L’ANCRE vient de publier une étude qui identifie et évalue les leviers technologiques permettant la décarbonation accélérée du mix énergétique à l’horizon 2050, dans un objectif de limitation de l’accroissement de la température de la Terre à 2°C d’ici 2100.
L’étude évalue le potentiel de réduction de CO2* au niveau mondial représenté par chaque technologie ou groupe de technologies. Deux approches ont été développées : l’une est basée sur des scénarios technologiques élaborés sous l’égide des Nations Unies pour les 16 pays les plus émetteurs de CO2 dans le monde, représentant 75 % des émissions actuelles ; l’autre résulte d’un travail mené, technologie par technologie, par les experts et scientifiques de l’ANCRE.
Le rapport met l’accent sur les deux leviers indispensables pour atteindre l’objectif des 2°C :
• l’importance, pour éviter l’émission de 40 à 50 milliards de tonnes de CO2 en 2050, de mobiliser un portefeuille large de technologies. Plus d’une centaine ont ainsi été identifiées, dont le panel et l’ampleur du déploiement varieront suivant les groupes de pays.
• la nécessité d’un effort sans précédent dans l’innovation et la recherche dans l’énergie. Les performances actuelles et attendues à court terme des nouvelles technologies risquent d’être insuffisantes.
Le potentiel de réduction dépendra autant des technologies qui portent sur l’offre d’énergie – sa production (énergies renouvelables, nucléaire, Captage et Stockage du CO2, etc.) – que de celles qui concernent la demande, dont l’efficacité énergétique, dans le transport, l’industrie ou le bâtiment.
Les deux approches arrivent à des conclusions très similaires quant aux technologies qui portent en elles le potentiel le plus important.
En matière de production d’énergie, les technologies du solaire, de l’éolien et du nucléaire arrivent en tête dans tous les groupes de pays, avec respectivement 10 %, 9 % et 8,5 % du potentiel de réduction global. Viennent ensuite l’hydraulique (dans les pays du Sud, principalement), la biomasse, la géothermie et les énergies marines.
Le Captage et stockage du CO2 (CSC) et les technologies de stockage de l’énergie jouent également un grand rôle. Mais la contribution du CSC est perçue différemment suivant les approches avec un potentiel de réduction évalué entre 5 % et 15%.
En matière d’efficacité énergétique et de substitution des fossiles par des vecteurs énergétiques non carbonés (électricité, hydrogène, biocarburants etc.), les principales
perspectives de gains se situent dans l’industrie (24 % de réduction total mondial) et dans les transports (18 %).
Au plan mondial, l’enjeu du secteur du bâtiment apparait plus réduit, même s’il est important dans certaines zones comme l’Europe ou le Japon.
Le rapport met également en évidence trois types de freins au développement des nouvelles technologies de l’énergie :
– Sur le plan économique : le problème majeur reste une faible compétitivité des nouvelles technologies relativement aux autres technologies traditionnelles et un manque de capacités pour financer des solutions souvent très intensives en capital.
– Dans le domaine réglementaire : les réglementations constituent un véritable obstacle car elles sont le plus souvent peu adaptées, inefficaces ou trop fluctuantes.
– Sur le plan de la recherche et l’innovation : au niveau mondial, les sommes investies dans le secteur de la R&D énergétique restent insuffisantes compte tenu de l’ampleur des enjeux.
Pour accélérer le déploiement des technologies bas carbone, les principales recommandations de l’ANCRE sont :
– Accroitre les efforts mondiaux de R&D dans le domaine de l’énergie pour améliorer les technologies existantes, leur permettre des gains majeurs de compétitivité, et pour développer les technologies de rupture ;
– Intégrer dès le début du processus d’innovation la dimension sciences humaines et sociales afin d’apporter des solutions répondant aux attentes des territoires et de la société civile, et, dans le même temps, faire évoluer les réglementations et modes de gouvernance pour une meilleure intégration et diffusion des nouvelles technologies ;
– Combiner les politiques qui permettent d’accélérer les développements technologiques et celles qui agissent plutôt sur la stimulation et la modification de la demande afin de bénéficier d’une diffusion large des technologies et des effets d’apprentissage associés ;
– Mettre en place les mécanismes permettant le transfert des technologies des pays industrialisés vers les zones les moins développées.
ANCRE : Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Energie
* Potentiel de réduction globale de CO2 par rapport à une trajectoire tendancielle si aucune action en faveur des techno bas carbone n’est engagée.
** L’étude distingue 4 groupes de pays :
– Les pays industrialisés dont le mix énergétique est déjà fortement carboné (USA, Canada, etc.)
– Les pays émergents dont le mix est moins carboné (Chine, Inde, etc.)
– Les pays émergents dont le mix est peu carboné
– Les pays industrialisés dont le mix énergétique est moyennement carboné (Japon, Europe, etc.
On a pas besoin de développer une centaine de technologie on a juste à en déployer quatre : le PV, l’éolien onshore, les LED et les véhicules hybrides et électriques qui sont les technos qui ont le plus fort impact et pour lesquels les financiers sont prêt à suivre et les coûts abordables. Voir le document de Goldman & Sachs : C’est le déploiement qui finance la R&D pas le contraire.
Juste un petit calcul pour montrer l’ampleur de la tâche. La capacité de production PV mondiale actuelle est de 60 GWc par an pour 40 GWc installés. Même si les usines tounaient à 100%, et avec un rendement de 1,4 MWh/kWc (c’est déja un très bon ensoleillement), on peut ajouter 84 TWh par an. Or la production d’électricité chinoise d’origine charbon était de plus de 4000 TWh/an en 2013. Donc 47 ans pour y arriver!!!!! Rien que pour la chine, si on se fixe une transition sur 10 ans avec 50% de solaire, il faudrait tripler les capacités de production maintenant!. Sans compter que la chine exporte beaucoup de PV. Si on veut rester sous les 2°, il faut massivement investir maintenant dans les techno existantes
On pourrait penser que c’est imposible. Mais si par exemple la chine prennait cette trajectoire, elle devrait ajouter 200 GW de PV chaque année. Sur ce volume, on serait sous les 75 c€/Wc installé, donc un investissement inférieur à 150 milliard d’€ par an. Cela parait beaucoup, mais c’est 15 EPR Flammanville ou 2 fois le coût prévu pour la ligne TGV San Francisco – Los Angeles. C’est à comparer au milliard d’euro du coût de construction d’une plate forme pétrolière actuellement (en zone difficile) Comme quoi tout est relatif. Quand on veut, on peut.
En 2025, ce sera le cas dans de nombreux pays. Pour l’Inde en particulier et sans doute pour la Chine. M’enfin, ce n’est pas un « écolo » qui le dit, mais KPMG, l’un des 4 plus grands cabinets d’audit du monde avec 155.000 employés dans 155 pays et un chiffre d’affaire supérieur à 23 milliards de dollards. Une étude à lire avec intérêt.
Je lis: Today, in India, solar prices are within 15 per cent of the coal power prices on a levelised basis.While this may not fully capture costs such as grid integration costs for solar, our analysis suggests that even after considering the same, solar prices would be competitive with coal Our forecast is that by 2020, solar power prices could be upto 10 per cent lower than coal power prices. J’en comprends que le PV est moins cher aujoud’hui quand les coûts de raccordement lui son favorable (typiquement pour les zones isolés loin d’une centrale). Et que le PV sera systématiquement moins cher que le charbon en 2010.
« Rien que pour la chine, si on se fixe une transition sur 10 ans avec 50% de solaire, il faudrait tripler les capacités de production maintenant!. » Vous rendez vous compte des idioties que vous écrivez … A l’heure de votre post, la chine est dans le noir …. et tous vos MWc produisent … que dalle ! Evidemment, avec des « si » on peut mettre Paris en bouteille ou éclairer la Chine avec du photovoltaïque … mais tant qu’on n’a aucun moyen efficace et pas trop cher (oubliez les batteries, l’hydrogène, etc.) de stocker l’électricité, le photovoltaïque et l’éolien ne peuvent avoir qu’un rôle secondaire, et pourrépondre à Chelya, l’urgence, ce n’est pas de développer ces 2 technologies, c’est de trouver une méthode de stockage de l’électricité ! (En illustration, un article de Scientific American: ) NB: Le rapport de l’ANCRE qui traite le problème du stockage de l’électricité par dessous la jambe ne font pas mieux !
Ces cuistres voient les véhicules electriqes et hybrides rechargeables comme « major technlogy vs climate change » dès 2030 alors que le véhicule H2 est vu comme « significant on a global scale » à partir de 2050. Et en plus Chelya qui en remet une couche avec ses 4 technologies ( dont le VE) à developper qui seraient suffisantes! L’Ancre et Chelya devraient plus lire les commentaires d’Enerzine…enfin du moins certains.
Quand j’ai écrit ces lignes, j’étais sur de provoquer ces réactions de quelques contributeurs actifs sur ce forum. Souvent les mêmes…. Mais j’accepte la critique. Echanger des idées c’est progresser. Sur KPMG, j’ai tout d’abord cru qu’ils étaient financés par le loby Gas & Oil, mais à la lecture du document complet, c’est quand un changemennt fondamental de point de vue par rapport à il y a disons 5 ans. Je ne nie pas qu’au dela de 30% de renouvelables dans le mix, cela pose le problème du stockage et du report de consommation. Avant de parler de stockage, parlons de report de consommation. Et le pompage en Inde en est un très bon example. On peut pomper l’eau quand le soleil brille ou que le vent soufle. Juste une question de tarification et de compteurs intelligents qui incitent l’utilisateur à optimiser. Et à force de pomper, ils vont finir comme la Californie avec des nappes phréatiques sèches. Donc on va parler bientôt de désalinisation, qui aussi s’ajuste bien sur les renouvelables. Perso, je charge ma voiture quand le soleil brille ou que le vent souffle (sauf quand je ne peut vraiement pas). Juste un simple geste, comme couper l’eau quand on se brosse les dents. Pour le fait qu’il fasse noir en chine ces jours ci, c’est dans les grandes villes à cause du charbon et des transports. Loin des grandes aglomérations le soleil brille. Ca ne me gène pas de bruler du charbon l’hiver quans il fait nuit et qu’il n’y a pas de vent. En attendant du stockage saisonier, on ne va pas retourner à la bougie. Mais 80% du temps on a assez de soleil ou de vent pour assurer notre production électrique. Notre vrai défi est de sauver la planète dès aujourd’hui pour assurer un monde vivable à nos enfants. Moi je m’en fou, je serai mort avant que la planète ne devienne invivable. Pas nos descendants.
L’avis du plus gros gestionnaire de réseau en Allemagne c’est qu’il est capable d’intégrer jusqu’à 70% d’éolien et de solaire sans avoir besoin de stockage… La bonne blague ! Puisque vous semblez comprendre l’allemand, voici un graphique donnant pour le mois de septembre 2015 la consommation d’électricité (en marron) et une courbe représentant le triple des productions éolien + solaire actuelles (paru sur le site EIKE: ). Manifestement, il reste beaucoup de place pour les fossiles ! A votre avis, il faudrait multiplier les puissances installées par combien pour rester à 30% de fossile sans stockage ?
Ok, on va dire que ce graphique n’est pas inutile même s’il est très approximé. Il y a effectivement un gros gâteau pour le stockage. Utile ou pas (ça dépend de l’oopinion qu’on a des fossiles), l’opportunité est là et elle ne va pas disparaitre toute seule. Il y a bien le curtailment qui peut rendre quelques services mais clairement, on ne va pas multiplier la capacité EnR par 2 juste pour bruler un peu moins de charbon, ça ne marchera pas économiquement ni au point de vue du foncier comme le dit Chelya, il y a une question foncière hautement critique en Allemagne. L’autre point, c’est que si l’Allemagne veut s’acheter une vertu GES, il va bien falloir s’attaquer au autres énergies que la seule électricité. Et c’est bien ce qu’on voit dans les transports (400 stations hydrogène), mais aussi la question apparamment taboue du chauffage. Le problème de la cogénération , c’est qu’elle ne sert à rien 8 mois par an et comme elle réclame de couteuses infrastructures et surtout que la chaleur se transporte mal, la cogé est plutôt une solution au cas par cas. Les batteries Lithium ? Les supercapas ? L’hydrogène ? Ca c’est du stock, la chaleur , parfois c’est plus un déchet qu’autre chose
Dans votre graphique il y a aussi un oubli de taille, le conventionnel inclut aussi des ENR : 5200MW de biomasse qui tournent en permanence, 1200 à 2500MW d’hydraulique au fil de l’eau et jusqu’à 4000MW de STEP. Ainsi dans votre conventionnel il faut tenir compte des 6400 à 7700MW d’ENR en plus, et il faut y ajouter 4000MW dans une partie des creux de production solaire+éolien. N’apparait pas non plus la part de biogaz utilisé par les centrales à gaz de la part conventionnelle. C’est relativement faible aujourd’hui mais cela est appelé à croître.
Cela apparaît ici : Et d’ailleurs la partie pompage tirbinage (hydro stockable) varie de 200MW à 4800MW et pas 4000MW
Turbinage c’est mieux
Ok, mais hors stockage, la comparaison entre production et consommation se fait sur les min et les max… avec stockage , c’est sur des averages Et les week ends , il y aura des pics > 100% m’enfin , c’est un seuil psychologique puisque l’impact se fait déjà sentir depuis longtemps (cf.article). De toutes façons , les EnR sans stockage ,c’est un peu « No Future » comme point de vue. Et comme l’Allemagne est le centre mondial de la recherche sur l’hydrogène réseau, je doute que ce soit pour enfiler les perles ! Maintenant la balle est surtout dans le camp des régulateurs, ceux qui fixent les prix d’achat et les prix pour la disponibilité d’une production à l’instant T En Allemagne spécifiquement , on peut imaginer un prestataire de stockage qui partage son revenu de déstockage avec le fournisseur plutôt qu’une ristourne.. Reste que tout ça n’est que de la bureaucratie. Si L’allemagne ne s’intéressait pas au stockage, il y aurait moins d’injection d’hydrogène là bas En fait, je m’intéresse moyennement aux raisons de l’injection dans le réseau de gaz parce que je pense que ce n’est qu’une opportunité fortuite (à court terme). Quand la production de gaz HH sera là à l’échelle nationale. Les sytèmes de tarification évoluront en conséquence. Facturer l’énergie n’est absolument pas mon métier. La technologie et ses conséquences oui ! C’est pourquoi je ne vois pas les choses en termes de production mais d’opportunité. Du coté français aussi, l’hydrogène avance pas si mal et franchement, lorsque les surproduction seront la règle plus que l’exception, le système s’adaptera à la disponibilité de l’électricité tout simplement. Ca fera grincer des dents chez les producteurs mais certainement pas les miennes. De toute façons la politique allemande est aussi difficile à lire que la française : les allemands défendent le lignite et les français l’uranium (les américains le pétrole et les russes tout ça en même temps !) On dira ce qu’on voudra : l’hydrogène emmerde tout le monde ! J’en déduis que son niveau de maturité est sur-justifié ! et c’est exactement ce qu’on constate un peu partout
Les allemands satisfaits de leur électricité … première nouvelle: voilà ce qu’on peut voir sur une grande chaîne allemande (ZDF, analogue à france-télévision), sous-titré en français: (Au passage, A2 en France a licencié quelqu’un qui critiquait les écolos pour bien moins que çà !) Mais je ne nie pas qu’il existe des allemands intéressés par de juteuses subventions bien sûr !
