Jadis, toute innovation et développements initiaux en matière d’énergie à production centralisée ont bénéficié de subventions massives. C’est bien entendu le cas, entre autres, de l’énergie hydraulique, du nucléaire et du transport de l’électricité. C’est encore le cas de la recherche, par exemple sur la fusion avec ITER, le CERN, etc.
Les démantèlements ou la reconstructions de ces systèmes de productions bénéficieront inévitablement et à nouveau de financements publics, sans compter les coûts des catastrophes éventuelles.
L’énergie renouvelable disséminée, donc à production décentralisée, a pu aussi bénéficier timidement et récemment, de ce type de financement. Certains remettent fortement en cause ces subventions, en oubliant ce ce qui s’est passé et se passe toujours dans le domaine des énergies à production fortement centralisée.
D’une manière plus générale, le stockage de l’énergie, en dehors des STEP (Station de Transfert d’Energie par Pompage), n’a pas pu bénéficier d’autant de recherche, et de subvention par l’argent public, que les systèmes traditionnels de production d’énergie centralisée.
En France, le Ministère du Développement durable a finalement émis une AMI sur le stockage de l’énergie (voir d’autres articles traitant ce sujet-même sur ce forum).
Pourquoi ne pas aussi faire un premier pas pour favoriser le stockage journalier disséminé d’énergie (24h) en le subventionnant ? Est-ce trop complexe à l’égard des archaïsmes comptables pris en matière de facturation de l’énergie, notamment de l’électricité ?
Une première condition serait d’établir les règles de constructions et les normes de tels stockages. Mais quand on voit l’usine à gaz que certains super-doués administratifs sont capables de produire constamment, cela ne devrait pas poser trop de problèmes! Quoique… pensez aux panneaux solaires photovoltaïques intégrés ou non en toiture!
Une deuxième condition serait que le Ministère des Finances soit disposé à développer une première phase de fiscalité encourageant le stockage disséminé temporaire et de courte durée (entre 24h et 1 semaine) de l’électricité provenant d’énergies renouvelables.
En effet, il n’est pas nécessaire d’avoir une approche manichéenne ou uniquement systématique sur le sujet puisque, grâce au pragmatisme passé du développement initial de l’industrie automobile, cette voie technologique a parfaitement été exploitée et développée pour faire démarrer les moteurs de tous nos véhicules automobiles… Notre industrie ne manque pas de fabricants de très bonnes batteries et l’innovation dans ce domaine est constante, notamment dans les filières NaS (*) et de la recherche Na-Ion, voire même du stockage cinétique s’il est réalisable immédiatement. Le prix de tels systèmes peut encore paraitre important, bien que, comme bien d’autres produits, ils sont conditionnés en France par des marges de distribution considérables, car ils sont bien moins chers ailleurs en Europe.
Le développement massif de stockages disséminés de faible puissance est l’équivalent énergétique de la réalisation d’un certain nombre de systèmes de stockages centralisés de grande puissance. On ne sait utiliser que l’hydraulique actuellement à cet effet (STEP), technologie qui présente des inconvénients importants à long terme en raison du vieillissement du béton des barrages ou de dépenses publiques considérables en cas de séismes. Les barrages alpins, par exemple, sont pour la plupart situés dans des zones à risque sismique.
Il est tout à fait possible d’encourager la réalisation de petits stockages de l’ordre de quelques dizaines de KWH chez les particuliers fournissant déjà des énergies renouvelables, notamment photovoltaïques, de même que leur ré-injection journalière dans le réseau durant les heures de pointe.
