A l’issue d’un référendum lancé lundi par le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, les électeurs se sont déplacés en masse et ont très largement rejeté le projet de construction de nouvelles centrales nucléaires.
A près de 95%, les italiens restent donc fermement opposés à l’implantation de réacteurs atomiques dans la péninsule.
Silvio Berlusconi avait proposé de construire avec l’aide de la France, au moins 4 unités d’ici à 2020. Un accord de partenariat avait même été signé en ce sens entre EDF et ENEL en février 2009.
"Nous devrons dire adieu à l’option des centrales nucléaires et nous engager fortement dans les énergies renouvelables", a indiqué hier soir le président du Conseil. Une déception d’autant plus amère, car le retour du nucléaire demeurait l’une des annonces phares promis par "el Cavaliere", en 2008, lors de son accession au pouvoir.
Pour l’opposition de gauche, mais aussi pour les écologistes, ce rejet constitue une «victoire historique». "Le résultat du référendum signifie un adieu définitif au nucléaire", a déclaré à l’AFP Stefano Ciafani, directeur scientifique de l’organisation écologiste Legambiente.
En Italie, le référendum a une valeur légale d’une durée de 5 ans. Aussi, aller à l’encontre de cette décision une fois le délai passé semble maintenant mission impossible clame Stephano Ciafani dans la mesure où le peuple italien a déjà dit non, il y a 24 ans (1987), juste après la catastrophe de Tchernobyl (1986).
Les effets de la catastrophe de la centrale de Fukushima au Japon d’abord, puis les annonces répétées de la sortie définitive du nucléaire par la Suisse et l’Allemagne (sans omettre le sentiment anti-Berlusconi de la population) auront certainement pesé sur le vote des citoyens italiens.
La France se retrouve bien seule face à ses choix du tout nucléaire ! Bravo aux Italiens pour leur courage. A quand un référendum de ce type en France dont l’issue ne sera pas différente de celle du référendum Italien. La seule différence, c’est qu’en France, les politiciens sont totalement désinformés par les militants idéoloques du nucléaire !!!
les italiens avaient déja décidés de l’arrêt de la constructions de centrales, on a essaye de leur imposer à nouveau, à nouveau ils refusent en masse. En france le debat sur la sortie n’est meme pas envisageable puisqu’on continue à construire de nouvelle centrale, mais le citoyen n’a pas son mot à dire, sinon répression.
Ce referendum était de toute évidence un referendum pour ou contre Berlusconi, prétendre que les Italiens sont à 95% contre le nucléaire est donc plutôt de mauvaise foi, et montre les limites de la démocratie directe. Ceci étant dit les Italiens sont probablement majoritairement contre le nucléaire, ça leur est d’autant plus facile qu’ils importent massivement notre électricité à 80% nucléaire (19.3 TWh en 2009), tout comme les Suisses qui se sont aussi prononcé recemment.
La sage décision de Madame MERKEL est profondément humaine et de portée universelle. Je suis en admiration devant les bienfaits de cette grande décision, de sortir purement et simplement du nucléaire. Et je dis bravo aux ITALIENS. Que du bonheur.
dans tout ça ??? On a l’impression que c’est en train de complètement passer en arrière plan. Je ne suis pas un fanatique du nucléaire, mais ces réactions semblent uniquement prises à chaud, sans plan d’avenir.
