Une convention relative au soutien à l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables pour la période 2011-2013 dans l’hexagone a été signée entre l’Etat, représenté par Nathalie Kosciusko-Morizet (ministre de l’Écologie) et Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC).
Cette convention fait suite à un précédent accord, portant sur la période 2008-2010, pour soutenir le développement des énergies renouvelables.
Avec le Grenelle de l’Environnement, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont devenues deux éléments incontounables de la politique énergétique française : d’ici 2020, l’efficacité énergétique devra augmenter de 20%, de même que la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie.
Le premier partenariat avec la Caisse des Dépôts visait 3 objectifs :
• accroître le parc installé de 500 MW cumulés sur plusieurs filières (éolien, photovoltaïque, biomasse, micro-hydraulique),
• contribuer à structurer un réseau de PME françaises dans les énergies renouvelables,
• contribuer au développement économique local.
Avec 542 MW engagés et 154 millions d’euros investis fin 20101, les objectifs en capacité de production ont été atteints.
Par ailleurs, selon une évaluation du Cabinet Roland Berger, l’intervention de la Caisse des Dépôts a contribué à répondre au besoin important de structuration des filières. Elle a permis de contribuer au développement économique local et au développement de capacités de production sur des territoires à faible produit intérieur brut ou à forte dépendance énergétique.
Revitaliser les territoires et accélérer l’évolution de nos modèles énergétiques
Avec ce renouvellement de convention, la Caisse des Dépôts :
- Accompagnera les collectivités territoriales et les bailleurs sociaux dans leurs démarches d’efficacité énergétique, notamment par un investissement dans les partenariats publics-privés et des éco-prêts pour la rénovation thermique des logements sociaux ;
- Soutiendra le développement des petites et moyennes entreprises du secteur de l’énergie, avec l’objectif de structurer des filières industrielles françaises compétitives ; elle soutiendra notamment le développement économique local associé au déploiement de l’éolien en mer (immobilier, formation…) ;
- Appuiera l’émergence de l’économie du changement climatique et le développement d’outils de pilotage de ses émissions de gaz à effet de serre et de sa consommation d’énergie ;
- Consacrera plus de 135 millions d’euros aux investissements dans la production d’énergie renouvelable sur la période 2011-2013, devant contribuer à la réalisation de 500 MW de capacités nouvelles de production. Les investissements seront diversifiés en accentuant l’implication dans la filière biomasse, dont les retombées territoriales sont importantes. La Caisse des Dépôts entend également investir dans des projets 100 % thermiques (à partir de biomasse et de géothermie) ou sur les premières réalisations de certaines technologies émergentes (énergies marines et éolien en mer).
« La biomasse, l’éolien, la micro-hydraulique, le photovoltaïque,… sont le pétrole vert des départements ruraux. Avec la Caisse des Dépôts nous intervenons en investisseur pour soutenir les projets dans les départements à fort potentiel qui sont souvent aussi ceux à plus faible activité économique. Au total c’est près de 300 millions d’euros qui seront consacrés entre 2008 et 2013 aux investissements de production des énergies renouvelables dans les territoires », a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.
« Avec son plan stratégique Elan 2020, la Caisse des Dépôts s’est notamment fixé comme priorité, pour répondre aux urgences du pays, le développement de la ville et des infrastructures durables. Quatre ans après la mise en œuvre de ce plan, les progrès réalisés sont reconnus et ils sont considérables. Face aux défis environnementaux actuels, la Caisse des Dépôts mobilise ses financements pour la réhabilitation énergétique du logement social et investit aux côtés des PME pour la production d’énergie renouvelable sur les territoires », a indiqué pour sa part Augustin de Romanet.

La Caisse des Dépôts et ses filiales constituent un groupe public, investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique des territoires. Avec son plan stratégique Elan 2020, le groupe Caisse des Dépôts s’est notamment fixé comme priorité, pour répondre aux urgences du pays, le développement de la ville et des infrastructures durables.
