Selon un groupement d’associations**, la recherche destinée à contrôler la fusion nucléaire qui a commencé il y a un demi-siècle, n’est pas près d’aboutir et "il faudra, si tout se passe bien encore 60 ans pour envisager de poser la première pierre d’un réacteur industriel."
Une enquête publique concernant le projet ITER se déroule actuellement. Elle est matérialisée par un dossier très technique composé de plusieurs milliers de pages.
L’objectif d’ITER est de produire durant quelques centaines de secondes 10 fois plus d’énergie que la machine n’en consomme. Un objectif louable, mais dans "le meilleur des cas, le premier kWh provenant d’un réacteur de fusion apparaitrait vers 2080" affirme le groupement d’associations. Ajoutant, "l’utilisation massive des énergies fossiles et la crise climatique, devront avoir trouvé une solution bien avant cette date, ou alors la crise de l’humanité sera dramatique."
Alors que l’annonce du doublement du coût de construction du réacteur de Flamanville a fait l’objet d’une importante couverture médiatique, les diverses associations estiment à l’inverse, que "le triplement du coût de construction de ITER, en gros de 5 à 15 milliards d’euros, s’est faite silencieusement." Sur ce point précis, le dossier révèle que le démantèlement de l’installation demeure sous-évalué.
Sur la thématique de la pollution, le dossier reste assez sommaire. Ainsi, les risques sanitaires liés au Béryllium (produit cancérigène), et au tritium sont réels même si "les effets sont mal connus", d’après l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Il y a également des risques d’explosion liés à l’utilisation de l’hydrogène. D’autres risques existent comme ceux liés aux déchets radioactifs à vie longue créés par les neutrons dans la chambre à vide et pour lesquels il n’existe – encore – aucune solution. Il n’y aurait très peu d’études sur les risques environnementaux ou encore sur ceux liés aux techniques expérimentales comme l’atelier de « détritiation ».
Au point de vue économique, le nombre d’emplois créés serait assez faible en l’égard de la somme investie : 5.000 emplois durant le chantier et 1.000 autres par la suite ; quand on sait que l’Etat et la région PACA ont décidé d’investir plus d’un milliard d’euros dans ITER !
« Le projet ITER ne répond nullement aux enjeux énergétiques actuels. Il augmente les risques industriels régionaux, et renforcera une urbanisation et un développement d’infrastructures destructeurs du cadre de vie dans une région où l’environnement est déjà très fortement impacté. L’urgence est de diminuer nos consommations énergétiques, notamment par la réhabilitation thermique des bâtiments et la modification de nos comportements quotidiens, et de développer les énergies renouvelables. Toutes ces mesures sont fortement créatrices d’emplois locaux » a affirmé Pierre Aplincourt, président de l’URVN-FNE PACA.
L’argent disponible pour la recherche est limité. "Ce qui est mis sur ITER n’est pas mis sur la recherche-développement sur l’efficacité énergétique ou encore sur les énergies renouvelables émergentes comme les énergies marines, des panneaux photovoltaïques plus performants" a dénoncé avec force le groupement d’assocations.
Pour Maryse ARDITI, pilote du réseau énergie à France Nature Environnement, « Dans les laboratoires du monde entier s’élaborent des recherches qui structurent des avenirs possibles. La parole n’est jamais donnée aux citoyens à ce niveau. Permettre aux citoyens de dire dans quels domaines la recherche doit être plus soutenue est, pour nous, une base fondatrice d’une vraie démocratie »
** France Nature Environnement, l’URVN-FNE PACA, les fédérations départementales UDVN13, UDVN04, UDVN83 et FNE Vaucluse et l’association TDV83 estiment tout ceci déraisonnable et s’opposent à ce projet pour plusieurs raisons. Explications.
Quelle vision à court terme! Si réellement ITER débouche sur une production d’énergie par fusion en 2080, c’est un pas de géant pour l’humanité pour les siècles à venir. Abandonner ce genre de recherche fondamentale sous prétexte que les résultats ne sont pas immédiats serait vraiment stupide. Quant à laisser tous les citoyens décider du contenu de la recherche, là encore je suis dubitatif. Dans certains cas il vaut mieux faire confiance à une communauté scientifique internationale (je rappelle que le projet n’est pas que français…) qui, elle, sait de quoi elle parle. Avec ce genre de réflexion, Maxwell n’aurait jamais fait de recherche sur l’électromagnétisme car après tout l’utilité immédiate n’était pas évidente, Volta et Ampère n’auraient pas exploré les lois de l’électricité puisque la bougie et le cheval suffisaient très bien à s’éclairer et tirer des chariots. Bien sûr, sur les problèmes de pollutions il faut être très vigilants et prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires (comme pour n’importe quel site industriel), mais ce n’est pas une raison pour condamner le projet sur le principe.
Voici les propos du Prix Nobel de physique japonais Masatoshi Koshiba : « ITER est extrêmement dangereux du point de vue de la sûreté et de la contamination environnementale.(…) Le tritium est hautement toxique avec une dose mortelle de 1mg ». Les 2 kg de tritium présents dans ITER « pourraient tuer 2 millions de personnes.(…) Le flux radioactif de 2kg de tritium est à peu près du même niveau que celui produit par l’accident de Tchernobyl ». Aujourd’hui dans les documents d’ITER organization, on peut lire que 4 kg de tritium, combustible d’ITER, seront présents en permanence sur le site. Suite :
Mon précédent post étant illisible, je reposte l’info : Au secours ITER =>
milirds Pour ceux dont la peur est une passion, un métier ou un mode de pensée, je vous suggère la vidéo suivante. En plus elle est d’un Japonais. Vous verrez que la radiocativité dans l’air c’est évidemment très dangereux, mais que malgré tout ce que l’humanité s’est pris dans les narines, ça n’a pas ralenti la progression de l’espérance de vie et l’augmentation de la population. Pour faire des milions de morts en quelques mois ou année, on a encore rien trouvé de mieux que la famine : La pollution de l’air du type de ce qui sort des cheminées des centrales à charbon-lignite c’est pas mal non plus : Voici ce que l’on trouve dans l’étude EXTERNE : … _final.pdf Par exemple à la page 322/333, il est clairement indiqué que : « The total mortality effects caused by anthropogenic emissions of the EU-25 states were estimated to about 2.2 million years of life lost in 1998. Assuming 5 years lost per case per affected person (European Commission 1999b), p. 248, this number corresponds to about 450,000 premature deaths. » 2,2 millions d’années de vie perdues, représentant 450 000 morts prématurés… pas nucléaires. Voilà, maintenant, vous pouvez aligner les morts nucléaires potentiels d’ITER. Rappelons le, malgré tous ces dangers l’humanité va encore probablement gagner deux milliards de personnes pour probablement plafonner vers 9 milliards. Question : que fait (qu’a fait) le nucléaire ?
Dire que je vais voté écolo aux prochaines présidentielles, quand je vois le travail de certaines associations écologiste, ça me donne honte !!