Encore 4 zeupéhères qui resteront dans les cartons d’Areva et un grand pays d’Europe qui dit massivement non à l’atome. Avec le récent sondage au Japon qui donne 74% de favorable à une sortie du nucléaire, on peut se demander si le « renouveau mondial » de cette filière n’est pas seulement dans l’imagination d’Anne et de Nicolas. Vive l’Italie et la pizza ! (au feu de bois naturalmente)
voilà un vote clair! Nul doute qu’avec 77% des français partisans de la sortie du nucléaire, et nos voisins allemands, suisses et italiens qui viennent de décider de ne pas ou plus avoir de production nucléaire, le silence du gouvernement français est de plus en plus assourdissant. pour rappel, les résultats détaillés du sondage Ifop JDD du 1er au 3 juin dernier :
Une sage décision de la population italienne qui n’aura pas des problèmes de pollution à très long terme et ne s’engage également pas dans un gouffre financier sans fond… Si on on pouvait avoir la même lucidité en France
Et c’est tant mieux. La Chine construira sans doute quelque centrales, mais ailleurs, je pense que c’est terminé. Techno du passé, dangereuse, avec des coûts cachés énormes (y’a-t-il un pays au monde ayant réussi à demanteler une centrale à 100% ? réponse : non), polluante (l’uranium au Niger, il est extrait avec des fleurs et du vent ?). Bravo aux Italiens, aux allemands etc…
Les italiens ont dit NON à un Homme politique. mais ils ont dit OUI au nucléaire chez leurs voisins chez lesquels ils s’approvisionnent et pas uniquement la France. on ne peut pas traiter à chaud et de cette façon des choix stratégiques qui conditionnent l’avenir économique des pays donc de l’avenir des populations. Il y a des décisions à prendre pour stopper les ambitions financiers des uns et des autres et protéger les HOMMES avant tout. On semble être passé à côté de cela au Japon. Avant tout réfléchissons à notre façon de consommer et vers quelle société nous souhaitons tous allés.
On rappelera aux aveugles pro-nuke et autres adeptes de la regression que l’Italie acait deja une industrie de fabrication de panneaux PV des 2007, bien avant nous, qu’elle a installe plus et continue a installer plus de panneaux solaires avec un ensoleillement moyen plus important. Certes l’Italie est un pays aussi peuple que la France, avec de l’industrie mais moins de surface, le challenge de remplacement du charbon-gaz par les EnR est encore plus important. Mais grace a sa facade maritime, l’Italie va pouvoir jouer sur les energies de la mer. En ayant cette reflexion en tete, on comprend plus cruellement encore pourquoi la France est l’enfant gate des EnR (espace, soleil, vent, rivieres, cotes) avec le plus grand potentiel europeen mais refuse par arrieration de la valoriser. La France a toujours une guerre de retard.
Une des quatres questions était bien spécifique au nucléaire, il ne s’agit pas seulement d’un vote global NON à Berlusconi (meme si cela me satisfait tout à fait), et pour ceux qui y trouve à redire en termes de démocratie…navrant au fait un politique qui appelle à ne pas voter à un scrutin ça vous inspire quoi?
Ah les bienfaits du référendum. Pas de bla bla. Le « peuple » a décidé : plus de nucléaire en Italie, n’en déplaise au GGP (Gang des Grille-Pains) et au lobby du nucléaire. Bien sûr ils n’avaient pas lu les argumentaires (Propagande ? vous avait dit « propagande » ?) que nous distillent ici D–1 et L–n, et étaient donc dans l »ignorance » les pauvres, mais dans leur grande sagesse, les Italiens ont dit NON AU NUCLAIRE. Alors ont pourra encore et encore discuter de leur « erreur historique » ou de leur « chance historique »… une chose est désormais sûre : il va falloir 1-qu’ils réduisent leur consommation ou 2-qu’ils trouvent d’autres sources d’énergie, voire mieux : 1 et 2. Dommage que par peur du résultat, une poignée d’intégristes du tout nucléaire (de moins en moins heureusement si l’on en croit les sondages), refuse d’organiser un référendum de ce type en France. Mais bon, à force d’être « isolés » en Europe, peut-être que le bon peuple de la France va-t-il aussi se réveiller dans… 11 mois ? Ouf !!!!!!
Finalement, les conséquences de l’accident de Fukushima seront d’abord climatiques, par suite de l’augmentation d’émission de GES induites par les abandons de programmes nucléaires. Les effets directs de cet accident nucléaire sont en effet sans commune mesure avec ceux du réchauffement climatique. Qu’on en juge : – aucune victime recensée à ce jour contre plusieurs dizaines de milliers chaque année uniquement en France du fait de la pollution largement d’origine fossile, – zone concernée par des mesures d’évacuation ou de confinement d’une trentaine de kilomètres au voisinage de la centrale contre plusieurs dizaines de millions d’habitants uniquement en Inde qui devront quitter leur région et des dizaines d’îles devenues inhabitables dans le Pacifique.
