Le premier trimestre 2013 a confirmé la tendance lourde d’une activité photovoltaïque au ralenti et au plus bas : Seulement 100 MW ont été raccordés au réseau ce trimestre et ce exclusivement pour les petites et moyennes installations inférieures à 100 kWc sur les toitures.
Les Appels d’Offre lancés juste après le moratoire de Décembre 2010 n’ont toujours pas d’effet sur l’activité 28 mois après le moratoire. Ce qui ne peut manquer de se poser des questions sur l’efficacité économique du processus des Appels d’Offre tels qu’ils existent.
Le segment des installations comprises entre 9 et 100 kWc est en trompe l’œil avec une demande de raccordements (120 MW) déposées chez ERDF au 1er trimestre 2013 dynamique mais la réalité est que la majorité des projets déposés ne verront pas le jour. ERDF a ainsi procédé à l’effacement de près de 50% des dossiers déposés depuis la fin du moratoire du fait des promoteurs qui in fine décident d’abandonner leurs dossiers pour des raisons économiques. Or le système d’ajustement des tarifs est fondé sur les demandes de raccordement et pas sur ce qui est réellement raccordé et il n’est donc pas pris en compte in fine les abandons de projets.
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Selon le Think Thank, France Territoire Solaire (FTS), cette logique aveugle et économiquement injuste a abouti à une baisse des tarifs de près de 60 % depuis le moratoire. "Ce pseudo dynamisme devrait aboutir à une nouvelle baisse des tarifs à 15,97c/kWh , si il était confirmé par un arrêté ministériel, pose là aussi question sur sa pertinence économique." La baisse des tarifs a été trop rapide sur les 2 dernières années et ne reflètent plus les gains de compétitivité pourtant considérable du photovoltaïque, liés à la baisse des coûts d’investissement. Pour FTS, l’argument du dynamisme des demandes de raccordement ne reflète nullement la réalité des dossiers qui verront le jour et il ne serait pas étonnant qu’à ce tarif le % d’effacement déjà très élevé augmente sensiblement.
De même on peut constater que la demande de raccordement pour les centrales au sol au tarif de 8,18 c/kWh (Tarif T5) est nulle depuis la baisse brutale du tarif décidée à la fin de l’année dernière. Ce tarif est manifestement trop bas par rapport à la réalité économique. Etait-ce le but recherché ?
A l’inverse le tarif des installations sur les toitures inférieures à 9 kWc est étonnamment élevé (31,59 c/kWh ) par rapport aux autres segments et par rapport à ce qui se fait dans les autres pays européens ( 15,92 c en Allemagne et 18c en Italie ). L’intégration à la toiture justifie quelques centimes pas une telle différence. Ce segment, suite à l’arrêt du Conseil d’Etat permettant de l’étendre à l’ensemble des bâtiments va certainement devenir très dynamique ce qui ne manquera pas de poser des questions sur l’impact dans la CSPE.
Le tableau suivant montre le chemin parcouru par le photovoltaïque en 2 ans (Déc 2010 à Jan 2013) à travers l’évolution des tarifs de rachat :
Nov 2010 | Janv 2013 | % | |
Résidentiel | 58c/kWh | 31,6c/kWh | -45% |
Moyenne Toiture | 37c/kWh | 17,3c/kWh | -52% |
Sol | 27,6c/kWh | 8,2c/kWh | -70% |
La CSPE prend en charge le différentiel de coût entre le tarif accordé et le prix de gros de l’électricité qui se situe entre 5 et 6 c/kWh. Le coût du photovoltaïque dans la CSPE a considérablement chuté pour les nouvelles centrales. Ainsi les centrales dont la demande de raccordement a été déposée au 4ème trimestre 2013 coûteront 3 fois moins cher à la CSPE que les mêmes 2 ans plus tôt. Notons que les estimations de la CRE pour 2013 du coût du photovoltaïque concernent essentiellement des centrales bénéficiant de tarifs pré moratoire (Déc 2010). Ce coût évoluera beaucoup plus lentement à partir de 2014.
