La vague de nationalisation dans le secteur des hydrocarbures continue en Amérique du sud. Après le Venezuela et la Bolivie, c’est au tour de l’Equateur de reprendre l’initiative sur le terrain de prédilection des groupes pétroliers étrangers présents sur le territoire.
Ainsi le gouvernement équatorien a décidé d’annuler son contrat de développement avec l’américain Occidental Petroleum Corporation (OXY) qui devra du coup rétrocéder les sites pétroliers et le matériel à l’Etat. Le brésilien Petrobras est présent lui aussi en Equateur où il extrait quotidiennement 10 200 barils. C’est en avril dernier que l’Equateur a durci sa loi sur les hydrocarbures afin que l’Etat perçoive « au moins » 50% de l’excédent du prix du pétrole brut par rapport au tarif prévu dans les contrats d’exploitation. |