thorium
Merci de lire sur Wikipedia les réacteurs démentelé completement (green field) et le cout de l’opération. Donc la réponse à « y’a-t-il un pays au monde ayant réussi à demanteler une centrale à 100% ? » est OUI
1) contestez-vous le fait que, si nous sortions du nucléaire, nous entrerions dans le gaz ? Bien sûr que nous allons entrer dans les gaz, avec une très rapide transition vers les gaz renouvelables H2 ou de synthèse … 2) contestez-vous le fait que, si nous sortions du nucléaire, notre facture énergétique s’alourdirait d’environ 2 milliards d’euros par mois ? Elle va s’alourdir de la même façon que pour des nouveaux EPR sur les 15 premières années à amortissement lourd, pour s’alléger par la suite puisqu’on paye une structure sur 15 ans pour un siècle d’utilisation …..dans l’éolien toujours …. 3) contestez-vous le fait que, si nous sortions du nucléaire, nous augmenterions nos émissions annuelles de 500 millions de tonnes de CO2 ? Aucune raison d’être d’accord puisque l’éolien et le marin libèrent moins de CO2 ….. 4) contestez-vous le fait que, si nous sortions du nucléaire, nous augmenterions considérablement notre dépendance vis-à-vis du gaz russe ? Aucunement, puisqu’un arrêt du nucléaire ne peut être que très étalé dans le temps, et suffisamment long pour que les ENR prennent la relève dans le même temps ….
L’utopisme fais peur … Escusez mo, mais votre analyse démontre non seulement un partis pris trés net mais manque cruellement de réaliter, si je suis pour les renouvelables a 200% il est utopistes d’imaginer qu’il pourrait satisfaire entiérement nos besoins, au moins jusqu’en 2030 – 2050 a minima. Dire cela n’a rien de subjectivif ou partisan pro-lobbyste-nuke machin chose, mais appartient a la dure réalité actuelle. Enfin, pour rétorquer 95% des illusions des commentaires et de la personne qui a écris cet article, oui, les Italiens ont dis Non en partis au nucléaire, mais bien analyser le référendum, c’est comprendre que les Italiens ont dis Non a d’autres théme aborder par ce référendum, et SURTOUT dis NON au Berlusconisme dont il en ont assez ! Et c’est pas trop tôt. Comme si vous disiez que les Français sont contre l’Union Européenne quand ils ont rejetter le référendum de la constiution alors tous le monde sait qu’il s’agissait de dire merde a Chirac. Evitons les raccourcis, surtout lorsqu’il s’agit de politique. Cordialement,
Vicky, je n’ai pas dit que ce referendum était scandaleux puisqu’il était le seul moyen, pour le moment, de dire massivement non à Berlusconi, et je trouve ça génial (je commençais quand même un peu à déserpérer). Mais pas grand chose à voir avec le nucléaire… Refaites un referendum après la prochaine alternance (je croise les doigts…), quand l’émotion Fukushima sera retombée, que vous aurez eu quelques black-out, quelques factures salées, et surtout en orientant bien la question, je ne parierais alors pas sur 50%.
c’est bien de dire « non » au nucleaire pour les italiens ; maintenant ,faut retourner au charbon , retourner a la mine et contruire des centrales au charbon pour pallier le manque d’energie electrique ;faut pas non plus prendre les fournisseurs voisins pour des vaches a lait ; c’est trop facile de dependre des autres pour ne pas rejeter du « CO2″ ; donc ,ce referendum sur le nucleaire est » BIDON » et n’est pas logique ;
on a bien reussi a décider, imposer, rechercher, concevoir, financer, construire, gerer 58 réacteurs en meme pas 20 ans, alors soyons utopistes, faisons d e meme avec un autre objectif, envisageons de les remplacer progressivement par des économies d’energies et des énergies renouvelables ou moins dangereuses. Ca fait des filières industrielles à monter certes : eolien , offshore, marine, isolation et ecoconception des batiment, solaire thermique, photo et thermodyn, méthanisation…. Qui aurait pu croire en 1950 que 88% de notre élec serait nucléaire ?
Il était bien évident qu’un pays qui était réellement « sorti » du nucléaire en 1987 ( avec l’arrêt de projets engagés) n’allait pas y rerentrer 3 mois après Fukushima…La suite n’est ni un drame pour l’industrie nucléaire, ni une victoire éclatante pour les renouvelables. L’Italie va certes faire un peu plus de renouvelables, comblera les trous avec du gaz ( même s’ils sont déjà très bien pourvus), peut-être un peu de charbon en plus, et 2000MW de nucléaire français en ruban, basta! Ca restera une des electricités les plus chères d’Europe, mais les Italiens sont habitués.