Une autre condition serait de légiférer ou de transmettre des recommandations dans ce sens aux distributeurs d’énergie, EDF / OA SOLAIRE entre autres, pour qu’ils adaptent les contrats d’obligation d’achat d’énergie renouvelable pendant les heures de pointe au travers de tels stockages. Il y aurait aussi quelques dispositifs à revoir concernant les diverses gammes de contrats conventionnés de fourniture d’électricité par tranches de puissance, puisque les nouveaux équipements locaux de contrôle de fourniture et d’utilisation d’énergie peuvent fournir de grosses puissances de pointe avec des charges continues réparties à faible puissance, donc au niveau du contrat conventionné le plus bas (3KW).
(*) voir http://www.ngk.co.jp/english/products/power/nas/index.html
Merci pour la publication de cet article La rédaction
La gestion de l’énergie électrique sera de plus en plus difficile par l’introduction de plus en plus grande des énergies solaires et éoliennes et leurs variations permanentes. Stocker, mais aussi réguler, stabiliser sont des challenges à tenir dans les plus brefs délais. Je ne crois pas à une filière industrielle du stockage par batteries par les besoins gigantesques de matériaux que cela implique. On s’inquiète déjà du manque sur la simple branche automobile. La loi de Charles peut être une solution. Je travaille sur un stockage de masse non pas par eau, mais par éthanol. Réagissant à de faibles températures, on peut, par thermosiphon alimenté aussi bien par le solaire thermique que par cogénération (effet joule/génératrices) avoir un système de production électrique par l’entremise d’un cycle fermé (donc sécurisé), réactif, économique. Les filières sont dors et déjà existantes. En les associant, on peut, en quelques mois, produire un premier prototype apte à être décliné à un niveau industriel sous deux ans. Si le principe intrigue, séduit, j’ai un blog dont je peux fournir les coordonnées à ceux qui venlent en savoir plus.
Peut-on envisager d’equiper tous les immeubles d’une mini STEP? Un reservoir d’eau sur le toit, un autre a la cave, et une pompe/alternateur reversible entre les deux! Ce serait d’autant plus interessant que, contrairement aux STEP classiques (situees en montagne), ces STEP decentralisees pourront etre reparties sur l’ensemble du territoire.
Le problème de l’eau est sa « corruption » en phase stagnante. D’où mon idée de travailler avec de l’éthanol en cycle étanche donc sans perte de qualité. De plus, l’éthanol est plus facilement utilisable en phénomène de thermosiphon que l’eau (loi de Charles).
C’est pas la loi de Charles c’est la loi de Charlot ton truc! Moi je préfère la loi de Dédé: tu compresses de l’air et t’as gagné.
@Confluence intéressant ta solution, pourrais tu donner l’adresse de ton blog ? Merci
Merci mille fois pour cette publication et les commentaires, « small is beautiful ». JC
Cet article qui part d’une bonne intention est très vague, et manque cruellement de références, justifications, analyses de couts… exemple avec la remarque sur les STEPs : au dernières nouvelles, nos barrages tiennent plutôt bien le coup. Et pourquoi un stockage disséminé, pour lisser les fluctuations? mieux vaut, à priori, des solutions plus centralisées, pour ne pas perdre les effets de foisonement : la puissance d’une installation peux fluctuer de 0 à 100 % facilement; un regroupement de différentes installations verra probablement des variations max de 25 % (piffomètre, c’est un exemple). Donc au lieu de 10 batteries de 1MW, un stockage « central » de 2.5 MW a le même effet. Et subventionner, oui, mais pour quel service rendu? réserve primaire? lissage? soutien de tension? décongestion? Et le stockage est-il la seule manière de rendre ces services? On connait certaines questions, peu de réponses! la priorité est donc la recherche sur ces sujets, pas forcément la mise à contribution de la CSPE pour subventionner des choses jolies mais dont l’objectif reste flou!:)
Je ne sais pas si un réseau de distribution (ou tout du moins celui que nous avons construit) peut s’accomoder de multiples petites sources qui lui injectent de manière intermitente et aléatoire de faibles puissances. Quand au « small is beautiful », c’est un effet d’optique. Cet argument est le plus souvent invoqué par ceux qui s’appuient sur l’histoire de l’informatique. Les monstres d’antant auraient été remplacés par les petits micros de maintenant. On oublie qu’un micro-ordinateur personnel est beaucoup plus plus puissant que les gros systemes centralisés d’antant. Ces derniers faisaient tourner (en mode texte) des centaines de consoles, alors que la débauche de puissance des micros actuels n’en satisfont qu’une seule, au prix d’un gaspillage de moyen éhonté.