Le réacteur thermonucléaire est un gouffre financier et une grave menace pour l’humanité, selon le physicien Jean-Pierre Petit. « Soleil en éprouvette», «énergie illimitée», la communication autour de l’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) fait rêver… Pourtant, derrière les beaux discours, se cache un projet qui cumule les problèmes non résolus, et dont les risques pour l’humanité sont redoutables. En ce moment, dans les kiosques (N°75 juillet-août) :
Déjà c’est pas parce qu’un prix Nobel parle qu’il a raison , et à plus forte raison quand il fait le raccourci simpliste de dire que 2kg de Tritium = potentiellement 2million de mort … pour qu’il y ait 2millions de mort il faudrait que chaque dose mortelle d’1mg se retrouve dans chacun de 2 millions de personnes … Et comment cela est possible , si pollution ou explosion il y a, ce Tritium serait dilué de plusieurs millions de fois, donc jamais en quantité suffisante pour affecter 2 millions de personnes … halala !!!
ITER n’a plus autant la cote qu’il y a dix ans. Son maintien ou non est surtout une question d’argent, sur la sécurité , je suis plus mitigé. Vues les forces en jeu, on ne peut exclure un accident dans le bâtiment qui ferait autant de morts que de personnes exposées au plasma, les corps des victimes pourraient être littéralement atomisés Par contre pour l’environnement ou le voisinage, le tritium est un isotope de l’hydrogène. Comme l’hydrogène , il n’a de cesse que de prendre de l’altitude très rapidement et rejoint la stratosphère en quelques heures, sa dangerosité est très faible. Par contre le coût d’ITER est un vrai problème, surtout depuis que les USA se sont désengagés – je considère le décisionnel américain comme fiable car leurs perspectives d’exploitation sont infiniement plus larges que les français. De l’espace à l’incroyable US Navy , en passant par la fourniture d’électricité, seul point commun avec la France mais avec moins de contraintes territoriales (les déserts sont nombreux aux USA) Or les états unis ont dit non !! Ni la NASA, ni la Navy , ni la brochette d’électriciens tout aussi avides que les nôtres n’ont manifesté d’intéret. Il est vrai qu’ITER ferait avancer la science des tokamaks mais uniquement cela et rien d’autre. Les technos sous jacentes sont devenues assez banales maintenant et on ne peut pas espérer de « retombées » car l’objectif est très cadré, pas beaucoup de débouchés Vu le prix prohibitif , on se demande s’il ne vaudrait pas mieux le « décaler » de 30 ans. Lorsque les supraconducteurs, la physique des plasmas, la puissance de calcul auront été portés par d’autres projets plus porteurs que le tokamak , qui reste une merveille sans application… Le sujet n’est pas clos loins s’en faut et je suppose qu’un autre super-tokamak sera en projet dans les 20 ans à venir. Mais actuellement prétendre contenir durablement (24/7) un plasma à 200millions de dégrés sans vaporiser l’usine semble très audacieux à tout le monde
Je vous invite à lire les infos que Jean-Pierre Petit a compilé, ici :
je ne vois plus qu’une seule solution à ce ramassis de connerires (au risque de choquer certaines personnes!) Il faudrait demander à un tarrer du style « Anders Behring Breivik » de nous faire petter une central nucléaire française, faudrait pas grand chose pour que sa pette et après çà je suis sure que les décideurs politiques déciderait avec une autre vue de l’esprit! Puisque certains on l’air de dire ici que tout comptes fait les radiations c’est pas si terrible que çà et comme Fukushima c’est vraiment très loin d’ici et qu’on en parle plus dans nos journeaux, c’est sûrement que tout va bien maintenant! Je ne vois qu’une seul et même chose qui dirige toutes ces décisions acltuellement, le couple FRIC et POUVOIR. Y voir autre chose que çà est pure utopie! Où va s’arrêter la connerie humaine ????
Si vous voulez avoir un tant soit peu de crédibilité, évitez de citer Jean-Pierre Petit… il a peut-être publié quelques recherches intéressantes sur la MHD, mais pour le reste ses positions sur des théories du complot des plus farfelues n’inspirent pas franchement confiance. Entre autres, il défend des théories extravagantes sur le 11 septembre, et surtout prétend avoir été contacté par des extra-terrestres de la planète Ummo… Lisez donc son livre « ovnis et armes secrètes américaines », on y apprend que les américains ont volé des technologies aux Ummites (les habitants d’ummo, suivez un peu!), qui leur permettent de fabriquer des bombes à antimatière qu’il font exploser sur Jupiter. Sans déconner. Un très, très grand moment de rigolade. Bref je n’en dirai pas plus sur le personnage. A part ça je trouve les interrogations sur la sécurité assez compréhensibles, ce qui me choque dans l’article c’est surtout qu’ils essaient de démontrer que c’est inutile. Par exemple: « l’utilisation massive des énergies fossiles et la crise climatique, devront avoir trouvé une solution bien avant cette date » Avant 2080? Mais ils vivent où ces gens? Il est évident que le problème ne sera pas réglé d’ici là. Il y aura juste moins de pétrole et à un prix très élevé, un petit peu moins de gaz, et quasiment autant de charbon. Si les pays européens couvriront peut-être une part importante de leurs besoins avec des EnR, il y a peu de chance pour que ce soit le cas du monde entier, à en juger par l’évolution actuelle. Et l’argument de « l’argent qui va à ITER ne va pas à la recherche en efficacité énergétique » est assez douteux. D’une part on pourrait très bien mettre de l’argent dans les deux. D’autre part l’amélioration de la performance énergétique (pour les logements par exemple) passe souvent par des techniques connues depuis bien longtemps qui ne nécessitent pas de recherche. Le problème est plutôt le temps de renouvellement du parc immobilier, le manque d’investissement dans les rénovations…
Petit ajout: dans le numéro de nexus vers lequel vous donnez un lien, on trouve juste en dessous un article sur une « fontaine magnétique » qui produirait un « mouvement perpétuel bien concret ». Ben voyons. Et le second principe, c’est du poulet? Tesla doit se retourner dans sa tombe de voir son nom associé à pareille arnaque. Bref, des sources vraiment fiables…
De Jean-Pierre Petit :
même Claude Alègre ne croit pas en ITER, lui si grand défenseur du nucléaire envers et contre tout…. ça me fascine toujours autant de voir certains Hommes être capable de s’embaler pour une option utopique dangeureuse quand il a à sa portée une utopie propre, renouvelable, décentralisée, démocratique….