Dans le domaine de l’énergie et de la lutte contre le changement climatique, la CDC apporte des solutions durables :
► Prêts pour la réhabilitation énergétique de logements locatifs sociaux et la construction de logements sociaux à haute performance énergétique,
► Investissements en fonds propres dans la production d’énergie renouvelable (éolien, biomasse, photovoltaïque, petit hydraulique) pour soutenir des projets locaux de développement et le renforcement des PME du secteur,
► Tenue du registre national des permis d’émissions de gaz à effet de serre et appui au développement des opérateurs du marché du carbone.
** Cette puissance se répartit comme suit : 43 % des puissances engagées dans l’éolien, 35 % dans le photovoltaïque, 12 % dans la biomasse et 10 % en micro-hydraulique. Elle équivaut à l’alimentation de 250 000 logements.
On veut un tarif d’achat digne de ce nom, pas des millions versés à la CDC !!! La CDC est un acteur majeur de cette fameuse « spéculation » tant dénoncée par NKM ! Cette banque a en effet beaucoup de parts de capital dans des sociétés d’investissement ayant cherché la rentabilité maximale en réalisant des grandes installations PV peu vertueuses pour les PME françaises. Ou vont aller les millions de la CDC? Dans des sociétés de projets montées par EDF EN dont l’Etat au détriment encore une fois des PME. Cette annonce mise à masquer la décision du Conseil d’Etat qui a rejeté l’ensemble des recours visant à annuler le décret du 9 décembre 2010 NKM essaie de se refaire une image verte avec cette annonce mais c’est trop tard,les PME françaises sont presque toutes mortes. Beau bilan NKM : bientôt -20 000 emplois dans le PV !
La politique de l’UMP : saupoudrage et effet d’annonce… Et avec la CDC, comment rendre artificiellement plus chère les ENR, alors qu’il s’agit de quasi-obligation d’état du fait de sa garantie, la CDC elle-même exige un TRI moyen de 11,3%!!! Aujourd’hui le financement est devenu le principal coût d’un projet ENR, même pour le solaire ou pourtant il n’y a quasi pas de couts de maintenance et d’exploitation! L’état apportant sa garantie sur les tarifs d’achats (quand il y en a un sécurisé), il est scandaleux que les banqes qui financent, y compris publiques, puisse exiger des rendements de type projet à risques. En divisant par 3 ou 4 ces rendements, via un investissement vraiment encadré par le public, les ENR pourraient pourtant baisser le cout de leur KWh de 20 à 30% dès maintenant. Décidement nos banques sont toujours en pointe pour se gaver sur tous les segments possibles.
Il est grand temps que NKM et consors retournent dans l’anonymat duquel il n’auraient jamais du sortir et laisse la place à des professionnels. Encore 7 mois à la supporter. Dur, dur. Ensuite les français pourrons enfin se déterminer sur le type d’énergie qu’ils veulent, les efforts qu’ils sont prêts à y consentir, les retombées que cela aura sur l’emploi, etc, cet… (et que la France se mette ENFIN à économiser l’énergie, même si cela ne fait pas l’affaire des producteurs qui en vivent….).
devant ce déferlement de scrognrugneuterie franchouillarde, merci et bravo aux YAKAFAUKON (ou vrai) l’important est l’accent mis sur l’efficacité énergétique, le reste ressemble trop à des incantations verdissantes
Complètement d’accord avec Propv et renewable et Raoull-78 Le gouvernement a planté la filière PV et participé à la fermeture des usines de production de panneaux francaises – ex PHOTOWATT (désindustrialisation) ainsi qu’à la fermeture de beaucoup d’activites de PME installateurs. Tout est fait pour maintenir le % de Nuke à son niveau et le président l’a encore redit; Alors, faut arrêter de dépenser de l’argent pour faire de la comm. Et les tarifs de production PV / Nuke vont bientot se croiser.