Bonjour, Je suis intéressé par ton blog. Peux tu m’en donner les coordonnées ? Merci
Pour les deux personnes qui me l’on demandé, voici l’adresse de mon blog où j’aborde plusieurs sujets DD: Vous trouverez les infos sur la page 2.
J adore ce sujet et je reve de cette autonomie energétique qui me parait accessible à moyen terme. je pense que la premiere étape pour aller dans ce sens c est l incitation à l auto consommation des productions alternatives . je m explique quand vous avez comme, c est mon cas, une install PV sur votre toit qui injecte directement sur votre compteur principal. vous consommez directement votre production et votre reseau est sollicité à la marge. pour l instant en belgique, vous utilisez le reseau à cout zero ce qui n incipte pas à faire matcher conso et production. le jour ou le courant injecté sur le reseau ne sera pas au meme prix que celui pris sur le reseau cela commencera à valoir la peine de se poser la question du stockage decentralisé. les solutions techniques existent aux US mais sans ce différentiel de taux, cela ne sert à rien. en France le probleme est pire , puisqu a cause du monopole vous ne pouvez produire votre propre electricité, il n y a des lors aucune compensation qui peut etre faite entre production et consommation. c est par la qu il faut commencer !! il ne faut pas oublier non plus que dans le cas de l elec , il y a le cout de prod , de transport et de distribution . les deux derniers disparaissent dans le cas ou le courant est consommé sur place !! ma vision à MT : si les prévions d’un certain Ray Kurzweil se realisent le PV devient bon marché rapidement. les subventions seront donc inutiles dans qq années . tout citoyen pourra donc se monter discretement son install sur son toit et injecter directement sur son tableau electrique. nul besoin de faire venir un technicien EDF, ca n a pas d impact sur votre compteur officiel ! la seule différence : edf verra que vous consommez moins , mais ne pourra jamais calculé votre autoconsommation si ce n est par les stats de vos précédents relevés ! rien d illégal, juste le sens de la modernité !!
avez vous lu le contenu de ce projet ?? rien de vraiment revolutionnaire mais c est l integration qui parait geniale en resumé : audi veut vendre une voiture au gaz de synthese ( du methane de synthese) identique au gaz de ville audi s engage à injecter sur le reseau la meme quantité de gaz consommée par ses voitures , à l aide de ressources renouvelables comment s y prendre : en deux temps : faire de l hydrogene à partir d electrolyse de l’eau en utilisant de l electricité verte ( eolien principalement) fabriquer du methane par méthanisation de le hydrogene en utilisant une source de CO2 comme une usine de dechet par exemple injecter le méthane sur le reseau de ville en le compressant : capacité de stockage du reseau de gaz allemand 217 TWh à comparer avec les 0,04 de capacité de stockage du reseau d elec . le rendement d un cycle elec vers gaz est annoncé de 54 % et pourrait atteindre 60% parlent pas du rendement retour pour fabriquer de l elec à partir du gaz !! mais c est une piste de stockage interessante il me semble il vaut mieux recuperer 50 % que de perdre 100 % !! qu en pensez vous ??
