Des traces d’iode 131 détectées dans l’air de notre hexagone seraient imputables à des rejets radioactifs provenant d’un pays étranger, selon Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN).
Après avoir été informé de façon informelle par plusieurs pays d’Europe centrale, à travers les réseaux scientifiques, l’IRSN a réalisé rapidement des analyses par spectrométrie gamma sur des prélèvements d’aérosols et d’iode sous forme gazeuse effectués en France, pour y rechercher la présence éventuelle de ce radionucléide.
Les premiers résultats indiquent la présence de traces d’iode 131 particulaire dans l’air en France, à des niveaux de concentration proches des limites de détection des instruments de mesure. "Si la présence d’iode 131 dans l’air est tout à fait inhabituelle à cette échelle du territoire national, les niveaux de concentration observés sont sans aucun risque pour la santé des populations" tient à rassurer l’Institut. Les concentrations mesurées en France seraient environ 100 fois plus faibles que celles observées après l’accident de Fukushima.
Cependant, l’origine et la date des rejets radioactifs ayant causé cette pollution par l’iode 131 sont inconnues à ce jour.
L’hypothèse d’un nouveau rejet venant de la centrale de Fukushima semble écartée, car d’après l’IRSN, l’iode 131 rejeté en mars lors de l’accident de Fukushima a pratiquement disparu, y compris dans les réacteurs, compte tenu de sa courte période radioactive et de l’arrêt des réactions nucléaires qui produisent ce radionucléide.
Ensuite, il aurait fallu un rejet important d’iode 131 au Japon pour atteindre un tel niveau, ce qui aurait conduit à des détections plus précoces et à des niveaux plus importants au Japon, comme ce fut le cas en mars 2011.
L’IRSN va maintenant tenter de localiser la provenance des masse d’air ayant transporté l’iode 131 détecté grâce à des calculs de rétro-trajectoires.
La centrale slovène de Krsko dément être responsable de quoi que ce soit, même si on ne lui a rien demandé.
Peut-être que la remise en route de l’unité 5 ou 6 de KOZLODUY a été un peu prématurée il y a 15 jours. D’prés les experts, cette centrales et l’une des plus dangereuses d’Europe.