Vous avez raison, tout est de la faute du gouvernement et du nucléaire : la filière PV française a exactement les même problèmes que la filière PV allemande, norvégienne et autres, bref que des pays où le nucléaire les étouffe, c’est bien connu !
le solaire souffre du dumping social et environnemental de la Chine. La partie du PV allemand qui est en concurrence avec la Chine va a la catastrophe sans politique anti-dumping. Mais vous avez vu des éoliennes chinoises en Europe? Par contre l’écrasante majorité des éoliennes implantées en Chine sont encore européennes et pas françaises d’ailleurs… Et la filière Allemande du solaire se porte et se portera tjs mieux que la françaises…
Mais pourquoi faut-il promouvoir les EnR si on une filiere nuke de premier plan que le monde entier nous envie ? EnR et nuke sont en concurrence directe, allons ! La realite c’est 500 mW c’est peanuts et un cache-misere destine a donner a croire que le gouverment a une politique ponderee alors meme que la quasi-totalite des fonds publiques part au nuke. En tous cas, comptez sur les acteurs des filieres EnR pour rendre a l’UMP la monnaie de sa piece, on ne jete pas 20 000 employers du PV sur 25 000 au chomage impunement. Et cette prise de conscience depasse les entreprises du PV pour etre partagee par celles de l’hydro, de l’eolien, du biogaz ….
Que l’on soit d’accord avec la politique du gouvernement actuel ou pas, que l’on épouse les thèses du (probable) futur président, une chose est certaine : les promesses du Grenelle ont été enterrées et les emplois avec ! Pour s’en indigner il reste la pétition :
Le gouvernement veut limiter à 1 GW les installations de PV !
Apparemment les Allemands aurait déjà 19,76 GW de PV installé : Aujourd’hui, ils auraient produit cela :
Tandis que côté FOSSILE plus FISSILE, on installe moins moins mais on rentabilise plus : Vous aurez remarqué que le nucléaire dispose encore de 12 GW et que hier les Allemand ont utilisé… 12 GW toute la journée :
Nous compatissons Nous comprenons qu’il soit très dur pour Vous d’imaginer un monde sans réacteurs nucléaires. Nous comprenons votre ressentiment pour tout ce qui est renouvelable. Nous comprenons à quel point il doit être dur pour Vous de voir que de dangereux incompétents sont en train de ruiner vos efforts depuis 40 ans et mettre progressivement hors circuit ce que vous aviez tellement eu de difficultés à camoufler pour le développer. Nous comprenons pourquoi vous n’avez JAMAIS trouvé la moindre qualité aux energies renouvelables et votre acharnement à les stigmatiser : intermittenters, non stockables, imprédictibles, hors de prix, … etc, etc (« Qui veut tuer son chien… » vous connaissez la suite). Pourtant, et nonobstant l’inexactitude d’une grande partie de vos arguments, toutes vos manoeuvre dilatoires ne seront bientôt que souvenirs (désagréables) de cette époque sombre où les retraités de Framatome régnaient sur l’énergie en France… … et nous compatissons. 🙂
Je n’ai aucunement besoin de compassion. En revanche un peu d’argumentations chiffrées me ferai le plus grand bien ! Avec ou sans rhétorique, les nouvelles EnR s’imposeront naturellement… si elles deviennent capables de le faire techniquement et économiquement. Nous avons plus besoin de chercheurs et d’ingénieurs que de rhétoriciens.
Vous êtes un idéaliste. Aucune manoeuvres dilatoires ici. Sachez qu’il existe aussi des écolos responsables qui sont pour le nucléaire, en attendant de pouvoir s’en extraire le jour où se sera économiquement et écologiquement acceptable (avec des enr bien évidemment) Allez un peu voir sur ce que ça donne les jours d’hiver sans vents (comme aujourd’hui). Ca fait juste 3 jours que ça dure, et des moyens de stockage pour plus de 3 jours, dans quelques décennies peut-être, mais en attendant va falloir que vous réfléchissiez un peu avant de dire d’importe quoi. Et informez-vous sur les émissions de CO2.
Entièrement d’accord avec edc10. Pour info aujourd’hui vue sur le site RTE à 19H00 production éolienne=902 MW de production sur un potentiel éolien de plus de 5000 MW. Pour rappel à 19H00 il n’y a plus de soleil donc la production PV=0w. Voilà ce qui fait le plus de mal à la filière ENR et non nos politique ou EDF. Et si photowatt doit déposer le bilan ce n’est pas à cause du « lobby » nucléaire Français mais des effets de la mondialisation avec un prix du PV mis en forte concurrence par la chine comme de nombreux autres produits. Il faut arrêter le mensonge et revenir dans la réalité.