** Lancé début février 2012 au cœur du débat présidentiel sur la future politique énergétique, l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque vise à donner une photographie trimestrielle du parc solaire photovoltaïque installé en France, en capacité et production par segment de marché, en éclairant les développements au regard des situations en Allemagne et en Italie, et en organisant la transparence sur l’évolution du coût du financement public
… et malgré des tarifs « résidentiels » nettement moins avantageux (et au final moins couteux pour les contribuables…), et malgré un ensoleillement beaucoup moins favorable, les installations continuent de se faire à un rythme qui nous laisse rêveurs… Bien sûr, il ne ferons pas en 2013 le 7,5 GW de 2012 (même si les grincheux avaient parlé d’effondrement du marché en Allemagne dès 2010… Il est où l’effondrement ?), mais il ferons toujours plus ! Mais peut-être que leur administation est-elle moins tatillone ? Que leur(s) énergéticien(s) moins « fonctionnarisés » ? Que leur règles, certifications, normes, homologations, etc… moins complexes (quand elles ne sont pas contradictoires) ? Que leurs dirigeants moins inféodés au lobby electro-nucléaire ? Bref, on voit bien que de l’autre coté du Rhin ils ont mis les moyens alors qu’en France on à mis les barrières………………..
8.2 cts le kwh(82 euros MWH pour le photovoltaique au sol et l’EPR va avoir un cout 100 à 120 euros le MWH. On continu avec l’EPR et on arrête le photovoltaïque qui peu m’expliquer moi pas compris.
… mais 307,7 + 10 % (made in UE) = 338.47 € le MWh de photovoltaique !!!!
… mais 307,7 + 10 % (made in UE) = 338.47 € le MWh de photovoltaique !!!! Oui aberation des tarifs 8.5cts c’est pas assez et 33cts c’est trop c’est la politique du grand n’importe quoi. En allemagne c’est 10 à 15 cents. Tout cela ressemble à du sabotage.
@Raymond9 Lors de la pointe hivernale, ou plus généralement l’EPR ou les centrales a gaz / charbon produiront l’énergie quand on en a besoin, pas le solaire. Elle est la l’explication.
… qui ne veulent toujours pas accepter qu’une énergie aléatoire (la seule certitude est qu’il n’y en aura jamis de dispo de 15h à 9:00 le lendemain, soit 75% du temps…! Pour toute autre parc non aléatoire, la production se planifie la veille et « colle » à la demande avec une erreur de peu de % tandis qh’une chute d event ou de gros nuages sont peu prévisibles.
Dans le monde aujourd’hui: Ou comment les énergies intermittentes subventionnées peuvent mettre en danger l’équilibre des marchés européens de l’électricité…
Vaut mieux avoir de l’excedent que d’être dans le Noir. En microhydraulique autonome, il arrive qu’on ait 100% d’excedent. Pas grave on le crame dans des résistances. ça chauffe les oiseaux. Par contre quand il n’y a pas d’eau, c’est plus embetant..
« Les résultats des travaux menés par France Territoire Solaire sont diffusés dans un cercle restreint ou publiés, comme c’est le cas pour l’Observatoire de l’Energie Solaire photovoltaïque en France, coproduit en partenariat avec le cabinet de conseil Kurt Salmon. » donc France Territoire Solaire = Kurt Salmon ! nième cabinet d’audit ou fabricant de panneau chinois (ils disent souvent la même chose) à se faire mousser autour du PV, abrité autour d’un panel de clients/prospects/suspects rassemblé autour d’une méthodologie contestable. Le résultat de ce genre de think tank non représentatif (ou réprésentatif de certains producteurs PV) est de se tirer une balle dans le pied du secteur en question.