La biomasse en Allemagne, c’est essentiellement la méthanisation du maïs à laquelle le gouvernement a décidé de « couper les vivres ». Seule continuera à se développer la méthanisation des déchets dont le potentiel est extrêmement limité.De plus cette filière « ENR » comme les autres est autorisée à vendre au maxi toute l’année et quand on est à 100% …. on ne participe pas à la régulation du réseau ! Les STEP et autres centrales hydrauliques ne représentent qu’une très faible part de l’électricité allemande et ne pourront pas fournir beaucoup plus que dans la situation actuelle. Pour voir comment varient ces différentes filières, vous pouvez jeter un oeil ici: (vous pouvez changer de graphique en cliquant sur les cases « 7 Tage » … ou en faisant bouger le point bleu situé sous le graphique)
« L’avis du plus gros gestionnaire de réseau en Allemagne c’est qu’il est capable d’intégrer jusqu’à 70% d’éolien et de solaire sans avoir besoin de stockage… » Oui, s’il arrive à développer son réseau. « The expansion targets for renewable energy sources can only be attained if the decentralised generation can be integrated in the supply structures by expanding the grids ». C’est quand même terrible de voir de l’électricité dont une des vertus principales est d’être « locale » devoir être transportée comme ça…..
Le graphique que vous nous présentez est interessant, même s’il n’est pas forcément représentatif de ce qui va se passer et donc un peu caricatural.. Sur une hypothese d’une multiplication par 3 de la production PV+ éolien en Allemagne, on voit juste que ça va complètement déconner. Sauf à ce que l’ensemble des voisins de l’allemagne renoncent immédiatement à toute installation de PV ou d’éolien et choisissent d’être structurellement et massivement importateurs depuis l’Allemagne, ce qui ne sera bien entendu pas le cas (peut-être que le PV ne fera pas une grande percée dans les pays scandinaves, et encore…) et concentrent tous leurs investissements « electriques »dans le renforcement des interconnexions. Avec un peu de chance, « un electron solaire allemand « pourrait peut-être selon le scénario x3 toucher le sol du Maroc dans une vingtaine d’années….. Bref, c’est déconnant, le paysage s’eclaircira au fur et à mesure que les chose changeront, mais ce scénario x3 pour PV+éolien en Allemagne n’a juste pas de sens à un horizon raisonnable.
L’article de choc sur le stockage qui me semble très approprié ici La régulation du stockage d’électricité : fausse bonne idée ?
Ah, vous semblez vous rendre compte sur la base d’un article de l’usine nouvelle que le stockage d’électricité n’a pas d’avenir commercial sur des bases compétitives et que donc il faudrait faire passer ces activités dans un régime régulé? Vous devriez mieux me lire, c’est ce que je dis (notamment…) sur Enerzine depuis au moins 5ans!
Mais au moins 3! Extrait: Il y a sur Enerzine de grands amoureux du stockage « d’électricité ». Les STEP sont, et depuis longtemps, le seul exemple significatif en volume de cette possibilité, qui passe forcément par un état « différent » car l’electricité ne peut pas se stocker. Ca peut etre chimique (batteries), mécanique ( volants d’inertie, STEP). Qui dit « état différent » dit perte, le rendement d’une STEP est au grand maximum de 80%, et je ne pense pas qu’aucun autre système puisse être aussi performant ( les fluides incompressibles ont quelques avantages….). On peut aussi produire et éventuellement stocker des produits issus de la transformation d’une électricité abondante et peu chère à certains moments (hydrogène par exemple, ou chaleur), mais on n’est plus dans ce cas dans un concept de stockage « d’électricité », car le produit n’a généralement pas vocation à être à nouveau transformé en électricité.On n’est pas dans du « stockage », on est dans de l’utilisation rationnelle d’une energie quasi-fatale ou a minima très peu chère. Ca a certainement beaucoup d’avenir, mais ne confondons pas. Alors, ces STEP! Il devrait y en avoir plein en cours de construction, partout où en même temps se développent des renouvelables intermittents. Bah non, il y en a très peu, et comme dit ci-dessus ce sont plutôt des opérations de suréquipement d’ouvrages existants. Pourquoi? Simplement parce que ce n’est généralement pas rentable aujourd’hui, au moins en Europe. Et comme déjà dit sur Enerzine, le PV est pour l’instant le pire ennemi des STEP car il rabote quand il produit le différentiel de prix entre elec de jour et elec de nuit, qui est le principal moteur de l’économie du stockage. Alors avec beaucoup plus de PV et des prix de jour qui deviendraient durablement bien inférieurs aux prix de nuit quelques mois dans l’année, on peut effectivement réver. Mais ce n’est à coup sûr pas pour tout de suite.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre schéma, mais quand je vois les mots « quotas » ou « obligation de vente », ça commence à sentir assez fort le « régulé », qui est le sujet de l’article Usine nouvelle proposé par Lionel. Juste pour piger, les « ventes obligatoires » aux « stockeurs », elles se feraient sur quelle référence de prix et même question pour les MWh « déstockés », sur quelle référence de prix seraient-ils déstockés?
Et si le Maroc prenait le concept ‘desertec’ à leur propre compte…….! Qui semble être dans leur ‘scenario’ future, bien qui faudrait constuire les inreconnexions ‘transmed’ pas encore existants (autres que par l’espagne qu’ils expliquent ici): “We believe that it’s possible to export energy to Europe but first we would have to build the interconnectors which don’t yet exist,” said Maha el-Kadiri, a Masen spokeswoman. “Specifically, we would have to build interconnections, which would not go through the existing one in Spain, and then start exporting.” Et dans un autre article sur le même projet en sugère même qu’ils auront qu’attendre que Europe les font (les interconnexions !) à leur place vu qui vont arriver en ‘mendiant’ du jus qui leur feront défaut….! « If Morocco is able to generate electricity at 7, 8 cents per kilowatt – very possible – it will have thousands of megawatts excess, » says Et si le Maroc prenait le concept ‘desertec’ à leur propre compte…….! Qui semble être dans leur ‘scenario’ future, bien qui faudrait constuire les inreconnexions ‘transmed’ pas encore existants (autres que par l’espagne qu’ils expliquent ici): “We believe that it’s possible to export energy to Europe but first we would have to build the interconnectors which don’t yet exist,” said Maha el-Kadiri, a Masen spokeswoman. “Specifically, we would have to build interconnections, which would not go through the existing one in Spain, and then start exporting.” Et dans un autre article sur le même projet en sugère même qu’ils auront qu’attendre que Europe les font (les interconnexions !) à leur place vu qui vont arriver en ‘mendiant’ du jus qui leur feront défaut….! « If Morocco is able to generate electricity at 7, 8 cents per kilowatt – very possible – it will have thousands of megawatts excess, » says Padmanathan de ACWA Power « It’s obvious this country should be able to export into Europe, and it will. And it will not need to do anything at all… it needs to do is just sit there because Europe will start to need it.” « Avec un peu de chance, « un electron solaire allemand « pourrait peut-être selon le scénario x3 toucher le sol du Maroc dans une vingtaine d’années…..? » Plutôt l’envers…? l’Avec du ‘méga’ solaire thermique des deserts qui vont fleurir….le PV allemand (et nord européen en générale) va probablement finir en pipi de chat à consommer ‘sur place’, et les grands échanges vont faire dans l’autres sens…? Alors du ‘solaire’ africain pour le tramway de Brest, Paris ou Berlin…….par ‘vases communicants’ des grand réseaux interconnectés……? Quel doux rêveur utopiste…….ce trimtab ? Mais est-il encore le seul à ‘penser hors de la boite’ avec une vision à 20, 30,40 ans..? Car il parait (d’après le COP…Conserve Our Planet..!) que ça urge…..et quand ça urge….ça peut aller vite….très vite……… trimtab « It’s obvious this country should be able to export into Europe, and it will. And it will not need to do anything at all… it needs to do is just sit there because Europe will start to need it.” « Avec un peu de chance, « un electron solaire allemand « pourrait peut-être selon le scénario x3 toucher le sol du Maroc dans une vingtaine d’années…..? » Plutôt l’envers…? l’Avec du ‘méga’ solaire thermique des deserts qui vont fleurir….le PV allemand (et nord européen en générale) va probablement finir en pipi de chat à consommer ‘sur place’, et les grands échanges vont faire dans l’autres sens…? Alors du ‘solaire’ africain pour le tramway de Brest, Paris ou Berlin…….par ‘vases communicants’ des grand réseaux interconnectés……? Quel doux rêveur utopiste…….ce trimtab ? Mais est-il encore le seul à ‘penser hors de la boite’ avec une vision à 20, 30,40 ans..? Car il parait (d’après le COP…Conserve Our Planet..!) que ça urge…..et quand ça urge….ça peut aller vite….très vite……… trimtab
Je ne faisais que réagir à un graphique proposé par Papijo proposant une visualisation de l’équilibre production/consommation en Allemagne dans un scénario ou la puissance PV et éolien serait multipliée par 3 par rapport aux valeurs actuelles. Et il me semble avoir conclu que c’était déconnant…. donc ne prétez pas trop d’attention à mon electron allemand qui se retrouve au Maroc! C’est du moins déconnant aujourd’hui, personne ne sait dans quelques dizaines d’années. Le type qui invente du stockage quasiment gratuit ( Verdarié?) non seulement il est milliardaire mais en plus il change tous les schémas de pensée actuels. En attendant, concernant l’Afrique du Nord et le Moyen Orient, quand on voit les besoins de ces pays et les projets fossiles qu’ils développent, je pense que leur première priorité ne doit pas être de réfléchir à exporter, mais d’abord de couvrir une partie croissante de leurs propres besoins par du renouvelable. Je ne vais pas vous surprendre, c’est ce que je répète tout le temps: le PV ou l’éolien, il faut prioritairement l’installer dans les pays en forte croissance de demande d’électricité, car c’est là qu’il est le moins cher et le plus efficace, et ça évite dans une certaine mesure la construction de centrales charbon ou gaz.
Je suis toujours un peu étonné quand vous défendez le renouvelable dans les pays en développement, tout en étant pour le moins frileux quand il s’agit d’en installer en Europe… Il me semble que l’Europe a été beaucoup plus efficace à fournir des solutions aux pays du sud en installant massivement du photovoltaïque et de l’éolien en Europe (et malgré le coût que cela à pu représenter) que quand nous avons tenté d’en installer directement dans les pays en développement à travers les mécanismes de développement propres par exemple… Notre rôle est d’amener à maturité des solutions bas carbone, qui peuvent ensuite être adoptées par les pays en développement. L’Europe (enfin certains pays européens, pas trop la France), en acceptant de payer parfois très cher au début, a créé un marché pour les énergies renouvelables, et à largement participé à réduire leur prix (en particulier pour le solaire). A nous de montrer maintenant avec des réseaux intelligents, les interconnections, le stockage, comment il est possible d’augmenter la part des renouvelables dans le mix énergétique. Nous l’avons déjà fait d’ailleurs ! qui aurait pu penser il y a 15 ans que l’Espagne ou le Portugal seraient à plus de 20% de leur mix en éolien, sans que cela n’entraine d’effondrement de leurs réseaux ! On pourrait aussi retrouver ce schéma dans l’exemple pris par Trimtab : Non, le projet du Maroc n’a rien a voir avec Désertec ! Désertec sentait un peu le néocolonialisme où les gentils blancs venaient s’approprier de grandes surfaces pour satisfaire à notre boulimie énergétique. Ici c’est un pays qui décide d’orienter ses choix énergétiques vers le renouvelable, et qui envisage de nous en vendre. C’est très différent ! Ce dont on besoin les pays en développement ce n’est pas qu’on vienne chez eux leur emmener le progrès, mais qu’il existe des solutions concurrentielles avec les énergies fossiles pour éviter de passer par cette étape.. Un peu comme pour le téléphone qui s’est directement développé sans fil.
Il ne s’agit pas de frilosité, mais de réalisme et d’efficacité. Je suis globalement en accord avec ce que vous dites. Aujourd’hui effectivement on arrive à des LCOE de différentes technologies de production d’électricité qui sont disons dans les mêmes ordres de grandeur sortie centrale . Ca vaut au moins pour charbon, gaz, éolien onshore et PV au sol, selon les endroits ça se ballade entre 60€ et 90€/MWh, hors taxe CO2. Oublions un moment les coûts d’intégration, qui restent limités tant que la pénétration est limitée. Ca varie selon les pays mais en rêgle générale le PV ou l’éolien est moins cher dans des pays en développement, parce qu’ils sont ensoleillés er/ou ventés et que les coûts de développement et de construction sont plutôt moins elevés. Après, on a des pays développés dont la consommation d’électricité est relativement stable, et des pays en développement dont la consommation est en forte croissance. Dans le premier cas il faut remplacer peu à peu des moyens de production en fin de vie qui dans tous les cas seront arrétés prochainement, dans l’autre il faut éviter ou limiter de nouveaux moyens de production fossile qui vont être là pour une quarantaine d’années. Il n’y a donc de mon point de vue pas photo: dans le premier cas il faut faire un remplacement progressif par un mix approprié, dont du renouvelable, en fonction de la situation du pays, dans le second il faut pousser le renouvelable. En sachant que les capacités annuelles de production d’éoliennes et de panneaux PV dans les usines sont ce qu’elles sont, même si elles évoluent.Il n’y en a pas à l’instant t une capacité infinie, donc autant la placer là où elle est la plus efficace.