+ de détails sur ITER :
Appelons un chat un chat : ITER, c’est 15 milliards, sur 30 ans, entre 10 partenaires, dont l’UE qui comprend déjà une bonne vingtaine de pays… C’est dérisoire. C’est à pleurer. Une moyenne de 500 millions par an à diviser par 10 partenaires. Soit 50 millions. La France l’héberge, elle cotise plus, mais elle valorisera plus aussi. Franchement, pour 50 millions aujourd’hui, on n’a plus rien ! C’est à peine de le prix de quelques km de voie ferrée… Non, effectivement, ITER n’est pas fait pour répondre aux enjeux de court terme. Mais faire croire qu’avec la centaine de millions par an on résoudrait le problème du changement climatique-crise énergétique en France, c’est de la foutaise : l’ordre de grandeur de la CSPE est en milliards. Le budget Grand Emprunt consacré à la recherche est en milliards. La balance pétrolière est en dizaine de milliards (et les taxes qui vont avec). Les coûts d’installations éoliennes et PV sont en milliards. Même un EPR c’est en milliards ! Le chiffrage des mesures de Grenelle II pour l’habitat est en centaines de milliards ! (400 GEur sur 10 ans !). Et il faut pourtant bien le faire ! ITER : c’est donc dérisoire. Mais l’Humanité a besoin de ce projet fédérateur à l’échelle mondiale. C’est à ma connaissance le seul qui réunisse UE, Japon, Chine, USA, Russie et d’autres encore… Oh, il n’y a pas de quoi faire taire les égoïsmes, mais au moins de quoi entretenir l’espoir que l’on peut faire quelque chose tous ensemble. @JMS : effectivement, le seul à jamais avoir organisé un attentat contre le nucléaire en France est un écolo-barjot. @Enerz : laisserez-vous une fois de plus des propos méprisables frisant l’appel au meurtre ?
Mon soucis véritable: que d’argent consacré au gros oeuvre, à l’administratif, aux « à cotés » y compris les envellopes pour les « bonnes oeuvres » ! Que restera-t-il pour les ingénieurs et physiciens pour étudier dans de bonnes conditions ?
c’est normal que ça coûte de l’argent, et que ça puisse sembler perdu à certains ça se comprend mais sans recherche on avance pas. Pour dix projets financés il y en a ptet un seul qui aboutira, c’est comme ça, mais là comme l’a dit un des contributeurs on parle d’un projet de recherche international, et c’est sûr qu’en chemin on va découvrir tout un tas de choses même si on arrive pas à la fusion. apres la dangerosité, là il faut pas oublier que c’est juste 1 centre d’essai, c’est pas comme si y en avait 58 comme les 58 réacteurs nucléaires éparpillés sur notre territoire, où 440 comme les 440 réacteurs dans le monde, dont on a vu ce qu’il se passe lorsqu’un seul pète. maintenant c’est vrai que ça fait pas mal peur ITER, et que n’en déplaise à Dan1 c’est bien naturel de pas avoir envie de dormir à côté d’une bombe, surtout une bombe bien sale, ils auraient pu mettre ça ailleurs. Quand on voit toutes les histoires, les films, où l’humanité condamne la planète en inventant un trou noir où ce genre de choses, on se demande ds quel mesure c’est une réelle possiblité, plus nos connaissances avancent et plus les risques que nous faisons courir à notre planète sont grand, (on le voit bien aujourd’hui avec le nucléaire on s’est engagé sur une voie qui est une aberration en terme de sûreté et de pollution), un moment il faudra bien faire face à cette réalité, pouvons nous risquer la planète pour nos recherches scientifiques? et sans consulter la population?
ITER c’est la quête d’un Grand Soir, voire la quête de la Solution Finale … et les RENOUVELABLES la construction d’une solution durable … Mais rien contre les quêtes … toutefois vu l’objet spéculatif de leur recherche, la non urgence de leur truc, bref vu la non pertinence politique à court et moyen terme de leurs recherches … ils n’ont qu’à (comme d’autres) monter une association et se financer avec les dons de particuliers … Semblerait qu’il y a pas mal de passionnés sur le sujet, des mystiques même … ça ne devrait donc pas leurs poser de problèmes pour s’autofinancer …Tant que ça dérive pas trop en secte religieuse …
« vu l’objet spéculatif de leur recherche » Spéculatif ?!? Mais d’où vous sortez ça ? Vous ne savez plus quoi reprocher au nucléaire, c’est ça ? Alors maintenant vous sortez des mots au hasards ??? XD « Naaan le nucléaire c’est troooop… équivoque. Mouais. Pas cool. » Et la fin est juste fabuleuse ! « Tant que ça dérive pas trop en secte religieuse … » Mais looooooollllll !!!! Et c’est les anti-nucléaires qui nous disent ça, après la série de spam de Sortir du nucléaire hier soir et le quasi appel à l’attentat de Jms aujourd’hui !!! Vous allez voir qu’ils vont un jour nous reprocher d’être trop écologistes !!! Mais arrêtez ! Là vous touchez le fond !!!
Purée chuis mort de rire !!!! Vous m’avez fait ma soirée merci !
bah ce projet n’est pas pire que beaucoup d’autres et malgré tout , il permet d’avancer sur les tokamaks. Le modèle de collaboration intl n’est pas forcément productif sur le thème énergétique mais pourrait avoir des retombées par ailleurs. On y gagnera de meilleures connaissances sur les grands ouvrages supra conducteurs et la physique des plasmas. Je suis absolument certain de l’utilisation énergétique sera nulle car lorsqu’il s’agira de le déployer , le réseau que nous connaissons n’existera plus et personne sur cette terre n’aura envie de reconstrire un grille pain de cette taille Obtenir l’énergie de façon hyper concentrée ne sera plus dans les moeurs et l’état s’occupera de ses affaires c’est à dire pas d’énergie qui sera produite sur des sites plus petits et plus nombreux
Et pendant ce temps, l’Allemagne se dirige vers 100% d’énergies renouvelables en 2050 comme l’indique l’ambassade de France en Allemagne : C’est la conclusion d’un des plus grands instituts de recherche allemand, dont deux mille scientifiques travaillent sur le sujet. Pour rester dans la course, la France ferait bien de suivre cet exemple et de reconvertir ses moyens et budgets de recherche en abandonnant le nucléaire au profit des diverses énergies renouvelables et moyens de stockage de l’énergie.
L’expedition de Christophe Collomb vers l’Ouest était aussi décrite comme « inutile à bien des égards », puisqu’on disposait déjà d’une route maritime vers les Indes ; coûteuse et risquée. On ne sait pas ce qu’on va trouver avant d’avoir cherché.
Le Danemark a annoncé lamême chose et plus récemment , l’Ecosse Il suffit d’aller faire un tour au Danemark pour comprendre les implications d’un tel objectif. On comprend aussi que les systèmes conservateurs comme la France vont conserver une empreinte carbone comparable à celle d’aujourd’hui alors que ces trois pays vont vraiment baisser leurs émissions de 80% – objectif qui n’a vraiment rien de conservateur En langage familier, on appelle ça : « bouger son cul » A terme , leur industrie obtiendra l’exclusivité des vieux marchés par voie légale pour des raisons environnementales comme c’est déjà en partie le cas. Bref si notre ex monopole national n’échoue pas pour des raisons économiques, il échouera pour des raisons politiques Mais il est déjà très malmené par des problèmes techniques D’abord technique, puis économique, puis politique. Les 3 coups de massue qui attendent nos conservateurs.. ITER n’aura pas de répercussions dans le domaine de l’énergie électrique mais peut-être dans les énergies de stock. Domaine laissé en friche par notre mono-culture
Je pense que vous vous trompez totalement sur la disparition des réseaux électriques. Au contraire des projets de « supergrid » sont à l’étude, il y a de plus en plus de lignes HVDC, il y a des projets comme desertec (ok celui-là est encore très hypothétique, mais quand même) ou les champs géants d’éoliennes offshore dans la baltique, bref plein de choses qui vont vers de plus en plus d’interconnexion des pays. C’est d’ailleurs absolument nécessaire au bon développement des EnR intermittentes, donc pas de raison d’abandonner les réseaux!