Pour ceux qui visitent mon blog en profondeur, vous verrez que j’ai adapté sur ma voiture un système di « HHO » qui se vend mais que j’ai fabriqué avec les moyens « du bord ». Bilan, je roule en dessous de « consos constructeur ». Je suis en train d’étallonner les derniers tests et sur une voiture « essence » de plus de 10 ans, je tombe à 5l/100 voire même en dessous pour 10 € d’investisssement. En effet, la filière « hydrogène » ne vaut que si l’on produit ce que l’on consomme, cela résoud le problème du stockage! Le meilleur moyen de contenir l’hydrogène est de l’avoir sous forme d’eau, et, encore, celui de nos sèche-linges ou de nos congélateurs, c’est à dire distillée. J’admets encore l’eau de mer car on a besoin de sodium pour l’électrolyse… Donc, une eau non potable peut être un vecteur d’énergie si l’o nsait quoi en faire. J’ai parlé de mon système « éthanol » et je remercie ceux qui sont venus me visiter, mais il y a tant de choses encore à explorer pour créer, stocker l’énergie d’aujourd’hui et de demain avec de faibles investissements que je souhaite créer de nouvelles synergies industrielles à partir de travaux qui, somme toutes, proviennent du siècle des lumières et de leurs enfants, si je puis ainsi parler de manière poêtique… J’attends vos commentaires.
Merci pour votre réaction. Merci aussi de bien vouloir précider votre blog; toute étude nouvelle ou développement dans le stockage disséminé de l’énergie est un facteur de progrès (voir les autres articles concernant les AMI concernées et excellentes -enfin!- du Ministère du Développement Durable). Merci aussi d’avoir avez bien compris que le stockage par batterie était donné à titre d’exemple d’une démarche pragmatique et éprouvée, plutôt que systématique et manichéenne, car ce n’est pas le cas de toutes les réactions… C’est pourquoi j’apporte ici quelques autres précisions: il s’agit uniquement de courte durée pour les petites installations PV individuelles, en stockant pendant les heures creuses et en ré-injectant au réseau pendant les heures pleines. Les batteries au plomb sont par ailleurs totalement recyclables et ré-utilisables; il n’en faut pas beaucoup pour stocker l’énergie PV journalière… En fait, le fait d’encourager le stockage disséminé d’énergie, quelle que soit la voie technologique choisie, permettrait justement d’aller vers un développement plus pragmatique des technologies de stockage et de sortir des murs médiévaux construits par certains en matière d’énergie depuis plus de 50 ans. En dehors des barrages et des citernes à eau dont la découverte scientifique remonte bien avant l’ère moderne, une énergie abondante et bon marché, jointe à l’obscurantisme de certains ont totalement inhibé la recherche en matière de stockage d’énergie ou de son utilisation locale. Ils ont même préféré la perdre en la transportant quelquefois sur des distances déraisonables. C’est une peu le même problème que le stockage de l’eau (comme par hasard): ils agissaient en matière d’énergie exactement comme certains peuples qui, pendant la saison des pluies ne savent toujours pas comment la stocker pour la ré-utiliser pendant la saison sèche. En ce qui concerne les régulations nécessaires en matière de sécurité ou d’approvisionnements, notre société ne manque pas de spécialistes administratifs, ni de comptables. Mais changer les bases de raisonnement n’est jamais simple et se heurte à des habitudes, sources d’incompréhensions extrêmes. Imaginez un peu comment les comptables des sociétés distributices d’énergie pourraient passer d’une tarification d’abonnement basée sur la puissance maximum instantanée à une tarification établie plutôt sur le maximum d’énergie consommée journalièrement? Les compteurs individules électriques installés en sont parfaitement capables, mais je doute fort que ces gestionnaires soient eux capables de faire de telles remises en cause, et ce n’est pas typique de notre pays qui n’est pas si mal dans ce domaine par rapport à d’autres… Les changements d’orientation appartiennent donc au domaine politique, d’où par exemple la nécessité de subvention: l’argent « perdu » au sens comptable se récupérerait bien vite, ne serait-ce que sur les économies de perte en ligne provenant de la priorisation des consommations locales. Autre exemple, le fait d’avoir voulu subventionner en préférence l’installation de panneaux photovoltaïques intégrés en toiture n’allait pas dans le sens d’une démarches scientifique avec utilité macro-économique; alors que les décideurs politiques pouvaient comprendre la qualité évidente de ces régulateurs dans le domaine du droit administratif et de l’urbanisme; c’était bien au contraire une preuve de leur totale incompétence en matière d’énergie et de macro-économie.