La question que j’essaye de me poser, c’est comment mener une politique efficace, qui nous rapproche d’une (surement plusieures d’ailleurs) solution « globale ». Je pourrais adhérer à votre vision quand on disposera d’un gouvernement mondial, dans le cadre du grand plan quinquénal contre le changement climatique… Mais il n’y a pas de gouvernement mondial, l’ONU n’a rarement eu aussi peu de voie, et les seuls accords (véritablement) contraignants que daignent signer les états au plan international sont ceux qui leur interdisent de peser sur l’économie… Donc je pense qu’actuellement le discours que vous soutenez nous éloigne plus de la solution qu’il nous en approche. Le rôle de l’Europe, c’est d’être les pionniers de l’économie bas carbone. De débrousailler pour les autres, de faire la démonstration de ce qui marche, et surement aussi un peu de se tromper pour avancer. Contrairement à ce que vous dites, développer de nouvelles capacités en Europe, ce n’est pas en prendre à l’Afrique ou à l’Asie, mais bien donner des gages aux fournisseurs éoliens, de solaires, de batteries (un peu hors échelle chez nous mais indispensables aux micro réseaux et à nos futures voitures) et autres stockages qu’ils peuvent continuer à investir dans de nouvelles usines et de la R&D.
Les annonces sont les annonces….. Un document pas vraiment récent (2012) mais les ordres de grandeur n’ont pas du beaucoup changer. A noter (slide 6) que 18% de l’électricité (en 2012) est importée et que 75% est d’origine fossile.Il y a pour finir environ 8% de renouvelables, dont environ 6% d’hydraulique. Bref, y’a du boulot avant d’aller décarboner les pays européens…
Vous dites « je pense qu’actuellement le discours que vous soutenez nous éloigne plus de la solution qu’il nous en approche. » Personnellement, je pense que pour le PV et l’éolien onshore le marché est mature et que ces industries doivent désormais vivre leur vie en dehors de toute subvention, même si provisoirement en Europe ( parce que l’Europe est globalement en surcapacité) ça peut amener à un ralentissement significatif pendant quelques années. Gaver un malade qui souffre de surpoids ne me parait pas forcément judicieux….. Mais ça reviendra, le malade va forcément perdre du poids (des capacités de production obsolètes) et là il faudra bien le nourrir. En attendant, il y a plein de pays qui sont plutôt maigres.
La France est en surcapacité, pour l’Europe, plusieurs pays on fait le choix de sortir du nucléaire dans un avenir assez proche… ce qui devrait nous sortir de cette situation rapidement !
avec notre conversation avec Trimtab sur le Maroc, vous ne pensez pas qu’il vaut mieux installer aujourdh’ui le même panneau PV à Rabat plutôt qu’à Hambourg?
Vous parlez tout-à-coup de nucléaire, généralement ce n’est pas un signe d’impartialité! Mais effectivement plusieurs pays ont fait le chox de sortir du nucléaire sur les 10 à 15 ans qui viennent, il va leur falloir trouver des solutions de remplacement. So what?
Comme je l’ai dit, je ne vois pas le moyen qu’on a, nous Européens, de mettre des panneaux au Maroc, sauf à verser dans quelque chose d’un peu condescendant. Et surtout je ne vois pas en quoi ça s’oppose ! Dans l’absolut je suis d’accord avec vous pour dire qu’il sera plus utile là bas… mais ne pas en mettre à Hambourg ne va pas aider à en mettre à Rabbat ! Alors continuons à développer en Europe, faisons en sorte que ce grand fond vert pour le climat soit effectivement abondé à minima de 100 milliards de $ par ans en 2020, et peut être que là on pourra vraiment avancer.
Je crois que j’ai été le premier à dire que le nucléaire constituait souvent le point GodWin d’une discution sur Enerzine… Je n’y suis pas fondamentalement opposé en Europe, en tout cas ça me fait pour l’instant encore moins peur que le CO2 des énergies fossiles… Maintenant, je dois dire que je ne trouve pas que ça apporte la moindre solution dans les pays en dévelloppement… Et en ce sens les solutions par les pays ayant fait le choix d’en sortir me parraisent plus intéressantes (en tout cas tant qu’on ne construit pas plus de fossile) !
Maintenant, je dois dire que je ne trouve pas que ça apporte la moindre solution dans les pays en développement… ( le nucléaire) Et bien figurez vous que c’est pareil pour moi! Comme quoi….
J’espère que pour vous la Chine,et l’Inde surtout, ne seront pas classés comme pays en dévelloppement(mais déjà,relativement dévelloppés),parceque pour la Chine et l’Inde,le nucléaire contribuera de plus en plus à la solution avec les renouvellables,si vous voulez voir l’usage du charbon(et autres fossiles) diminuer au cours de ce siècle en chine et encore plus en Inde.
d’amener cette précision, la notion de « pays en développement » est à géométrie variable! Pour ce qui me concerne, je pense que bien entendu Chine et Inde vont continuer à développer du nucléaire et ça me parait incontournable compte-tenu de leurs besoins futurs . C’est un peu compliqué d’expliquer ça sans risquer d’être taxé de néocolonialisme, mais je pensais plutôt aux pays qui aujourd’hui n’ont pas de nucléaire, qui à mon avis n’ont peut-être pas intéret à se lancer dans cette voie car elle est quand même longue, complexe et couteuse quand on démarre de rien.
Pas la peine d’en faire des km pour ne pas répondre à la question… Votre quota de production solaire « déterminée par un algorithme » dépendant de la météo du jour ( jusque là j’ai suivi), il serait acheté à combien par les stockeurs aux « vendeurs obligés »?
« J’ai précisemett répondu ». Ah bon, si quelqu’un d’autre que que moi y a compris qq chose, il est le bienvenu….. « je suppose que vous ne comprennez pas l’etablissement des prix sur un marché offre – demande. »..Bah non je n’y comprends rien, je suis un clown… Alors pour revenir aux fondamentaux sans faire d’écran de fumée,à combien (sur quelle base) le « stockeur » achète -t-il son MWh « au vendeur obligé »de PV ou d’éolien? Au prix de marché?
J’ai compris votre système, c’est interessant comme mécanique. Bon, ça ne ferait pas rigoler les producteurs de renouvelable intermittent, déjà que le marché ça ne leur plait pas, si c’est plus c’est un marché « parallèle » par définition décoté par rapport au marché principal….
Ok, j’aime bien le principe du client-serveur électrique, c’est le rêve allemand depuis que l’internet a fixé les règles de l’économie moderne. Le système décrit dans cette video est de toutes façons hautement souhaitable mais il ne suffit pas. En gros il se base sur des moyennes alors que le besoin d’électricité est critique sur les min et les max, c’est ça le problème. Les moyennes , dés qu’on veut monter d’un cran en précision , ça ne marche plus. Je prendrai pour exemple le mois d’octobre dernier très peu venté sur l’europe. Mais même sans aller sur un déficit systémique d’un mois , il y a des déficits hebdomadaires qu’on ne peut absolument pas gérer avec des moyens de production intermittents et quelques GW de biogaz Il est clair que cette video est une partie de la solution mais qu’il reste un besoin important de supprimer la production fossile que tout cela suppose. En gros il faut un mois de stockage en plus .. Ce que la video ne dit pas , c’est que ce stockage sera assuré par des centrales au charbon. Ce non-dit est lourd de conséquence parce que si vous voulez supprimer ce charbon, vous êtes obligé d’introduire un vecteur de stockage supplémentaire. Or ce vecteur aura forcément un impact très important sur la régulation en plus de fournir la majorité de l’énergie lors d’un mois comme celui d’octobre dernier. Où est ce stockage ? Comment s’insère-t-il dans ce modèle ? comment l’optimiser dans le modèle présenté ? Le problème de ce modèle est qu’il est trop abouti pour autoriser un nouvel entrant majeur comme 10 TWh d’hydrogène. Il ignore purement et simplement que le besoin d’énergie est impératif même lorsque les EnR ne suffisent pas. De ce fait je le rejette intégralement ! Je ne dis pas que c’est nul, je dis juste : évidemment qu’on va synchroniser les moeyns existant par des moyens numériques , il n’y a aucun scoop là dessus Mais les énormes consommations du chauffage individuel et un gros relicat de centrales à charbon sont le corolaire inévitable du modèle présenté. Dés lors : où est la rupture ? Combien de carbone pour suppléer aux insuffisances et aux non-dits ? Sans chercher à être méchant, cette video est à la limite de l’escroquerie intellectuelle. J’insiste en particulier sur la question suivante En hiver à 18:30 sans jour et sans vent , dresser la liste exhaustive des moyens de production OBLIGATOIRES pour que ça marche
l’essentiel des transactions se font déja de gré à gré, tout ce que font les EnR c’est d’enlever l’intermédiaire des traders qui sont inutiles vu qu’il y a rien à trader dans de l’énergie à prix fixe. On peut dire ça comme ça! Jusqu’à présent en France et dans beaucoup de pays,c’est un « gré à gré » qui est en fait une obligation d’achat, sur 15 ou 20ans, quelque soit la production, mais effectivement le prix est fixe! Effectivement ça devient un différent à la sortie du tarif d’achat. Mais ça fait quand même 15 ou 20 ans de bon…..pendant lesquels il serait vraiment ridicule de vouloir faire du réglage de fréquence…..
« Où est ce stockage ? Comment s’insère-t-il dans ce modèle ? comment l’optimiser dans le modèle présenté ? » Bah un stockage, c’est selon le moment un consommateur, un producteur ou un dormeur. Bref rien de nouveau. Alors bien sûr s’il pendant qu’il consomme il peut consommer un peu plus ou un peu moins selon un signal fourni par le réseau, pareil quand il produit, tant mieux, ça rend le réglage de fréquence plus robuste. Mais je vous ai déjà fourni les chiffres, la capacité de réglage instantanée nécessaire ce n’est pas énorme au moins sur un réseau interconnecté comme la France. C’est tout-à-fait différent dans un réseau insulaire.
Allez, c’est mon jour de bonté! Si je veux essayer de faire simple, il y a pleins de réserves qui s’additionnent: – la réserve primaire ( env. 700MW à la hausse ou à la baisse pour la France), mobilisable en moins de 30s. – la réserve secondaire, environ le même volume, mobilisable en quelques centaines de secondes. Ces deux réserves sont mobilisées de manière automatique ( par signal physique en temps réel) et compte tenu des temps de réaction demandés ne s’adressent qu’à des centrales déjà connectées au réseau. -la réserve tertiaire, celle dont on parle dans l’article: là il s’agit, non pas sur un signal automatique, mais sur une demande de RTE, de mobiliser sous 15 ou 30mn une certaine puissance. Ca s’adresse soit à des centrales déjà connectées au réseau, soit à des centrales à temps de réaction très rapide ( typiquement de l’hydraulique de lac). Ces trois réserves sont contractualiséeés sur un horizon de temps pluri-annuel entre RTE et des producteurs, il y a une rémunération quelque soit la fréquence d’appel du « service », c’est une sorte d’assurance. Le producteur qui s’engage doit en effet avoir à tout moment, 24/24 et 365/365, cette puissance disponible et mobilisable. Enfin, il y a ce qu’on appelle le « mécanisme d’ajustement »: là ce sont des offres d’ajustement à la hausse ou à la baisse faites de façon journalière à RTE par les producteurs. Celle-ci sont activées (par RTE) du moins cher au plus cher en fonction des besoins. Mais il n’y a pas de contractualisation de base sur une période donnée, le service n’est rémunéré que s’il est activé ce jour là. Pour plus d’explications vous pouvez trouver des documents sur le site RTE, mais je vous préviens c’est souvent copieux et en plus un peu indigeste!
Vous dites: Par contre il faut pour ça enlever les barrières commerciale empéchant les petits producteurs de participer au marché des services réseaux. Peut-être, mais il se trouve comme rappelé ci-dessus que « Ces trois réserves sont contractualiséeés sur un horizon de temps pluri-annuel entre RTE et des producteurs, il y a une rémunération quelque soit la fréquence d’appel du « service », c’est une sorte d’assurance. Le producteur qui s’engage doit en effet avoir à tout moment, 24/24 et 365/365, cette puissance disponible et mobilisable. » Un producteur éolien ou solaire va quand même avoir quelques problèmes….La garantie de service qui s’arrête tour les soirs ou en fonction du vent qui souffle, c’est quand même pas optimal….Pour une ferme biogaz effectivement c’est plus compréhensible.
Alors moi je veux être fortement rémunéré pour faire des services systèmes mais uniquement à la baisse (je peux baisser ma production) et uniquement quand je produis ( quand le soleil brille ou que le vent souffle). Un gestionnaire de réseau rémunère très peu des services uniquement à la baisse ( car ça tout le monde peut le faire), ne peut pas faire l’impasse et à tout moment doit avoir des réserves à la baisse mais surtout à la hausse, et il n’y a que celles là qui ont réellement de la valeur. Il est effectivement question que ces services qui sont aujourd’hui symétriques ( même réserve à la hausse ou à la baisse) deviennent demain dissymétriques. Les services à la baisse auront alors une valeur très faible.
