Le programme « Linky » d’ERDF, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, vise à développer des « compteurs évolués communicants », qui doivent permettre d’améliorer l’information des consommateurs et la qualité du service rendu, et de favoriser les actions de maîtrise de la demande d’électricité.
Le rapport remis récemment par les parlementaires Serge Poignant et Bruno Sido, l’a confirmé : "ce programme est un élément clé de la stratégie de la France en matière de « smart grids », domaine recensé comme stratégique pour la croissance verte de notre pays, pour la maîtrise des consommations électriques, notamment en période de pointe, et pour l’insertion des énergies renouvelables dans le réseau électrique".
Par ailleurs, ce programme s’inscrit en cohérence avec le paquet «Énergie-Climat» européen et avec le Grenelle Environnement.
Le programme Linky est encore aujourd’hui à un stade d’expérimentation, avec le déploiement de 300 000 compteurs à Lyon et dans la région de Tours. Cette toute première phase a débuté en mars 2010 et s’achèvera au 1er semestre 2011.
Comme le prévoit le décret, la généralisation des compteurs évolués, ainsi que les spécifications techniques du compteur, seront décidées par le Gouvernement, uniquement à l’issue de la phase d’expérimentation. Une revue des résultats de l’expérimentation, conduite sous l’égide de la Commission de régulation de l’énergie avec le concours de l’ADEME, devra en particulier vérifier que les compteurs apportent aux Français les améliorations attendues en termes de qualité de service (meilleure information, simplification de la relève et des changements d’abonnement…) et permettent le développement d’offres de service et de maitrise de l’énergie de sorte que les bénéfices apportés par le compteur soient supérieurs à son coût.
A la suite de certaines affirmations relayées ces derniers jours dans la presse (et notamment par UFC Que Choisir), le ministère du Développement durable a tenu à apporter les précisions suivantes :
1. "Le décret paru au Journal officiel le 2 septembre 2010 a fait l’objet d’une large concertation avec les différentes parties prenantes. Il a notamment reçu un avis favorable du Conseil supérieur de l’énergie, qui regroupe l’ensemble des acteurs intéressées, notamment les associations de consommateurs".
2. "Ce décret «organisationnel» ne décide pas à ce stade de la généralisation du remplacement des compteurs existants, mais se contente de définir les différentes étapes de ce projet, en précisant le rôle des différentes parties prenantes. Il prévoit ainsi les séquences suivantes :
– une expérimentation technique (art. 3) ;
– une évaluation par la Commission de régulation de l’énergie (art. 4) ;
– en cas de résultat concluant (et uniquement dans ce cas), une décision du Gouvernement quant à la généralisation (art. 4)".
3. "L’expérimentation technique, qui vise à vérifier le bon fonctionnement technique du compteur, évaluer son coût et ses conditions d’installation, s’achève à la fin de l’année 2010. Conformément à une recommandation de la Commission de régulation de l’énergie et à une demande du ministère du Développement durable, cette expérimentation est prolongée au moins jusqu’au 31 mars 2011 par une évaluation du système en période de froid. Ces orientations sont confirmées."
4. "Le décret précise que ce programme fait partie des investissements de maintenance et de modernisation du réseau public de distribution d’électricité, financés par le tarif d’utilisation des réseaux (TURPE), qui est payé par les producteurs d’énergie (art. 5). Un tel programme ne représente qu’une faible part des investissements réalisés sur le réseau. En aucun cas l’installation du compteur ne sera facturée au ménage concerné au moment de la pose."
5. "Alors même que l’expérimentation technique est en cours et n’a pas encore fait l’objet d’une évaluation, les critiques sur le fonctionnement du compteur sont infondées. La phase d’expérimentation est précisément une période d’apprentissage et d’optimisation qui doit permettre d’ajuster les caractéristiques techniques de l’appareil."
6. "Le ministère du Développement durable réfute donc les critiques émises qui ne trouvent aucun fondement dans le processus engagé."
Selon lui, la réussite du programme Linky est un enjeu stratégique pour la France et les Français. Il s’agit alors de poursuivre la modernisation du système électrique français, en améliorant le service rendu aux usagers ; d’accélérer la maîtrise des consommations d’énergie et les gains de pouvoir d’achat qui en résultent ; de saisir l’opportunité pour notre pays d’être à la pointe dans un secteur industriel créateur d’emplois en plein essor au niveau mondial.
