C’est aujourd’hui et pour un mois, que commence l’enquête publique portant sur la demande de concession pour 50 ans de la mine de charbon dans la Nièvre, déposée le 27 juillet par la Seren (Société d’exploitation des ressources énergétiques du Nivernais).
Ce gisement du Sud Nivernais découvert en 1986 contient plus de 250 millions de tonnes de charbon. La société est prête à investir 1,4 milliard d’euros dans la mine à ciel ouvert qui s’étend sur une superficie d’environ 24,33 km2 et dans une centrale thermique construite par Alstom. Le projet minier emploirait environ 1 400 personnes. Les contraintes du projet viendraient de la nécessité d’exproprier entre 50 et 100 propriétaires et de devoir dévier 2 cours d’eau, sans compter les problèmes environnementales liés à l’émission de CO2 provenant de la combustion du charbon. |
Au lieu de faire de l’électricité avec ce charbon ne serait-il pas intelligent de lancer un programme de CtL c’est à dire de « Coal to Liquid » comme en Afrique du Sud ( Sasol) et aux USA? Gazéification du charbon pour produire des carburants synthétiques. Voilà l’avenir! celà ns servirait aussi pr la biomasse. BtL!
toujours mieux que d’épuiser les réserves de gaz bêtement pour en faire de l’électricité!
Quelle bêtise – se précipiter à brûler tout ce beau charbon ! Rentable seulement à ciel ouvert. Détourner 2 rivières pour ça ! On ferait mieux de tout arrêter, attendre encore que le prix du pétrole monte et pendant ce temps comparer entre elles les differentes stratégies de valorisation, y compris CTL, y compris carbochimie, etc. La précipitation dans laquelle ce projet se monte est un scandale.