Charbon, gaz et nucléaire importé ne sont pas les seules alternatives. On le sait peu mais l’Italie a été le premier pays à produire de l’électricité à partir de géothermie de haute énergie (Lardello 1904). Ce pays dispose déjà de plus de 90% de la puissance installée en Europe et conserve un important potentiel de développement dans ce domaine si l’état décide de réaliser les investissements nécessaires. Pas mal de soleil aussi dans ce pays, non ? et certainement des possibilités au niveau de l’énergie des mers ou de la méthanisation. Le italiens ont aussi montré leur capacité d’imagination et d’initiatives sur les modèles de consommation raisonnée par exemple dans la démarche « slow food », le négaWatt de l’alimentation qui a été inventé la-bas ! Certes en France on est bien plus malins et on a des cerveaux nettement plus développés mais on peut quand même regarder ce qu’ils vont faire et essayer de voir ce qui peut marcher. Pas de crainte à avoir, si c’est valable il sera toujours temps de dire que les idées venaient de chez nous 😉
en 2010, l’Italie, c’est 326TWh de consommation…Total production cumulé géothermique, éolien et PV, 15TWh. Total net des imports/exports, 44TWh…. Il y a peut-être des choses qu’on sait peu, mais les chiffres sont malheureusement souvent rébarbatifs… Le slowfood doit pouvoir aider, mais j’ai peur que ce ne soit insuffisant….
@Rice et consors « Dommage que par peur du résultat, une poignée d’intégristes du tout nucléaire (de moins en moins heureusement si l’on en croit les sondages), refuse d’organiser un référendum de ce type en France. » Je suis les débats sur les forums d’Enerzine avec attention depuis plusieurs semaines. Je suis navré de voir que vous tomber encore dans des travers qui ne nous meneront pas à des solutions de qualité. Un référundum en Italie n’a pas la même signification qu’un référundum en France : entre choisir de mettre le pied à l’étrier du nucléaire ou s’en défaire, il y a un monde, soit tout simplement la distinction entre refuser quelque chose et abandonner quelque chose en le remplaçant ! Réduire la question de la sortie du nucléaire à un référundum c’est se porter uniquement sur un degré idéologique avec une réponse sans nuance : oui ou non. C’est donc revendiquer l’existence d’un noir et d’un blanc / d’un méchant et d’un gentil. Avant que vous ne me sautiez à la gorge, je tiens à préciser que je ne suis pas du tout un pro-nuke et que je n’ai aucun intérêt dans cette industrie. En réalité ce que je vous suggère, c’est d’élever le débat car je crois que même ceux que vous appelez « intégristes du pro-nuke » sont conscients et d’accord sur la nécessité d’abandonner le nucléaire sous sa forme actuelle d’ici plusieurs années. Le vrai débat concerne entre autres: – la manière de remplacer la puissance perdue en abandonnant les réacteurs, – la réorientation d’un secteur industriel entier qui continuent à employer énormément de monde et à embaucher des jeunes, – le calendrier de mise en place d’un tel projet. Seulement il reste toujours un hic. La question de l’énergie ne peut être simple étant donné que tout dépend de l’énergie ou y est indirectement relié. Un exemple: on veut développer une industrie de la voiture électrique mais comment recharge t’on les batteries ? Autre exemple: la santé et la diminution des médecins généralistes ruraux, ca veut dire plus de kilomètres parcourus pour le médecin ou pour chacun de ces patients. Ils les parcourent en vélo ? La sortie du nucléaire ne peut selon moi que s’intégrer dans un projet plus global qui doit poursuivre des objectifs dans des domaines très disctincts. Pour débattre, il nous faudrait donc des projets cohérents et ensembliers. Tient ca tombe bien il y a une élection l’année prochaine ! alors au lieu de se crêper le chignon en campant sur ses positions, appelons plutôt ces projets, qui peuvent être variés, entre lesquels nous pourront choisir et voter. Alors oui, si un référundum devait avoir lieu actuellement en France sous la forme simplifiée italienne j’aurais peur du résultat.