@ Chelya La foudre c’est Peanuts, je dirais plutot ouragan, tornade,… Pas de probleme pour la turbine, elles sont conçues pour résister a la survitesse. On casse rien. Sur les centrales Nuke, ils envoient la vapeur directeument dans les condesnseurs, pas besoin de résistance.
@Chelya ça reviens au pire à ajouter maxi 33% de chaleur en + que la normale dans la rivière, ça va pas fondamentallement annuler toute vie aquatique… Pour rappel, avec du solaire PV, on a un petit probleme technique qui se reproduit 365 jours par an, et plus spécialement en periode hivernale. Quant aux pannes, normalement, les reserves de marche primaires permettent de compenser instantanément un réacteur qui tombe, sauf quand nos brillants voisins en haut à droite se démerdent pour écrouler le réseau européen. La les reserves n’ont pas suffit…
Vous nous avez un jour sorti un truc extraordinaire ( i faudrait que je retrouve) comme quoi l’éolien c’était super flexible car on pouvait l’arréter quand necessaire! Et bien je vous rassure , le nuke c’est pareil! Les quelques WE dans l’année où effectivement il y a en Europe des capacités de production excédentaires pour cause de faible consommation et production forte de « fatal », on met certaines tranches nucléaires voir lignite chez nos voisins à l’arrèt, et/ou on réduit la charge d’autres.. So what?
Ce qu’il y a de bien sur ce site, c’est que chacun peut librement exprimer ses idées et demontrer la justesse de ses assertions et les étayer avec des liens vers des documents péchés ici et là, en anglais de préférence, pour asseoir leurs raisonnements. Et les détracteurs font exactement la même chose. Et personne ne convainc personne car chacun reste fermement campé sur ses certitudes…. Au final, le lecteur lambda ne sait pas quoi penser, un peu comme en politique ou en économie… Résultat, le schmilblick n’avance plus ; les électeurs se découragent ; le chômage n’en finit plus de monter… (pardonnez le raccourci un peu brutal). Bref, les clivages que l’on peut lire ici, on les trouve partout dans la société. Et personne ne fait l’effort de comprendre « l’autre ». Alors, comme disait ma grand-mère (…) : « y’aura que la fin de triste ».
Dire que tout est équivalent dans les débats et que le pour annule le contre et réciproquement c’est abandonner l’analyse et se livrer aux enfumeurs sans combattre. Non tous les arguments ne se valent pas et tous les faits présentés ne sont pas établis et incontestables. Et sur Enerzine, nous avons suffisamment démonté les arguments fallacieux et autres mensonges éhontés des maîtres de l’embrouille. Sauf que pour comprendre et avancer dans la connaissance, il faut un effort intellectuel permanent et un gout prononcé pour l’investigation et le recoupement d’informations, ce qui est long et fastidieux. Si vous n’entrez pas dans le débat-combat truffé d’intérêts particuliers et d’arrière pensées partisanes et de courants idéologiques, vous ne serez jamais capable de faire le tri dans les arguments. Un électeur n’est pleinement citoyen qu s’il est capable d’appréhender la complexité du contexte et de dissiper un tant soit peu l’épais brouillard que les enfumeurs professionnels et amateur ne cesse de répandre sur les débats. Sinon il reste la possibilité de voter à l’instinct ou selon les avis des meilleurs enfumeurs du moment.
C’est la meilleure de la semaine! Si l’Allemagne « ferme » ses interconnexions (ce qui au passage n’est pas aisé techniquement sauf à ouvrir les disjoncteurs, et surtout réglementairement (directives « marché unique » au sens large), et bien elle est très mal! Vous êtes vraiment souvent dans le n’importe quoi….Un pays qui a de fortes ambitions en renouvelable « intermittent » est forcément plus que favorable aux interconnexions, ses voisins ça peut dépendre.