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison: comme stocker l’énergie, personne ne sait pas encore modéliser correctement l’approche macro-économique qui, mathématiquement, pourrait décrire les coûts/bénéfices autres que ceux de l’argent à court terme; c’est toujours déconcertant lorsqu’on ne raisonne, confortablement et uniquement, que sur le court terme à l’aide d’arithmétique. Il est impossible de parler d’actuariat et encore moins de calcul de probalités avec certains pour lesquels tout doit être basé sur de telles certitudes… Comme vous le souhaitez, je serai donc moins vague en revenant avec plus de détails sur la question des barrages: aucun comptable ne saurait (voudrait?) aujourd’hui chiffrer les coûts éventuels d’une catastrophe sismique, même si on sait parfaitement calculer la probabilité d’une telle catastrophe dans les sites alpins. Les sociétés opérant les barrages alpins restent bien plus que vagues sur le sujet et ne communiquent pas; le cas d’un séisme récent au site du STEP d’Emosson SA (EDF) et des vallées en amont (Chamonix et vallée de l’Arve, bas Valais)en est un bon exemple. Similairement, les coûts des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ont ils été établis a-priori sur la base de calculs de probabilités que nos sociétés savent parfaitement faire? Ne prenez surtout pas ce commentaire pour une opposition de ma part à l’énergie hydraulique, car ce n’est absolument pas le cas; il existe aussi de belles petites solutions de stockages hydrauliques disséminées ne présentant aucun danger probables pour l’homme du fait de leurs tailles. Il s’agit plutôt d’une opposition forte à toute forme nuisible de manichéisme en matière d’énergie (seule la production concentrée est « sérieuse »), ou d’approches uniquement alternatives comme certains commentaires ici en sont aussi l’évidence. Pour d’autres détails je vous encourage aussi à lire mon commentaire à la réaction de « Confluence ».
Correctif à vos affirmations: il est parfaitement possible et encouragé en France de consommer sa propre électricité renouvelable. L’article concerne le stockage temporaire et à courte durée du surrplus puur le r-é-injecter pendant les heures pleines.
Je remercie « Cathelin » d’avoir lancé le débat. Il est en effet difficile à chacun de voir les tenants et aboutissants d’une idée si l’on ne connait pas sur le bout des doigts tous les paramètres de la production/gestion de l’électricité en France, et, soyons fous, en Europe. Pourquoi voir si large? Il s’agit d’une stratégie industrielle, donc qui peut se rentabiliser uniquement sur un « territoire » le plus large possible. Nous avons une politique actuelle de production d’électricité principalement structuré sur un concept de grosses centrales inégalement réparties sur les territoires. Cela a pour conséquences à la fois de grandes pertes par effet joule sur le réseau de distribution et des points de rupture de distribution de plus en plus dangereux. Les « smart grids » ont été, en tant que concept, pertinents car ils ont crée un audit des infrastructures et des besoins futurs. Un réseau électrique moderne ne doit pas, il me semble, rester sur cette distribution. On pourrait envisager une infrastructure proche du réseau Internet, un maillage qui serait autant de « fusibles » pour sécuriser l’alimentation des foyers, entreprises etc… Les oppositions (légitimes) à des implantations de centrales polluantes ou inesthétiques, voire créant une emprise sur des terres cultivables induit le besoin de stockages pour « lisser » la production et les besoins suivant les capacités du solaire, éolien et hydroélectrique pour citer les principaux modes de production « acceptés ». Donc votre sujet est plus que d’actualité, il est d’avenir dans le fait qu’il est annonciateur d’activités industrielles et donc d’emplois locaux à l’échelon mondial. C’est pour cela que je m’investis autant dans l’étude, l’autoformation, voire l’implication professionnelle dans cet univers passionnant par ses potentialités. Bonne journée à tous.
