Une étude parue dans le dernier numéro de la revue Nature Geoscience jette un pavé dans les océans : l’élévation du niveau des eaux causée par le réchauffement climatique aurait été largement sous-évaluée.
Pour projeter les évolutions du niveau des océans au cours du siècle à venir, les scientifiques se réfèrent à l’étude de la dernière période interglaciaire, survenue sur Terre il y a 120 000 ans.
Le Groenland connaissait alors des températures de 3 à 5 degrés supérieures aux températures actuelles. Cette chaleur relative du Groenland devrait se retrouver dans 50 à 100 ans.
Or, l’élévation du niveau des océans à cette époque a été nettement sous-estimée par les scientifiques, explique la revue Nature. Ce qui invite à revoir les modèles de prévision pour les décennies qui nous concernent.
Ainsi, en se fondant sur ces nouvelles données, il adviendrait qu’au XXIème siècle, les océans pourraient gagner 80 cm, au lieu de la fourchette comprise entre 18 et 58 cm admise par la communauté scientifique.
Citant Roland Paskoff, professeur émérite à l’université Lumière de Lyon, le quotidien le Figaro s’inquiète des conséquences que pourrait avoir une telle hausse des océans sur le territoire français : accélération de l’érosion des côtes, salinisation accrue des estuaires, réduction du volume des nappes phréatiques d’eau douce.
Mais les prévisions ne sont pas fiables pour autant, rappelle le quotidien, et si les scientifiques n’ont pas réussi à s’accorder sur un chiffre précis lors de la rédaction des conclusions du GIEC, c’est que de nombreux facteurs entrent en jeu, et que la hausse du niveau des mers et océans peut fortement varier d’un endroit et d’une période à l’autre.
Reste que la plus pessimiste des prévisions vient d’être révisée à la hausse.
Du conditionnel avec des prévisions qui ne sont pas fiables c’est vraiment peu sérieux.
et ensuite viendra la fi.
Le GIEC est victime d’une approche scientifique obligée à la vulgarisation. Comme à toute mesure est obligatoirement associée une incertitude, il est alors difficile de communiquer cela au public. Le scientifique doute, le politique affirme. Qui sait le mieux la réalité ? ce qui est sûr, c’est que le peuple aime les certitudes, même mal fondées; Quand on affirme ce que l’on sait vraiment avec des preuves à l’appui, on passe facilement pour peu fiable? Le GIEC a communiqué avec un excès de prudence. Il se pourrait bien que 80 cm ne soit pas la plus pessimiste des prévisions d’ici peu.
C’est quoi la définition exacte de la hausse du niveau des mers ? J’ai un exposéa rendre et je sais pas quoi y mettre …