler ces projets depuis le début des années 70. Ils ne se feront ni en 2030 ni en 2130. On a des alternatives bien plus économiques et surtout réalistes au sol. Ils ont abusé du « saké »…
Et avec une grande calapulte alors ??? (Non, non, j’ai pas touché à la bouteille de saké, promis ! C’est juste qu’il est un peu tard… il vaut mieux que j’aille me coucher tout de suite :D)
Il est libre maxxxxx, y’en même qui disent qu’ils l’ont vu voler… (la catapulte, bien sûr). La dernière fois où on a étudié un projet de ce type sérieusement (le National Security Space Office en 2007), le résultat de l’étude concernant une « preuve de faisabilité » de 10 MW a été titrée « 10 ans, 10 MW, 10 milliards de $. » On doit gagner un facteur 100 en coût et c’est un petit soucis comparé au reste… On peut trouver sur le réseau (ici par ex) tout ce qu’il faut pour juger du « réalisme » technique et surtout économique de ces projets.