Et bien s’il y a un débat sur la « fermeture » des interconnexions en Allemagne, allez-y, donnez nous des liens! En tout cas, GreenPeace ne sera certainement pas de la partie compte-tenu de cette étude de 2011 » battle of the grids ». P: c’était là (enfin, au moins là)que vous nous aviez fait un commentaire sur « l’éolien super-flexible car pouvant s’arréter à volonté »
Ah, je n’avais pas bien lu, vous disiez , fermer ses interconnexions avec la France. Comme tout le monde sait que l’Allemagne est commercialement exportatrice (en electricité) avec la France depuis plusieurs années, à moins de considérer que les Allemands sont des « c..s » ce qui ne me viendrait pas à l’idée, je voudrais vraiment savoir qui soulève ce « débat » en Allemagne. Mais je crois pouvoir être certain qu’il n’y aura aucune réponse factuelle à cette question…. Wait and see….
Je ne sais pas ce qu’il peut y avoir dans ce rapport. Si c’est une brillante idée du WWF, on peut effectivement dire qu’elle est originale et s’inscrit vraiment à contre-courant (si j’ose dire). Et au moins, on peut lui prédire un succès mitigé, car elle va rassembler l’ensemble des acteurs contre elle, dont notamment les producteurs ENR petits ou gros qui verraient se rapprocher à grand pas le spectre du curtailment fréquent et sévère. Bon, il va falloir organiser des assises GreenPeace/WWF pour harmoniser les points de vue….
En dehors des élucubrations du WWF, on arrive effectivement à un véritable « noeud gordien » à propos des renouvelables en Allemagne. On verra bien ce que dira le futur gouvernement sur ce sujet. Mais pour des raisons techniques, il faudra décider; – soit des baisses de tarif d’achat très substantielles pour les nouveaux projets (c’est le cas avec la règle actuelle pour le PV), avec le risque de tuer les nouveaux projets. – soit des rêgles concernant le curtailment, et là ça peut aussi « tuer » le développement de nouveaux projets renouvelables, car il est compliqué de faire du rétroactif sur des tarifs fixés sur 15 ou 20 ans sur ceux qui existent déjà – soit convaincre la population et les entreprises qu’ils doivent payer plus pour des moyens renouvelables qui produisent moins (curtailment) et en même temps pour des moyens de back-up qui produisent trè peu, mais qui sont nécessaires au développement des renouvelables intermittents. Pas facile pour Angela…
C’est bien ce que je disais, et vous en faites (malheureusement) la démonstration en affirmant que VOUS argumentez et démontrez et que LES AUTRES… non. Et que donc VOUS avez raison. Un peu court comme raisonnement, car il me semble, mais je peux me tromper, que LES AUTRES démontrent aussi par moment (comme vous le faites remarquablement de votre coté) la faiblesse de vos argument et l’emprise du dogme électro-nucléaire sur votre impartialité… Quant à commenter péremptroirement l’incapacité de vos détracteurs à se renseigner et s’informer ou se documenter, c’est d’une part totalement faux car nombre d’internautes qui ne sont pas de votre avis savent présenter des commentaires très argumentés, mais d’autre part et c’est plus grave, c’est se mettre prétentieusement au dessus du débat, comme… Dieu. Mais au fait Dan, c’est pas Vous « Dieu » ? Ne suffit-il alors pas de se contenter de votre avis pour avoir LA vérité ? Je maintiens donc que le contribuable lambda ne sait toujours pas quoi penser sur le débat pour la transition énergétique et les deux réunions d’informations auxquelles j’ai eu l’occasion d’assister n’ont été qu’une suite d’arguements (invérifiables sur le moment) assénés de part et d’autre… SANS AUCUNE écoute des « pour » à l’égard des « contre », et réciproquement… tout en se jetant au visagle la pseudo-légitimité d’arguments chiffrés (par qui ?). Débat sur la transition énergétique = discussion de sourds.