Le problème est que l’electricité est le moins robuste et le plus sujet aux pannes de tous les systèmes. Ca plonge un continent dans le noir en une microseconde et la moitié des ressources qu’on lui consacre consistent à éviter ce scénario. Le système électrique inspire si peu confiance qu’on l’a toujours doublé d’un réseau de gaz et d’un troisième de carvurants liquides et solides. En gros , je vais faire simple , c’est un des plus mauvais systèmes à grande échelle. Je ne parle même pas d’éruptions solaires qui sont assez fréquentes à l’échelle géologique… Le truc , c’est que jusqu’ici les alternatives sont fossiles ou minérales et qu’elles sont de moins en moins acceptables. On en arrive logiquement à considérer l’elec comme la moins pire des énergies ce qui est complètement faux. Quand au modèle renouvelable à 80% , sans hydrogène il ne vaut pas un clou. En fait, il repose sur un fantasme qui n’arrivera jamais dans le monde réel. Le curtailment ne résout rien, le smart grid non plus. Ce sont les deux méthodes pour éviter de stocker mais elles arrivent vite à leurs limites. La conversion en méthane est ridiculement insuffisante vus les volumes requis et les contraintes des catalyses de Sabatier. Ou plus exactement , elle impose un gros stockage d’hydrogène pour tamponner la catalyse. Or si un catalyseur doit tourner 24/7/52 y compris lorsque la demande électrique est au maximum, il semble ridicule de produire du méthane en permanence alors que l’hydrogène est stocké dans tous les cas de figure. La seule justification serait de réutiliser le réseau de gaz existant mais cette hypothèse ne tient pas dans le temps. Quoi qu’il arrive , l’utilisation directe de l’hydrogène est le seul résultat possible. Mais cela déplait aux business du charbon, du gaz, de l’uranium … On comprend aisément pourquoi le plus grand pionnier de l’HH est le japon, il n’aime aucune de ces énergies, il n’en a pas, il aimerait s’en passer, mais la france aime son uranium, l’allemagne son lignite, les USA leurs cochonneries de schiste et tous les autres aiment leur conservatisme et détestent l’idée du changement Voilà le vrai obstacle de l’hydrogène Les autres sont inventés de toutes pièces. Mais le modèle allemand ne vaut pas mieux que le français maintenant qu’ils ont construit leurs centrales
Ca fait quelques temps que je vois vos posts, pour le moins confus, et que je me retient d’y répondre (Don’t feed the Troll !), mais là je vais quand même le faire pour votre dernier (je sais, parfois, je suis faible)… Sur votre « train d’ondes », qui fait donc le reproche à Linky de ne pas disposer de cette fonctionalité (à part vous bien sûr… Une recherche google sur le sujet ne donne rien) ? Parce que moi je vois bien les inconvénients du système : – Je pense que tout ce qui est thermostat électronique dans vos chauffe-eau et chauffages ça doit adorer un truc qui coupe l’alim deux fois par seconde… – Et puis c’est vrai que Linky a été conçu pour les opérateurs énergétique produisant (peut être un jour) du H2 et du CH4, et que pas moyen de faire votre train d’onde sans Linky… Et par contre je vois pas ce que ça ammène par rapport à un délestage tournant sur de très nombreux clients. En résumé, c’est pas parce que vous avez compris le fonctionnement du dimmer de votre halogène que vous êtes près à donner des leçons de régulation réseau… Sur l’hydrogène, il faudra que vous m’expliquiez l’intérêt de ce vecteur quand on parle de stockage journalier… Parce que perdre 50% de l’énergie c’est déjà un peu difficile quelles que soient les conditions, mais si c’est pour en plus pour l’utiliser quelques heures plus tard, il me semble qu’il y a plein de solutions plus performantes !
En plus et de toutes façons, Linky n’est pas là pour piloter la consommation ( que ne dirait on, il y en aurait des pages sur Enerzine dans le registre atteintes aux libertés fondamentales!), mais pour (entre autres) fournir des éléments notamment tarifaires permettant aux consommateurs qui le souhaitent de la piloter, mais pas sur du temps réel à la milliseconde. Il y a peut-être des endroits dans le monde où c’est différent, c’est fort possible, mais au moins en France continentale ce ne sont pas les distributeurs qui sont responsables de l’équilibre production-consommation.
» A 50Hz on a une alternance toute les 20ms, si on veut une regulation sur 10 pas, ca donne une regulation à la hausse car on deleste les chauffages, ECS, electrolyseurs H2, reformeur CH4…de quoi faire peter de la consommation en 200 milli secondes si on en eprouve le besoin. » Irréaliste, car si la puissance est significative, vous dépassez les criteres d’acceptabilité des émissions sur le flicker. Vous pouvez bien sur bricoler ça dans votre garrage, ça marche mais vous n’aurez pas le droit de vendre en Europe. Pour respecter les criteres de l’EN61000-3-3 (residentiel), ça impose des rytmes bien plus lents.
« A 50Hz on a une alternance toute les 20ms, si on veut une regulation sur 10 pas, ca donne une regulation à la hausse car on deleste les chauffages, ECS, electrolyseurs H2, reformeur CH4…de quoi faire peter de la consommation en 200 milli secondes si on en eprouve le besoin. » Irréaliste, car si la puissance est significative, vous dépassez les criteres d’acceptabilité des émissions sur le flicker. Vous pouvez bien sur bricoler ça dans votre garrage, ça marche mais vous n’aurez pas le droit de vendre en Europe. Pour respecter les criteres de l’EN61000-3-3 (residentiel), ça impose des rytmes bien plus lents
Votre approche de la performance est strictement culturelle. Vous vendez de l’electricité au kWh et du réseau. Votre mode de facturation ne reflète pas la réalité physique L’allemagne aura bientot 100GW d’éolien et autant de PV , l’Espagne et l’Italie en feront autant avec des taux de charge bien meilleurs.. Rien que pour l’allemagne , la production EnR atteindra parfois 200% de la consommation en 2030 ! A quoi bon se préoccuper de l’efficacité du rendement de conversion? Vous avez intéret à sacrifier de l’énergie qui est perdue de toutes façons si ça peut vous apporter une meilleure performance financière ou logistique et c’est exactement ça que permet le stockage hydrogène Vous réagissez comme un employé de France-télécom des années 80 à qui on expliquerait que les appels nationaux seront illimités en 2010.. Le gars hurle.. Il vous traite de voleur parce que la facturation à la minute lui paye son beefsteak… Et pourtant les appels sont illimités même vers les USA et gratuits avec skype depuis 15 ans … C’est arrivé ! Une technologie a changé la donne au point que ce qui coutait cher avant est désormais tellement infime que son prix est trop bas pour être calculé. Une communication téléphonique GSM (9kbs) sur une fibre sous marine qui passe des Terabits/s n’a pas de valeur calculable. C’est exactement la même chose si le PV allemand produit 120% de leur consommation, les 20% de trop n’ont pas de valeur calculable. Faut il transporter cette énergie et la distribuer ? Même pas ! votre electrolyseur sera positionné au noeud de réseau le plus optimal pour le transport. Là aussi , la valeur du transport est dans l’extrème bas de la fourchette.. le reste est pris en charge par les subventions . Comme vous proposez de perdre 100% de cette énergie , c’est votre rendement qui est mauvais (0% c’est pas terrible) Le rendement de conversion quant à lui reflète surtout les aspects pratiques de cette conversion : emplacement de l’electrolyse, emplacement du stockage , foncier, transport de gaz etc.. Vous ne pouvez pas penser l’énergie de 2050 camme dans les années 70 , c’est un non sens Et le fonctionnaire des P et T des années 60 ne peut plus se mettre en grève pour faire interdire Skype et les abonnements illimités .. Il est à la retraite d’ailleurs , c’est pas plus mal
« en France c’est l’équilibrage à la baisse qui nous coute le plus cher je vous signale.. » Vous pouvez nous en dire plus? Une source peut-être?
J’avoue découvrir, mais si c’est un machin qui si je comprends votre début d’explication produit du CO2 par une anode soluble en carbone qui fixerait l’oxygène de l’eau, j’avoue que c’est une sacré invention pour ce qui nous occupe! ( a priori tranformer de l’electricité décarbonée en excès ou du moins à faible coût en un produit plus ou moins stockable). Vous en avez d’autres comme ça?
L’electrolyse à l’échelle réseau , c’est ça : Je ne suis pas sûr que les anodes soient en inox….
@cebh2o La régulation par train d’ondes génére du flicker, ce qui est autant réglementé que les émissions d’hamoniques…, sauf que pour le flicker un PFC actif ne peut rien… Il est impossible d’homologuer un appareil qui ferait du train d’ondes rapide (200ms que vous proposez) sur des puissances importantes, surtout en résidentiel. Les convecteurs électriques qui utilisent ce type de commande ont un cycle de l’ordre de 40s. Si vous commutez par ex. 6KVA, faudrait le calculer mais ça va certainement faire dans les 2mn. De plus quand vous dites qu’on peut mettre hors tension et sous tension sans arret un dispositif, sans vouloir vous décevoir, de plus en plus de matériels sont equipés d’alims à découpage qui, contrairement a ce que vous affirmez, n’aiment pas spécialement les mises sous tension à répétition, surtout 5x par secondes. Mais de toute façon, il n’y pas de necessité de faire cela, et encore moins au niveau du compteur. Pour faire du smartgrid proprement dit, il n’y a même pas besoin de linky, pulsadis un minimum remanié aurait été suffisant pour que ça fonctionne. Cela dit Linky emmenera une souplesse et permettra de gérer un éventuel délestage de la puissance à la maille du transfo BT, ce qui est bien mieux bien sur. Si on voulait vraimment faire de la régulation réseau rapide avec les appareils, il serait nettement plus simple d’utiliser directement la frequence et la tension du réseau comme signal de commande.
Heu.. non ! Excusez moi d’être si affirmatif mais nous sommes désormais à l’ère où un micro-controleur coute 1 euro et de toutes façons tous les appareils électriques en possèdent déjà un qui est sous employé. Pour commander un appareil , il faut s’adresser à son controleur. Lui envoyer un message qu’il reconnait : soit par CPL (cher) , wifi (cher et gros consommateur) , bluetooth (moins cher et économe) , zigbee (encore moins cher), IR (quasi gratuit mais contraignant), ou encore l’allumer ou l’éteindre via un relai Vos signaux sur la ligne électrique, soit ils sont homologués , soit ils sont interdits, c’est simple … C’est exactement pareil sur le réseau hertzien, vous pouvez trouver des emetteurs-recepteurs dans la gamme 2.4Ghz pour des cacachuètes mais vous serez poursuivis en justice si vous voulez vendre un appareil qui les utilise.. D’ailleurs , il y a aussi une homologation pour rouler sur la route (mines) et les réseaux de gaz et d’eau vous exposent aussi à de sérieux emmerdes si vous bricolez des trucs « à l’ancienne » dessus ! Donc merci de se plier aux contraintes des « objets connectés » si vous voulez faire des trucs comme ça. Vous pouvez faire ce que vous voulez après le transfo en DC, mais en AC , non ! Ensuite, la programmation d’un controleur est beaucoup plus intéressante en termes de résultats , vous pouvez programmer une Atmel Arduino (15euros) une ARM Raspberry Pi (20 euros), un Pic ou la floppée de systèmes concurrents dont certains se programment en basic ou C# Un relai (interrupteur programmable) compatible avec ces cartes coute un peu plus d’un euro et il existe des shields (cartes d’extension) munis de 24 relais ! en comptant le boitier de commande, vous pouvez piloter votre maison complète pour +/- 100 euros et faire preuve d’une imagination illimitée : vous pouvez notamment motoriser des potars (genre thermostat à bilame), ajouter un détecteur de présence, commander par votre téléphone bluetooth, connecter votre PC ou votre box internet… il existe de milliers de cartes d’extensions sur ces systèmes dont notamment les capteurs qu’on trouve sur les smatphones (accéléromètre, gyroscope, gps, détection de signal, détection de lumière/présence….) Et vous avez assez de place pour programmer ce que vous voulez. N’allez pas en prison parce que vous vous êtes trompés de techno !
La synchronisation est encore un autre probleme qui peut effectivement aussi poser souci. Sans aller jusque au gps (qui serait assez difficile a exploiter), les méthodes les plus simples consistent en l’introduction d’un délai aléatoire de départ du cycle et que le cycle soit dépendant de la frequence réseau pour eviter les battements. A grand échelle la probabilité d’avoir un synchro parfaite devient alors infime. Mais moi je vous parlais du flicker généré par les commutations de charge qui rendent difficile l’usage du train d’ondes rapide en milieu résidentiel. Mais de toute façon, comme le signale Lionel, c’est bien plus facile que ce soit les appareils eux mêmes qui s’occupent de la gestion de puissance, ou de disposer d’un gestionnaire dédié pour ameliorer la répartition. Le compteur n’a qu’a fournir les signaux tarifaires, et les signaux de délestage, c’est tout. Concernant la motorisation des thermostats, c’est pour les bricoleurs, industriellement le thermostat electronique communiquant sera le plus approprié. Par exemple les convecteurs avec fil pilote 6 ordres ont déja des capacitées pour faire ça.
« Conscernant le linky, evidement que EDF va exploiter la regulation par effacement des ECS meme si certains evoque la neutralite des producteurs d’energies sur la consommation des menages » Vous confondez des sujets différents: – le rapprochement entre la consommation et la production « à moindre coût », par exemple les incitations à limiter sa consommation à la pointe ou au contraire à consommer dans les « creux ». Ca ça passe par des signauxtarifaires, que le consommateur va ou non exploiter en fonction de sa capacité ( son éguipement, son mode de vie,…)à les exploiter. Le plus répandu en France quoique très rudimentaire c’est le tarif jour-nuit d’EDF, il y a plus sophistiqué ( Tempo), Trimtab pourrait vous en parler.Mais si Trimtab veut faire une lessive un jour rouge en journée , ça lui coute un bras mais c’est possible, il n’y a aucune action possible de son fournisseur sur sa consommation. – le réglage fin de la fréquence autour de 50Hz, et là ce ne sont pas des tarifs qui vont régler quoique ce soit. Ce sont de engagements contractualisés entre RTE (en France), des producteurs, et des consommateurs ayant capacité à moduler leur production/leur consommation. Mais ça ne passe certainement pas par « je te déleste et t’as rien à dire » comme vous semblez le suggérer. De toutes façons, pour régler finement une valeur, les actions tout-ou-rien ne sont généralement pas très efficaces, il vaut mieux de la régulation proportionnelle ( réserve primaire) et intégrale ( réserve secondaire). – Enfin, les situations incidentelles où il faut délester parce que la fréquence chute au-delà de limites admissibles et que tout le système risque de s’effondrer , mais là on n’est plus dans le contractuel, c’est le gestionnaire du réseau qui décide et vous vous retrouvez (ou non) dans le noir pendant quelque temps…Ca arrive quand même très peu souvent (une perte d’alimentation par délestage).
« l’ideal soit que le Linky donne le prix du kwh et l’utilisateur decide en consequence si il consomme ou non. » Bah formidable car si j’ai bien compris c’est ce que permet de faire Linky…. Maintenant il faudra voir les offres associées, mais on peut quand même esperer que ce sera un peu plus sophistiqé qu’un » jour/nuit » basique, même si celui-ci a été et reste très efficace pour un certain nombres de consommateurs.