Oui, vous avez raison. C’est pourquoi l’article propose la subvention du stockage de courte durée et la ré-injection des surplus non consommés pendant les périodes de pointe; il n’y a plus alors de produtions de manière intermitente et aléatoire de faibles puissances mais compensation et consommation en priorité locale durant ces heures pleines, lorsqu’il y sur le réseau a une plus forte demande de consommation qui elle aussi est intermittente et aléatoire, et en provenance d’un grand nombre de petites demandes puissances. Le contrôle du réseau de distribution électrique et son passage futur à un réseau intellignet n’est pas dans le sujet de cet article. Voir ceux dans ce forum concernant l’AMI toute récente du Ministère du développement durable.
J’avais donné hier les coordonnées de mon blog. Voici celle de la page Facebook plus consacrée à mes revues de presse (où Enerzine apparaît évidemment!), mes coups de coeur…
Oui, Confluence, c’est exactement ça. Mais il ne faut surtout pas mésestimer l’importance des comptables dans nos sociétés, bien au-delà de l’Europe. Ils ne sont absolument pas intéressés par les possibles, ni les risques, et il vaut mieux mettre le doigt là où c’est sensible, en particulier sur les coûts/bénéfices macro-économiques des dispositifs actuels de facturation des contrats d’énergie pour les particuliers, qui sont de vraies usines à gaz (sans jeux de mots…). Des volontaires pour un article détaillé avec références, analyses de coûts et justificatifs sur le sujet? Timinch?
Le PV est déjà très largement subventionné, il faudrait maintenant subventionner en plus du stockage de PV, alors que celui-ci s’intègre plutot bien dans le système electrique actuel puisqu’il produit ( quand il produit) aux heures de plus forte consommation… Au fil des commentaires, on passe peu à peu du stockage aux « comptables » des distributeurs et producteurs d’electricité….Une petite névrose, je pense. Si M. Cathelin a des véléités d’autonomie en termes d’electricité, c’est tout-à-fait son choix, mais je ne vois vraiment pas pourquoi je (ou d’autres)devrais d’une façon ou d’une autre y contribuer par une quelconque subvention. Quant aux batteries au plomb, je pense que M. Cathelin devrait se renseigner un peu plus. Ce n’est pas vraiment la tendance pour le stockage.
Pas de réponse… Le phantasme de la grotte auto-suffisante en matière d’energie devait certes être le rêve de notre ancètre Cromagnon, mais il devait de temps en temps se cailler vraiment les c…s. Gommer l’intermittence des renouvelables ne passe évidemment par vos solutions, mais par l’intégration au réseau. Mantenant, si vous voulez vous payer 20kWh de stockage sous forme de batteries au plomb, grand bien vous fasse… Tenez nous dans l’avenir au courant t de votre projet et de ses résultats…Et dans la durée, car au bout de 6 ou 7 ans , il faudra renouveler votre installation. Bien cordialement, en attendant de vos nouvelles sur votre projet.
ingénieur-conseil en zone tropicale insulaire, je suis intéressé et intrigué par le sujet dont vous parlez (confluence). merci de me transmettre le lien vers le blog.
Un stockage de masse disséminé répond à plusieurs besoins. 1 Il restitut l’énergies stockée et non utilisée par la consommation au moment des besoins 2 Il est mieux à même de pouvoir répondre aux besoins qu’un stockage Step, puisque moins à même à ce qu’un seul problème entraîne une panne générale. 3 il est pas sensible au changement climatique, qui fait qu’aujourd’hui il n’y à plus d’eau dans certains barrages ? Ce qui pose la question de la sécurité des centrales nucléaires.