« …c’est se mettre prétentieusement au dessus du débat, comme… Dieu. Mais au fait Dan, c’est pas Vous « Dieu » ? » Désolé de vous décevoir, mais je confirme qu’effectivement je ne suis pas Dieu, même si cela est malaisé à démontré. C’est pourquoi vous ne croirez peut être pas cet argument ! Je ne fais ni philosophie ni théologie dans les débats, je présente des arguments et des faits qu’il vous est loisible de combattre avec des contre-arguments et des faits sourcés. Donc si vous voulez me combattre dans l’intérêt du « contribuable lambda » faites le à l’occasion et nous verrons bien (les lecteurs d’Enerzine) la puissance et la profondeur respective des arguments de Dan1 opposé Npnc. Accessoirement on pourra juger de votre courage et de votre constance dans le débat.
Si vous preniez soin de vous exprimer plus clairement, on se fatiguerait moins, en effet. Vous écrivez ( début du « débat »):si l’Allemagne ferme ses interconnexions avec la France (et il y a un débat là dessus en Allemagne, est-ce que l’intégration dans le marché électrique européen sécurise l’Allemagne ou est-ce que c’est le contraire…), Alors le rapport commandité par le WWF, je l’ai trouvé (en Anglais , j’avais peu qu’il ne soit qu’en Allemand) sur le site de l’Institut Oko. Il est très interessant d’ailleurs, mais il ne parle pas de ça (fermer lesz interconnexions »), mais d’obligation de capacité au plan national. Ca n’a juste rien à voir.
Bah oui, donc parlez d’un débat sur « l’obligation de capacité » et non pas d’un débat sur « la fermeture des interconnexions », vous verrez ce sera effectivement plus productif!
d’ailleurs, une fois de plus vous déviez du sujet que vous avez vous même lancé en affirmant des trucs complètement faux sur les interconnexions que « l’allemagne allait fermer » , vous parlez juste si-dessus de « marché de capacité », au lieu « d’obligation de capacité » qui est le sujet de l’étude à laquelle vous faisiez référence. « l’obligation de capacité » est un vrai sujet, le « marché de capacité » c’est de la tringlerie certes compliquée et qui peut couter cher.
¤ C’est le tarif du 4e trimestre 2011 : 11,38c€/kWh au dessus de 100 kWc. Eh oui, on pouvait encore construire à ce tarif, sur les restes d’un forêt dévastée par la tempête de 1999. Mais avec la baisse du tarif T5 de 20% fin 2012, avec l’objectif avoué d’empêcher la construction de centrales solaires à faible coût, cela n’est plus possible. Si le tarif avait simplement baissé de 10% par an, comme les trimestres précédents, on construirait encore des centrales de plus de 100 kWc pour un coût bien inférieur à celui des appels d’offres. Mais l’objectif politique était d’empêcher ces réalisations trop concurentielles. A propos, c’est combien le coût du kWh EPR ?
