Collectivités locales, fournisseurs alternatifs et associations de consommateurs ont vivement critiqué la possibilité pour les consommateurs d’un retour qui ne serait que partiel aux tarifs régulés .
Mercredi, la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée a validé la proposition sénatoriale qui laisserait aux consommateurs la possibilité de retourner aux tarifs régulés, mais uniquement en cas de déménagement.
Or, les associations comme les fournisseurs alternatifs réclamaient la possibilité pour tous de retourner sans entrave aux tarifs régulés, afin de débloquer un marché toujours frileux depuis son ouverture.
Selon Françoise Thiébault, présidente du Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), interrogée par l’AFP :
"Le gouvernement ne veut pas dissocier les tarifs aux particuliers, qui sont euro-compatibles, et les tarifs aux industriels", qui est en cours d’examen par l’UE.
Pas question donc, d’aller à l’encontre du cadre communautaire, qui impose l’irréversibilité du choix de souscrire aux tarifs du marché. L’association demande que soit mis en place un groupe de travail afin de déterminer ce qu’il est possible de faire dans le respect dans ce cadre.
En attendant, Poweo dénonce ce qu’il considère comme un texte qui "crée plus de problèmes qu’il n’en règle", et "ferme totalement l’ouverture du marché".