Le boitier n’a pas besoin de connaitre le prix. Ce serait une contrainte inutile. Si j’ai bien compris le boitier ne reçoit pas d’information destinée à l’affichage de quoi que ce soit. Le boitier transmet la consommation à une heure donnée. Ces deux informations (heure et consommation) sont stockées dans une base de données située sur le serveur. Ensuite , rien n’empèche votre fournisseur de vous proposer de payer moins cher votre kWh en souscrivant une offre différente, y compris rétroactivement, c’est à dire changer la valeur du kWh en fonction de l’heure sur les X mois écoulés. Donc le prix du kWh n’est pas une donnée fiable à l’instant où on le consomme. D’autre part, c’est un vieux réflexe d’aller regarder son compteur mais le compteur n’est pas un terminal de consultation. L’internet est beaucoup plus confortable. Comme la base de données contient toutes les données de votre consommation, vous pouvez connaitre depuis votre page web chez le fournisseur, toutes les infos dont vous avez besoin , coût du kWh y compris variable selon l’heure, comparaison avec une offre concurrente : « combien payeriez vous si vous choisissez l’offre machin-chose … Le compteur n’est qu’une boite numérique qui n’a pas besoin d’être consultée sauf pour la maintenance et encore… Les données de maintenance vont aussi sur le serveur et le distributeur peut se contenter de remplacer le boitier lorsqu’il est défectueux. Enfin pourquoi mettre un écran à cristaux liquides sur le compteur ? Ca ne sert à rien , c’est un device internet Bienvenu dans le numérique ! Les signaux sur la ligne, vous pouvez oublier : c’est du CPL homologué au niveau mondial et il n’y a aucune chance pour qu’un particulier ou une entreprise le change en quoi que ce soit Le CPL est déjà très optimisé pour exploiter au maximum l’amplitude, la fréquence et la phase du signal et rien de tout cela se décide ailleurs qu’à l’ISO ou au DAA ou autre organisme de certification de portée internationale
Je suis désolé pour toutes les techniques qui ont été poubelleisées par le digital. J’ai travaillé en analogique aussi dans mes jeunes années, j’ai même appris à charger des cameras 16mm avec de la pellicule argentique, j’ai coupé et scotché des bandes magnétiques, y compris sur des cassettes audio, tout ça tout ça.. Mais un jour, le numérique débarque et il n’y a plus de place pour autre chose.. L’internet peut se consulter sur une montre de nos jours et ça ne coûte même pas une fortune.. Et si je comprends bien l’évolution récente , votre smartphone pourra vous murmurer d’une voix suave votre consommation instantanée. Tout cela est du domaine du « très probable » parce que le matériel est déjà là. Il reste juste du travail logiciel à faire et il se fera.. Reste que vous n’aurez pas de passionantes conversations sur votre consommation électrique avec votre mobile si les données sont ailleurs que dans une basse de données serveur parce que c’est comme ça que tous les services numériques s’organisent et on n’y peut pas grand chose D’ailleurs on est en train de converser par le biais d’une base de données mySql – wordpress sur un serveur OVH ! C’est dire si le truc est entré dans les moeurs Vous pouvez vous bricoler un écran LCD sur une arduino connectée en zigbee et coller le tout sur votre compteur si vous y tenez absolument. Je dis ça parce que si vous collez un smartphone sur le compteur , il faudra payer la carte sim avec un compte data ce qui vous coutera au moins 10 euros / Mois Au bout du compte : pourquoi voulez vous absolument que votre conso soit écrite sur le compteur ? Le compteur doit surtout être positionné sur le bon câble et pas forcément dans un lieu accessible.. L’écran , vous pouvez le mettre dans le salon… De là à imaginer que vous allez le transporter avec vous toute la journée .. Bon ! Pour votre info : un enregistrement de conso doit probablement occuper 8 octets de timestamp et 4 de valeur compteur, soit 12 bytes auxquels il faudra probablement ajouter un identifiant unique (4 bytes) à moins que celui-ci figure en début de bloc, je ne suis pas dans le secret du protocole.. Reste que les applications visant uniquement à reproduire les anciens réflexes du genre, « je regarde mon compteur pour savoir combien je consomme » , auront sans doute une chance de se vendre auprès de gens qui ont connu l’ancien temps.. Mais les jeunes vont vraiment préférer la version web ou parlée.. C’est la vie
« Enfin, les situations incidentelles où il faut délester parce que la fréquence chute au-delà de limites admissibles et que tout le système risque de s’effondrer , mais là on n’est plus dans le contractuel, c’est le gestionnaire du réseau qui décide et vous vous retrouvez (ou non) dans le noir pendant quelque temps…Ca arrive quand même très peu souvent (une perte d’alimentation par délestage). » C’est pour cela que si les nouveaux appareils non vitaux (Congélateur, chauffage…) etaient delestés sur la frequence (à un seuil un peu en dessus des délestreur du réseau), ça eviterais le blackout sans mettre des gens dans le noir ou coincés dans des ascenceurs… Par contre le linky pourrait intervenir dans du delestage localisé via sa liaison numerique, à l’echelle du transfo MT/BT, de manière à éviter de le faire sauter (réseau BT) lors d’un episode hivernal trés froid par exemple et un transfo un peu juste…
« Comment etait emis le signal pour l’historique tarif « jour nuit »? On doit pas pourvoir alumer tout les chauffes eau d’une villes en claquant des doigts en 20ms,,, » B’en si, presque, c’est une trame de 100s (pulsadis) qui commande tous les contrats actuels, en même temps à l’echelle d’une ville, exactement au moment choisi (en s’y prenant a l’avance pour emmetre l’ordre). Les chauffe eau sont répartis sur des tranche horaires differentes car il y a 4 codes de pilotage distinct (A,CDE, de memoire), chacun de ces codes correspond a une plage horaire differente, télécomandée depuis un poste 63KV. En plus il y a l’EJP, Tempo et tout un tas de contrats industriels en sus. « ,Si yavait deja une gestion de ce signal, le gros plus du linky sera de pourvoir compter la valeur du kwh consommé à un instant precis, à un lieu donné. » C’est plus ou moins le cas, et surtout de transmettre cette valeur c’est ça qui est révolutionnaire… Et le disjoncteur de puissance souscrite aussi! « C’est etonnant que le cout du kwh ne soit pas afficher en gros, avec un montant de facture sur le boitier? » Ma réponse differera un peu de lionnel, techniquement, c’est parfaitement possible et le hardware du linky doit certainement le permettre. Mais dans toute boite genre EDF, ERDF, vous avez toujours un service Marketing qui veille au grain, qui définit ce qu’on doit faire, et ne doit pas faire. C’est eux qui prennent ce genre de décision. Mais comme le dit lionel, l’écran de votre smartphone sera plus adapté pour afficher cela, s’ils veulent vous donner cette info…
Comme le précise Lionel, tout dépends comment est fait le protocole. N’ayant pas beaucoup d’infos, on en est réduit à des suppositions: Si on part sur du lourd (on rapatrie 32 indexs 32 bits a chaque fois), ça fait un temps de releve @2400bauds de l’ordre de 0.5 à 1s par compteur, soit 300 compteurs en 5mn. Un temps de rafraichissement de 5 à 10mn parrait possible à l’echelle du quartier (transfo MT/BT) S’ils ont prévu un protocole acceleré (il est inutile de rapatrier tous les indexs tout le temps et adressage utilisant des identificateurs réduits ) un échange de 16 octets data + 16 octets protocole par compteurs doit être largement suffisant, rondement mené, on peut alors surveiller 8 compteurs par secondes , soit 2400 compteurs en 5mn. (Techniquement c’est faisable, l’ont ils fait… ? ) C’est pas du haut débit, mais c’est réaliste pour ce qu’on attends du système.
Bonjour, J’ai eu l’opportunité de voir des résultats d’un smart grid appelé Greenlys à la FNCCR où il y a concrètement des fonctionnalités pour le réseau basées sur Linky. J’y ai vu notamment un SI basé sur l’exploitation des réseaux BT qui fournit sur anomalies des visus sur la tension, la localisation possible de pannes BT, et contrairement à ce qui mentionné dans le post précédent la maitrise de la demande, il y a d’abord l’approche tarifaire plus riche (je rappelle que nous avions 9GW à la pointe avant ouverture des marchés d’effacements tarifaires aujourd’hui nous avons en gros 3GW), greenlys expérimente cette tarification proche dynamique, il y a aussi des effacements programmés types pointes mobiles testés dans le démonstrateurs sur des préavis j-1, correspondant plus ou moins à NEBEF en résidentiel collectif, le projet a testé 60 000 effacements sur 400 testeurs sur 3 hivers constituant un référentiel significatif. Je ne peux donc pas souscrire au précédent post, j’ai vu des vrais avancées pour la gestion du réseau, et j’ai vu des opportunités nouvelles pour le consommateur ; en revanche ce qui m’intéresse c’est le business plan de Linky qui peut être impacté car effectivement ce sont les opérations à distance et les pertes non techniques qui ont été validées par la CRE dans l’équilibre présenté par ERDF. Si des gains sont obtenus en exploitation, alors le business plan doit en tenir compte. Bonne journée.
En fait, tout ce que Chelya peut faire, c’est cracher son venin dès qu’il voit les trois lettres e, d et f assemblées, éventuellement complétées d’un « r ». C »est complètement irrationnel, mais c’est comme ça…. Linky c’est effectivement un compteur communiquant, qui va couter environ 150€/tête installé à la charge d’erdf..qui se rattrapera par la suite. A ce prix là, il ne faut pas attendre des miracles, d’autant que les miracles ne sont justes pas possibles de par la loi et les divisions de responsabilités entre fournisseurs, transporteur et distributeurs. Par contre, Linky va permettre non pas des miracles, mais des optimisations aujourd’hui impossibles chez les consommateurs par la mise à disposition des signaux tarifaires propres à chacun des fournisseurs. Il y a déjà à ma connaissance des offres « Week end » disponibles pour les consommateurs équipés de Linky. PS: le contrôle centralisé de la demande des chauffe eau électrique en remplaçant le signal fréquence par du cpl. On voit bien le délire de Chelya , les chauffe-eau seraient pilotés en France par un signal fréquence? N’importe quoi…..
Ben, pour avoir conçu des dizaines de SI avec protocoles dans plusieurs pays cathos et protestants, je ne vois pas du tout les choses comme ça. Linky est un terminal formel de FACTURATION. Lui demander autre chose que des comptes à usage de transaction commeciale, c’est un peu comme si on mettait un Tetris sur les terminaux de carte bancaire pour divertir le client pendant la connexion ! Techniquement, un terminal bancaire peut parfaitement animer un jeu à l’écran ou permettre de lire ses sms.. Mais on ne le fait pas. C’est tout. Par contre , Linky vient avec une promesse : celle de permettre des barèmes de tarification très fins et effectivement, pour permettre la précision des barèmes de tarifs électriques en fonction de l’heure, il faut impérativement quitter le système ou le compteur fait le calcul (additions) coté client (système actuel) en répondant à un message temps réel. Il n’y a pas d’autre choix que de rapatrier des consommations par tranche de temps et c’est exactement ce qu’il fait. Comme le smart-grid nécessite impérativement des barèmes de tarification dans le temps, le vrai service que Linky rend au smartgrid, c’est de « tenir la caisse » et tout ce qu’on lui demande en plus est superflu car cette fonction est absolument vitale pour tout le reste Une fois que Linky a uploadé ses données, il n’a plus rien à faire car tous les calculs seront fait du COTE SERVEUR , c’est ça le scoop et croyez moi , c’est ça qui importe vraiment. Une fois que vous avez organisé le hardware de la sorte.. Toute la tarification est calculée, mise à jour , testée et validée en respectant les processus de développement qui sont les mêmes dans toute l’industrie. La seule chose que le serveur ne peut pas faire, c’est gérer le système actuel avec ses compteurs analogiques qui switchent la tarification eux même en mode 100% hardware/0% software Là, on inverse le paradigme et on fait du « client léger » c’est à dire, le moins de hard possible et le software développé en respectant les standards de l’industrie. La seule chose que Linky doit absolument faire c’est uploader des consommations ventilées dans le temps avec un niveau de sécurité que je qualifierais de « critique ». Tout le reste n’est absolument pas son boulot. En particulier compter les sous ! Linky ne compte que des kWh et doit s’interdire tout traitement supplémentaire sinon vous aurez des millions de mises à jour à faire sans arret et je ne parle même pas du souk en matière de sécurité Quant à permettre un remote control sur le hardware géré par l’opérateur , c’est la façon la moins douloureuse de le financer ! Franchement, je ne suis pas copain avec le monopole, mais là, pour une fois, je trouve qu’ils ont fait le bon choix d’architecture. Et je ne risque pas de changer d’avis.
« On voit bien votre exemple : qu est ce que j en ai à faire d un signal week end si ma pompe a chaleur vph ready est directement raccordé à la vpp de mon fournisseur d énergie via ma ligne internet ? » Effectivement il n’y a pas forcément besoin de signal, regarder l’heure ou le jour peut suffire pour modifier ses habitudes si on a une idée du tarif applicable à ce jour ou à cette heure. Ca dépend de chacun, mais un particulier moyen ne va quand même en général pas passer sa vie à ça…. Votre pompe à chaleur directement raccordée par Internet à votre fournisseur, pourquoi pas, mais c’est quoi qui va compter sa consommation « optimisée » heure par heure ? Un compteur bleu?
Je crois comprendre ce que dit chelya Si j’ai bon, l’allemagne met toute la gomme sur l’équipement , notamment la quantité d’EnR et attend qu’elles produisent 2 ou 300 TWh/an avant de se rappeler à quoi elles servent…. Le fait de déléguer le smart grid à des fabricants d’electro-ménager permet par exemple à une marque de machines à expresso, d’offrir la consommation électrique de son engin comme une promotion et au final , récupérer des parts de marché en rachetant l’electricité même en semaine à 19h, peu lui importe. Personnellement je trouve ce système trop touffu, on n’y comprend rien et surtout, en permettant à une marque de subventionner la consommation de ses engins , on n’aide ni à l’intégration des EnR ni à l’effet de serre ni la dépendance Mais dans la logique de Chelya, ce n’est pas important car au final, les parts de marché d’une marque de radiateurs vont indirectement financer le système électrique national, peu importent les « dommages collatéraux » Comme souvent, le procédé n’est pas très vertueux en termes de résultat politique mais fournit des fonds qui vont aller dans le sens de la politique du pays. C’est une méthode « tout en muscle » et « rien dans la tête » si je peux me permettre. Je veux bien admettre que ça peut marcher mais les résultats tardent à venir alors qu’en France , c’est le politique qui fixe les règles et impose une intelligence au système national Cette intelligence est conforme au voeu politique : moins de CO2, meilleure gestion de la dépendance aux importations, et….. progression trop lente des EnR (pas assez de sous, trop d’embûches, ..) Le système français n’aide pas les fabricants, ni le système electrique, d’où une faible croissance de PIB mais il va permettre d’importer moins de fuel domestique et moins de charbon alors que l’allemagne va continuer à bruler des fossiles et installer un maximum d’EnR Je pense que sur Linky, le match sera remporté par la France parce que ses implications sont énormes et que le prix des fossiles finira par remonter. D’autre part , l’allemagne et son chauffage électrique inexistant est anachronique par rapport aux EnR qui , à condition d’être correctement arbitrées peuvent balancer leur surproduction dans des résistances, ce n’était pas le cas quand tout le courant provenait de fossiles, mais ça , c’était avant ! Reste que pour bien gérer les EnR dans le mix , encore faut-il en avoir suffisament pour peser sur le marché. Ce n’est pas encore le cas en France, c’est la cas en Allemagne Bon , sur ce point , je préfère le système français point final Les EnR ne doivent pas supporter le marketing des fabricants electroménager, , elles doivent résoudre les problèmes politiques !