Même G. Charpak ne croyait pas en cette utopie. Et pendant ce temps on ignore de fait tout l’infini potentiel de l’énergie des mers. Mais bien sûr, travailler sur une technique assez classique ne flatte pas l’ego des apprentis sorciers.
Amusant de comparer les politiques du Danemark et de la France pour les énergies renouvelables, 2 pays qui se ressemblent tellement en population,géographie, topologie… Pour ITER je rappelle qu’on va filer 20 fois de fric à la Grèce et en une seule séance…
jusqu’ici, c’était réseau ou rien. Désormais c’est réseau ou réseau. Plusieurs techniques vont cohabiter et s’interconnecter pendant quelques décennies, puis la raréfaction des métaux forcera à prendre la moins chère. C’est comme internet qui encapsule ses paquets ip dans de l’ATM et même du mpeg2 via les satellites de télédiffusion. Plusieurs technologies cohabitent et sont interconnectées. Elles ont toutes des vertus et des vices jusqu’à ce qu’une pénurie ou une guerre tranche en faveur de l’une. Après 2080 , pour faire des réseau HT, il n’y aura plus que l’aluminium avec une perte en ligne monstrueuse et un échauffement important … Bien avant les métaux, la pénurie de pétrole va sérieusement secouer la planète et franchement ,compter sur le seul lithium pour le remplacer est d’une rare utopie. Mais foin de nos géants nationaux mono-cultes. Tout le monde vient sur énerzine pour essayer de deviner l’avenir non ? (1) Ben l’avenir du réseau grille peint , fatal et métallique , c’est de devenir un modèle du bon vieux temps où les métaux sortaient de terre d’un coup de pelle… (1) : certains grille-pains viennent sur enerzine pour changer l’avenir, influencer les masses, expliquer que toutes ces énergies c’est nul alors qu si on leur paye leur retraite , on n’aura plus qu’à appuyer sur « ON » , le reste ils s’en occupent… Mais en vain.
Il existe une hypothèse qui chngerit drastiquement la donne en matière de métaux et donc de réseau : L’exploitation minière des astéroïdes : la NASA la planifie après 2050 ce qui est à peu près dans les temps. Plusieurs NASA-fans (dans mon genre) pensent que cette exploitation aura lieu beaucoup plus tôt pour 2 raisons : 1. elle est rentable en comparaison de l’exploitation terrestre globale et cette rentabilité va s’accroitre jusqu’à l’infini dans les 40 années à venir. 2. Presque tous les programmes, sondes et observations de la NASA depuis 4 ans ont un rapport avec le potentiel minier de la lune ou des astéroïdes. A l’évidence ce projet est proche de susciter des vocations hégémoniques chez nos amis américains. Les lanceurs suivent à peu près la même logique avec une hausse du tonnage impressionante et un objectif officiel de dépasser l’orbite basse (mais pour aller où?) Au menu : platinoïdes à foison, fer et nickel en quantités astronomiques, probablement beaucoup d’or et métaux rares, le cuivre n’a pas encore été detecté mais sa masse atomique étant la même que le fer, c’est un peu normal, il y en a entre 0 et des trilliards de tonnes ! La sonde Dawn qui vient de satelliser Vasta na pas encore révélé tous ses secrets mais je vous assure qu’elle va mériter ses 200millions$ S’il y a un projet qui rapporterait bien plus qu’ITER à une échéance plus courte , c’est bien celui là !
Dans les opposants à ITER je rappelle qu’il y a(vait) quand même Pierre Gille de Genes, Georges Charpak, Jacques Treiner, Sébastien Balibar… Iter n’est pas un projet scientifique, c’est une décision de politique internationale qui avait été prise à l’époque pour faire un projet commun avec l’URSS et les USA pour montrer le rapprochement des deux blocs… C’est ce qui explique pourquoi une grande partie des scientifiques sont contres et qu’une grande partie des idéologues qui croient dans les lendemains qui chantent sont pour… L’Irlande est parti en crise économique pour une dépense imprévue de quelques milliards d’euros. Que la facture ait augmenté de 10 milliards c’est une catastrophe parce que c’est 10 milliards qu’il faut payer cash en fond propre venant de l’argent publique (ce qui est différent des infrastructures qui maintenant ne sont largement plus financé par l’état mais via des investisseurs privés vu que les états n’ont plus d’argent). Et oui la facture d’ITER a été pris sur l’argent dévolu à la recherche sur les énergies (pris sur le budget du FP7 notamment), donc oui il y a bien un syphonnage des recherches par les surcouts d’ITER.
… Certains « scientifiques », probablement affiliés au Gang des Grilles-Pains, sont comme (certains) politiques qui n’aspirent qu’à conquérir le « pouvoir » (mais rassurez vous, pas pour l’exercer… juste pour en jouir). Eux, ils veulent juste démontrer que leur théories sont justes, qu’ils avaient raison avant tout le monde et que leurs découvertes conduiront le monde sur le chemin du bonheur ! A moins qu’il ne s’agisse définitivement de sa perte : pour mémoire, si ITER était un jour opérationnel, il y aurait en permanence à Cadarache, de quoi faire plusieurs centaines de têtes nucléaires dopées au tritium… Ah les apprentis sorciers… Ils finiront bien pas nous faire revenir aux grottes, bougies, peaux de bêtes et autres voitures à cheval ? (non là je paraphrase quelques « grands contributeurs » qui sévissent régulièrement sur d’Enerzine (comme L…, P….., B………, S…………. ou C….. ???) dès qu’on leur parle d’ENR.
Encore faut-il savoir reconnaitre qui est (ou a été) un Cristophe Colomb contemporain … ITER ou plutôt ceux qui sont partis voilà il y a un demi-sicècle à la conquête de l’espace et de la lune et qui ont utilisé les premiers panneaux solaires ?
« Après 2080 , pour faire des réseau HT, il n’y aura plus que l’aluminium avec une perte en ligne monstrueuse et un échauffement important … » C’est vraiment ballot, et on vous remercie pour cet avertissement. Euh, en 2011, on fait comment…
Sur la dangerosité d’ITER, que d’inepties sont écrites ci-dessus. Les produits radioactifs sont de trois natures : Tritium, produits de corrosion et poussières activés. La dangerosité de ces produits est très très inférieurs à celles des installations nucléaires classiques même petites. Franchement, il faut mieux habiter à coté d’ITER qu’à coté d’une usine chimique, une autoroute avec un trafic importants de camions. Les propos de Masatoshi Koshiba sont débiles, il s’échappe des kilos de tritium par la grande cheminée à La Hague et personne ne meurent …. MERCI d’attendre les conclusions de l’enquête des autorités compétentes (prévue pour fin novembre) Par contre, sur le cout d’ITER, on est à mon avis très loin du compte. Un projet comparable est celui de la station orbitale internationale. L’addition s’est montée à DIX FOIS ce qui était originalement prévue. Bref, le triplement actuel du budget n’est qu’un début. L’annonce de réacteurs de fusion commerciaux d’ici 60 ans me fait aussi sourire. Chacun sait que ce sera plutôt 100 ans Sur le nombre d’emplois, je vous laisse cliquer Currently, there are no jobs available at ITER.