. Sauf erreur de ma part, je n’ai jamais écrit qu’il fallait arrêter le nucléaire demain matin ! Je pense simplement que s’il n’y a pas une décision politique claire et planifiée (sur 20, 30 ou 40 ans), les marchands d’atome ont encore de beaux jours devant eux : la recherche sur les énergies alternatives (renouvelables bien sur) et sur le stockage de l’énergie n’avanceront pas ! Et donneront donc raison au GGP (Gang des Grille-Pains…) puisqu’il n’y aura pas d’alternative. De plus l’épouvantail régulièrement agité du coût des ENR par rapport au nucléaire est un faux débat puisque d’une par on ne sait pas ce que cela a couté réellement, ce que cela coûte aujourd’hui (voir le reportage d’Envoyé Spécial de la semaine dernière) et ce que cela coûtera puisque l’on a jamais démantelé en France (et TRES PEU à l’étranger) de centrales nucléaires et d’autres part, il a clairement été annoncé que l’électricité coutera de toute manière 30 % plus cher dans les 5 années prochaines. Donc : NON définitif au nucléaire dans 40 ans. OUI immédiatement à la R&D sur les énergies renouvelables.
A propos de chiffres rébarbatifs, savez-vous quelle était la part de la production électronucléaire en France il y a trente ans ? Et bien en 1980 elle était inférieure à la production d’origine renouvelable (hydraulique) ! Depuis la production nucléaire a été quasi décuplée et globalement la production et par conséquence la consommation, électrique ont été multipliées par 4 ou 5 ! Et pourtant les images des années 80 n’évoquent ni l’éclairage à la bougie, ni la précarité énergétique mais plutôt le clinquant et de lumière. En tous cas il ne paraît pas évident que nous ayons aujourd’hui 5 fois plus de bien-être ou de confort qu’en 80 l’augmentation étant pourtant située essentiellement dans le secteur résidentiel c’est à dire chez chacun de nous. Donc d’une part cette courbe de progression de l’électronucléaire montre qu’une volonté politique forte permet de grands changements en peu de temps, mais aussipour en revenir au Slow-food, on peut vraiment comparer notre boulimie d’énergie à un régime hypercalorique. On a besoin de 2 500 calories pour être en forme et on en consomme 3 500 ou 4 000. Que les calories proviennent de viande industrielle, de volaille bio, ou de biftecks de soja ne change change pas grand chose au problème principal qui est ; si on mange trop on engraisse et on détraque sa santé. C’est pourquoi se poser la question de Mat-all « comment remplacer la production perdue » n’est pas pertinente à mon avis car il n’existe pas de régime hypercalorique ni « hyperwattheurique » viable à moyen terme.
il faut combien de % pour que vous vous dites, que peut-être les gens sont vraiment sincèrement contre le nucléaire? Qd il y a eu le réferendum sur la constitution européenne vous avez votez non alors que vous la trouviez bien cette constitution? aaaaah mais non je comprends, vous aviez voter oui et vous aviez là encore interprétez le non comme une réaction contre Chirac… qd 95% des gens disent non au nucléaire, c’est qu’ils pensent non au nucléaire. Car la réalité du nucléaire c’est une industrie qui ne survit que grace aux subventions de tout genre, cherchez Joseph Stiglitz c’est un pays contaminé, la biélorussie, où les terres agricoles, les forêts les rivières les fleurs les lacs les villages la population sont contaminées depuis tchernobyl, regardez rien que la fiche biélorussie sur diplomatie.gouv.fr Si c’était la France ça vous dérangerait pas un peu? C’est Tchernobyl, c’est Fukushima, ce sont des millions de tonnes de déchets radioactifs depuis les années 50, ce sont des sites d’enfouissement avec des coûts exorbitants, qui contaminent les sols par en-dessous, et les nappes phréatiques, et qui sont censés restés tels quels sans infiltration rien pour … 100000 ans! Mais à chaque fois les pro- nucléaire expliquent que non en fait c’est pas si grave, en Ukraine, en Russie, en Biélorussie, au Japon, tout les sites d’enfouissement, en fait non c’est pas si grave, en fait la radioactivité c’est bon pour la peau, et puis le poisson des rivières ben faut pas le manger c’est pas si grave. Bref, pourquoi vous entêtez-vous? Vous n’êtes pas d’Areva, vous ne touchez pas d’argent de toutes ces filières, de toutes ces subventions, alors pourquoi vous entêtez-vous encore à défendre cette source majeure de polution sur qui ne sert à rien d’autre qu’à faire bouillir de l’eau, même au niveau technologique c’est une aberration obsolète. Ca vous plait une planète couvertes avec des zones contaminées pour 100000 ans, vous avez pas l’impression que quelquepart c’est une mauvaise idée? Documentez-vous. Retrouvez votre « bon sens ».