Je ne vois pas le rapport entre tension/fréquence et ce que dit chelya. Et puis, où est le problème avec le système telecom ? On s’en fiche complètement de comment les infos circulent du moment qu’elles font ce qu’elles disent .. Je ne pense pas que les ingés se soient trompés en matière de volumétrie de données , je ne peux pas le croire. Le nombre de bits par seconde n’est pas le nombre de bauds et de toutes façons , toutes les puces hardware bas niveau compressent les données par un arbre de huffmann (façon zip) et puis on s’en fout complètement.. L’important c’est que ça marche! Comme je l’ai répété, Erdf ne sort pas de son domaine d’intervention (contrairement aux fabricants d’objets connectés qui risquent de récupérer des données personnelles) , erdf ne se transforme pas en fournisseur internet. Il gère ses propres telecom avec des contraintes de sécurité et c’est exactement ce qu’on attend de lui, tout comme d’un terminal de paiment par carte quand vous lui tapez votre code, vous n’avez pas envie qu’un hacker le récupère et le revende par paquet de mille ! La communication des engins par internet est aussi nécessaire en France qu’en allemagne, il n’y a aucune différence. Les radiateurs « smart » vendus en allemagne pourront être vendus en France sans modification, le besoin est exactement le même, seule la facturation change. On est en train d’abuser des mouches là ! Au crédit du système français , il est clairement plus intelligent (au sens technique) et va propager cette intelligence à tout son réseau en quelques mois seulement Le résultat est que la France va absorber les excédents éoliens allemands au détriment de son chauffage au fuel et peut-être même de son eau chaude au gaz (en été notamment) Ce faisant , les surproductions allemandes seront moins critiques et les prix spot descendront moins sous zero ce que les producteurs allemands devraient apprécier (notamment les charbonniers..) Par contre , la France et son réseau plus intelligent ne consommera pas le courant allemand lorsque celui-ci sera cher parce que les maisons recommenceront à bruler du gaz et du fuel dans ces moments là Clairement, l’intelligence du réseau electrique permet de gérer une énorme faiblesse de l’electricité : son irrégularité ! avec un temps de réaction compatible . Le temps de réaction est le deuxieme enorme problème du réseau … De ces points de vue , le système a tout bon, y compris pour le producteur allemand.. Quand au smart grid, sans barème dégressifs, je ne vois pas du tout à quoi ça sert ! Soit votre smart-système va courir après les meilleurs tarifs et organiser son pool energétique en permanence, soit il court après quoi ? Est ce que les consommateurs vont investir dans une domotique et un système secondaire électrique juste pour aider leur fournisseur d’électricité ? Dans quel monde vivez vous ? Le seul point commun entre Linky et le minitel est leur modèle de diffusion. Leurs usages et leurs financements sont complètement différents. Si l’intenet a gagné la course, c’est parce qu’il a réussi à normer des technologies qui existaient déjà (et qui étaient beaucoup plus intéressantes que le minitel). L’internet , c’est surtout des normes ! Et comme son nom l’indique , il s’est contenté d’étendre des réseaux locaux, mais les réseaux étaient là bien avant lui. Aux USA on accédait aux BBS par téléphone et ça marchait très bien sauf que ça coutait une fortune …. parce que c’était le mauvais réseau ! Dans le cas de linky, on se fiche complètement de son débit, qu’il passe par fibre optique ou par CPL (et par GPRS qui n’est pas tout jeune non plus) ne change rien à son cahier des charges qui est très minimaliste. Je dirais même que c’est une très bonne chose de ne pas installer de technologie qui permette de remplacer l’internet… Ca évite qu’un chef de projet idiot vienne tout chambouler en croyant bien faire à l’avenir. Où croyez vous que les radiateurs intelligents vont trouver les prévisions de tarif pour la journée qui vient ? Certainement pas par Linky mais par internet bien sûr ! D’ailleurs il est parfaitement possible aujourd’hui d’optimiser la consommation de sa maison par rapport à la production nationale. Mais personne ne le fait parce que ça ne rapporte rien à l’utilisateur. Désormais, ça lui permettra de sauver de l’argent et c’est là que le smart grid commence à avoir du sens. Si on espère que les gens vont s’investir dans la domotique juste pour faire gagner de l’argent à EDF, on risque de patienter un moment..
Je complète mon post précédent sur les technos que j’ai vu dans greenlys, je croyais que l’on parlait du réseau. Oui Linky apporte des solutions pour la gestion du réseau et à moindre cout, je l’ai vu, j’ai des solutions pour l’exploitation du réseau BT, pour le service dépannage, pour la détection d’anomalie de qualité de tension. Linky se suffit à lui même côté hardware pour permettre une bien meilleure gestion (observabilité) du réseau BT. C’est un fait, un SI dédié à ces taches existe dans greenlys il sera industralisé d’après ce que j’ai pu entendure. Concernant les effacements, j’ai vu des effacements sur les contacts secs du Linky, comme j’ai vu les effacements avec les fameuses box aval compteur qui effectivement coutent en moyenne 600€ dans le démonstrateur. J’ai vu aussi des changements de grilles tarifaires, et là il y a un nouveau champ qui s’ouvre pour des fournisseurs désireux d’être innovants. Je ne fais que rapporter des faits et des chiffres que n’ont pas été portés par ERDF seul mais aussi par GEG ou ENGIE également membres du projet. GEG a fait la promo du compteur, bref, sortons un peu du dogme et espérons que les services associés au compteur Linky viendront répondre à moindre cout aux besoins du système électrique au sens large (marché compris). Pour ma part d’abord sceptique, je ne peux qu’attester qu’il existe des choses intéressantes autour du compteur, encore faut il y mettre un peu de bonne volonté, sachant que le business plan de Linky est certes ambitieux mais réaliste. Bonne fin d’année.
de ne pas vous voir prendre la roue de Cebh2o qui veut instaurer un prix de l’électricité basé sur la fréquence! Pourquoi pas un pilotage des frigos tant qu’on y est (après les chauffe-eau de Chelya qui sont déjà une belle stupidité)! Bonne année à vous et à l’ensemble des contributeurs réguliers ou moins réguliers du forum d’Enerzine. Et bien entendu très bonne année 2016 à Enerzine!
Ouais, tout ça est bien joli mais je ne vois pas la moindre mention de barème de tarification dans ce que vous écrivez. Chelya parle même de forfait , genre je paye pour une quantité sur une période (longue) J’en déduis que pour vous, l’electricité ne varie pas dans le temps et ça, il faut quand même être sacrément aveugle et sourd pour le croire. Il n’y aurait donc aucune différence entre l’electricité et le pétrole. Et moi je vous affirme le contraire. L’électricité n’est pas une panacée, elle a plein de défauts et s’il n’y avait pas de problèmes encore pires avec les fossiles, on l’aurait tout simplement abandonnée depuis longtemps. Mais les avantages de l’électricité sur ses concurrents sont plus déterminants que ses défauts. Et Linky est une avancée fondamentale dans la gestion de ces défauts mais aussi dans la politique commerciale plus agressive vis à vis des fossiles. Tout votre discours concerne la distribution d’electricité vue par un distributeur point final. Erdf déplacera moins de techniciens ce qui lui fera gagner de l’argent même si elle les paye encore… les déplacements coutent cher. En fait, je crois que le modèle allemand est globalement corrompu… Ok il y a plus d’opérateurs mais justement leur lobbiing est prépondérant, vous n’avez plus d’yeux ni d’oreilles, il ne reste que de la politique et vous défendez un biftek qui ne vaut pas mieux que son homologue français. Reste que les prix spot négatifs de l’allemagne vont devenir plus fréquents et que la production EnR de ses voisins va encore amplifier ce phénomène. Et d’autre part, la régulation par le charbon allemand n’est pas satisfaisante, contrairement à ce que vous sous-entendez. Votre politique : c’est ni stockage ni intelligence , ce ni-ni est un paradis pour le charbon et ça peinera à convaincre Gardez donc vos clients idiots et rendons les français intelligents , on verra bien .. Je soutiens Linky à 1000% , même s’il faut lui associer des tarifs vraiment intéressants et du matériel pour hybrider le chauffage-fossile avec des résistances électriques L’innovation ne fait aucun doute, le bénéfice financier est évident, la tolérance aux ruptures d’approvisionnement autrement efficace , la dépendance aux fossiles définitivement sous controle, les arguments adverses particulièrement nébuleux et préhistoriques : restez donc en analogique puisque c’est votre religion mais n’espérez pas faire école avec ça, surtout après les leçons de numérique assénées par l’allemagne depuis 15 ans Votre truc , c’est du pur Volkwagen. C’est exactement la même embrouille à l’échelle du réseau électrique , le point qui fâche , c’est le CO2 !
Resolution 2016 : defendre un prix basée sur la frequence entre 49.5Hz – 50.5Hz, Les résolutions, c’est personnel, chacun son truc… Mais encore faudrait-il qu’il y ai une corrélation entre l’écart de fréquence (positif ou négatif) par rapport à 50Hz et la valeur de l’électricité à ce moment-là pour que ça ait un sens…. Ps: 49,5 à 50,5? Vous vivez où, si ce n’est pas indiscret?
« Surtout qu’en plus ERDF ça reste quand même uniquement des gens qui sont compétents pour grimper sur des poteaux, » Coté résolutions 2016, Chelya n’a certainement pas pris celle d’arréter de cracher des qu’il voit les 3 lettres e, d, et f, éventuellement accompagnées d’un r. C’est de l’argument solide, qui élève le débat…..
Je n’ai pas bien compris la relation entre Linky et l’avènement à partir de 2020 de bâtiment BEPOS exposée par Chelya Si un ensemble industriel, de bureaux ou résidentiel BEPOS veut gérer ses flux d’energie internes et se dépatouiller de la répartition des coûts/revenus correspondants entre ses différents occupants ou copropriétaires, c’est son problème. Il repousse juste la limite de livraison et de comptage depuis le réseau public en un point « frontière » et tout le monde sera content. Ou est le problème?
Comme a chaque fois, chelya considere que les consommateurs s’alignent a 100% sur la dispo de l’energie (on se chauffe en été…) Dans la réalité, ça tient pas debout une minute… Les promoteurs des ces conneries réalisent des demonstrateurs ou ils repportent tout ce qui les gêne sur du gaz, et disent que leur modele est viable… Bilan final: ça coute un bras, et est généralement écologiquement désatreux dés qu’on envisage un usage a grande echelle… Fondamentalement, le signal frequence pourrait être un moyen de communication tarifaire, mais ça ne permettrait pas de gérer la répartition locale, et c’est donc une version trés limitée vis a vis d’un système de telecomande. Elle peut en revanche êtrte utilisée pour délester les apparaeillages non prioritaires, je crois qu’ils ont déja instoré ça aux US suite à un blackout .
