Schneider Electric a dévoilé mardi le lancement du projet collaboratif MiCST, visant à générer de l’électricité à partir d’énergie solaire via un procédé inédit, en collaboration avec 11 partenaires français.
Le projet MiCST (MicroCentrale Solaire Thermodynamique) consiste à imaginer et proposer une centrale solaire originale, utilisant le rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur de 10kW.
La solution devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique. Elle sera plus particulièrement destinée aux pays en voie de développement bénéficiant d’un fort taux d’ensoleillement. Simple d’installation et de maintenance, elle pourra être adoptée facilement par les populations locales. Défi technique et technologique majeur, elle prendra en compte des critères exigeants de robustesse, de coût réduit et d’éco-conception.
« Avec le projet MiCST, Schneider Electric réaffirme son ambition de contribuer à l’accès à l’énergie pour le 1,6 milliard d’habitants de notre planète qui en sont encore exclus et cela grâce aux énergies renouvelables, explique Gilles Vermot Desroches, Directeur Développement Durable de Schneider Electric. En proposant une centrale solaire robuste, peu coûteuse et respectueuse de l’environnement, nous accompagnons ces communautés dans leur développement. »
Le projet, d’une durée de 42 mois, coordonne les expertises de 12 partenaires industriels et acteurs de la recherche. Il bénéficie du soutien de l’ADEME.
Chef de file de ce projet, Schneider Electric a rassemblé à ses côtés l’Institut National de l’Energie Solaire (CEA/INES), Exosun, Sophia-Antipolis Energie Développement, Barriquand Technologies Thermiques, Défi Systèmes, Stiral, Mecachrome France, le Laboratoire d’Energétique, de Mécanique et d‘Electromagnétisme (Université Paris Ouest), le Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Théorique et Appliquée Nancy, Cedrat Technologie et le G2ELab. En fédérant ces acteurs, le projet crée une dynamique nationale de compétences en R&D pour l’exploitation d’énergie solaire à l’aide de systèmes thermodynamiques.
c’est une centrale qui turbine à la vapeur d’eau ? il peut aussi s’agir d’un moteur sterling . Cependant le moteur sterling me semble fragile peut être y a t il un autre mode de production électrique que nous ne connaissons pas et cet article manque vraiment de détails.
on parie que dès que cette techno sera utilisée en connection réseau illico presto ?
Michel123 : oui le thermodynamique c’est vague! et c’est un des principals intérêts de la fillière CSP. On peut imaginer beaucoup de systèmes très innovants. Le moteur Stirling n’est PAS fragile, c’est un truc qui traine depuis des années sans aucun fondement. Un peu comme ce qui a pu être dit par beucoup de monde sur la centrale thémis en france. Si l’article est vague, c’est juste que plusieurs pistes sont étudiées sur ce projet par le consortium. Schneider veut un système solaire thermodynamique avec stockage thermique longue durée. Après c’est au consortium d’industriels de trouver LA solution Chelia : Je veux bien parier avec toi sur l’ORC. C’est pas ce qui est prévu bien que ce cyle est un grand intérêt. Suntep : Si le système est utilisé en france ou en europe connecté au réseau TANT MIEUX, ca ne peut que favoriser le développement de ce type d’unités dans les pays en voie de développement. Je vois absolument pas ou est le problème.