Et si on arrêterait de raconter des conneries ? Sur la dangerosité d’ITER, que d’inepties sont écrites ci-dessus. Les produits radioactifs sont de trois natures : Tritium, produits de corrosion et poussières activés. La dangerosité de ces produits est très très inférieurs à celles des installations nucléaires classiques même petites. Franchement, il faut mieux habiter à coté d’ITER qu’à coté d’une usine chimique, une autoroute avec un trafic importants de camions. Les propos de Masatoshi Koshiba sont débiles, il s’échappe des kilos de tritium par la grande cheminée à La Hague et personne ne meurent …. MERCI d’attendre les conclusions de l’enquête des autorités compétentes (prévue pour fin novembre) Par contre, sur le cout d’ITER, on est à mon avis très loin du compte. Un projet comparable est celui de la station orbitale internationale. L’addition s’est montée à DIX FOIS ce qui était originalement prévue. Bref, le triplement actuel du budget n’est qu’un début. L’annonce de réacteurs de fusion commerciaux d’ici 60 ans me fait aussi sourire. Chacun sait que ce sera plutôt 100 ans Sur le nombre d’emplois, je vous laisse cliquer Currently, there are no jobs available at ITER.
Doit on investir 16 milliards dans ITER, ou sécuriser toutes les centrales nucléaires à risque de part le monte ( en particulier Pays de l’Est) ? Je pense qu’il n’y pas besoin d’un groupe de travail pour prendre une décision.
Les centrales nucléaire à risque ferment les unes aprés les autres …. ‘Ignalina Lisez enerzine plus souvent 😉
C’est vrai qu’on peut craindre les dépassements de budget mais les américains ont déjà recadré ITER vers le bas et il est clair qu’il sont assez à cheval sur le budgets en ce moment. Circonscrit ou pas, le budget ITER ne dépassera pas sans que les contributeurs l’acceptent. Comparer ITER et ISS me choque car l’ISS est une histoire sans cesse renouvelée avec des épisodes sombres (columbia) des risques que personne ne conteste (débris spatiaux, problèmes de santé des astronautes, syndrome Mir, ..) ces risque sont acceptés par ceux qui les prennent et l’objectif de l’ISS est sans cesse renouvelé. ITER , c’est un objectif déjà pas très ambitieux et revu drastiquement à la baisse. La notion de risque est traitée par dessus la jambe à l’image de l’industrie nucléaire en général. Par contre, ITER est le seul moyen de faire progresser la fusion actuellement , il n’y a pas de projet alternatif, si on l’arrète la recherche sur les tokamaks s’arrète aussi. Le paradigme est complexe et je suis partagé aussi mais je crois que les dépassements de budget (même petits) entraineront l’abandon du projet. C’était un peu la condition posée par les américains.
Vous repartez dans le stratosphérique (ISS, Mir).. Mais quid de la réponse à ma question : « »Après 2080 , pour faire des réseau HT, il n’y aura plus que l’aluminium avec une perte en ligne monstrueuse et un échauffement important … » C’est vraiment ballot, et on vous remercie pour cet avertissement. Euh, en 2011, on fait comment? »
L’intérêt de se cacher derrière le statut d’invité, c’est qu’on peut raconter n’importe quoi, c’est ça Sicetaitsimple ? Le problème éventuel, c’est que n’importe qui peut utiliser ce pseudo d’invité, non ? Evidemment, on peut pinger etc., mais de prime abord, c’est comme sicetaitsimple… Peut-être qu’on devrait s’amuser un peu à tous signer sicetaitsimple, qu’est-ce que vous en pensez ? Vive le nucléaire, signé sicts1ple. A bas le nucléaire, signé sicts1ple. Untel, vous dites n’importe quoi, signé sicts1ple. Machin, vous avez bien raison, signé sicts1ple. Trop drôle… signé sicts1ple
L’explosion de l’hydrogène… On croit rêver : il n’y a pas plus léger, comme gaz. Est-ce que FNE se plaint du gaz de ville ? Et les stations service, il n’y a pas de risque d’explosion ? Oui, c’est cher ! Non, ça n’est pas rentable tout de suite. Mais si on ne fait pas de projets (internationaux, parce qu’aucun bloc n’a les moyens de se le payer tout seul) de ce type, ou des CERN, ou des téléscopes géants etc., notre espèce restera confinée à des horizons singulièrement peu ambitieux… Maintenant, qu’on puisse financer tout ou bonne partie de projets de ce type par une réduction des arsenaux nucléaires ballistiques intercontinentaux, c’est une possibilité que notre espèce pourrait aussi envisager avec profit, et qui ferait peut-être taire les jamais contents et grincheux associés ? Je vote écolo depuis des lustres mais là, je suis estomaqué !
je suis en désaccord avec tout procédé réseau qui vise à faire passer une personne pour une autre ou controle d’ip ou en général tout procédé qui fait appel à une technique que le webmaster n’approuve pas. Le problème de sicetaitsimple , c’est qu’il n’apporte pas d’information sur le forum, il dénigre, fustige, raille, et harcèle point final. Pas de contribution objective en retour Le harcèlement pollue les discussions. Sur un forum, une fonction « ignore user » permet de s’en protéger à condition d’avoir un compte user qui contient une liste de personnes ignorées. Sans cela , on est contraint d’accepter que les discussions vont tourner autour du nombril du harceleur. Je suis d’avis de demander à EnerZ , l’ajout d’une fonction « ignore user » qui résoud bien des problèmes sans empècher qui que ce soit de parler ce qui est très important mais surtout pas de procédé déloyal…
1. Je dois effectivement mes excuses pour être intervenu dans cette discussion avec un sujet qui n’avait rien à voir, mais qui me turlupinait, celui des lignes THT en alu…Mais bon, ne jamais répondre à une question après tout technique comme le fait Lionel-fr n’est pas non plus très élégant. Que je « n’apporte pas d’information sur le forum » est une appréciation qui n’engage que celui qui la profère, mais à la limite il vaut peut-être mieux ça que d’apporter des informations fausses. Sur le fond, je laisse les participants à Enerzine juges. 2. Un « invité » me reprochant ma qualité « d’invité », c’est quand même l’hopital qui se fout de la charité! Je réitère ici que depuis 4 ou 5 ans ( je ne sais plus) que j’interviens sur ce forum, je n’ai jamais signé que sous « sitaitsimple », sauf erreur de frappe ou mise du « titre » à la place du pseudo. Si ce n’était pas le cas et que je n’étais qu’un troll « harceleur », je pense que le Webmaster d’Enerzine m’aurait repéré depuis longtemps et aurait fait ce qu’il faut.