Vous dites « Fondamentalement, le signal frequence pourrait être un moyen de communication tarifaire ». C’est faux, dans un système comme le système electrique européen, le signal fréquence c’est juste le signe de l’incapacité ( qui durera eternellement) à prédire exactement un équilibre entre production et consommation à tout moment et la façon de rétablir automatiquement cet équilibre. On est dans le « fine tuning », réserve primaire et secondaire ça mobilise environ 700MW de réserve pour chacune en France, qui ne sont quasiment jamais , sauf en cas d’incident très sérieux, mobilisées au maximum en même temps. Sur le délestage en cas d’incident, c’est un sujet complexe dont il n’est pas forcément sain que tout le monde s’en occupe, parce que après le délestage ( s’il a réussi à stabiliser la situation) il y a aussi le relestage qui peut s’avérer un peu compliqué. A ma connaissance, le dernier cas de ce type en France c’était le 4/11/2006 suite à une manoeuvre foireuse sur le réseau d’EOn en Allemagne, ce n’est quand même pas tous les jours…
Mais les disques vinyl sont très bien aussi et la télé synchrone au secteur marchait à merveille (et ne souffrait pas de latence) Le téléphone sur paire torsadée ne « métallisait » pas les voix, les caisses enregistreuses electro mécaniques avaient un charme fou, tout comme les jeux de pinball qui étaient beaucoup plus sympas avant… Et puis dans ce temps là, on pouvait refaire le monde avec une chanson… Au hasard : Hotel California mais c’est assez personnel… Roulez papis, racontez nous le temps d’avant.. Renoncez aux antibiotiques, à l’IRM, à l’internet et au téléphone mobile! Au moins , les bibliothèques ne colportaient pas de messages pourris d’internautes neurasthéniques et l’information qu’on y trouvait datait d’un ou deux ans au mieux.. gage de sécurité… Comme le dépot légal obligatoire pour toute publication garantissait un délai de plusieurs semaines minimum Le réseau passe au comptage numérique parce que le vieux système analogique ne permet pas de planifier plus d’une seconde en avance alors qu’une bonne gestion se prépare 3 ou 4 heures en avance (24 heures pour l’ECS, jusqu’à une semaine dans certains cas) Il y a 52 week ends par an pendant lesquels l’electricité est en excédent (regarder le pompage sur eco2mix). Bizarrement d’ailleurs, le vent souffle très fort le week end, c’est même troublant parfois Le passage au numérique n’est pas négociable et en particulier celui de Linky va permettre de faire du réseau intelligent alors que vous ne parlez que d’asservissement en temps réel Votre solution n’est pas nulle mais plutôt « hors sujet » car on ne parle pas du tout de la même chose : ce que vous appelez « intelligence » est un vieux machin qui ne résout aucun problème puisque les moyens de production actuels passent largement les pics de conso… Ce qui nous déplait fortement c’est la façon de passer ces pics : fuel lourd, charbon et surdimensionnement réseau notamment Et puis il y a le marketing. Le marketing allemand sera celui des appareils connectés , le marketing français sera celui du réseau connecté. C’est acté ! On n’y changera plus rien et c’est très bien comme ça Le potentiel de Linky est de transférer 100 TWh des fossiles vers l’électricité renouvelable , c’est ce qui déplait au charbonnier allemand mais plait à la Frence qui va rester assez nucléaire (trop) Reste que dans 20 ans , quand les EnR feront 30 à 50% du mix, la france brulera beaucoup beaucoup moins de cochonneries fossiles que la très noire allemagne qui va noyer l’europe sous un épais nuage de suie, charger les océans de mercure et l’air respirable de radio nucleïdes. Qui vivra verra
Bonjour, Vous décrivez l’existant et dites que faire different est impossible. Ce n’est pas parceque quelque chose n’est pas fait que ça ne peut pas être fait… Utiliser la frequence comme signal tarifaire signifie que lorsque la frequence baisse, le prix monte ce qui invite les consommateurs a se délester et les centrales a produire plus, en raport avec leur cout marginal. Inversement en cas de surproduction la frequence augmente, les prix baissent et la c’est les productions qui s’effacent et la demande qui augmente. Le système trouve son equilibre a un point de fonctionnement. La technique n’est pas débile mais souffre d’un défaut majeur: sur un reseau interconnecté, la frequence est la même partout, donc on ne maitrise pas l’endroit ou les delestages et les injections vont se produire, ce qui est incompatible avec un reseau faible comme il l’est actuellement. Mais si on renforce fortement le réseau (necessité du développement ENR…) ça deviendrait plus possible…Par contre comme dit par Lionel le numerique est bien mieux. Ce qui fait que cette solution ne sera probablement jamais utilisée. En pratique la frequence pourrait toutefois être utilisée a des fins de delestages d’urgence d’appareils dont le fonctionnement peut être différé. Il est preferable que l’ensemble des refrigirateurs du pays se coupent 5mn plutot que de delester un canton . Ceux qui prennent les ascenceurs en comprendront aisément l’interet…
Je pense qu’il y a confusion entre deux types de situation: – un fonctionnement incidentel, où la fréquence tombe en-dessous d’un valeur considérée comme acceptable ( 49,9Hz environ). Dans ce cas le délectage automatique de certains consommateurs « particuliers non prioritaires »pourrait effectivement $etre envisagée, ce n’est juste pas le cas aujourd’hui au moins en France continentale. -le fonctionnement « normal » ( entre 49,9Hz et 50,1Hz), mais dans ce cas la fréquence ne peut pas être un signal « tarifaire » car sa variation n’entraine pas de variation significative du coût du MWh en plus ou en moins nécessairet, même marginalement. La fréquence bagotte autant ( dans des limites très raisonnables) que le MWh marginal soit sur les marchés à 10€, 50€ ou 100€. Même dans un système hypothétique dont le prix pour les consommateurs serait lié minute par minute au prix de marché, personne ne serait interessé car que la fréquence soit à 49,9 ou 50,1, ce prix ne varierait pas ou très peu. Les services systèmes et notamment le réglage de fréquence sont réellement un marché spécifique, indépendant de signaux tarifaires.
Vous nous en avez déjà parlé de ce projet danois (votre présentation de 2008). C’était ici: Je recopie mon commentaire de l’époque: à chelya: super « Cell grid a même prouvé qu’on pouvait iloter une région avec 100% d’éolien et tenir le voltage et la fréquence. » Oui, pendant 5mn, avant que tout ne déclenche! (c’est p52 de votre lien). « the SLC was able to balance the wind generation during the first 5 minutes during island operation. Hereafter the 1000 kW SLC began to dramatically lag during the very large wind transient then occurring resulting in 1100 kW wind turbine production which ultimately lead to blackout of the miniisland. »
Bon, pour faire simple : le sujet de l’article concerne les technologies pour répondre au changement climatique. L’asservissement de la conso via la fréquence/amplitude n’a rien à voir avec les GES, c’est de la pure gestion réseau où les professionnels parlent boutique jusqu’à la fin des temps.. Par contre le tranfert vers l’electricité de l’énergie fossile, ça a un impact MAJEUR sur le climat … Donc : Linky : 1 / Données de signal : 0 Mais encore une fois, Linky ne fait pas le smartgrid, Linky l’autorise en modulant le tarif de l’electricité Soyons synthétique : Sans tarif modulé, le smartgrid est une vaste supercherie. Avec tarif modulé, le smartgrid « déplace » des centaines de TWh de fossiles par an vers l’electricité décarbonnée. Et rien d’autre que e Smartgrid ne sait faire ça à un prix aussi bas (merci les résistances). Il ne fait pas que ça le smartgrid, mais c’est de cette manière qu’il « répond au changement climatique » (sujet de l’article) Le système allemand consiste à bruler beaucoup de charbon pour pouvoir dire l’année prochaine « Vous voyez : on en a brûlé un peu moins ». Linky est très complémentaire avec tension/fréquence, ces deux techniques ne font pas du tout la même chose. Les opposer est un gros noyage de poisson pour s’excuser de mainenir un réseau idiot A la décharge de l’Allemagne : la culture de l’electricité d’un pays qui la produit de la façon la plus dégueulasse possible (charbon) est à l’opposé de celle d’un pays qui produit de l’electricité bas carbone. Ce n’est pas la même façon de penser. Transférer des fossiles de chauffage vers de l’électricité majoritairement fossile n’a aucun sens. Donc les allemands, merci de laisser parler les mangeurs de grenouille sans interférer… Ce serait plus utile que de nous embrouiller avec vos salades
« D’ailleurs votre commentaire est stupide, le réglage primaire c’est 30 secondes… » C’est 30s pour libérer la réserve primaire maximale, mais ensuite faut tenir au minimum 15mn en la délivrant….ce qui permet à la réserve secondaire et eventuellement tertiare de prendre la relève. Il faut que je vous cherche le texte, que je recopie l’extrait pour qu’on puisse bien juger que c’est votre commentaire qui est sinon stupide au moins faux voire mensonger, ou vous allez arriver à la faire tout seul?
« La frequence pourrait tres bien piloter un indice de tarification. » C’est une excellente idée, vous devriez la breveter…..en annoncant bien que la plage de fréquence « normale » en Europe c’est désormais 49,5/50,5Hz. Bon, on a résolu le problème du signal de tarif. Euh, maintenant on compte comment (la consommation de chacun pendant par exemple les quelque minutes ou heures creuses pendant lesquels la fréquence est entre 50,4 et 50,5Hz? Avec un Linky? C’est ballot, celui-ci a déjà le signal de tarif intégré…. Il faut toujours qu’ils en fassent trop les mecs d’ERDF. C’est du « plaqué or ». Il aurait été tellement plus simple de convaincre l’ensemble des acteurs européens de passer à 49,5/50,5Hz… Pauv’ troll….
1. L’analyse du signal électrique consomme du CPU, il faut faire une FFT et payer pour un quartz de haute précision (sinon l’échantillonnage est mal timé) : en gros unradiateur requiert un controleur qui va couter 2.5 euros en sortie d’usine. Le module zigbee pour le mettre sur internet va doubler ce prix. Pour faire une FFT sur le sugnal , il faut une architecture plus puissance (essayez de faire une FFT en arduino pour voir) et le prix de revient sera triplé ou quadruplé Tout ça pour quoi ? Pour une information complètement nase ! La fréquence renseigne le réseau européen et ça marchait très bien tant que la production venait de machines tournantes de l’ancienne génération (avant les asservissements) Aujourd’hui cette information est SIMULEE par les éoliennes et par les onduleurs pour se synchroniser et ce sera de pire en pire parce que tout les composants du réseau se numérisent les uns après les autres. C’est exactement la même chose pour la tension. Les nouveaux transfos sont basés sur des transistors de puissance alors que les anciens sont passifs. Les transistors vous délivrent la tension que vous leur demandez contrairement aux bobines qui délivrent une tension sous-multiple de la tension primaire. Votre façon de penser est trop ancienne : elle est obsolète. Va pour l’allemagne qui de toutes façons , a décidé de mettre tout son budget sur les éoliennes puisqu’objectivement , c’est leur seule planche de salut. Mais en France, on garde un parc nucléaire parce que c’est comme ça (meilleure explication vu la complexité) Ce parc s’accomode mal des Nouvelles technos, il les digère mal! Il préférait le vieux temps des bobines et des machines tournantes passives. Il est de votre génération en gros. Sans linky, il faut analyser le signal et j’ai expliqu » plus haut que c’est trop cher pour le faire au niveau des appareils, il faut le faire sur un boitier qui va communiquer avec les appareils ou au moins les commander (On-OFF) Cette architecture analogique/numérique , il faudra la jeter à la poubelle très vite car elle est déjà à la limite de l’obsolescence. Et plutot qu’analyser le signal electrique , votre boitier ferait mieux de se connecter sur la box internet où il trouvera exactement les mêmes informations mais énormément d’informations supplémentaires, en particulier les prévisions. Bref , votre voeu restera pieux, mais comme c’est écrit dans l’actualité, il est déjà foutu puisque Linky commence (enfin) à être déployé en volume….. Donc de quoi parle-t-on ? C’est mieux en allemagne ? Non ! Pour une fois , c’est mieux en France parce que les solutions de smart-grid vont exploser (si EDF joue le jeu sur les tarifs) et comme ce secteur va se développer très fortement alors qu’il va rester à l’état de rêve 3D sur youtube coté allemand. Les startups françaises vont exporter massivement leurs solutions contrairement à l’allemagne. Ca c’est aussi une vraie bonne nouvelle
« C’est vous le troll, vous avez aucun argument sur la difficulté à faire varier progressivement la frequence dans une fourchette de 49.5 à 50.5hz. » C’est exact, aucun….Je ne vois vraiment pas où ça pourrait poser le moindre problème….. Bonne soirée, et bonne chance pour votre protocole ouvert.
Ok , je suppose que l’impédance donne plus ou moins l’état de saturation du réseau mais ça ne change rien. L’analyse du signal est utile si localisée à un unique point de chaque segment de réseau et non pas à chaque noeud terminal comme suggéré dans les posts ci-dessus Primo une bonne analyse de signal requiert du hardware analogique et non pas de la bidouille, secundo, faire la même mesure à plusieurs points du segment avec des analyseurs différents va invariablement donner des mesures différentes. Vous perdez de l’argent, de la précision et de la fiabilité. Les modules d’AI seront plus difficiles à écrire parce que chaque utilisateur aura sa propre mesure qui sera différente (!=) des autres, même à la troisieme décimale ou qu’un système stocke ses données sur des Long alors que les autres stockent sur des Double IEEE… L’égalité sera fausse ! L’analyse de signal doit se faire une fois sur un concentrateur qui transmettra ses mesures aux utilisateurs par voie numérique. Ensuite l’état du réseau , l’utilisateur lambda s’en fiche , ce qu’il veut , c’est une interprétation de cette mesure par son fournisseur qui est seul à savoir si une centrale CC vient d’être démarrée ou arrètée , si des travaux sont prévus sur une ligne MT ou si un gros pic de consommation va commencer dans les deux minutes. Il faut donc une intelligence capable d’interpréter les mesures. Cette intelligence n’est pas humaine (trop de segments de réseau et d’erreur possible) C’est juste un agenda des prévisions d’évènements réseau sur lequel un algoritme AI va interférer en analysant l’état du réseau. La seule information que l’utilisateur est seul à posséder à l’instant T , c’est son intention de consommer ou non dans les heures qui viennent. Les appareils devraient donc offrir des interfaces pour simplifier la programmation dans le temps plutôt que de bètes interrupteurs. Déplaçons le scénario à l’allemagne, sa production éolienne au nord et sa consommation au sud. Si tous les compteurs du nord de l’allemagne deviennent intelligents , il n’est plus nécessaire de construire de ligne HT pour transporter le courant au sud ! Lorsque le vent souffle fort, les systèmes de chauffage au nord switchent vers l’électricité ce qui fait chuter la consommation de gaz. Le gaz non-consommé va simplement aller au sud par des pipelines qui transportent 70GW ! C’est autrement plus efficace qu’une liaison electrique , pas de perte en ligne, pas de destruction de paysages… Les allemands ont plus ou moins inventé ce concept et au moment de mettre la touche finale, voilà qu’ils se remettent au tout charbon et gros réseau stupide… Quel dommage ! Quelle opportunité fantastique pour la France qui va exporter tout son système , Linky compris , dans le monde entier. C’est une autoroute à 16 voies qui s’ouvre pour la technologie française et ce n’est pas un laius sur l’analyse du réseau qui y changera quoi que ce soit
Bon, je passe ma vie dans les lignes de code depuis une trentaine d’année ce qui n’est pas votre cas. Le problème de la programmation, c’est que la france a développé un gros complexe du cancre à son endroit alors que le code décide à peu près 30% de tout ce qui se passe dans le pays et que l’activité informatique compte à peu près pour un quart de l’activité tout court… Ce n’est pas en me donnant des cours de mauvaise programmation que vous allez résoudre les problèmes de seuil. Les seuils sont une épineuse question en AI et je doute que vous trouviez la solution à ce qui casse les plus grosses têtes mondiales dans le forum d’enerzine. Oui ! on a pensé à arrondir les valeurs et à tester des plages… Ca ne résout rien Le problème des vieux matheux , c’est que vous pensez tous qu’on peut faire prendre des décisions à des machines sur la base de factorielles Rien ne saurait être plus faux. Le machines décident sur la base de booléens, même si ceux ci sont cachés dans une ligne de « if() », ça reste des booléens Et dans 100% des cas , les décisions sont prises alors que bon nombre de facteurs penchent pour la décision contraire Le rêve du matheux des années 70-80 est de faire l’ultime moyenne de tous les paramètres de décider si > 50% « oui » else « non » … Je ne connais aucun algoritme sérieux qui ressemble à ça , cette façon de penser n’est pas de l’intelligence , c’est des maths ! et ce n’est pas du tout les mêmes disciplines Ensuite , un analyseur de signal peut se bricoler sur un controleur à 2 euros (Atmel au hasard) mais cette analyse est pourrie. Et pour ce prix , l’horloge du processeur (quartz) ne vaut pas tripette et les mesures seront effectivement aléatoires. Vous allez faire des moeynnes jusqu’à la fin de votre vie , et vous n’aurez pas réglé ce problème, vous l’aurez juste déplacé sans fin (les graphistes ont même exploité ce casse tête pour faire de la « diffusion d’erreur ») Ensuite si vous voulez vraiment détecter des harmoniques, vous devez impérativement faire une FFT, votre comptage bidouille des tension-zero-points ne marchera en aucun cas. Je vous informe que j’ai étudié le signal à Berkeley et que ce genre d’algo était mon « cadeau de mariage » pour accéder au poste que j’occupe depuis 8 ans.. Vous ne ferez jamais de FFT décente et assez rapide pour détecter des harmonique de 50 ou 60Hz sur une plateforme à moins de 15 euros et encore , vos capteurs seront-ils de mauvaise qualité. Pour faire ce job correctement avec les garanties industrielles (faute desquelles vos clients vont vous trainer en justice), il faut une platine full redondante (y compris l’alim) qui va vous revenir à 400 euros. 400 E , c’est peanuts pour un concentrateur qui va exporter des données fiables. C’est impensable pour un particulier et complètement stupide en terme d’architecture réseau. Vous pouvez réver d’un retour à l’analogique , mais vous ne convaincrez personne de sa pertinence. Mais rien ne vous empèche d’acheter une platine vinyl et des disques 30cm.. Il parait que le marché vintage cartonne. Pour autant l’industrie , c’est surtout les plateformes de téléchargement légal Ce qui ne vous empèche pas de jouer au « Gardien de musée »
En fait , pour faire une bonne mesure, vous devez faire deux FFT à fréquence double de ce que vous voulez analyser(théorème Shannon) Pour aller chercher des hamoniques à 3 octave , il vous faut du 480 * Shannon= 960 960 fois par seconde pour un fenêtrage de Hanning 960 » fenêtre rectangulaire (pour les tensions détruites par hanning) 1920 FFT / s ! Vous préférez les dérivées (plus rapide mais la fréquence est déterminée dans le postulat) Soit mais les dérivées sont hypersensibles au bruit alors que la FFT est tolérante. Votre fenetre ne peut être inférieure à 128 points mais 256 sont vivement conseillés L’overlap de 50% peut être optimisé pour la fenêtre rectangulaire mais pas pour Hanning qui doit pondérer chaque point pour chaque mesure. Franchement, il vous faut un Core ix pour faire ça en temps réel. Et il faudra en passer par le parralèlisme ce que vous pouvez optimiser via OpenCL Mais votre plateforme commence à ressembler à un PC et il va tourner en permanence avec un fort échauffement , il faudra le refroidir. L’alim est une 5v 12v classique mais il faudra doubler tout ça si vous voulez un niveau de sécurité décent = 400 euros , c’est pas si cher ! Et tout ça rien que pour l’analyse, l’acquisition, les tâches systèmes , datamining et module AI , il faudra encore du CPU temps réel et des composants spécialisés .. bonne chance !
