Les compagnies Mitsui Babcock, Siemens, UK Coal et Scottish and Southern Energy (SSE) ont obtenu le premier contrat pour la construction d’une unité de charbon " propre " de 500 MW sur le site de la centrale électrique de Ferrybridge dans le Yorkshire.
Cette unité, qui est une mise à jour d’une des quatre tranches de la station existante, sera composée d’une chaudière supercritique et par la suite d’un dispositif de capture du dioxyde de carbone. Le coût total du projet devrait être de 250 millions de livres (environ 366 millions d’euros) pour la chaudière et 100 millions de livres (environ 147 millions d’euros) pour le dispositif de capture du CO2.
Mitsui Babcock va fournir la chaudière supercritique, c’est-à-dire dans laquelle la vapeur sera produite au-dessus des conditions critiques (pression supérieure à 300 bars et température supérieur à 600 °C). L’avantage d’un cycle supercritique (chaudière et turbine) est qu’il augmente considérablement l’efficacité de la production d’électricité : 45% contre 36% pour une centrale conventionnelle. L’efficacité étant augmentée, la consommation de charbon va diminuer : l’installation de l’unité supercritique va permettre de réduire les émissions de CO2 de 500 000 tonnes par an, soit l’économie équivalente à 230 MW d’énergie éolienne installés. L’installation complémentaire de l’unité de capture et de stockage de carbone post combustion devrait permettre, quant à elle, de réduire les émissions de CO2 de 1,7 million de tonnes par an, soit une économie équivalente à 800 MW d’énergie éolienne installés.
Actuellement les études générales de faisabilité ont été complétées ; des études plus détaillées restent à effectuer pour déterminer la viabilité du système. Les résultats devraient être publiés en 2007, permettant ainsi aux investisseurs de prendre une décision dès que possible. La centrale supercritique pourrait être commercialement opérationnelle en 2011/2012. Par ailleurs, ce projet va aussi étudier l’approvisionnement en charbon de la centrale par la mine de Kellingley située à proximité.
Ce projet s’inscrit donc dans la ligne des technologies de charbon " propre " et de capture et de stockage du carbone, technologies prometteuses vu l’importance des réserves de charbon (environ 160 ans de consommation) et le besoin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Il faut préciser que SSE a commencé à installer des unités de désulfurisation des fumées pour deux autres tranches de 500 MW de la centrale de Ferrybridge. Cette installation devrait être achevée en 2008.
On présente ici la chaudière supercritique comme une grande nouveauté, permettant de de faire passer le rendement d’une centrale thermique de 36 à 45%. Mais il y a… 42 ans déjà, en 1964, la centrale thermique de Monceau 3 (Belgique) se lançait avec un cycle à 600°C pour la vapeur surchauffée et un rendement global de 42% ! A l’époque, elle faisait l’orgueil d’Intercom (aujourd’hui Electrabel) et de Tractebel (bureau d’études). D’autant plus que l’effet de taille était faible (120 MW à côté des 500 MW mentionné dans l’article). Comme quoi les innovations se répandent parfois très lentement, lorsque les prix relatifs et les pouvoirs publics ne les poussent pas…
en quelle année il y a eu la premiere centrale electrique ?
Je ne sais pas si c’est la même chose. mais la centrale à charbon propre (lit fluidisé) existe déjà à Gardane..! cela a bien l’air d’être un procédé similaire…
bonjour.je suis de greece.terna nous propose une construction d’usine centrale electrique fournie de lignite et biomasse.quand penser vous.notre region a beaucoups de foret et la mer est a 2km.merci.unr reponse de vous nous aidera.
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Bonjour!Nous avons un projet d’electrification des villages dont la puissance désirée est de 10 à 100KW.Puisque nous avons des tonnes de bourre et noix de coco,nous voulons installer un mini-centrale thermique à vapeur.Or on ne sait rien sur ce principe de fonctionnement( dimensionnement du chaudière/turbine/alternateur/condenseur).est ce que vous pouvez nous aider.Un étudiant en Université
Ce projet est louable dans son objectif de produire mieux, plus efficace, plus propre avec une volonté de captage CO2 en plus. Très Bien !Comme l’article initial était de juillet 2006, où en est le projet aujourd’hui? Toujours les mêmes perspectives? ou évolution positive encore plus marquée? Il est clair que l’auteur n’est pas un pro-éolien au vu de ses // un peu tendancieux.Ce qu’on peut dire c’est que s’il y ades éoliennes dans le »Bouquet de Solutions EnR et DD » c’est encore mieux. Ne dévalorisons pas l’une des solutions par rapport à l’autre, conjuguons nos efforts pour faire mieux en GES et pour réduire les pertes ohms en ligne par des productions délocalisées plus près des utilisateurs… Pour fk, oui on peut dire ça, mais une alternative, je crois, à brûler le miscanthus et le switchgrass est de les associer à d’autres éléments de biomasse comme déchets de bois et autres éléments tels lisier, etc…pour en faire de la méthanisation, le biogaz ainsi généré pouvant d’une part être brûlé comme tel dans des chaudières gaz std ou être converti par FischerTropch en biocarburant….Ceci dit fk, Bravo pour l’entreprise »valorisation miscanthus & switchgrass » en Indre & Loir. Je vais essayer d’en savoir plus par le blog…A+ Salutations Guydegif(91)
La techno existe et ce sont les usa qui l’ont.N’étant pas signataires de « Kyoto » ils sont en avance et la cee est arqueboutée bec & ongles pour preserver les lobbys en place (qui sont les bailleurs de fonds des « responsables »)Alors stop aux théories fumeuses. Vous aurez droit aux bonnes solutions quand vos « responsables » seront assurés de toucher le jackpot:remplacement des incinérateurs et des centrales thermiques de tous types (toutes technos. générant des rejets en athmosphère).Le « passage obligé, être impliqués (rémunéré) en front (par les opérateurs en situation de monopole) et derrière le paravent (par les circuits parallèles).Bonne nuit et faites de beaux rêves.