Rien qu’en 2010, l’état a mis 300 millions d’euros d’aide directe à Areva (augmentation du capital en décembre)… Elle est où la promesse « pour chaque euro dans le nucléaire on mettra un euro dans les renouvelables ? »
Décidemment, le nucléaire qui représente moins de 2 % de l’énergie finale consommée dans le monde déchaine bien des passions que j’ai plaisir à attiser devant le déni de réalité dont font preuve ses partisans. Plus je lis ici et ailleurs les commentaires des uns et des autres, plus je pense qu’il y a manifestement un problème avec cette énergie dangereuse (techniquement) et sous-estimée (financièrement). Je suis par contre rassuré de savoir qu’a partir de mai prochain, nous engagerons un processus de sortie progressive et réhabiliterons les economies d’énergie, la performance énergétique et le développement des ENR.
Dans ce programme , combien pour les énergies marines?
Si on considère que les subventions obligatoires payées par le consommateur via la CSPE sont bien des impositions (analyse du Conseil d’Etat), il faut alors regarder tous les euros que les Français donnent déjà et donneront aux nouvelles EnR : Pour 2011 (sans les reliquats, les retards à payer), la CSPE est évaluée à 3 465 M€. Dans ce total, 24,6 % sont dus au photovoltaïque (915 millions d’euros), 11,8 % à l’éolien (409 millions d’Euros) et 7% aux autres EnR (dont ZNI, ce qui fait 242 millions d’Euros). Au total les EnR vont coûter 1 566 millions d’euros au consommateur-contribuable. Question renversée : Sachant que les EnR reçoivent a minima plus de 1,5 milliards d’euros en 2011 (et pendant de nombreuses années encore), où sont les 1,5 milliard annuel de subvention au nucléaire ? Pour rétablir la parité EnR-nucléaire à 1 Euro pour 1 Euro, est-ce qu’il n’y aurait pas lieu d’augmenter « légèrement » les subventions au nucléaire ??
Même si je n’ai pas trop le temps de vous faire un cours sur le fonctionnement de la CSPE comme vous aimez si bien les faire (… :), je tenais quand même à vous rappeler que sur l’ensemble de la période 2004-2009, la Cour des comptes, dans son rapport publié en février 2011, constate que la consommation électrique prévisionnelle s’est accrue de près de 6 %. Et compte tenu de la croissance très rapide (près de 20 %), dans le même temps, des effets des plafonnements et des exonérations, l’augmentation de l’assiette de la CSPE a donc été limitée à la moitié de ce taux, soit 3 %. Il en est résulté un manque de CSPE à encaisser substantiel, compris entre 260 M€ et 486 M€ par an selon les années !!!!!! (et le photovoltaïque n’y était alors pour rien !) Les exonérations et plafonnements, qui ont été décidés selon une logique conforme à la directive du 27octobre 2003 qui entend préserver la compétitivité des industries électro-intensives, peuvent ainsi s’analyser comme un transfert de charges depuis les entreprises, qui en sont les principales bénéficiaires, vers les autres contributeurs (PME, professionnels et particuliers). Les projections pour 2010 confirment le maintien de cette tendance : l’assiette de la CSPE ne devrait représenter que 80 % de la consommation électrique nationale totale, correspondant à un manque à encaisser d’environ 416 M€ Le total des charges prévisionnelles à compenser continuant d’augmenter plus rapidement (+ 29 %) que l’assiette de la consommation électrique soumise à contribution (+ 3 %), le montant de la contribution unitaire théorique devrait s’accroître fortement. Ainsi, la contribution unitaire théorique par MWh, calculée par la CRE pour équilibrer les charges prévisionnelles à compenser, aurait dû s’élever à 5,72 € en 2009 et à 6,51 € en 2010. Or, le montant effectif de la CSPE a de fait été maintenu à 4,5 € tandis que la loi a fixé, pour cette contribution, un plafond, qui ressortait, depuis août 2010 à 5,58 €. Pour 2011, la CRE estime les charges prévisionnelles