L’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) publient leur rapport relatif à l’exposition de la population française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical réalisés en 2007.
Ce rapport actualise et complète l’édition précédente qui concernait les données recueillies en 2002. Il analyse l’exposition médicale par modalités d’imagerie (radiologie conventionnelle, examens scanner et médecine nucléaire), par régions anatomiques explorées, par âge et selon le sexe du patient.
En 2007, on estime qu’environ 74,6 millions d’actes diagnostiques utilisant les rayonnements ionisants ont été réalisés en France. Ces actes conduisent, pour l’année 2007, à une dose efficace individuelle moyenne égale à 1,3 mSv.
La radiologie conventionnelle (hors radiologie dentaire) représente 63 % des actes et 26,1 % de la dose efficace collective. La scanographie représente 10,1% des actes et 58 % de la dose efficace collective.
Les actes de diagnostic médical en France conduisent à une dose efficace** égale à 1,3 millisievert (mSv) en moyenne par an et par individu. Cette valeur, très inférieure à celle des Etats-Unis (3 mSv), se situe dans la fourchette des valeurs moyennes européennes (0,4 mSv au Royaume-Uni – 2 mSv en Belgique).
Les examens scanner sont les actes délivrant les doses les plus élevées et représentent 58 % de la dose efficace moyenne. La part de la radiologie conventionnelle (hors radiologie dentaire) est de 26 % et celle de la médecine nucléaire est de 10 %.
La dose efficace en 2007 est en nette augmentation, de 57 % par rapport à la dose estimée en 2002 (0,83 mSv) .
Les données de 2007, plus nombreuses, plus précises et mieux représentatives des pratiques médicales françaises qu’en 2002, ont permis une analyse plus fine de l’exposition liée au diagnostic médical. Ont été ainsi mises en évidence :
- une augmentation significative du nombre des examens scanner et de médecine nucléaire, respectivement +26 % et +38 % entre 2002 et 2007 ;
- une plus grande part des examens scanner exposant le thorax, l’abdomen et le pelvis, c’est-à-dire des organes radiosensibles qui contribuent fortement à la dose efficace ;
- une augmentation du nombre d’examens associant la tomographie par émission de positons à un examen scanner (TEP SCAN).
Ces observations expliquent la nette augmentation de la dose efficace moyenne observée entre 2002 et 2007.
Dans le cadre de leurs missions de service public, l’InVS et l’IRSN coordonnent leurs efforts depuis 2003 pour la mise en place d’un Observatoire des expositions médicales de la population française.
** La dose efficace est un indicateur de radioprotection qui prend en compte les doses délivrées à chacun des organes du corps humain exposés à des rayonnements ionisants et leur sensibilité à ces rayonnements. Elle s’exprime en millisievert (mSv).
Consulter le rapport dans le détail : ICI
La relativité a encore frappé avec cet article qui montre très clairement ce que tout le monde devrait savoir (surtout que c’est très largement diffusé) : Dans la vie courante, le danger radioactif (si danger il y a) est très largement le fait de la médecine moderne. Ce paradoxe du soignant qui irradie (en masse les organes vitaux) est vrai depuis des dizaines d’années dans les pays développés et ne semble pas avoir freiné l’augmentation de l’espérance de vie. Bien que l’exposition, en Belgique, ait triplée en un siècle, l’espérance de vie a augmenté de presque 30 ans ! Pour bien comparer la médecine « nucléaire » et l’industrie « nucléaire » : La médecine : l’industrie nucléaire : Il faut souligner un autre paradoxe de notre monde : c’est dans les pays en voie de développement que l’exposition est la moins intense, et de loin, car ils ont l’immense « chance » de n’avoir ni centrales nucléaires ni médecine de pointe. Pour l’espérance de vie dans ces pays, je vous laisse juge : Conclusion provisoire : Pour drastiquement limiter l’exposition du public aux rayonnements ionisants, il faut éradiquer la médecine moderne… et à la rigueur on peut conserver les centrales nucléaires (sauf les RBMK sans enceinte). Pour améliorer l’espérance de vie des pays les plus en retard (il y a quand même un facteur 2 entre les 10 premiers et les 10 derniers), on pourrait se permettre de les irradier beaucoup plus, ça ne peut leur faire que du bien ! Enfin, la France, pays hypernucléarisé à tous les points de vue (militaire, électrogène et médical) se porte bien en 6ième position… de même que le Japon en 2ième position. Les faibles doses… même pas mal ?
de raisonnement : je cite le citoyen qui vient de poster avant moi. « Bien que l’exposition, en Belgique, ait triplée en un siècle, l’espérance de vie a augmenté de presque 30 ans ! » alors je propose aux belges décuplons votre exposition et vous vivrez cent ans de plus… bonne santé à tous
Non, mon raisonnement n’est pas merveilleux car je n’ai fait que reprendre en résumant ce qui est écrit sur le site « laradioactivité.com » : « En Belgique, l’espérance de vie n’était vers 1900 que de 48 ans pour les hommes et 51 ans pour les femmes. En un siècle, cette espérance de vie est passée à 74 et 80 ans grâce à un système de soins avancé. Entre temps la dose annuelle d’exposition aux radiations a doublé, de 2,3 mSv à 4,5 mSv, en raison du développement des examens médicaux. Au total, l’exposition aux rayonnements sur toute une vie a triplé : pour les hommes elle est passée de 110 mSv en 1899 à 338 mSv en 1999, et pour les femmes de 117 à 360 mSv. » Fin de citation. Ce que je veux montrer c’est que de toute évidence, il n’y a aucune corrélation entre l’augmentation de l’exposition aux rayonnements et une baisse de l’espérance de vie (pour les faibles doses évidemment). En revanche, on ne peut évidemment rien dire sur une éventuelle corrélation entre l’augmentation de la dose reçue et l’augmentation de l’espérance de vie, car les multiples facteurs qui entrent en jeu sont bien trop nombreux et complexes. En conclusion, il faut être un peu plus humble que les antinucléaires qui affirment sans savoir pour les doses très faibles.
Depuis de nombreuses annees les organismes competents drire(dreal) cipr;irsn;A S N tirent la sonnette d’alarme ;parlent de soucis majeurs Helas ils sont dans le vrai pour mon enfant mitraille comme un c…. au R X j’ai peur que les blessures soient irreversibles Brulures dermato;troubles occulaires secousses nerveuses A mediter
Racontez-nous un peu, si vous le voulez bien. C’est quoi ? C’est consécutif à de trop nombreux examens médicaux, ou des examens mal faits ? Si vous avez des soupçons sur un service de radiologie, alertez directement l’ASN. Ils sont là pour ça : pas que pour prévenir, mais aussi « faire la police », et le cas échéant fermer les services, et déclencher des poursuites.