Les piles à combustibles pourraient devenir la première source d’énergie propre dans le domaine des transports où leurs qualités environnementales ne sont plus à démontrer. Il reste cependant de nombreux obstacles à surmonter avant de les voir équiper nos véhicules. Lors des démarrages et arrêts de voitures électriques, un des constituants principaux des piles à combustible, le platine, se dissout partiellement par oxydation, ce qui réduit sa capacité à catalyser les réactions chimiques ; ainsi dans des conditions d’utilisation intense, la cathode constituée de platine peut voir sa masse réduite de 45% en cinq jours. Des chercheurs du Brookhaven National Laboratory proposent une technique qui permet de résoudre en partie ce problème, en déposant sur le platine, par un processus électrochimique, des agrégats d’or qui stabilisent le catalyseur. L’équipe a par exemple observé que la surface du platine qui agit comme électrocatalyseur demeure quasi inchangée après avoir été soumise à plus de 30.000 cycles d’oxydo-réduction dans une gamme de potentiels allant de 0,6 à 1,1 Volts. Les agrégats d’or apparaissent donc comme un excellent moyen de protection contre la dissolution anodique du platine, qui devrait permettre à l’avenir d’augmenter la durée de vie des cathodes de platine et par conséquence celles des piles à combustible. |
Cette information est un extrait du BE Etats-Unis numéro 62 du 18/01/2007 rédigé par l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com |