Ca serait utile de donner le lien, je pense : oeko : Focused capacity markets. A new market design for the transition to a new energy system : A study for the WWF Germany environmental foundation Et on voit pourquoi chelya n’utilise pas vraiment le bon terme, c’est le rapport qui choisit de parler de focused capacity market, au lieu d’obligation de capacité. Une remarque quand même c’est que les Allemands ne sont pas très bien placés pour parler de difficultés d’équilibrage internationale, vu qu’ils ne participent pas à Coreso et qu’on a bien vu que leur collaboration avec les Tchèque et les Polonais n’est pas très au point : http://www.audeladeslignes.com/cooperation-reseaux-transport-electricite-coreso-efficacite-prouvee-2455 http://www.usinenouvelle.com/article/reseaux-electriques-l-axe-franco-britanno-belge-avance-sans-l-allemagne.N131380 L’accusation portée a quelquechose de pas franchement logique. Quand le réseau se rapproche de la rupture, logiquement les prix devrait monter et la production être consommée localement sans export, à moins que le voisin ne soit dans une situation encore plus difficile. En fait le rapport fait référence aux tensions sur le réseau Allemand de l’hiver 2011/2012 (finalement les Allemands ont peut-être eu encore plus de mal à gérer électriquement cet hiver là que nous malgré notre pointe à 100 GW), et le rapport BnetzA dessus en anglais http://www.bundesnetzagentur.de/DE/Sachgebiete/ElektrizitaetundGas/Unternehmen_Institutionen/Versorgungssicherheit/Berichte_Fallanalysen/berichte_fallanalysen-node.html lui ne remet pas en cause les exports mais le manque de ligne pour transmettre l’électricité au sud. Et ça, ça fournit une explication, l’Allemagne et l’Autriche sont dans une zone de marché unique ce qui veut dire que le prix offert à n’importe quelle unité est le même, sans prendre en compte les difficulté de transport. Du coup on peut avoir un bas prix au sud de l’Allemagne à cause d’une surcapacité au nord, qui ne peut en fait pas y être transporté, et ce décalage entre le prix officiel et la réalité physique est plus la vrai source du problème. A mon avis, la meilleur solution n’est pas de rajouter des contraintes à l’export, mais d’acter qu’une zone de prix unique ne fonctionne correctement que quand les capacités réseaux sont suffisantes pour transporter le courant de façon quasi-inconditionnelle, et la solution déjà utilisée dans le nord de l’Europe est donc de découper le pays en plusieurs zones avec chacune son prix, 2 au Danemark, 4 en Suède, 5 en Norvège. La France d’ailleurs gagnerait aussi probablement à avoir un marché reparti par région électrique, qui reflèterait mieux qu’on ne va pas forcément si facilement revendre en Espagne le courant arrivé d’Allemagne.
En Angeleterre, l’EPR va être entre 90 et 100£, alors que le solaire dans le même accord reçoit 125£ pour l’instant, qui descendra à 110£ en 2018/2019. Donc ben non il reste plus cher pour l’instant, en plus de fournir presque toute son énergie sur 2h entre 11 et 13h, où l’Allemagne exporte massivement au lieu de consommer en interne.
J’accepte votre (léger) reproche sur la fourniture du lien, mais puis-je faire remarquer qu’en l’occurence il devrait plutôt être fait à Chelya! Ceci dit, on comprend qu’il ne le fournisse pas puisque l’étude en question ne parle absolument pas de l’affirmation initialement jetée en pature selon laquelle « si l’Allemagne ferme ses interconnexions avec la France (et il y a un débat là dessus en Allemagne, »
Je parle des…tarifs et des MWc installés !… En effet, comment peut-on accepter le constat fait ci-dessus: »Or le système d’ajustement des tarifs est fondé sur les demandes de raccordement et pas sur ce qui est réellement raccordé et il n’est donc pas pris en compte in fine les abandons de projets. » –> voilà une approche qui est bien pire que de dire qu’un budget donnant 7% de moyens en moins, est Mauvais !…et qui a valu à l’intéressée d’être »virée ou démissionnée » ! —> Une correction s’impose: les tarifs des kWh_PV vendus à EDF_OA devraient en conséquence être bien plus élevés qu’ils ne le sont ! —> Voilà une bonne tâche et correction d’entrée en poste pour Philippe Martin, le nouveau Mr le Ministre de l’Ecologie, du DD et de l’Energie ! YA+KA espérer une correction ASAP ! A+ Salutations Guydegif(91)
Si vous voulez piloter quelque chose, il vaut mieux regarder devant sur ce qui risque d’arriver que de regarder dans le rétroviseur, non?
La question c’est que les tarifs en France sont sensiblement supérieurs à ceux de l’Allemagne, y compris ceux des AO dont on vient de découvrir qu’ils ont été entre 15 et 16c€/KWh, alors même que l’ensoleillement est supérieur. Et vous souhaitez qu’ils soient encore augmentés ?