Selon le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), avec des températures proches des normales saisonnières, la situation prévisionnelle de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité ne présenterait pas de difficulté particulière pour cet été 2010.
RTE publie sa vision prévisionnelle de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité pour l’été à venir, sur l’ensemble de la France continentale. Cette étude permet d’identifier les périodes de tension sur cet équilibre ; elle explore les leviers à activer par les acteurs du marché de l’électricité et par RTE, pour éviter toute rupture de l’approvisionnement.
La consommation enregistrée en France en période estivale est de moindre niveau comparée à celle enregistrée en hiver, période de pointe de la consommation électrique. Cependant, des épisodes de forte chaleur peuvent induire des baisses de production afin de respecter les exigences environnementales en vigueur sur les sites de production. D’autre part, le développement des usages de ventilation et de climatisation conduit à un surcroît de consommation électrique. La conjugaison de ces deux phénomènes, observés durant les étés 2003 et 2006, nécessite une attention particulière, objet de l’étude menée par RTE.
Un épisode caniculaire, caractérisé par des températures supérieures de 7°C aux normales saisonnières, induirait des baisses de production et une augmentation de la consommation. Dans un tel scénario, l’analyse montre que pour couvrir la demande d’électricité en France, le recours à un approvisionnement sur les marchés européens pourrait constituer un appoint nécessaire en juin, juillet et septembre.
La figure ci-dessous présente pour chaque semaine de l’été 2010, à la pointe de consommation hebdomadaire, le solde maximal des échanges transfrontaliers permettant de satisfaire le critère du risque 1% à températures proches des conditions normales saisonnières.

Sur toute la période étudiée, les capacités prévisionnelles de production devraient permettre non seulement d’alimenter la consommation en France continentale, mais devraient également donner aux producteurs français la possibilité d’exporter sur les marchés européens.
D’après l’étude "la situation prévisionnelle pour l’été 2010 est nettement plus favorable que celle pour l’été 2009, excepté en septembre".
En cas d’épisode caniculaire, la production de certaines centrales thermiques peut être réduite pour respecter les exigences environnementales en vigueur localement. De même, la production hydraulique et la production éolienne peuvent être affectées respectivement en cas de sécheresse et de conditions anticycloniques. RTE a ainsi construit des hypothèses de baisse de production sur la base des risques fournis par les producteurs sur leurs différents sites. En moyenne, les baisses de production dans le scénario « Canicule » sont estimées à 10 500 MW.
En cas de canicule, la situation prévisionnelle pour l’été 2010 est sensiblement plus favorable que celle de l’été 2009 jusqu’à fin août.

Cet été 2010, pour des conditions normales de température, l’équilibre offre-demande d’électricité est globalement respecté en Europe. En cas d’épisodes marqués de canicule et de sécheresse, la situation peut être plus tendue, en particulier si une telle situation se produit simultanément dans plusieurs pays voisins. Les résultats de cette étude sont publiés par ENTSO-E4 (« Summer Outlook Report »).
Espérons que les Centrales prévues pour maintenance l’été ne sont pas celles en bord de mer où le pb de la temp. de l’eau de refroidissement ne se pose pas…vu le volume en présence ! …Pas comme il y a qq années où ce point-là avait été mal pris en compte… Quel % du parc NUC sera opérationnel tout l’été?…85%?, + ou -? on ne donne pas de chiffre ici…simplement dit que devrait être meilleur qu’en 2009… Wait & See ! Let’s hope ! A+ Salutations Guydegif(91)
Les chiffres des prévisions de disponibilité sont ici et régulièrement actualisés : Pour plus de lisibilité, sélectionner nucléaire. On voit par exemple que la meilleure disponibilité prévue cet été est 56 768 MW sur un total installé de 63 130 MW. Donc 89,9 % en semaine 31 (du 02 au 08 août). Cela varie de 46 à 57 GW de juin à août. Sachant que durant l’été 2009 (juin, juillet,août) le pic de consommation a été atteint le 01 juillet à midi avec 60 898 MW appelés et le creux le 09 août avec 31 456 MW, nous devrions passer l’été tranquille sans trop de CO2, sachant que nous avons encore de l’hydraulique (entre 8 000 et 9 000 MW au fil de l’eau + 9 000 à 12 000 MW de lac) pour 17 000 à 21 000 MW. Nous disposerons d’une puissance sans CO2 disponible comprise entre 63 GW et 78 GW de juin à août. On devrait pouvoir faire tourner la France sans forcer sur les importations. et même exporter un peu. Evidemment si le kWh charbon est moins cher en Allemagne au mois d’août, on n’en importera peut être pour faire plaisir au marché.