Après plus de trois ans de travaux, l’ancienne manufacture nationale d’armes de Saint-Étienne reprend vie avec l’ouverture de la Cité du design et de l’installation de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne (ESADSE).
D’un coût de 41,5 ME et d’une superficie de 17 250 m2, le projet architectural de la Cité du design a été confié aux architectes Finn Geipel et Giulia Andi de l’agence LIN. Trois bâtiments réhabilités cohabitent avec deux réalisations contemporaines, dont la Platine qui accueille notamment un auditorium, deux salles d’exposition (1200m² et 800m²), une médiathèque, une boutique, et le bureau des designers.
La Platine est le lieu de connexion de toutes les activités de la Cité du design et de l’ESADSE. Cet édifice de 200 mètres de long sur 32 mètres de large est composé d’une structure en triangles de verre et de métal mobiles qui rappelle étrangement les écailles de la peau d’un reptile.
Avec ces 14.000 triangles, ce prototype "géoclimatique" a la capacité de réguler la température et l’atmosphère intérieure. En effet, certains sont incrustés de panneaux photovoltaïques et d’autres réagissent à la lumière.

Le chauffage et la climatisation sont assurés par un système de géothermie expérimentale.

La Tour observatoire complète cet ensemble et s’élève à 32 mètres pour offrir un panorama unique à 360°sur la ville et ses collines.
L’article ne dit pas que cette cité s’est construite au prix de la défiguration d’un élément capital de notre patrimoine historique industriel:la Manufacture Impériale d’Armes dont quatre bâtiments ont été rasés. Le scandale,relayé par la presse nationale, n’a pas fait reculer des élus dépourvus de toute sensibilité dans ce domaine et enfermés dans leurs certitudes.
J’observe une confusion regrettable dans votre texte qui colle de beaucoup trop près aux prospectus publicitaires. Ce n’est pas la technologie utilisée qui fait la qualité d’une architecture. C’est le sens artistique de l’architecte, le souci qu’il a de l’intégration du neuf avec le contexte qui est esssentiel. Or pour ce qui est de cette cité, on peut dire que ni l’intégration au contexte (on a même détruits des bâtiments de grande valeur pour lui faire une place) ni le souci architectural ne sont à la hauteur des ambitions.Au contraire, c’est le technologique qui a fait passer le projet. Et au final, on récupère un bâtiment incongru dans un espace inadapté (un ensemble XIX°) et des des technologies expérimentales dont on est pas sûr qu’elle marcheront. « Beau » résultat !