Au moins en Italie on leur demande leur avis Nous devons être trop bêtes en France pour pouvoir nous exprimer ! demandons nous aussi un référendum
Je réagissais juste au début de votre post qui pourrait laisser penser à un lecteur pas trop au courant des chiffres que les Italiens avaient une solution massive et pas chère à leur déficit chronique en matière d’électricité et à leur addiction aux fossiles…, la géothermie. Ce n’est pas le cas, sinon les Italiens l’auraient fait depuis longtemps. Il faut arréter de prendre les gens pour des c…. Sur les 4 ou 5 fois plus de confort parce qu’on consomme 4 ou 5 fois plus d’électricité, vous me permettrez de ne pas prendre part au vote…Trop compliqué pour moi… Il faut faire voter Cromagnon.
Pouvez vous me dire de quelle façon vous aller fabriquer votre H2, et vos gaz de synthèse ? et quel est votre mix électrique basé sur ces combustibles ? * Biomasse terrestre : – les souches et cimes d’arbres non utilisés correspondent à elles seules à 7 à 10 tranches … – toutes les forêts cultivées peuvent recevoir une autre rotation plus courte en interligne … – utilisation des jachères agricoles … * Biomasse marine : la surface cultivable est immense … * Hydraulique marin : le prélèvement de l’énergie des vagues et des courants laisse entrevoir un potentiel énorme … * Hydraulique fluvial : il peut être facilement triplé, en utilisant les flotteurs qui prélèvent l’énergie du courant de l’eau, au fil de l’eau sans barrages et sans nuisances pour la faune piscicole ou les tout-petits barrages qui ont beaucoup moins de nuisances … * Eolien Offshore : 1 éolienne de 10 MW tous les kilomètres de côtes françaises produirait déjà 180 twh …. * Solaire : bien que pas encore au point, il est indéniable qu’il le deviendra à moyen terme, et ce pour un potentiel énorme … Quand tous ces potentiels seront dédiés aux différents gaz, il y aura pléthore d’énergie sur terre … La France est donc à la croisée des chemins : *-* soit elle entame un transfert long et tranquille de toute son ingéniérie vers ces nouveaux systèmes sans problèmes sociaux et en préservant son capital technique … *-* soit elle préfère conserver son orientation actuelle tout-nucléaire : mais c’est la roulette russe, elle n’a qu’une chance sur 6 de mourir … qui aime jouer à çà ?
A l’horizon 2050 : En partant sur un doublement de l’usage de l’électricité et sur une production et une utilisation sobre et efficace d’icelle. (Par exemple extermination massive des grilles pains à usage de chauffage…) Demande en électricité 430 TWh Hydraulique 70 TWh Eolien 137 TWh PV 65 TWh Biomasse (en cogénération principalement) 50 TWh Géothermie profonde 25 TWh Energies de la mer 10 TWh Gaz en cycle combiné – 73 TWh Le compte y est ? Evidemment je n’ai rien inventé. Pour voir plus concrètement et plus localement ce que ça peut donner pour deux régions pionnières.
A propos de « sérieux », que penseriez-vous de quelqu’un vous disant : » … voyez ce bébé sous la couveuse là-bas, eh bien, il fera 88 kgs … » Pour les ENR, il en est de même : elles sont quasiment toutes en incubation, alors comment voulez-vous qu’une personne sérieuse vous prétende que celle-ci ou celle-là feront X % du mix dans 40 ans … Le seul argument à peu près sûr, est que la France dispose d’un potentiel plus que double par rapport à sa demande ….. mais quels moyens vont être sélectionnés par le marché ? Les pistes pour un changement sont là et sont améliorées aux 4 coins du monde, et que la France soit le pays le plus résistant nous laisse dubitatifs …….