Qui fabrique cet appareil qui sera acheté de force par plusieurs dizaines de millions de foyers francais? Est-il au moins concu et fabriqué en France, ou au moins en zone Euro?
C’est Atos Origin, la boîte de Thierry Breton (ex-ministre de l’Economie de Chirac) qui a remporté le marché.
Dommage qu’il n’ y ait pas un mot, dans ce communiqué officiel, pas la moindre phrase pour tenter de calmer les craintes au sujet du niveau d’émission électromagnétique de ces zinzins. Il serait pourtant facile d’indiquer si une exigence est prévue pour que ces émissions ne soient activées que pendant une fraction du temps, (par exemple 2 minutes par heure, c e qui réduirait de plus de 95% les soucis des personnes « Electro Hyper Sensibles ») . Meme privée… meme a l’heure d’Internet… la bureaucratie peut continuer, hélas, a etre aveugle et sourde aux craintes, justifiées ou non, de ses… « as-sujet-ti-s »!
Lisez l’article du JDLE concernant ces compteurs « révolutionnaires ». Il me semble qu’un point de détail a été oublié : la consommation de ce gadget. Selon l’Ademe, 30 millions de compteurs communicants augmenteront la consommation nationale d’électricité de 0,3 à 0,4 térawattheures par an (TWh/an). Une estimation qui n’inclut pas la consommation des systèmes informatiques (les data centers), nécessaires au traitement des informations envoyées par Linky.
…des compteurs Gaz et Electricité »intelligents » pour leur époque et ces compteurs étaient français, faits par Schlumberger / Compagnie des Compteurs…compteurs aussi rencontrés sous des noms comme Enertec, Solratron,…au gré des appellations au sein de Schlum… Espérons donc que ces équipes ont sû évoluer vers la »nouvelle intelligence communicante » requise….en France, donc ! A+ Salutations Guydegif(91)
Rien sur la transmission des données. Cela se passe t il par voie hertzienne relié aux réseaux Gsm ou par voie filiaire par les cables électriques ? Rien n’empêche les cables électriques de transmettre les informations en faisant office de cable téléphonique . on peut déjà le faire en installant des cpl(courant porteur en ligne ) pour transmettre entre deux ordi dans la maison
Cela rappelle le TO7 l’ordinateur de Thomson ou plus récemment Tabbee de Sagem il faut savoir admettre que nous ne sommes pas bon partout, ok pour les avions, les hypermarchés, le traitement des eaux mais pourquoi développer un compteur intelligent à grand frais lorsque les autres l’on déjà sur étagère? pourquoi pas lancer un IKEA français? et investir des millions pour tenter de rattraper le retard Merci Mr Breton
@Samivel51 Les fabriquants retenus pour le pilote sont listés ici : @michel123 Linky à recours au CPL et au GSM, cf.
Pour michel123 et les autres. C’est effectivement sur la base des courants pourteur que ce fera la télérelève de toutes les données du compteur. Ce procédé est déja en application en france dans certaines régie de distribution d’énergie. Un boitier à courant porteur en ligne est raccordé sur le compteur électronique à l’emplacement de la télérelève et sur le branchement du client. Les informations sont véhiculés par le réseau basse tension jusqu’au poste de livraison HTA/BT sur lequel il est raccordé. De la toutes les infos sont receuillis dans un concentrateur raccordé à un modème et consultable en permanance. A l’heure actuel la société landis et gyr (SIEMES) à dévellopé le produit. Ca marche relativement bien, sauf lorsqu’il y a de l’électronique de bas de game qui génère des perturbations de relève. En associant des filtres au produit défillant tout rentre dans l’ordre.
Je n’ai pas encore compris quelles sont les caractéristiques et les utilisations de ces compteurs LiNKY. Est-ce un système de type TEMPO: 6 tarifs, avec une commande qui permet d’autoriser le fontionnement d’appareils « effaçables »? Les périodes « rouges » seraient mieux adaptées aux pics de consommations ou de production éolienne. Où peut-on connaître les projets retenus?