J’ai complètement zappé un truc dans mon explication trop vulgarisée, ça m’a fait merder grave sur la confusion entre fréquence de sampling et DCT (discrete cosine transform) Donc pour le nombre de FFT , je suis à la masse, confondu avec le nombre de samples ! C’est comme confondre un pixel et un vecteur, c’est grave.. En fait, il faut moins de FFT que je l’ai dit et un Snapdragon pourrait sans doute le faire sur une plateforme type raspberry pi.. Par contre je persiste à dire que c’est une telle connerie que vos actionnaires vous enverront en justice bien avant la fab en volume. C’est simplement une conception trop ancienne ! Plutôt que bricoler un analyseur dans votre maison, connectez par internet l’analyseur de votre concentrateur, il vous renverra des données fiables au point de vue juridique du terme. Et votre programme d’AI fera ce que vous et le gestionnaire de réseau attendez de lui. Par opposition à une AI qui commute sur des critères hyper perso, qui n’aura pas les faveurs du réseau même si vous payez un million de fan pour dire sur twitter que c’est génial… Vous pouvez parfaitement analyser le réseau chez vous et afficher les paramètres en plein écran si c’est votre rêve. Mais si vous voulez vendre une solution basée sur ce genre de mesure et que vous oubliez d’en parler à votre gestionnaire de réseau, je pense que vous finirez par avoir de sérieux emmerdes. Mais ce sera pas forcément à cause de vos 2 passes de FFT (la premiere pour trouver les pics , la deuxieme pour mesurer leur tension) hanning + rectangle, (je me suis pas trompé là dessus). Si vous oubliez la premiere (hanning) la phase va générer des pics parasites (artefacts) Mais peut-être que vous mourrez d’envie de vous demander comment on résout les problèmes de phase autrement qu’avec des fenêtrages débiles comme Hanning. Surtout , si vous avez une réponse à ce problème, proposez de le publier , ça peut vous valoir un prix nobel ! M’à mon avis , ça vous vaudra surtout un aller-simple vers l’asile le plus proche mais , ce n’est que mon opinion, je ne suis pas médecin..
Une synthèse. Un analyseur par segment de réseau parce que faute d’horloge atomique , les mesures ne peuvent en aucun cas donner les mêmes valeurs d’un analyseur à l’autre. Parce que l’analyse réseau est une donnée parmi des centaines d’autres et l’analyseur n’évoluera pas beaucoup alors que le réseau intelligent n’est qu’au tout début et va évoluer énormément. Parce que c’est un composant cher et une information précieuse dont tout le monde a besoin , y compris le producteur, le transporteur et le distributeur. Bref votre réseau est déjà analysé et vous n’avez qu’à connecter la bonne adresse ip pour avoir l’info Finalement : Un analyseur pro coute 1500 euros, vous pouvez en bidouiller un pour le dixieme de ce prix mais par pitié : n’en faites pas une affaire nationale alors que vous savez très bien que votre extrème curiosité quant au signal electrique n’est partagée par à peu près personne. Enfin quand on parle d’intelligence de réseau, il est clair qu’on veut économiser des MTEPs de fossiles et générer des milliards de revenu… Pour y parvenir , ça va être un peu plus compliqué qu’éteindre les lumières à 19 h en hiver… On parle de fonctionnalités plusieurs millions de fois plus rémunératrices ! Enfin, le réseau intelligent va aussi permettre l’intégration de beaucoup plus d’EnR qu’actuellement et aux centrales non-fossiles d’être plus rentables. Concrètement, le réseau que permet Linky et des barèmes de tarifs dynamiques permet d’absorber les pics de production et d’atténuer les creux de consommation. Ce qu’il ne permet pas : c’est de fournir de l’electricité renouvelable quand il n’y a ni vent ni soleil. Seul le stockage pourra faire ça Mais le smartgrid repousse le besoin de stockage d’au moins dix ou quinze ans. Cela laisse le temps à l’hydrogène-mobilité de s’installer sur le territoire et de baisser ses coûts. Lorsque le besoin d’hydrogène réseau sera impératif, les coûts seront bas et la technologie éprouvée. Or, je vous signale que selon toutes prévisions raisonnables , il va falloir produire au moins 500TWh d’hydrogène par an en 2065 !! Et franchement , il me semble qu’ 1 PWh serait plus réaliste.. Donc on a le temps mais il ne faut pas se louper non plus car la survie de la civilisation en dépent largement Merci
« Reste à constater les degats (commerciaux) pour les concurrents d’EDF. » Vous voulez dire quoi? Personnellement, je ne me souviens pas avoir entendu un grand concurrent d’EDF se plaindre, mais vous avez peut-être des éléments? En attendant, certains semblent plus que s’y préparer. L’objet n’est pas de faire de la pub (j’essaie de respecter au mieux la charte Enerzine), mais d’illustrer par un exemple.
Oui , les onduleurs synchrones sont un truc génial qui a permis aux petites installations de faire de l’injection. L’idée a d’ailleurs été largement développée puisque on trouve des transformateurs de technologie voisine , capables de remonter une tension (de basse à moyenne) et autorisent donc une couverture réseau beaucoup plus large pour un parc qu’on redimensionne à mi vie par exemple Le truc, c’est que cette technologie relève de « l’electronique de puissance » , ce sont des machines dont le « muscle » analogique est piloté par une « intelligence » numérique (µcontroleur). Le réseau communicant est par nature beaucoup plus complexe. Comme l’internet, il se veut compatible avec les technologies anciennes. Il ne cherche pas à les préempter, il cherche à en optimiser l’utilisation en mutualisant leurs usages. Pour rester dans la logique de l’internet, on ne peut pas se permettre de dire à quoi va servir l’electricité. Si EDF ancienne école disait facilement que les tarifs heures creuses servent à faire de l’ECS, le système moderne s’interdit de spécifier l’utilisation qui sera faite de l’énergie « heures creuses » S’il le faisait, il marcherait sur les pieds du « fournisseur de solutions » , qui va ajouter une box dans votre maison et décider de gérer l’eau chaude, le chauffage etc.. Linky ne fait même pas le messager, il ne fait pas de smart grid à proprement parler. La box intelligente de votre maison ira chercher son information sur internet et non pas sur le boitier Linky. Linky est un terminal de comptage et de mesure pour permettre la facturation. S’il pique le marché de ses partenaires, il n’y aura aucune collaboration entre Linky et les fournisseurs de solutions et le modèle de business restera au raz des pâquerettes. Il n’y aura aucun partenariat donc pas d’export , pas d’internationalisation. Pour que le système garde toutes ses chances de fonctionner sous d’autres cieux que le ciel de France, il faut impérativement que ERDF reste dans son rôle de distributeur et s’interdise formellement de fournir autre chose que du service de distribution. La deuxième raison que je connais bien , c’est que l’AI est difficile à faire accepter aux gens. Les gens ne veulent pas que l’état décide s’il doit faire chaud dans leur salon ou pas. S’ils ont décidé de truander la sécu en se faisant porter pâle quelques jours pour ne pas aller bosser, ils ne veulent pas qu’un ordinateur les force à se cailler toute la journée parce qu’il baisse le chauffage en journée (c’est juste une image, merci de ne pas résoudre cette question, je cherche juste à faire comprendre la notion d’acceptabilité de l’AI) Pire : La box qui décide s’il fait chaud ou froid chez vous peut se faire pirater ou tomber en panne ou avoir des bugs.. N’espérez pas qu’on va rendre toute l’electricité intelligente sans déplorer quelques accidents, il y en aura, il y aura des factures impossibles, peut-être des incendies, des morts de froid ou que sais-je…. Il n’est pas question d’entrer dans l’intimité des gens. Linky doit rester dans son rôle et ne pas imposer une intelligence dont le client ne veut pas Ce job doit rester celui de startups qui entretiennent une relation-client très différente de celle d’un fournisseur d’electricité (qu’on peut aussi soupçonner de pousser à la consommation) Donc ne pas mélanger les genres. Actuellement, les barèmes de tarifs dynamiques n’existent pas. Linky n’est pas encore vraiment déployé et il ne sera pertinent que dans plusieurs années. D’ici là, le job de Linky est d’assurer la fonction de compteur et les offres commerciales connues (normal, HP/HC, Tempo, ….) Les barèmes complexes arriveront progressivement ensuite En tous cas c’est comme ça que je ferais maintenant je ne suis pas dans leur tête..
L’objet de mon exemple n’était pas de faire un comparatif, mais juste de démontrer que des offres uniquement possibles du fait de la mise en place de Linky seront proposées alors qu’elles ne l’étaient pas auparavant. Maintenant par rapport à vos « -50% entre heures creuses et heures pleines » dans le tarif réglementé, les tarifs sont disponibles sur le site EDF donc je vous laisse chercher, mais en fait c’est -30% environ.
Linky ne sera pas en position dominante, il sera en position quasi universelle en France. Mais encore une fois Linky n’a aucune vocation à piloter quoique ce soit. Il reproduit juste les signaux historiques jour/nuit ou tempo parce qu’il faut bien assurer une certaine continuité avec la situation actuelle. Et ces signaux ne pilotent déjà rien aujourd’hui, si ils arrêtent ou démarrent votre chauffe-eau par exemple c’est que votre installation electrique privée est équipée du relais qui va bien et réagit au signal.Le signal tout seul ne pilote rien. Pour le reste, ce sera une offre que vous choisirez avec votre fournisseur préféré et un comportement plus ou moins automatisé,entre « j’éteins la lumière ou je démarre mon lave-vaisselle en fonction du tarif que je connais » dans la version la plus basique jusqu’à des box aval compteur qui vont optimiser et que vous pourrez piloter à distance avec votre smartphone..
Le premier problème dans votre post , c’est que vous balancez un truc sans dire pourquoi. Le deuxieme, c’est que le mot « smart grid » n’est pas une marque déposée mais un concept qui dit en gros qu’on va mettre de l’intelligence dans le réseau. Parler de compatibilité c’est bien mais en général on cite un standard documenté où les points d’incompatibilité peuvent être identifiés. Là , vous parler de compatibilité avec un concept quasi philosophique qui n’appartient à personne, qui n’est pas régulé par un organisme (l’internet est régulé par l’IETF, les W3C, ..) Ce que je pense, c’est que Linky est un standard beaucoup plus régulé que ceux auxquels vous pensez et que la vraie question sera Pourquoi VOTRE smartgrid n’est pas compatible Linky … ??
Votre document est assez proche de l’ineptie absolue. Il a été rédigé par des baba cools ? Peace & love man ! Bon ! En tous cas , il n’y a aucune proposition concrète dedans, juste des intentions du genre efficacité, reliabilité (j’ai jamais su traduire ce mot) , tout le monde est heureux dans un monde en 3D aux proportions hypertrophiées… Linky me semble très concret et en phase de déploiment… Si vous pensez qu’on peut rendre un réseau intelligent sans garder la trace des consommations horaires , c’est juste que vous et moi ne faisons pas le même métier. J’appuie Linky parce qu’il va permettre de dégager des ressources énormes sans rien changer au hardware. Je continuerai à le faire. Comme je l’ai longuement expliqué, Linky va faire gagner beaucoup d’argent à tout le monde et permettre un contrôle fin du système en évitant toutes sorte de pollutions , surdimensionnements, surcapacités etc.. Je ne vois pas vraiment quoi ajouter à ce que j’ai déjà dit