A l’heure où la biomasse est la source d’énergie alternative au centre des discussions mondiales, des scientifiques de l’Institut Max Planck de Recherche en Physiologie Végétale Moléculaire ont identifié chez l’arabette des dames (Arabidopsis thaliana) une relation étroite entre la composition en métabolites et la production de biomasse.
La plante doit utiliser les ressources disponibles de façon optimale pour la fabrication de sa biomasse, comme par exemple utiliser des matières premières mises en réserves pour passer les périodes de manque. La fabrication de la biomasse passe donc par un système de régulation très précis. Se pose alors la question de la manière dont la plante oriente cette croissance. ![]() Pour répondre à cette problématique, des chercheurs allemands ont étudié plusieurs lignées bien déterminées d’Arabidopsis thaliana, présentant de grandes différences de croissance. Pour chaque plante, ils ont récupéré feuilles et tiges puis ont analysé leurs constituants par chromatographie en phase gazeuse, couplée à la spectrométrie de masse (GC/MS). Ainsi, les différents sucres, acides et protéines ont été identifiés et quantifiés. L’équipe a alors établi une corrélation entre la composition en métabolites de la plante et sa biomasse. Il est ainsi désormais possible de prévoir si une plante sera une bonne productrice de biomasse, seulement en connaissant son profil métabolique. |
BE Allemagne numéro 326 (15/03/2007) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/41785.htm |