J’en ai assez de lire cette propagande anti fusion. De fibre écolo, je suis décu de lire encore une fois ce meme genre d’article formaté, acharnement aux arguments trompeurs. ITER est un projet de recherche, pourquoi se priver de la possibilité de maitriser de nouvelles sources d’energie, de découvrir de nouvelles pistes qui pourront peut-etre répondre a la demande. Parce cela prend trop de temps? Argument fallacieux, sous pretexte que le temps presse, n’envisageons que des solutions a cours terme? Purement stupide. Qui est assez intelligeant pour savoir de quoi l’avenir sera fait? Des lors pourquoi s’interdir de continuer les recherches dans le domaine de la fusion. L’argument ne tient pas. Le cout est consequent mais partagé entre les différents partenaires et comme tout projet de recherche par définition pas destiné a etre rentable, tributaire d’inconnues mais créateur d’avancées technologiques. Pourquoi toujours mettre ce projet en opposition avec d’autres projets de recherches? Je trouve cela tellement partisant, votre but est seulement de récupérer de l’investissement sur les énergie renouvellable. C’est louable mais pas besoin de tirer sur les autres. Concernant les emplois qu’ITER créé, ils ne sont pas que sur site, mais dans de nombreux secteurs de l’industrie et de la recherche, la majeur partie de 15 milliards étant réinvestis dans la production du réacteur. C’est d’ailleurs la hausse du coup des matieres premiere qui est une des source de la hausse du budget. Pourquoi ces raccourcis concernant les risques, pourquoi faire peur inutilement? Etayez vos arguments avec des vérités. La recherche sur la Fusion fait partie des solutions a envisager pour notre consommation energetique future tout comme celle sur les énergies renouvellables. N’opposons plus les choses tachons d’etre plus positif et productif.
J’en ai assez de lire cette propagande anti fusion. De fibre écolo, je suis décu de lire encore une fois ce meme genre d’article formaté, acharnement aux arguments trompeurs et tous ces commentaires infondés. ITER est un projet de recherche, pourquoi se priver de la possibilité de maitriser de nouvelles sources d’energie, de découvrir de nouvelles pistes qui pourront peut-etre répondre a la demande. Parce cela prend trop de temps? Argument fallacieux, sous pretexte que le temps presse, n’envisageons que des solutions a cours terme? Purement stupide. Le cout est consequent mais partagé entre les différents partenaires et sur 30 années. Comme tout projet de recherche par définition pas destiné a etre rentable, tributaire d’inconnues mais créateur d’avancées technologiques. Concernant les emplois qu’ITER créé, ils ne sont pas que sur site, mais dans de nombreux secteurs de l’industrie et de la recherche, la majeur partie de 15 milliards étant réinvestis dans la production du réacteur (industrie/recherche). Pourquoi toujours mettre ce projet en opposition avec d’autres projets de recherches? Je trouve cela tellement partisant, comme l’Pourquoi toujours mettre ce projet en opposition avec d’autres projets de recherches? Je trouve cela tellement partisant, votre but est seulement de récupérer de l’investissement sur les énergie renouvellable. C’est louable mais pas besoin de tirer sur les autres.tait charpak qui voyait surtout d’un mauvais oeil le fait que trop de fonds Pourquoi toujours mettre ce projet en opposition avec d’autres projets de recherches? Je trouve cela tellement partisant, comme le fut Charpak sur ce projet. C’est louable de defendre ses interets mais pas besoin de tirer sur les autres. Pourquoi toujours mettre ce projet en opposition avec d’autres projets de recherches? Pourquoi ces raccourcis concernant les risques, pourquoi faire peur inutilement? Etayez vos arguments avec des vérités. La recherche sur la Fusion fait surement partie des solutions a envisager pour notre consommation energetique future tout comme celle sur les énergies renouvellables. N’opposons plus les choses tachons d’etre plus positif et productif.
On parle toujours du coût global du projet sur 20 ans ou plus. Quelqu’un peut-il me dire à combien se monte la « cotisation » annuelle de la France en 2011, 2012… Où trouve-t-on cette information ?
Le futur énergétique à terre ne dépent pas de la fusion ce qui ne signifie pas que la fusion soit inutile. Personne n’a envie de laisser tomber les tokamaks et encore moins les grands projets internationaux. L’avenir d’ITER dépend de lui même : si sa gestion est « à la française » avec des dépassements obligatoires (annoncés trop tard) et des bidouilles de compta, ITER perdra ses contributeurs qui préfèreront mener leur propre projet : c’est le cas des USA qui n’ont pas confiance dans ce projet. Si ITER reste dans les clous et respecte ses partenaires, ITER ira jusqu’au bout de son expérience et nos descendants diront si ça valait le coup ou pas … Mais attention car si un pays partenaire quitte la table, il y aura un effet domino et ITER sera abandonné brutalement. D’où la necessité de constituer un management de projet qui a prouvé dans le passé qu’il sait tenir ses budgets et ses délais. Je pense que ce genre d’article met les points sur les « i » un peu comme les républicains à la chambre ..
J’aimerai bien qu’en expert omniscient du type Lionel_fr (ou autre arpenteur de forum) réponde à la question cruciale : Combien coûte ITER à la France en 2011 et chaque année pour les dix ans à venir ? J’aurai besoin d’une réponse chiffrée approximative, sachant q’une réponse du type trop cher, exorbitant ou autre réponse typée propagande ne me sera d’aucune utilité.
Ben, je nai pas trouvé dans la loi de finance, enfin dans le document concernant les crédits de recherche. Mais j’imagine que l’un de nos contempteurs d’ITER possède la réponse. Sinon comment peuvent-ils affirmer que cela coûte cher à la France ?
Bon, ben je répète ma question : Hors de prix J’aimerai bien qu’en expert omniscient du type Lionel_fr (ou autre arpenteur de forum) réponde à la question cruciale : Combien coûte ITER à la France en 2011 et chaque année pour les dix ans à venir ? Personne ne sait, même les contempteurs patentés ?
… @ Dan : Comment voulez vous que nous le sachions, nous, pauvres petits mécréants de l’atome ? Nous n’avons jamais vu un seul chiffre fiable sur le nucléaire depuis 40 ans !!! Et si ceux que vous ne manquerez pas de nous produire (…) ont la même origine que ceux relatifs au démantèlement ou à l’enfouissement… vous nous faciliterez la vie (il nous suffira d’appliquer le même coefficient multiplicateur pour avoir le vrai chiffre). D’avance merci … 🙂
C’est une réponse conforme à ce que je pensais pouvoir attendre d’un contempteur du nucléaire. Donc beaucoup aboient après ITER en toute méconnaissance de cause.
Je dirais même plus: c’est une très bonne réponse de Rice…
Pour plus d’info sur les couts réels des démentèlements, je vous conseille d’aller voir sur wikipedia : En bas de page, les liens vers les rapports détaillés des démentèlements. Plusieurs site sont en staut : « greenfield » cad qu’il ne reste plus rien de la centrale et que le site est accessible au public.