cumulées à 4.816 M€, soit une progression de 2.579 M€ par rapport aux charges prévisionnelles pour 2009. Elle évalue à 12,90 €/MWh, la contribution qui serait nécessaire pour assurer l’équilibre avec les charges, dont 9,3 €/MWh pour couvrir les charges prévisionnelles au titre de 2011. Il est donc trop facile de faire porter sur les ENR un défaut initial de calcul (que les ENR amplifient c’est vrai, mais là encore il faut savoir quel type de société on veut). De plus, ce sont les mêmes Pouvoirs Publics qui ont fixé la contribution et les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque… J, alors ? Je pense que les « technocrates » qui pondent ce genre de dispositions sont les même qui ont pondu le bonus-malus écologique des voitures neuves : Tiens, je viens de retrouver votre 1,5 milliard. Suffisait juste de virer un ou deux énarques…
Vous aurez remarqué que je n’ai intégré les reliquats et que je ne vous pas parlé du montant plafonné de la CSPE. Je ne vous parle pas du passé mais du présent et de l’avenir. Il rest donc pour 2011 une charge très importante d’environ un milliard d’euros de surcoût de contrat d’achat imputable au photovoltaïque qui est une subvention à cette filière qui pourrait être considéré comme une imposition selon le Conseil d’Etat. Or cette charge, supportée par une immence majorité de Français, va perdurée et peut être s’accroître pendant 20 ans. Je maintiens donc que le PV aura bénéficié d’au moins 20 milliards d’euros en 20 ans. L’éolien aura sa part. Donc pour moi c’est au minimum 30 milliards d’Euros qui iront vers les deux filières EnR. Ce n’est ni bien ni mal, mais… c’est ! Pendant cette période combien donnera-t-on au nucléaire et combien rapportera-t-il ?
… pour démanteler les centrales en fin de vie et celle que l’on décidera de ne pas rafistoler et que l’on arrêtera ? Difficile de se faire une idée avec tous ces chiffres contradictoires et ces avis (le mien, le votre, le leur) qui, quoiqu’on en dise, restent assez « partisans »….
Pour vous faire une idée plus précise, demandez donc à Benjamin Dessus, il a fait des études précises sur le coût du nucléaire. De toute façon, si démanteler coûte trop cher aujourd’hui, il suffit d’allonger la durée de vie des réacteurs pour les rentabiliser encore plus. Cela permettra, à la fois d’augmenter le montant des provisions et d’étudier des solutions moins chères. Par contre si le démantèlement ne coûte pas trop (faible impact sur le coût du kWh), on peut envisager de démanteler plus vite.
Pour mieux comprendre les enjeux et vous faire une idée (dépassionnée) sur le nucléaire, un petit lien vers un article de l’Expansion :
« un petit lien vers un article de l’Expansion : » Et évidemment « enerli » c’est directement rattaché à l’expansion ?
Il semblerait que des fois la source soit LE MONDE…. Je vous invite donc à lire cet article (ou si vous etes plus courageux, consulter le dossier complet). On en revient toujours au même point : il est impossible de comparer les coûts des différentes énergies dans la mesure où ceux du nucléaire sont « opaques »… Attendons donc de voir ce que nous produira prochainement la Cour des Comptes sur le coût de la recherche depuis 1946, les besoins de mise en sureté post-Fukushima, les provisions de démantèlement et de stockage (sur 10.000 ans ?), sur l’assurance d’un sinistre et le dérapage des chantiers de l’EPR de Flamanville (pour Penly, cela semble -heureusement- bien compromis), et autres falsifications de comptes depuis 50 ans…
Ben oui attendons. Il y a dix ans ,Benjamin Dessus n’avait pas vu l’opacité et il n’avait pas évoqué de falsification massive et planifiée. A partir de là, il (pas tout seul) avait fait un remarquable travail d’analyse du passé et du présent et esquisser un futur probable. Apparemment, il était myope et naïf… c’est ce que concluera la cour des comptes.