Le port de Venise prévoit de construire un centrale électrique alimentée aux algues. Elle offrira une puissance de 40 MW, de quoi répondre largement aux besoins électriques du port.
Il s’agira de la première centrale du genre en Italie, et l’une des trois premières en Europe.
L’unité devrait être mise en service dans deux ans. Elle offrira alors une puissance électrique de 40 MW. Elle sera ensuite complétée par une centrale photovoltaïque de 32 MW.
Les algues seront cultivées en laboratoire, et placées dans des cylindres en plastique, dans lesquels l’eau , le dioxyde de carbone et le soleil alimenteront le processus de photosynthèse. La biomasse ainsi cultivée sera traitée pour produire du carburant et alimenter des turbines. Le dioxyde de carbone produit au cours du processus sera utilisé pour l’alimentation des algues.
"La lagune est le site idéal pour cette nouvelle technologie expérimentale", a commenté le président du port de Venise, Paolo Costa, soulignant qu’aucune atteinte ne sera portée à l’écosystème et que le fragile équilibre écologique du site sera préservé.
Les autorités portuaires indiquent que la consommation de leurs installations nécessitent une puissance de 7MW. "L’objectif est d’assurer l’autosuffisance énergétique du port de Venise, et dans un proche avenir, d’examiner la possibilité de fournir de l’énergie aux navires amarrés à quai", précise Paolo Costa.
La société Enalg sera chargée de la construction et de la gestion de la centrale, à partir des technologies brevetées du groupe Solena. Pour Willer Bordon, chef de direction d’Enalg, il s’agit de "brevets et de technologies qui pourraient changer radicalement les perspectives de l’énergie de sources renouvelables. A partir de Venise, projet réalisable immédiatement, l’objectif d’Enalg est de concevoir et de construire au cours des 5 prochaines années une douzaine de parcs technologiques pour la production d’énergie propre, insérée harmonieusement dans l’environnement."
Les autorités portuaires détiendront 51% d’une société commune avec Enalg, baptisée eNave.
Le projet nécessite un investissement de 200 millions d’euros.
Contact: Michael Bernstein 202-872-6042 American Chemical Society ‘First economical process’ for making biodiesel fuel from algae SALT LAKE CITY, March 25, 2009 — Chemists reported development of what they termed the first economical, eco-friendly process to convert algae oil into biodiesel fuel — a discovery they predict could one day lead to U.S. independence from petroleum as a fuel. One of the problems with current methods for producing biodiesel from algae oil is the processing cost, and the New York researchers say their innovative process is at least 40 percent cheaper than that of others now being used. Supply will not be a problem: There is a limitless amount of algae growing in oceans, lakes, and rivers, throughout the world. Another benefit from the « continuously flowing fixed-bed » method to create algae biodiesel, they add, is that there is no wastewater produced to cause pollution. « This is the first economical way to produce biodiesel from algae oil, » according to lead researcher Ben Wen, Ph.D., vice president of United Environment and Energy LLC, Horseheads, N.Y. « It costs much less than conventional processes because you would need a much smaller factory, there are no water disposal costs, and the process is considerably faster. » A key advantage of this new process, he says, is that it uses a proprietary solid catalyst developed at his company instead of liquid catalysts used by other scientists today. First, the solid catalyst can be used over and over. Second, it allows the continuously flowing production of biodiesel, compared to the method using a liquid catalyst. That process is slower because workers need to take at least a half hour after producing each batch to create more biodiesel. They need to purify the biodiesel by neutralizing the base catalyst by adding acid. No such action is needed to treat the solid catalyst, Wen explains. He estimates algae has an « oil-per-acre production rate 100-300 times the amount of soybeans, and offers the highest yield feedstock for biodiesel and the most promising source for mass biodiesel production to replace transportation fuel in the United States. » He says that his firm is now conducting a pilot program for the process with a production capacity of nearly 1 million gallons of algae biodiesel per year. Depending on the size of the machinery and the plant, he said it is possible that a company could produce up to 50 million gallons of algae biodiesel annually. Wen also says that the solid catalyst continuous flow method can be adapted to mobile units so that smaller companies wouldn’t have to construct plants and the military could use the process in the field. ### The National Science Foundation funded Wen’s research. The American Chemical Society is a nonprofit organization chartered by the U.S. Congress. With more than 154,000 members, ACS is the world’s largest scientific society and a global leader in providing access to chemistry-related research through its multiple databases, peer-reviewed journals and scientific conferences. Its main offices are in Washington, D.C., and Columbus, Ohio.
Pourquoi avoir choisis la voie du biodiesel pour ce projet au lieu d’une filière biogaz qui me semble bien plus simple ? Quelqu’un connais la réponse ?
Je suis d’accord avec le voisin du dessus, c’est assez loufoque de produire du biodiesel pour s’en servir pour l’électricité. On pourrait bruler directement les algues après les avoir sécher. Ou au moins bruler l’huile d’algue telle quelle. Le biodiesel c’est un carburant à haute valeur ajoutée, c’est bien pr les voitures ou les avions (ça fige pas, ca a une bonne lubricité). S’en servir pour quelque chose de rustique comme une chaudière de centrale électrique, c’est un peu donner de la confiture à un cochon.
Attention au biodiesel lubrique qui peut être effectivement destiné aux cochons ! Pour le pouvoir lubrifiant d’un carburant on utilise de préférence lubrifiance à lubricité.
ces précisions ^^ ————————————