SUr le site d’ITER, il y a quelques explications sur le budget : Ce n’est pas si difficile a trouver que ca…
Pour le détail du financement du démentèlement, c’est expliqué aussi : In USA, utilities are collecting 0.1 to 0.2 cents/kWh to fund decommissioning. They must then report regularly to the NRC on the status of their decommissioning funds. About two thirds of the total estimated cost of decommissioning all US nuclear power reactors has already been collected, leaving a liability of about $9 billion to be covered over the remaining operating lives of 104 reactors (on basis of average $320 million per unit). (désolé pour le multi post mais il n’est pas possible de mettre plus d’1 lien par post)
… @ Dan Tss, tss, tss. Allons Dan, vous m’avez habitué à plus d’arguments. Et pour rappel de l’étiquette : ici on n’attaque que les idées, pas les hommes. Dans mon post, je regrette, comme d’illustres scientifiques, prix Nobel de physique (excusez du peu…), l’inutilité de cet outil, de son coup estimé (mais nous savons grâce à l’EPR quel est le coefficient multiplicateur minimum), et du « siphonage » des fonds de recherches. @ chiffres : merci pour le lien, il confirme bien que nous ne savons pas combien coûte un démantèlement (aucun chiffre pour les centrales françaises… étonnant, non ?). Et pour ce qui est des chiffres trouvés sur le site d’Iter (qui n’ont d’ailleurs pas été réactualisés depuis 2008…), cela me fait penser à cette question (naïve) souvent posée au boucher du coin » Elle est bonne votre viande ? »… Et là, sérieusement, qu’attendez-vous qu’il vous réponde ?
« Et pour rappel de l’étiquette : ici on n’attaque que les idées, pas les hommes. » Sérieusement, après que le clan anti-nucléaires nous ait traité de menteurs, de non-transparents, de corrupteurs, de pollueurs, d’irresponsables, de réactionnaires, de fachistes, d’anti-démocrates, d’amis des dictatures, d’adorateurs du veau d’or, de décérébrés, après avoir sous-entendu que nous étions xénophobes, après avoir affirmé que nous étions tous de droite pro-sarkoziste (allez donc dire ça à nos syndicats…), après même nous avoir dit dignes du peloton d’exécution (propos qu’aucun d’entre vous n’a condamné, de même que pour l’appel à l’attentat de je ne sais plus qui), vous venez nous accuser droit dans les yeux de nous attaquer aux personnes et non aux idées ?!? Le clan anti-nucléaire nous avait habitué à un bon niveau d’hypocrisie et de mauvaise foi, mais là vous ne croyez pas avoir crevé un certain plafond?!? Et le tout avec ce petit ton peteux !!!! Et pour le site cité par Chiffres, évidemment qu’il ne cite pas les couts de demantellements français : c’est un article américain !!! Et vous croyez vraiment que les couts du demantellement d’un REP américain sont très différents des couts d’un REP français ?!!? Mais vous vous foutez de la gueule du monde !?!
Merci à Chiffres pour le lien concernant le financement d’ITER. une fois n’est pas coutume, je reprends in extenso le texte du lien : « Est-ce qu’ITER est un gouffre financier ? Induit-il une charge excessive pour la recherche française ? Le coût du programme ITER est réparti entre les sept partenaires de l’Organisation internationale ITER : l’Union européenne (+ la Suisse, au titre de sa participation à Euratom), la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis, soit 34 nations. Sur la base des estimations effectuées, le coût de la valeur du projet a été estimé à 12,8 milliards d’euros (conditions économiques 2008) pour les 12 années de la phase de construction de la machine. Les coûts liés à l’exploitation sont estimés à 5,3 milliards d’euros (conditions économiques 2000) sur environ 20 ans, à 280 millions d’euros (conditions économiques 2000) pour la période de cessation définitive d’exploitation, et 530 millions d’euros (conditions économiques 2000) qui seront provisionnés durant la phase d’exploitation par les partenaires internationaux pour le démantèlement. Les membres d’ITER assurent le financement du projet à 90% en nature : conformément à un partage établi par négociation entre les partenaires en 2006, chacun des membres livre à ITER Organization des éléments de la machine fabriqués sur son propre territoire. Si la « valeur » de cette contribution est définie, son « coût », pour chacun des membres, peut varier dans le temps en fonction de plusieurs facteurs : évolution du prix des matières premières, du coût de la main d’œuvre, des marchés financiers, etc. Prenant en compte ces paramètres, l’Europe, qui assure 45% des fournitures en nature d’ITER (essentiellement les bâtiments) a procédé à de nouvelles estimations. La réévaluation de la part européenne qui passe de 2.7 (estimation réalisée en euros 2000) à 6.6 milliards d’euros sont multiples : – Augmentation du prix des matières premières (facteur 2 à 3 pour l’acier, etc.) entre 2001 et 2010 ; – Augmentation générale des coûts de construction de bâtiments : le coût de construction de bâtiments similaires sur d’autres projets a presque doublé ces dernières années ; – Le coût était basé sur des estimations datant de 2001, pour une machine dite « générique » qu’il a fallu adapter au site de Cadarache ; – Le « retour d’expérience » des machines de fusion en opération dans le monde entre 2001 et 2010 a été intégré dans ITER, générant des améliorations qui n’avaient pu être anticipés il y a dix ans. – Augmentation du volume et de la surface des bâtiments ; – Revue globale détaillée du projet en 2008 qui a conduit à inclure de nouveaux éléments dans la conception ; – Ajouts de pièces de rechange etc. La contribution directe de la France à la construction d’ITER s’établit à 1,1 milliard d’euros, conditions économiques 2008, parmi lesquels 467 M€ seront assurés par les huit collectivités territoriales de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur et le reste par l’État. Les dépenses relatives aux travaux d’aménagement du site et de construction des équipements régionaux, réalisés entre 2007 et 2010, représentent 208 millions d’euros courant ; elles comprennent la viabilisation du site (réseaux hydraulique et d’électricité, de téléphone, internet, évacuation des effluents) ainsi que l’aménagement des infrastructures pour l’acheminement des composants et la construction d’une école publique internationale. Les retombées économiques pour la région PACA sont multiples et prennent des formes diverses (plus de 600 millions d’euros à fin 2010) : – marchés directs d’ITER Organization par le biais d’appels d’offres internationaux et marchés de l’agence domestique européenne, Fusion for Energy, par le biais d’appels d’offres européens, auxquels les entreprises locales peuvent accéder, – marchés passés par les partenaires et fournisseurs nationaux, européens et des autres pays membres d’ITER, nécessitant une sous-traitance auprès d’entreprises locales, par exemple pour les travaux d’installation, les essais et les mises en service pour des équipements fournis en nature, – effets induits sur l’économie locale liés à la dépense des salaires des personnels affectés au site (personnels relevant directement d’ITER, et ceux des fournisseurs et sous-traitants. Quelques éléments de comparaison : Le coût des recherches sur les nouvelles sources d’énergie, y compris la fusion, doit être mis en rapport avec le coût de l’énergie : le marché mondial de l’énergie représente un volume annuel d’environ 3 500 Milliards €. Selon un Rapport du Programme National des Nations-Unies pour l’environnement (PNUCED) rendu public au mois de juillet 2010, l’investissement mondial dans les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse etc.) est de l’ordre de 125 milliards d’euros annuellement. C’est près de dix fois plus que le coût d’ITER qui, lui, est étalé sur trente ans. L’Europe consacre chaque année deux fois plus d’argent aux énergies renouvelables qu’à l’ensemble de la recherche nucléaire (fission et fusion). Les sommes allouées à la fusion ne représentent moins de 15% de l’ensemble du budget consacré à la recherche nucléaire. Ces chiffres montrent clairement que l’investissement consacré à la fusion, tant dans le monde qu’en Europe, ne se fait pas au détriment d’autres sources d’énergies. La seule contribution de la France au fonctionnement du laboratoire européen de recherche en physique des particules à Genève, le CERN est de plus de 100 M€ par an (sans tenir compte du budget de tous les laboratoires français impliqués en physique des particules). Cette contribution est à elle seule du même niveau, voire supérieure, à la contribution française annuelle moyenne à la construction d’ITER. L’ensemble des pays européens dépense tous les ans environ 9 milliards d’euros pour construire et faire fonctionner les grandes infrastructures de recherche (hors budgets alloués aux organismes de recherche nationaux et à ceux des universités et hors fusion). Soit, tous les ans, un budget supérieur de 50% au budget total que l’Europe consacre à la construction d’ITER. L’énergie est l’une des préoccupations majeures du 21ème siècle. Toute source d’énergie potentiellement durable doit être développée le plus rapidement possible. » FIN DE CITATION A partir de cela, je laisse la parole au commentateurs.