* * * S’il y a 50 ans quelqu’un avait certifié que la cinquantaine d’années plus tard 80 % de l’électricité serait nucléaire, il serait certainement passé pour un illuminé …. et pourtant ….. Il y a un bon moyen de suivre l’innovation mondiale sur l’énergie avec les bulletins électroniques édités par le ministère de affaires étrangères …. Vous pourrez y constater que l’on se dirige vers un trop plein d’énergie …..
Actuellement on est à peu près à 60 TWh en électricité produite à partir du charbon + fioul + gaz. Si on arrive à 76 en 2050 je pense que ce sera pas si mal. D’une part en cycle combiné on produira autant avec moins de ressource consommé et d’autre part ça montrera qu’on a laissé les gaz de schistes où ils sont Mais surtout le scénario évoqué doit être vu dans son ensemble sans se limiter à la production d’électricité. Il est clair que la réduction des émissions de GES doit se faire sur les principaux secteurs émetteurs en France ; transport et industrie, et qu’il est prévu ici de nombreux transferts d’usage du thermique à l’électrique. Pour rappel globalement doublement de l’usage de l’électricité prévu.
Si vous niez Négawatt : le NégaNégawatt en quelque sorte… essayez Négatep : Une alternative spéculative pas plus mauvaise et moins risquée que Négawatt.
Je me repète, mais Négawatt est un scénario du siècle dernier, où on n’avait peut-être pas j’en suis d’accord mesuré le potentiel des renouvelables mais où on n’avait pas non plus compris que leur vecteur d’intégration priviligié était l’electricité et que ce vecteur pouvait permettre aux renouvelables de grignoter sur des utilisations « propriétaires », notamment le transport. Alors, je suis désolé car il me sera je pense impossible que nous en reparlions en 2050, mais mon scénario révé (et à mon avis possible) en 2050, c’est plutôt 700 ou 800TWh d’electricité en france , pas les 430 de Negawatt qui correspondent à une situation figée de l’energie. Et ça comprendra certainement des usages pour le chauffage, je vous signale que les Danois commencent à sérieusement penser à installer des chaudières electriques sur leurs réseaux de chauffage urbain pour les jours ou il y a trop de vent.
Complément: c’est ce que j’ai appelé le scénario « Superwatt » il y a quelques jours.
Pour information, Négatep est le scénario de l’association « sauvons le climat » où l’on retrouve les retraités du CEA et la très fameuse « association des écologistes pour le nucléaire » du désopillant Bruno Comby . Et tous ces braves « experts indépendants » que croyez-vous qu’ils préconisent pour sauver le monde ? 😉
Quand les trois quart des habitants d’un pays disent souhaiter sortir du nucléaire, que la fréquence des accidents qui lui sont liés s’accroit régulièrement, que les déchets qu’elle génère s’accumulent sans solution pour des siècles, quand on sait de plus que la ressource minière à la base de cette énergie n’est aucunement renouvelable et déjà importée à 100%, Un scénario qui affirme « le nucléaire produit actuellement 80% de notre électricité, et cette proportion pourrait être conservée sans inconvénient majeur » ne peut pas être traité à mon avis autrement que par la dérision.
Eh oui chacun son opinion et on n’est effectivement pas près de changer d’avis, d’ailleurs quel serait l’intérêt de ces discussions si tout le monde pensait la même chose ??? Mais allez scoop !!! je fais un pas vers vous : Le nucléaire est la ferrari de l’énergie ! …mais fonctionne avec les freins d’une 2 CV (H.F Thiéfaine)
… Tres impressionnants tous ces chiffres. Je voulais en rajouter un : 366 M€, c’est le montant assuré en cas de sinistre dans une centrale nucléaire (convention de Paris 90,6 M€ + loi française portant à 213 ME + convention de Paris et convention complémentaire de Bruxelles portant à 366 ME). Et je ne parle que de l’exploitation d’une centrale, pas du transport des déchets en France …. parce que là c’est seulement 22,8 M€ ! Et au delà ???…. les yeux pour pleurer certainement…. Le jour où le nucléaire paiera son assurance au juste prix, pas sûr qu’il soit aussi compétitif qu’on veut nous le faire croire.