Et autant votre boucher peut « exagérer » la qualité de sa viande, autant pensez vous que ITER puisse afficher sur son site officiel des chiffres délibérément faux en étant autant surveillé par les organismes internationaux, le fisc, la cour des comptes, les élus locaux, les AS, les syndicats, les associations écologistes etc? Mais vous ne reculez decidemment devant vraiment aucune mauvais foi! Sérieusement les anti-nucléaires sont d’une telle malhonnêteté intellectuelle qu’à elle seule elle justifie à mes yeux le choix de mon camp. C’est juste sidérant.
… @ Dan Nous sommes donc bien d’accords : « Oui, Monsieur, elle est bonne ma viande ! » … MDR Je vous renvoie donc vers l’article auquel, vous vous êtes bien gardés de répondre, préférant le texte de la ligne officielle du parti…(on comprend pourquoi… ) :
« @ Dan Tss, tss, tss. Allons Dan, vous m’avez habitué à plus d’arguments. Et pour rappel de l’étiquette : ici on n’attaque que les idées, pas les hommes. » Si vous étiez ancien sur Enerzine vous sauriez évidemment que les attaques visant les hommes sont bien plus le fait des antinucléaires que du reste des commentateurs. D’autres part, mon assertion qui suscite votre réaction « C’est une réponse conforme à ce que je pensais pouvoir attendre d’un contempteur du nucléaire. Donc beaucoup aboient après ITER en toute méconnaissance de cause. », n’est pas dirigée contre la personne (argument ad personam) mais contre le raisonnement (parler du coût exorbitant pour la France sans le connaître). On est peut être à la limite de l’argumentation « ad hominem » mais pas « ad personam ». Votre rappel de censeur contre les attaques ad personam dont je serai l’auteur n’est donc pas recevable.
…. @ Dan : Ne voyez pas de malice dans cette erreur de lien svp (même si…). Il fallait bien sûr aller vers :
Un petit extrait de cet article de Libération contre ITER que vous postez en lien : « Or notre problème d’énergie est urgent. C’est immédiatement qu’il faut économiser l’énergie, et remplacer les combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon), responsables du réchauffement climatique, par de l’énergie propre. La seule source massive d’énergie ne dégageant pas de gaz carbonique est la fission à l’œuvre dans nos centrales nucléaires actuelles. On sait qu’elle deviendra durable lorsqu’on passera à la 4e génération de centrales (G-IV), laquelle transformera les déchets actuels en combustible et fournira ainsi de l’énergie propre pour au moins cinq mille ans. Superphénix en était un prototype. Après quelques problèmes techniques inévitables pour un prototype, et malgré de très nombreux problèmes administratifs puis politiques, Superphénix a remarquablement fonctionné pendant un an. Sa fermeture en 1998 résulta d’une exigence des Verts de Dominique Voynet, pour participer au gouvernement Jospin. » Mmmh des petits plaisirs comme ceux là n’ont pas de prix !
« @ Dan Nous sommes donc bien d’accords : « Oui, Monsieur, elle est bonne ma viande ! » … MDR » Ne répondez pas à ma place, je le ferai très bien tout seul si j’en ai envie (c’est d’ailleurs assez fréquent). Nous ne sommes donc pas d’accord, puisque je nai pas donné… mon accord !
Vous m’avez pris de vitesse!
Pardonnez moi, mais lui renvoyer sa référence dans les dents était juste trop tentant! Maintenant j’imagine que Rice va agir comme à son habitude lorsqu’un argument le gêne un peu trop aux entournures, et faire comme s’il ne s’était rien passé… N’est ce pas Rice?
… Pendnant ce temps, les allemands….
Il me semble que c’était Dan1 qui avait fait le calcul comme quoi ITER coûtait à la France 50 ou 100M€ par an. Ne vous inquiétez pas, la filière nucléaire devrait s’en remettre 😉
Ach les Allemands… et bien d’autres ! Là, je vois un rapport direct avec l’énergie et un peu avec le nucléaire (l’actuel).
J’ai fait de la recherche à propos d’ITER (de façon bénévole rassurez-vous). J’ai trouvé des traces du financement au titre de la loi de finance 2011. Ce serait 61,9 millions d’Euros : Sachant que le programme 172 fait 5 132 millions d’euros. Donc ITER ferait 1,2% du seul programme 172. Sachant aussi que le budget recherche dans sa globalité représente le double soit 10,8 milliards d’Euros en 2011. Donc ITER représente 0,6 % du budget global annuel de la recherche française. Finalement, la recherche ça a du bon, on peut même obtenir des résultats assez rapidement !
et puisque vous êtes en ligne, c’est quoi le montant de la recherche pour faire transiter 150GW de solaire à travers les Pyrénées et ainsi soulager les reins de notre ami Lionel?
Complément pour ceux qui ne suivraient qu’épisodiquement: reference à mon post d’hier soir: pour lequel je vous relance régulièrement depuis six mois…
Pour se diriger vers un commentaire précis du forum, il existe un moyen simple décrit si après : Le modérateur
Bizarre, chez moi ça fonctionne bien.. Message d’hier à 19:49… Maintenant , on ne va pas déranger Chelya pendant qu’il travaille…On ne sait jamais, il est peut-être même salarié….Comme moi mais là je suis en congés. Autrement, c’est le soir et le WE…
…. Si j’ai bien lu, la facture pourrait être de 100 milliards d’euros ????!!!!! Mais, mais…. comment faire pour nos centrales françaises assurées pour 700 (petits) millions d’euros ? Existe-t-il des provisions comptables pour sinistres potentiels chez nos exploitants ? S’agira-t-il encore d’un transfert vers le contribuable ? Au fait, a-t-on le droit de parler de « coûts cachés » dans ce cas précis ? D’ « externalités » chères à Dan ? Et comme se plaisait à rappeler Schopenhauer (philosophe de GGP) : « Dans la vie, nous combinons un plan ; mais celui-ci reste subordonné à ce qu’il plaira de faire au sort ». Mais bon, tout cela n’est que verbiage car … CELA NE PEUT PAS ARRIVER EN FRANCE !